Björn LARSSON (Suède)

De : Friisette --- Envoyé : 2004-02-01 13:05

Le Cercle celtique

Ulf et Torben, des amis suédois traversent la Mer du Nord pour se rendre en Écosse en plein mois de janvier. Ce voyage est réalisé suite à d'étranges rencontres faites par Ulf. D'autres personnages mystérieux s'ajoutent à l'histoire: Pekka un navigateur finlandais dont la tête a été tranchée, MacDuff, un pilote écossais sympathique et mystérieux et Mary, l'amoureuse de MacDuff qui fut enlevée par Pekka. Toute cette histoire tourne aussi autour du peuple celte, de ses revendications et de ses traditions. Mêlez un peu de suspense à tout ça et vous obtenez ce livre...

Je ne peux pas vraiment raconter l'histoire car ça ne ferait qu'enlever du charme à ce roman. Par contre je peux affirmer que cette l'intrigue risque d'être vraiment compliquée et ardue pour quelqu'un qui ne maitrise pas le vocabulaire propre à la navigation. Il faut aussi quelques notions de géographie écossaise sinon tout ça finit par être vraiment confus. Pour ma part, j'ai souvent dû me reférer à une carte tellement je me demandais comment il pouvait y avoir autant d'îles et de criques et de baies sur les côtes écossaises. Vraiment mêlant tout ça... Quant au suspense, il ne m'a tenue en haleine qu'en quelques occasions. Il y avait tellement de détails que je finissais par être toute mêlée et j'avais aussi beaucoup de difficulté à discerner le vrai du faux. Bref c'était vraiment mélangeant et ça a fini par m'agacer un peu.

Par contre, j'ai beaucoup aimé la capacité de Björn Larsson a nous faire ressentir les conditions de vie sur un bateau en pleine Mer du Nord, les conditions météo, l'étroitesse de l'espace... Bref c'est une lecture intéressante. Je ne regrette pas d'avoir lu ce livre mais ce n'est pas un incontournable de la littérature suédoise.

Note : 3.5/5

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De : 2550Chimère --- Envoyé : 2004-03-18 03:25

Le cercle celtique

Résumé : Deux amis prennent la mer afin de découvrir ce qu'est le Cercle Celtique.

Mon avis : Je n'ai absolument pas accroché à l'histoire tant je m'y suis ennuyée. Aucun des personnages n'attire la sympathie ou est intéressant comme caractère. J'avoue être également allergique aux termes maritimes. Disons que je les supporte à petite dose, mais là j'ai eu l'impression que ce roman n'était qu'un vaste prétexte pour parler navigation. Quand au semblant d'intrigue, bof...j'ai connu mieux.

Note : 2/5 et encore parce que je suis de bonne humeur.

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De : Lauric668 --- Envoyé : 2004-03-30 08:38

Le cercle celtique

Je ne ferais pas de résumé, car il a déjà été très bien fait par Frisette. Je n'ai pas embarqué dans ce livre. Il m'a fallut 3 semaines pour le lire !! Je l'ai trouvé long et ennuyeux et surtout qu'il n'y avait pas beaucoup d'action. Il y a trop de description maritime, ex: le nom des voiles et des diverses pièces d'un bateau ainsi que le nom des manoeuvres exécutées par le Rustica. Pour moi la partie la moins ennuyeuse fut celle parlant des contes et des traditions celtes. Mais cela constitue seulement une dizaine de pages !!

Au final, je ne pense pas que je lirais un autre livre de cet auteur. Je pense que c'est pas trop mon style.

Note : 2.5/5

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De: Justine
Belle intrigue qui nous tient du début jusqu'à la fin, à cela s'ajoute une description passionnante sur les paysages écossais, la maîtrise d'un voilier et les rites celtiques. Que demander de plus, une chute moins brutale peut être...

