Wally LAMB (Etats-Unis)
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Le chant de Dolores - Pocket - 5/5
Que connaît-elle de la vie, la petite Dolores Price de quatre ans ? Un de ses premiers souvenirs : sa famille vient de recevoir en cadeau de Mme Massicotte, la dame qui emploie son père, une télévision, objet d’émerveillement et de crainte …. Ce cadeau a provoqué une dispute entre ses parents dont elle ne comprend pas le sens.
Que sait-elle de plus la sage Dolores de six ans ? Que sa Maman dont le ventre s’est mystérieusement tendu va bientôt avoir un nouveau bébé, un petit garçon. Et puis Maman est rentrée seule de l’hôpital …. Le petit garçon n’étais pas là et depuis c’est une tristesse mortelle qui s’est abattue sur la maison, la mère de sa mère s’est installée chez eux, avec ses remontrances, et Papa est très, très souvent chez sa patronne.
A dix ans, Dolores est déjà plus affirmée, elle a découvert son pouvoir sur les gens et les choses, elle observe ses parents qui se déchirent de plus en plus souvent, et compare son monde à celui de ses amies d’école.
Dolores a onze ans, son père, que, malgré ses défauts, elle aime et admire tant, part. Dolores et sa mère vont vivre chez la grand-mère. Ce début de vie va forger une petite Dolores dure à l’extérieure et trop tendre à l’intérieur. Une petite Dolores qui, à 13 ans découvrira trop de choses sur le monde, sur les hommes, les trahisons et le piège des sentiments. Et Dolores compense son mal être par une agressivité marquée. Elle mange, dévore le plus de nourriture grasse et sucrée pour combler un manque énorme.
C'est la Dolores de quarante ans qui nous raconte comment sa vie dès le départ a tangué et chaviré. Dès la première page, je n’ai plus eu envie de m’arracher à ce récit qui englobe l’histoire de trois femmes, banales et exceptionnelles à la fois, qui se reconstruisent sur des bases fragiles pour tenter d’accéder à ce que chacun recherche au cours de son existence : la sérénité et une forme de bonheur.
Wally Lamb a créé une Dolores si vraie qu’on la croit vivante. Elle est abrupte, vindicative, obèse, blessée et maladroite, parfois à la limite du masochisme, souvent énervante, l’image exactement inversée de la femme qu’il nous faut devenir envers et contre tout.
Lu en une journée, que dire de plus ? C’est le signe même que ce roman m’a ému, remué, passionné.
Wally Lamb excelle à raconter l'histoire d'humains ordinaires à qui la vie ne fait pas de cadeau, et paradoxalement on sort de ses romans revigorés.
Merci Zozi de m'avoir prêté ce livre (Maintenant que j'en ai fait un commentaire, il repart chez toi).
Que sait-elle de plus la sage Dolores de six ans ? Que sa Maman dont le ventre s’est mystérieusement tendu va bientôt avoir un nouveau bébé, un petit garçon. Et puis Maman est rentrée seule de l’hôpital …. Le petit garçon n’étais pas là et depuis c’est une tristesse mortelle qui s’est abattue sur la maison, la mère de sa mère s’est installée chez eux, avec ses remontrances, et Papa est très, très souvent chez sa patronne.
A dix ans, Dolores est déjà plus affirmée, elle a découvert son pouvoir sur les gens et les choses, elle observe ses parents qui se déchirent de plus en plus souvent, et compare son monde à celui de ses amies d’école.
Dolores a onze ans, son père, que, malgré ses défauts, elle aime et admire tant, part. Dolores et sa mère vont vivre chez la grand-mère. Ce début de vie va forger une petite Dolores dure à l’extérieure et trop tendre à l’intérieur. Une petite Dolores qui, à 13 ans découvrira trop de choses sur le monde, sur les hommes, les trahisons et le piège des sentiments. Et Dolores compense son mal être par une agressivité marquée. Elle mange, dévore le plus de nourriture grasse et sucrée pour combler un manque énorme.
C'est la Dolores de quarante ans qui nous raconte comment sa vie dès le départ a tangué et chaviré. Dès la première page, je n’ai plus eu envie de m’arracher à ce récit qui englobe l’histoire de trois femmes, banales et exceptionnelles à la fois, qui se reconstruisent sur des bases fragiles pour tenter d’accéder à ce que chacun recherche au cours de son existence : la sérénité et une forme de bonheur.
Wally Lamb a créé une Dolores si vraie qu’on la croit vivante. Elle est abrupte, vindicative, obèse, blessée et maladroite, parfois à la limite du masochisme, souvent énervante, l’image exactement inversée de la femme qu’il nous faut devenir envers et contre tout.
Lu en une journée, que dire de plus ? C’est le signe même que ce roman m’a ému, remué, passionné.
Wally Lamb excelle à raconter l'histoire d'humains ordinaires à qui la vie ne fait pas de cadeau, et paradoxalement on sort de ses romans revigorés.
Merci Zozi de m'avoir prêté ce livre (Maintenant que j'en ai fait un commentaire, il repart chez toi).
zeta- Admin
- Nombre de messages : 4465
Location : Gironde - France
Date d'inscription : 25/12/2008
Re: Wally LAMB (Etats-Unis)
Je suis bien contente qu'il t'ait plu, je me dis qu'il faudrait que je le lise quand même
Invité- Invité
Re: Wally LAMB (Etats-Unis)
je sais que je vais aimer
alors, je prends mon temps pour le faire remonter de ma PAL ...
alors, je prends mon temps pour le faire remonter de ma PAL ...
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résister c'est exister
odilette84- Nombre de messages : 2261
Age : 59
Location : Provence
Date d'inscription : 28/10/2008
Re: Wally LAMB (Etats-Unis)
Le chagrin et la grâce de Wally Lamb
Suite au drame de Columbine dans le Colorado, Caelum professeur et sa femme Maureen infirmière dans ce lycée , retourne dans le village natale de Caelum dans le Connecticut, Maureen est très traumatisée et il va s’enclencher une sorte de descente aux enfers qui au bout de 600 pages m'a semblé interminable, j'ai trouver Caelum assez nombriliste.
Je retiens bien par contre l'image du labyrinthe et du Minotaure que j'associe à l'Amérique avec en son sein un monstre. Car après Columbine il y a eu d'autres drames dont Newtown dans le Connecticut ???????????
3/5
Suite au drame de Columbine dans le Colorado, Caelum professeur et sa femme Maureen infirmière dans ce lycée , retourne dans le village natale de Caelum dans le Connecticut, Maureen est très traumatisée et il va s’enclencher une sorte de descente aux enfers qui au bout de 600 pages m'a semblé interminable, j'ai trouver Caelum assez nombriliste.
Je retiens bien par contre l'image du labyrinthe et du Minotaure que j'associe à l'Amérique avec en son sein un monstre. Car après Columbine il y a eu d'autres drames dont Newtown dans le Connecticut ???????????
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clarize- Nombre de messages : 2594
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Date d'inscription : 09/11/2008
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