Victoria HISLOP (Royaume-Uni)

(source site de l'auteur )



Victoria Hislop diplômée de littérature anglaise à Oxford, a travaillé dans l’édition et les relations publiques avant d’être ecrivain. Elle vit avec son mari et leurs deux enfants dans le Kent.

Son premier roman, “L’Île des oubliés“, a connu un immense succès international et s’est vendu à plus de deux millions million d’exemplaires. Elle a rejeté des offres de Hollywood, préférant que le livre soit adapté pour la télévision en Grèce. La série “Το Νησί” a été salué unanimement par le public et les critiques.

Son deuxième roman, “The Return” (Le Retour) a aussi connu un succès international et ses livres ont étés traduits en plus de vingt langues.

Un recueil de nouvelles “One Cretan Evening” (Une Soirée crétoise), ainsi qu’un troisième roman, “The Thread” (Le Fil) sont parus en anglais en 2011.

4eme de couverture
Alexis, une jeune Anglaise, ignore tout de l'histoire de sa famille. Pour en savoir plus, elle part visiter le village natal de sa mère en Crète. Elle y fait une terrible découverte : juste en face se dresse Spinalonga, la colonie où l'on envoyait les lépreux... et où son arrière-grand-mère aurait péri.
Quels mystères effrayants recèle cette île des oubliés ? Pourquoi la mère d'Alexis a-t-elle si violemment rompu avec son passé ? La jeune femme est bien décidée à lever le voile sur la déchirante destinée de ses aïeules et sur leurs sombres secrets...

[b]Mon avis

Le livre commence en 1953 un homme quitte son village de Plaka pour amener amène sa fille en bateau à quelques kilomètres sur l'ile de Spinalonga . Il sait que c'est un allé simple car on ne revient pas de cette ile qui a accueille une des plus grande colonie de Lépreux.
En 2001 Alexis part avec son fiancé en Crète . Elle sait que sa mère vient de cette île mais de sa famille maternelle elle ne connaît qu'une vielle photo.Lorsque sa fille lui apprend qu'elle souhaite se rendre dans le village natal Sohia lui confie une lettre à remettre à Fotini une amie de la famille .
C'est donc par la bouche de Fotini qu'Alexis fera connaissance avec sa famille

Une très belle saga familiale touchante et émouvante mais aussi une leçon de tolérance . J'ai aimé le rythme lent,et l'écriture de la romancière qui m'a vraiment amenée dans ce petit village de Plaka. On apprend comment la vie s'organise sur l'île de spinalonga qui a réellement été une léproserie restaurée par les lépreux.(source Wikipédia). Il y en eut jusqu'à 300 à 400 vivant en communauté, avec les corps de métiers qu’on trouve dans n’importe quel village grec, du coiffeur au pope. Le dernier habitant, un prêtre, y aurait vécu jusqu’en 1962.

J'ai refermé ce livre avec regret.A recommander à tous les amateurs d'histoires familiales . Je l'ai pris à la bibliotheque mais je vais l'acheter en poche il vient de sortir

5/5

Celui-là je le note!!!!!

Je le note aussi. Merci Kattylou.

Merci Kattylou, ce livre m'intéresse bien!

En lisant ce livre je me voyais à la terrasse d'un café avec le soleil et les murs blancs si spécifiques à la Grèce depuis j'ai très envie d'y aller ..

Je le note également!

Je l'ai dans ma LAL de bibliothèque, celui-là . Et il est coup de coeur sur beaucoup de blogs !

J'avais raté cette critique. Je me note ce livre également.

Je suis un petit peu embarrassée, parce que je suis plus mitigée que Kattylou pour cette lecture.

C'est une histoire oubliée et intéressante sur des habitants de Grèce, malades de la lèpre qui, pour limiter les risques de contagion, ont été parqués pendant des décennies sur une petite Île, en face de la Crète et qui ont établi là une société très équilibrée et "évoluée". Au début du vingtième siècle cette maladie sévissait encore et il a fallu attendre la fin de la seconde guerre mondiale et l'arrivée des antibiotiques pour qu'elle soit éradiquée de la surface de la planète. C'était un mal terrible qui déformait les corps et séparait irrémédiablement les êtres. A notre époque, Alexis une jeune Anglo-Grecque, va remonter l'histoire de sa famille, qui lui a été dissimulée, et comprendre comment celle-ci a été marquée par cette affection qu'on qualifiait à tort d' "honteuse".
Comment avec une histoire intéressante et pas banale arriver à écrire un livre qui, pour moi, l'est beaucoup plus (banal). Je crois que j'ai été déçue par la construction du roman très académique, par l'écriture qui m'a semblé sans charme particulier, par les caractères des protagonistes, une peu outrés, montrant un manichéisme caricatural. Mais cela reste une lecture agréable, se passant dans une contrée magique et sur une période mouvementée, de grands progrès (médicaux entre autres), s'étalant des années trente à nos jours.