Note : 3.5/5
(Justine, Toulouse/France)

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De : Teddybaer43111 --- Envoyé : 2005-05-08 15:06

Le cercle celtique

Mon avis:
J' ai termine ce livre la semaine passee et je n'arrive pas a en sortir tellement il m'a impregne. Parenthese, il y a une dizaine d'annees j'ai passe mes vacances en Ecosse dans les memes regions ou se passe l'action. Des le debut du livre, j'ai ressenti un sentiment etrange, je n'arrivais pas a etre simple lecteur, je me trouvais a cote et avec Ulf. J'ai vecu tout le livre comme cela sur le bateau, j'avais des nausees et je participais aux manoeuvres comme si je l'avais toujours fait, alors que je ne suis jamais allé sur un voilier. La description des personnages, des paysages, des termes techniques du bateau et de l'intrigue est tout simplement superbe et claire. Cela me paraissait tellement reel que j'avais l' impression de rever et encore maintenant je me pose la question est-ce vrai ou tout est invention. Dans l'epilogue il me semble qu' il veut nous dire que cette histoire est vraie. Je relis tres rarement un livre, mais celui-ci je le relirai, en tout cas il vient dans mon hit, dans les cinq premiers. J'ai trouve a la biblio le livre La veritable histoire d' Inga Andersson que je vais lire au plus vite.

Note : 5/5

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De : teddyteddy_nounours --- Envoyé : 2005-05-16 05:10

La véritable histoire d'Inga Andersson

Présentation de l'éditeur
Tous les soirs, Inga Andersson sacrifie au même rituel : elle se rend au bout de la jetée du petit port danois de Gilleleje, et hurle dans l'obscurité. Cherche-t-elle à conjurer sa peur ? S'attend-elle à ce que quelqu'un lui réponde ? Qu'a pu vivre cette jeune femme pour devenir si secrète, et surtout si étrange ? Inga Andersson est criminologue à l'Université de Lund. Son champ de recherches en fait une cible de choix pour les mouvements néo-nazis, et elle se sait menacée. Lorsqu'elle reçoit une invitation pour intervenir à un colloque sur le thème " Littérature et criminalité ", elle ne peut refuser cette offre. Mais Inga ne connaît rien à la littérature. Elle contacte donc Anders Ingesson, écrivain et professeur dans la même université. Ce dernier est intrigué par la personnalité inquiète et mystérieuse d'Inga. Il la renseigne de son mieux... et, très attiré par la jeune femme, fait d'elle le sujet de son prochain roman. Grâce à l'aide d'Ingesson, Inga voit un peu mieux ce dont elle pourrait parler au colloque : elle va " imaginer vrai ", c'est-à-dire inventer une histoire à partir de données réelles, en l'occurrence le réseau Echelon. Mais on risque gros à trop parler des services secrets américains...

Mon avis:
Contrairement au Cercle Celtique l'auteur est plus direct dans les explications techniques, la trame est toujours très sinueuse avec beaucoup d' humanité et de savoir. Il nous fait des démonstrations d' écriture et avec peu de mots, nous fait une dissertation claire. On passe par des phases de révolte contre les sectes, adminitrations fédérales et tout ceci enrobé de littérature. Il nous explique comment on écrit un roman. A partir de peu de renseignements on crée une fiction qui peut se révéler réelle. Beaucoup d' humanité et de petites doses d' humour. Ce livre est comme un repas gastronomique il faut du temps pour le digérer et du recul pour bien l'apprécier. Voici quelques passages du livre:

"Dieu a manqué son coup quand il a créé l' homme il lui a donné un cerveau et un pénis mais pas assez de sang pour faire fonctionner les deux en même temps."
"Ecrire, d' une certaine façon, c' est refuser de vivre. Aimer, d' une certaine façon, c' est refuser d' écrire."
"Comme personnage principal de mon roman, il me faut une femme, dans ce cas, une femme que je pourrais aimer."

Note : 4.5 / 5

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De : grenouille --- Envoyé : 2006-08-21 12:33

Le cercle celtique

Après un long temps de réflexion, je peux dire que je comprends les différentes appréciations des rats. Oui, ce livre n'est pas un "policier", ni un roman qui se laisse lire facilement. Il est un peu inclassable! Il n'est pas haletant comme un thriller, pourtant il raconte une histoire mystérieuse avec des morts, des disparitions inexpliquées, et une organisation secrète qui rôde... Il ne s'agit pas d'un roman sur la voile, pourtant le héros nous fait vivre à part entière sur son voilier... on a l'impression d'y être.... Un long moment après la lecture, je n'ai pas oublié ce livre, son ambiance très particulière, son charme...

Même si je me suis souvent demandé ce qui poussait deux simples individus à partir en quête d'une inconnue aperçue sur un voilier disparu, à poser des questions à des individus secrets qui font tout pour les éloigner de l'Irlande et de son histoire celte passée et présente... à braver des conditions climatiques effroyables pour résoudre un mystère... Un roman différent, âpre et singulier qui ne sera pas apprécié par tous (on est loin des piles des bests sellers à toutes les deventures de magasins) mais au charme puissant et persistant, à l'image d'une région du globe et de la mer qu'il décrit merveilleusement.

