Alexander KENT (Douglas REEMAN) (Royaume-Uni)

Présentation des Éditions Phébus, Librettto :

Alexander Kent, de son vrai nom Douglas Reeman, est né à Thames Ditton en Angleterre, en 1924.

  Engagé à l’âge de seize ans dans la Royal Navy, il débute sa carrière maritime comme aspirant lors de la Seconde Guerre mondiale, dans les campagnes de l’Atlantique et de la Méditerranée. Il exerce ensuite des métiers aussi différents que loueur de bateaux ou policier, puis retourne dans l’armée active au moment de la guerre de Corée, avant d’être versé dans la réserve.

   En 1968, dix ans après avoir publié ses premiers romans, il revient à son sujet de prédilection : les romans maritimes de l’époque napoléonienne, et entame, avec Cap sur la gloire, une longue et passionnante série, dans laquelle il met en scène le fameux personnage de Richard Bolitho.

   Qualifié par le New York Times de « maître incontesté du roman d’aventures maritimes » et unanimement reconnu comme l’héritier de Cecil Scott Forester, Alexander Kent doit son succès à sa parfaite connaissance de la vie à bord.



Aux Éditions Phébus, Librettto

Tu nous donnes envie de nous embarquer, Lacazavent...

Pour moi aussi. J ai regardé sur le site de la médiathèque pour savoir s il y en avait. Il y en a 

À rude école d ' Alexander Kent
Une aventure de Richard Bolitho (ordre chronologique 1 / parution
Phébus Libretto

Premier volume si l' on suit une progression chronologique, huitième dans l' ordre de parution, c'est avec celui-ci Midshipman Bolitho (le titre original) que je découvre le héros au long cours d' Alexander Kent. Richard Bolitho est aspirant dans la marine anglaise issu d' une longue lignée de marin poursuit son apprentissage pour devenir officier de marine. Dans ce volume deux parties pour deux histoires presque indépendantes, en premier lieux à bord de la Gorgone à la poursuite de gentilhomme de fortune puis lorsque celle-ci entre en carénage leur permission écourtée il embarque accompagné de son ami, Dancer, à bord du Vengeur un cotre dont son frère est le commandant.
Les deux histoires sont assez différentes, la première bien que plus exubérante en particuliers dans les combats est la plus convaincante, je l' ai trouvé mieux rythmé et les descriptions, l'atmosphère et l' ambiance sont plus soignés, la seconde apparaît comme un récit de passage, pas complétement réussi, pas complétement loupé.
Richard Bolitho est un personnage très attachant je rembarquerai avec plaisir pour une autre de ses aventures.




Dans une veine similaire (peut-être plus facile d'accès) : David DONACHIE

Deux officiers du Roi d' Alexander Kent
Une aventure de Richard Bolitho (ordre chronologique 2 / parution 28)

Phébus Libretto / 160 pages





Nous sommes en 1774 pour Richard Bolitho et son ami Martyn Dancer c'est le moment que tout aspirant de marine attend et redoute ils sont attendu sur le navire amiral par une commission de capitaine. Recommandés tous les deux pour être promus officiers du Roi, ils doivent effectuer une courte traversée entre Plymouth et Guernesey.
La routine...
Second volume de la progression chronologique, 28ème dans l' ordre de parution, une courte histoire de transition passionnante et dépaysante. L' écriture demeure simple sans diminuer le plaisir. À lire pour les embruns, l' atmosphère et ses personnages sympathique.

Le Feu de l’action d’ Alexander Kent
Une aventure de Richard Bolitho (ordre chronologique 3 / parution 12)
Phébus, Libretto / 284 pages



Un troisième volume, dans l’ordre chronologique,  où l’ on retrouve notre jeune héros Richard Bolitho pour son premier poste dans le corps des gradés, nommé troisième lieutenant sur la frégate La Destinée c’est un embarquement qui tombe à pique pour lui chasser les idées noires qu’ il traîne depuis la fin du volume précédent. Ils partent direction Rio et les Caraïbes à la poursuite d’ un trésor disparu depuis de longues années.
Ce n’est pas l’histoire la plus réussi de la série, le temps y passe trop vite on saute d’ un événement à l’autre tout au long je suis restée sur l’ impression que l’auteur avait truffé son texte d’ un peu trop de facilité et de raccourcis.
Dommage car il parvient très bien à faire grandir, vieillir son héros, on sent qu’à chaque embarquements notre jeune Bolitho apprend sur son métier, les hommes, la vie, l’amour.
Une semi-déception mais la série est longue et j’ai hâte de retrouver Bolitho pour sa prochaine affectation.

Déjà noté dans ma Lal grâce à Lacazavent, et maintenant j'ai le Cap sur la gloire dans ma PAL. Le premier dans la parution, je crois. 

