Michelle FOUREZ (Belgique)
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Michelle FOUREZ (Belgique)
Michelle Fourez (1951) est diplômée en philologie romane et en philologie hispanique. Elle a enseigné toute sa vie le français et l'espagnol dans une Haute École en Hainaut. Théâtre action, créations musicales et voyages sac à dos à travers les cinq continents sont le sel de sa vie. Une famille est son septième roman
Une famille Michelle Fourez
Editions Luce Wilkin avril 2013
75 pages
Quatrième de couverture
Heureusement, Lucien l'aimait. Lucien au prénom de lumière, avec ses yeux si clairs. De deux ans son aîné. Il l'attendait chaque matin appuyé contre le tilleul planté à l'entrée de la ferme, et en juin l'air en était embaumé. Lucien portait les deux cartables et marchait au rythme de Françoise, quand elle peinait à monter la côte menant à l'école. Elle avait neuf ans, lui onze, et ils s'aimaient d'amour, se le disaient, se disaient que c'était pour toujours.
Petite chronique
Années cinquante : une épidémie de polio frappe la Belgique. Françoise, six ans, née dans une petite ferme quelque part en Wallonie, est atteinte par la maladie. Elle en gardera une jambe raide. Son frère Bernard, de cinq ans son aîné, échappe à l’épidémie, mais sombre très jeune dans l’alcoolisme, ce que la famille feint d’ignorer. Françoise, elle, sait mais se tait.
Animée d’une rage de vivre dont elle ne se départira jamais, elle grandit malgré le désamour de sa mère et une famille où règnent le silence, la lâcheté et la trahison. Elle se sent et se sait différente, dans ses valeurs et son désir.
Mon avis
La famille de Françoise n’a pas su l’aimer, Dieu sait comme elle avait besoin, sa mère la traite de menteuse, son père ne voit et n’entend rien, il fait le sourd, il ne dit rien, sauf pendant ses colères. Pour Françoise volontaire, frappée par cette terrible maladie ce qui ne l’empêchera pas de grandir, affrontant avec courage l’indifférence de sa famille et les trahisons de son frère, acceptant son destin, semblant traverser la vie avec une force tranquille qui la caractérise. Etudiant sans relâche pour devenir une femme heureuse et exercer le métier qu’elle aime. Une histoire d’amour impossible engendrant pour elle un choix difficile. Mais déjà on parle du sida qui fera lui aussi beaucoup de dégâts…..Un petit livre que j’ai dévoré me faisant revivre des épreuves traversées, un roman optimiste, sans mièvreries, peu de mots pour dire beaucoup, un gros coup de cœur pour tout cela écrit avec douceur et pudeur. Un véritable baume pour le cœur…..5/5
Une famille Michelle Fourez
Editions Luce Wilkin avril 2013
75 pages
Quatrième de couverture
Heureusement, Lucien l'aimait. Lucien au prénom de lumière, avec ses yeux si clairs. De deux ans son aîné. Il l'attendait chaque matin appuyé contre le tilleul planté à l'entrée de la ferme, et en juin l'air en était embaumé. Lucien portait les deux cartables et marchait au rythme de Françoise, quand elle peinait à monter la côte menant à l'école. Elle avait neuf ans, lui onze, et ils s'aimaient d'amour, se le disaient, se disaient que c'était pour toujours.
Petite chronique
Années cinquante : une épidémie de polio frappe la Belgique. Françoise, six ans, née dans une petite ferme quelque part en Wallonie, est atteinte par la maladie. Elle en gardera une jambe raide. Son frère Bernard, de cinq ans son aîné, échappe à l’épidémie, mais sombre très jeune dans l’alcoolisme, ce que la famille feint d’ignorer. Françoise, elle, sait mais se tait.
Animée d’une rage de vivre dont elle ne se départira jamais, elle grandit malgré le désamour de sa mère et une famille où règnent le silence, la lâcheté et la trahison. Elle se sent et se sait différente, dans ses valeurs et son désir.