Note : 4/5

Björn Larsson - Le cercle celtique. Ma note 3.5/5.

Conduire un petit voilier (Catamaran) en plein hiver dans la Mer du Nord et tout au long de la côte ëcossaise avec ses îles, ses criques, ses passages d'eau bouillante, des vagues de plus de vingt mètres parfois, par gel et dégel, et cela autant par gout de liberté que par curiositié d'un drame survenu au départ. Le narrateur va suivre avec un ami le périple écrit dans un livre de bord qui lui est donné sous des circonstances suspectes et qui concerne une intrigue autour de deux hommes et une femme condamné à mort selon les lois celtiques. Il y a une certaine balance entre le périple en mer et l'avancée de l'intrigue, l'u renforçant la suspense donnnée par l'autre. L'intrigue concerne le monde celtique toujours vivant mais secret ("le cercle celtique") avec ces ramifications diverses. En fin de compte, la femme survivra, mais les deux hommes trouvent chacun à son tour la mort par décapitation. Le narrateur, avec son ami et la femme, vont être obligés de se cacher pour le restant de leur vie.

J'ai apprécié mieux le périple en mer avec tous les astuces de survie que l'intrigue proprement dit, qui donne parfois l'impression d'être ajouté pour rehausser le périple à la hauteur d'un roman, qui d'ailleurs n'est ni tellement noir, ni tellement polar.

Le rêve du Philolophe de Björn Larsson
Grasset / 286 pages







Recueil de neuf nouvelles portant chacune à sa façon sur la joie éprouvé par une personne au moment d'une découverte qui fera d'eux un homme reconnus de tous. On croise tour à tour un philosophe, une généticienne de la noblesse, un linguiste qui va détruire sa spécialité, un astronome, un spéléo, un virologue, un philosophe, un chimiste, et un écrivain qui voulu faire le roman parfait.

Bref une mosaïque de personnage, plongés dans des situations qui tirent bien vite vers l'absurde. Chaque nouvelle est une destination littéraire à elle toute seule; Larsson utilise des chemins chaque fois différents. Parfois absolument magnifique, parfois simplement divertissant, une chose est sûr ces neufs nouvelles forment un recueil tout à fait délicieux. C'est un livre complexe, l'apprécier dans toutes son ampleur demande certes un peu de temps mais c'est sa lecture est un vrai plaisir... 4,75/5

Le cercle celtique de Björn Larsson
Folio Policier / 459 pages




cf. Le résumé de Frisette


Si j'ai aimé ce livre ça tient principalement à la place accordée à la mer, à la navigation, à la voile et aux bateaux... C'est un
plaisir de lire un livre qui rend si bien hommage à cet univers, l'auteur est lui même navigateur et on sent le vécu, chaque
description laisse transparaître une réalité si difficile à décrire. De nombreux auteurs s'y sont cassés la plume !
Si ce livre pèche sur un point ce serait plus au niveau de l' intrigue. Complexe, elle démarre sur les chapeaux de roues mais prend vite, hélas, une direction à la limite du crédible, elle tourne un peu en rond et certains rebondissements m'ont semblait presque surréaliste.
C'est tout de même passionnant, si vous souhaitez prendre un grand bol d'air marin je vous le conseille.

4,5/5

Les poètes morts n’écrivent pas de romans policiers
Bjöm Larsson
Grasset octobre 21012
496 pages
Quatrième de couverture
Par une brumeuse nuit de février, l'éditeur Karl Petersén arrive, non sans quelques inquiétudes, dans le port d'Helsinborg, avec une bouteille de champagne et le contrat du poète Jan Y. Nilsson, qui vit à bord d'un bateau de pêche. L'éditeur l'a persuadé d'écrire un roman policier, futur best-seller, déjà vendu aux plus prestigieuses maisons d'édition d'Europe. Mais le poète acceptera-t-il de le signer ? Se résignera-t-il à sacrifier sa réputation et à se plier aux lois du marché ?
Lorsque Petersén découvre Jan Y. pendu, la réponse semble évidente. Le commissaire Barck, chargé de l'enquête, n'a aucun doute : les poètes ne se font pas assassiner, ils se suicident. Pourtant, les mobiles ne manquent pas...
A l'âge d'or du roman policier nordique, Bjöm Larsson signe ce qu'il appelle un "genre de roman policier", jeu littéraire raffiné et ironique sur l'essence même de l'écriture poétique et romanesque. Dans une pétillante satire du monde éditorial continuellement à la recherche du prochain succès, seul un policier-poète a l'expérience et la sensibilité pour saisir les vérités cachées derrière les apparences...