Ça peut se lire indépendamment ?

Première aventure publiée et 6ème chronologiquement.
On y suit l'équipage de la Phalarope et son jeune capitaine Richard Bolitho, en direction des Antilles pour combattre la flotte française durant la Révolution Américaine.
Est ce que ce jeune capitaine va réussir à gérer ce groupe d'hommes rebelles et les difficultés de la navigation ?

C'est le premier roman d'aventure maritime que je lis et c'est une bonne première expérience.
La vie au sein d'un navire est très bien décrite, peut être un peu trop bien, on a du mal à s'y retrouver avec tous les termes de Marine. Un lexique n'aurait pas été de trop.
Les personnes sont aussi bien campés, j'ai beaucoup aimé ceux du Capitaine, charismatique et de son lieutenant Herrick, un homme très humain dans ce monde si rude.
On navigue dans le récit porté par l'écriture fluide d'Alexander Kent, parfois des remous voire des tempêtes avec les batailles navales, nous tiennent en haleine.

Je vais reprendre la série dans l'ordre chronologique, Alexander Kent m'a donné envie d'en apprendre plus sur cette période de l'Histoire et sur le monde maritime.


4/5

Cyrielle, je croyais que Cap sur la gloire était le premier de la série????

C'est le premier qui a été écrit donc dans un sens oui mais plus haut j'ai mis la liste des tomes suivant l'ordre chronologique. Il a fait des retours en arrière bizarrement...

CAP SUR LA GLOIRE
Alexander KENT
Traduit de l’anglais  par Florence Herbulot
Editions Phébus, coll. Libretto, 2011.

Je me suis laissée emporter par les aventures du capitaine Bolitho et de son équipage pendant la guerre des Antilles. Là, j’ai eu besoin de me rafraîchir la mémoire sur cette page d’histoire pour m’y retrouver entre les différentes factions et pays en guerre. Les amiraux Rodney et Wood de la marine anglaise doivent briser les lignes françaises conduites par l’amiral de Grasse.
 
Le jeune Richard Bolitho se voit confier le commandement d’une superbe et moderne frégate anglaise, « La Phalarope », mais entachée d’une mauvaise réputation. L’équipage s’est mutiné lors d’une course précédente menée par un capitaine incompétent et un second adepte des châtiments corporels. Les mutins ont été châtiés et le capitaine a perdu le commandement de son navire. Cet épisode a laissé des traces et le second est toujours à son poste. Bolitho est envoyé aux Antilles pour rejoindre l’escadre de sir Samuel Hood. Il va affronter la défiance de l’équipage qui guette une faiblesse de sa part pour se révolter. Il jouera un rôle important dans la bataille des Saintes qui opposera les flottes françaises et anglaises.
 
Dans ce roman le lecteur a droit à de multiples aventures : l’assaut d’un navire pirate, une mutinerie, etc.  Il croise au passage des personnages attachants. Le héros du roman, le capitaine Bolitho, fils cadet d’une famille en partie ruinée par la faute d’un ainé devenu pirate ; son sens du devoir n’altère pas son sens de l’humain; l’ordonnance de Bolitho est un ex lutteur qui lui est entièrement dévoué au capitaine depuis que ce dernier l’a sauvé des coups de son précédent maître ; son lieutenant, Herrick, est un homme plein d’humanité malgré une forte aspiration à la gloire ; Le lieutenant Farquhar, neveu du vice-amiral Henry Langford, est plein de morgue, mais avec un grand sens du devoir. Il y a aussi des figures plus sombres : le premier lieutenant, Vibart, une machine à broyer les hommes, qui règne sur eux par la terreur ; le frère du capitaine Bolitho,…
 
 
L’écriture est agréable, mais les nombreux termes de la marine à voile m’ont bloquée dans l’avancement de ma lecture. Cependant, quelles que soient les embûches semées dans la compréhension complète de ce roman, j’ai pris un immense plaisir à suivre ces aventures qui se déroulent sur fond de réalité historique. Le roman se déroule en 1782 pendant la guerre d’indépendance des Etats-Unis entre la flotte britannique dirigée par l’amiral Georges Rodney et la flotte française dirigée par l’amiral de Grasse. La flotte britannique sort victorieuse et l’affrontement fut baptisé du nom des Saintes (groupe d’îles situé dans les Antilles) où il s’est déroulé.
Le lecteur découvre ce qu’était la dure réalité de la vie à bord de ces marins enrôlés de force pour compléter un équipage, ce qu’on appelait « la presse », ainsi que l’affreuse boucherie qu’étaient ces affrontements entre navires.
 
Merci Lacazavent de nous avoir fait découvrir cet auteur!

 
Note 4/5