Mon avis
La famille de Françoise n’a pas su l’aimer, Dieu sait comme elle avait besoin, sa mère la traite de menteuse, son père ne voit et n’entend rien, il fait le sourd, il ne dit rien, sauf pendant ses colères. Pour Françoise volontaire, frappée par cette terrible maladie ce qui ne l’empêchera pas de grandir, affrontant avec courage l’indifférence de sa famille et les trahisons de son frère, acceptant son destin, semblant traverser la vie avec une force tranquille qui la caractérise. Etudiant sans relâche pour devenir une femme heureuse et exercer le métier qu’elle aime. Une histoire d’amour impossible engendrant pour elle un choix difficile. Mais déjà on parle du sida qui fera lui aussi beaucoup de dégâts…..Un petit livre que j’ai dévoré me faisant revivre des épreuves traversées, un roman optimiste, sans mièvreries, peu de mots pour dire beaucoup, un gros coup de cœur pour tout cela écrit avec douceur et pudeur. Un véritable baume pour le cœur…..5/5
lalyre- Nombre de messages : 5805
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Michelle FOUREZ (Belgique)
Fourez Michelle
Elisabeth, en hiver
Editions Luce Wilkin
107 pages
Quatrième de couverture
Élisabeth, que le temps ne semble pas atteindre, vit à Bruxelles entre vitalité inébranlable, désespoir lancinant et solitude amie.
Ses enfants et leur famille reviennent du bout du monde pour Noël, qui du Vietnam, qui du Canada… Mais la santé de leur père, divorcé depuis longtemps de leur mère, donne des signes inquiétants.
Un huis clos riche en rebondissements, un texte dense et épuré, tout en intériorité.
Mon avis
Elisabeth est debout face à la fenêtre, il neige, c’est décembre. Elle se sent seule bien qu’elle ait deux enfants et trois petits enfants, mais ils sont loin et Pierre son mari l’a quittée alors elle se souvient. De leur rencontre, de la passion des corps, cette folie du corps de Pierre et du sien aimantés, aimants, amants d’un désir fou. Leurs deux enfants sont nés de là, de ce désir fou, ils sont beaux d’être nés de ce désir-là. Mais Pierre est parti, ce n’est pas supportable. Devenu âgé, Pierre souffre, demande qu’on l’aide à mourir...Un petit livre prenant, la vieillesse, la maladie, la solitude, l’amour et l’euthanasie sont des sujets qui m’ont interpellé, car nul ne sait ce que l’avenir réserve...4/5
Elisabeth, en hiver
Editions Luce Wilkin
107 pages
Quatrième de couverture
Élisabeth, que le temps ne semble pas atteindre, vit à Bruxelles entre vitalité inébranlable, désespoir lancinant et solitude amie.
Ses enfants et leur famille reviennent du bout du monde pour Noël, qui du Vietnam, qui du Canada… Mais la santé de leur père, divorcé depuis longtemps de leur mère, donne des signes inquiétants.
Un huis clos riche en rebondissements, un texte dense et épuré, tout en intériorité.
Mon avis
Elisabeth est debout face à la fenêtre, il neige, c’est décembre. Elle se sent seule bien qu’elle ait deux enfants et trois petits enfants, mais ils sont loin et Pierre son mari l’a quittée alors elle se souvient. De leur rencontre, de la passion des corps, cette folie du corps de Pierre et du sien aimantés, aimants, amants d’un désir fou. Leurs deux enfants sont nés de là, de ce désir fou, ils sont beaux d’être nés de ce désir-là. Mais Pierre est parti, ce n’est pas supportable. Devenu âgé, Pierre souffre, demande qu’on l’aide à mourir...Un petit livre prenant, la vieillesse, la maladie, la solitude, l’amour et l’euthanasie sont des sujets qui m’ont interpellé, car nul ne sait ce que l’avenir réserve...4/5
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