Mon avis
Ce roman tourne autour d’un manuscrit inachevé du poète Jan Y Nilsson, né de l’imagination de Bjöm Larsson. La découverte du poète pendu sur son bateau va en premier lieu laisser croire à un suicide, mais ce n’est pas l’avis du commissaire Barck, poète à ses heures perdues qui est chargé de l’enquête. Alors qui aurait eu intérêt à tuer cet homme ? Quelques-uns peuvent être soupçonnés, comme son éditeur Karl Petersen qui lui avait commandé un roman policier, ce livre qui est inachevé, Berktens, son meilleur ami, Tina, amoureuse du poète et non de l’homme, ou alors Nilsson pour écrire ce roman a-t-il mis les pieds dans le monde de la finance ou autres….. Mais que va-t-il advenir du roman à paraître ? Que dire encore, que nous faisons une petite intrusion dans le monde de l’édition, que certains passages nous font glisser vers le monde du capitalisme et de l’impérialisme américain….Un roman fort et riche par la construction du texte, le style mais aussi par des extraits de poésie, je pourrais presque dire que ce roman est un récit dans un récit, il est certain que j’ai trouvé ce roman original par son cocktail de polar et de littérature. 4,5/5.

Je le note; le thème m'intéresse

Les poètes morts n' écrivent pas de romans policiers de Bjorn Larsson
Grasset / 496 pages


Par une brumeuse nuit de février, l'éditeur Karl Petersén arrive, non sans quelques inquiétudes, dans le port d'Helsinborg, avec une bouteille de champagne et le contrat du poète Jan Y. Nilsson, qui vit à bord d'un bateau de pêche. L'éditeur l'a persuadé d'écrire un roman policier, futur best-seller, déjà vendu aux plus prestigieuses maisons d'édition d'Europe. Mais le poète acceptera-t-il de le signer ? Se résignera-t-il à sacrifier sa réputation et à se plier aux lois du marché ?
Lorsque Petersén découvre Jan Y. pendu, la réponse semble évidente. Le commissaire Barck, chargé de l'enquête, n'a aucun doute : les poètes ne se font pas assassiner, ils se suicident. Pourtant, les mobiles ne manquent pas...



Pour décrire son nouveau roman Bjorn Larsson parle de « genre de roman policier », on ne peut pas être plus juste. L' histoire dans ses grandes lignes y ressemble, les grands codes du genre sont respectés, vous avez un meurtre, bien mystérieux, un mobile et un coupable. L' enquête en elle-même est plus surprenante et le roman y reprend ses droits. Je me suis régalée à lire cette histoire,  sa construction simple est excellente et le récit varié et riche en réflexion sur l' écriture, la place des différents genres littéraires, le monde de l' édition. La fin m' aura un peu moins convaincu mais elle n'est finalement pas si importante.

les poètes morts n'écrivent pas de romans policiers

Lalyre et Lacazavent ont déjà donné le résumé

très sympatique récit...le policier poète Barck est un personnage très intéressant, de même Peterson, l'éditeur.
Il y a beaucoup de réflexions sur le métier, ses impacts, ses conséquences...
comme le disait Lalyre, on navigue entre des mondes divers, police, édition, grande finance....
c'est très prenant et la chute ne laisse vraiment pas indifférent...4.5/5

Le capitaine et les rêves

• Broché: 300 pages
  
• Editeur : Grasset; Édition : Grasset (5 mai 1999)
  