(Dans les descriptions de la Crète et de "l'ile des oubliés", ce roman m'a tellement transportée et fait envie, que je suis allée regarder des sites d'agences de voyage spécialisée dans la Grèce, je veux y retourner !!!!! )

zeta a écrit: (...)Au début du vingtième siècle cette maladie sévissait encore et il a fallu attendre la fin de la seconde guerre mondiale et l'arrivée des antibiotiques pour qu'elle soit éradiquée de la surface de la planète. C'était un mal terrible qui déformait les corps et séparait irrémédiablement les êtres (...)

Je me permet puisque contrairement à ce que tu as écrit, la lèpre est une maladie infectieuse chronique qui n'est hélas pas élimé.
En 2012 l' OMS recensait près de 182 000 personnes infectées principalement en Asie et en Afrique, certaines régions présentant des foyers endémique important, Inde, Népal, Brésil, Madagascar, Philippines, Congo, Mozambique, Tanzanie...etc
Pour avoir vu des cas, notamment à Madagascar, c'est une maladie impressionnante handicapante tant physiquement que socialement.

Dans les années 90, l' OMS avait lancé une grande campagne pour éliminer la maladie pour 2000. Ils ont alors, sur 10 ans, réussi à passer la barre en dessous d' un cas pour 10 000 habitants.

Merci Lacazavent d'apporter ces précisions, j'aurais dû m'en douter, les habitants des pays pauvres n'ayant souvent pas accès aux traitements de pointe. Mais je pensais qu'il y avait vraiment moins de cas dans le monde à notre époque de cette terrible maladie, puisqu'elle peut être guérie (exact ou pas ?). Maintenant avec les résistances aux antibiotiques qui se développent, va-t-on un jour voir le retour de la lèpre même dans les pays riches, comme on voit le retour de la tuberculose (n'hésite pas à me dire si je me trompe encore ).

La seule maladie humaine éradiquée est la variole (quoique la variole du singe fait des percées humaines depuis peu).

Sans vouloir t'effrayer Zeta, je dois dire que oui la lèpre pourrait resurgir tout comme le fait la peste et la tuberculose en ce moment. Ces maladies ne pourront pas être éliminées car le reservoir infectieux ne peut l'être (rongeurs, vache, etc.) contrairement à la variole qui ne se retrouvaient que chez l'humain. D'un autre côté d'autres types de traitement, complètement différents aux antibiotiques, sont à l'étude en laboratoire et pourrait encore une fois de prendre le dessus dans notre guerre contre les microbes. Bon j'arrête là, c'est un sujet fascinant et je suis intarrissable là dessus!!!

Tu peux continuer Phil c'est intéressant. Pour reprendre le cas de la lèpre, tellement de morts et de malades au cours des siècles et puis un traitement presque miraculeux (si on y a accès) .... s'il en était de même pour le cancer .... J'ai lu aujourd'hui que l'on vient de faire une découverte qui pourrait alléger considérablement le traitement par injections d'insuline pour les diabétiques. Mais la peste qui revient ..... là oui cela me fait peur !
Et puis il y aura bien de nouvelles maladies aussi effrayantes ....

C'est rien Zeta

C'est important à savoir car elle est effectivement guérissable et prise tôt on parvient à bien limiter les handicapes. En plus, il me semble qu' il y a très peu de cas de résistance aux traitements actuel.


C'est effectivement le cas pour de nombreuses maladies que l' on pense à tort disparus. Après, il faut distinguer disparus définitivement dans le monde (la polio par exemple existe toujours) ou des maladies qui font leur retour en France, là, il n' y a pas que la tuberculose mais aussi des maladies de peau tel que la gale, ou encore la coqueluche, la rougeole, les oreillons (qui peuvent être cause de stérilités chez l' adulte)...etc


ÉDIT : On serait intarissable toutes les deux Phil et je crois bien que l' on pourrai y ajouter M. Awara...

Ah oui c'est bien vrai! Sujet peu ragoûtant par contre! Faudrait se faire un thème de lecture autour des maladies épidémiques, il y aurait pas mal de choses intéressantes à lire.

Finalement je crois bien que je vais noter ce titre dans ma LAL!

Il est sorti en poche depuis peu. Je lorgnais dessus depuis un moment mais ça pourrait être bon à savoir pour un prochain livre du mois

Ici on a pris son dernier livre Le fil des souvenirs qui est, semble-t-il, très bien aussi !

zeta a écrit:Je suis un petit peu embarrassée, parce que je suis plus mitigée que Kattylou pour cette lecture.

(Dans les descriptions de la Crète et de "l'ile des oubliés", ce roman m'a tellement transportée et fait envie, que je suis allée regarder des sites d'agences de voyage spécialisée dans la Grèce, je veux y retourner !!!!! )

Pas de problème Zéta j'ai été emportée par le roman c'est vrai que la construction est académique mais cela ne m'a pas gênée ! J'ai aussi regardé les hotels en Crète ! merci Lacazavent et Phil je savais que la lèpre n'était pas éradiquée mais je ne pensais pas qu'elle pouvait revenir dans les pays développés.

Ce que tu dis Lacazavent est grai; je vais faire lire le livre à mon mari (M.Awara ) qui lui aussi aussi se passionne pour ces questions.
Avez-vous lu La peste et le choléra; de Patrick Deville; pas terrible comme écriture, mais très intéressant!

L'île des oubliés - Victoria Hislop
Le livre de poche - 528 pages

Quatrième de couverture
L’été s’achève à Plaka, un village sur la côte nord de la Crète. Alexis, une jeune Anglaise diplômée d’archéologie, a choisi de s’y rendre parce que c’est là que sa mère est née et a vécu jusqu’à ses dix-huit ans. Une terrible découverte attend Alexis qui ignore tout de l’histoire de sa famille : de 1903 à 1957, Spinalonga, l’île qui fait face à Plaka et ressemble tant à un animal alangui allongé sur le dos, était une colonie de lépreux... et son arrière-grand-mère y aurait péri. Quels mystères effrayants recèle cette île que surplombent les ruines d’une forteresse vénitienne ? Pourquoi, Sophia, la mère d'Alexis, a-t-elle si violemment rompu avec son passé ? La jeune femme est bien décidée à lever le voile sur la déchirante destinée de ses aïeules et sur leurs sombres secrets...

Très belle histoire, bien qu'elle évoque une maladie terrible qui a brisé de nombreuses vies.
Victoria Hislop nous fait découvrir à travers les yeux de son héroïne en quête du passé de sa mère, l'histoire de centaines de lépreux qui, au siècle dernier, ont vécu isolés sur l'île de Spinalonga, condamnés à l'exil par peur de la contagion.
J'ai aimé découvrir petit à petit l'histoire de la famille d'Alexis, le destin tragique d'Eleni puis celui de Maria et à travers elles, celui de tous les autres malades. Malgré la maladie et le peu d'espoir qu'il leur reste en l'avenir, ils réussissent à force de volonté à améliorer leur quotidien sur l’île et à bâtir une véritable communauté.
Et puis, bien sur, il y a le charme de la Crète et la beauté des paysages qui donnent envie de boucler sa valise et d'y aller sur le champ.
Bref, c'est un très beau roman, captivant et émouvant qui me restera longtemps en mémoire.

5/5  

Contente que tu aies aimé Lyreek . J'ai lu au fil des souvenirs du même auteur et j'ai aussi beaucoup aimé ma critique est ecrite je la poste demain

4eme de couverture
Thessalonique, 1917. Le jour de la naissance de Dimitri Komninos, un terrible incendie ravage la cité, où chrétiens, juifs et musulmans vivaient jusque-là en harmonie. Cinq ans plus tard, à Smyrne, la petite Katerina est arrachée à sa mère en fuyant l’invasion turque et embarque seule sur le bateau qui la mène vers une destination inconnue. Dès lors, les destins de Dimitri et Katerina vont être liés à jamais, tandis que les guerres, les révolutions et la haine déchirent les habitants de leur ville, Thessalonique… De quels trésors et secrets du passé sont-ils les gardiens ? Comment les transmettre avant qu’il ne soit trop tard ? Katerina et Dimitri vont devoir trouver la force de dérouler le fil des souvenirs…


Ce second roman se passe également en grèce mais sur le continent. Nous découvrons l'histoire de la ville de Thessalonique du grand incendie de 1917 qui ravage une bonne partie de la ville, la dictature, l'occupation allemande et la lutte civile qui oppose partis de droite et communistes pour finir par le tremblement de terre.
J'ai beaucoup aimé l'ambiance qui règne dans la quartier populaire de la rue Irini, cette harmonie entre familles de religions différentes qui gardent le portes ouvertes pour laisser le passage aux enfants d'un appartement à l'autre . L'héroine Katarina est une brodeuse et couturière de talent et j'ai forcément adoré les passage où l'auteur décrit sa patience pour chaque détail à une époque où les vêtements étaient faits à la main et enrichi de broderies.
Un coup de coeur pour moi  5/5  



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Je crois que je vais partir à la découverte de cet écrivain....

 
Alexis jeune anglaise, décide de passer ses vacances en Crète et d’en apprendre plus sur la jeunesse de sa mère, qui y a grandit. Celle-ci n’a jamais parlé de sa jeunesse, et Alexis n’en est que plus curieuse. Avec ce voyage, elle va découvrir l’histoire de sa famille, mais également celle de personnes atteintes de lèpre et isolées sur l’île de Spinalonga.
 
Une histoire que j’ai complètement découverte, car je ne connaissais pas le lourd passé de Spinalonga. Cette saga m’a permis d’apprendre ce qui s’est passé là-bas, et je ne regrette pas du tout cette lecture. D’abord les personnages auxquels on s’attache facilement. Eleni et Giorgis, ce couple si sympathique, si fort malgré cette épreuve, leur fille cadette Maria et l’aînée Anna, si antipathique et égoïste. On est concerné par cette histoire, triste pour cette famille qui se retrouve scindée, révolté par l’attitude d’Anna tout au détriment de Maria. Ensuite la vie des lépreux. Il est vrai que je n'y connaissais rien. C'est une telle tristesse de les voir isolés du reste du monde et traités en paria. 
Une très belle lecture que je recommande.
 

Note : 4,75/5