• Langue : Français
  
• ISBN-10: 2246564115
  
• ISBN-13: 978-2246564119
  

quatrième de couverture:
Quand un capitaine accoste dans un port, on sait qu'il va repartir. Mais son bref passage peut bouleverser la vie des personnes qu'il a rencontrées.Lorsque Marcel débarque avec son charisme dévastateur, son charme irrésistible, certains destins basculent. Rosa Moreno, la jeune serveuse qui végète dans un petit village; Mme Le Grand, qui tient le fichier de tous les marins qu'elle a connus ; Peter Sympson, féru de pierres précieuses ; Jacob Nielsen, informaticin à la retraite qui surfe avec passion sur le web ; tous quatre partent quelque temps après, chacun de son côté, à sa recherche et se retrouvent dans un bar de Kinsale en Irlande, où Marcel finit par revenir. Il entraîne alors ces terriens invétérés et individualistes à bord d'un bateau à voile dont il leur confie la manoeuvre. Ils apprendront la solidarité, comprendront la vanité de certaines choses et la beauté de la vie.Marcel pourra repartir : ses amis se seront trouvés, ils vivront enfin leurs rêves.

Ceci traînait dans ma biblio....on devait me l'avoir offert...mais cela se lit très facilement.
la construction est très classique: un personnage après l'autre, puis on noue la gerbe au moment où le capitaine revient.
la fin est un peu trop "eau de rose" à mon goût.
mais bon, c'est agréable parfois de se laisser bercer de bons sentiments  y'en a juste un peu trop!
fin sirupeuse mais l'ensemble n'est pas sans charme.
et les personnages sont attachants, tous...déjà ça, c'est bizarre, non?

4/5

le rêve du philologue

Lacazavent a déjà dit l'essentiel dans son post.
Ces 9 nouvelles, qui traitent au fond toujours de la même problématique: ma vie sera-t-elle réussie? sont absolument délicieuses.
Larsson sait vous faire coller et aimer ses personnages.
Très jolie lecture....on regrette d'arriver à la fin

5/5

Long John Silver de Björn Larsson
Livre de Poche / 509 pages


En 1742, à Madagascar, un vieux pirate à la retraite, entouré d' une garde d' anciens esclaves noirs qu' il a libérés, entreprend d' écrire ses mémoires.Ce pirate n' est autre que John Silver, l' homme à la jambe de bois, que le jeune héros de L' Ile au trésor dépeignait comme hâbleur et vaguement inquiétant. Un portrait qui n' a guère plu à l' intéressé. Et John Silver de rétablir sinon la vérité, du moins sa vérité. Il évoque alors sa vie, une vie d?aventures, de bagarres, de rapines, de galanterie, de beuveries, enfin, tous les ingrédients d' une vie de pirate. Mais aussi le destin d' un homme en révolte contre les injustices de l' ordre établi, qu' il s' agisse d' enrôlement forcé ou de traite des Noirs.

Au fil des mes lectures je suis devenu une inconditionnelle de cet auteur, impossible de passer à travers de cette histoire. Long John Silver est un roman d' aventure maritime dans la grande tradition du genre. C'est un roman que j' ai dévoré, captivant très bien documenté nous sommes loin des clichés sur la pirateries et s' est un bonheur de lire un roman si juste, les aventures s' y enchaîne sans temps morts parfois un peu trop rocambolesque mais toujours bien dosé. Une excellente lecture.


J'avais oublié de poster mon avis  



La dernière aventure de Long John Silver de Björn Larsson
Grasset & Fasquelle / 128 pages

Long John Silver, notre vieux pirate unijambiste qui aspirait à couler des jours paisibles dans une anse de Madagascar, entouré de sa garde d’esclaves affranchis, entreprend de compléter ses mémoires et de relater sa dernière aventure ― sa rencontre, tout aussi édifiante qu’inattendue, avec Charles Barrington, un Lord désargenté, cupide et roué, qui souhaitait se lancer dans la traite négrière… jusqu’à ce que l’aventure tourne court.
Long John, toujours aussi beau parleur et qui n’a rien perdu de son esprit de révolte, s’amuse un temps de la naïveté et de l’audace de cet homme sans scrupules, qu’aucun revers de fortune ne semble pouvoir atteindre. Mais bientôt, lassé de son arrogance, il décide de lui réserver une punition exemplaire…

Retrouver Long John Silver sous la plume de Björn Larsson fusse pour sa dernière aventure est la perspective de passer de très bon moment. C'est léger, presque trop hélas, agréable et si sympathique. Une histoire excessivement courte qu' elle en deviendrait presque anecdotique dans l' œuvre de l' auteur. Celle-ci vient clore pour le plaisir du lecteur un de ses romans précédents : « Long John Silver : la relation véridique et mouvementée de ma vie et de mes aventures d'homme libre, de gentilhomme de fortune et d'ennemi de l'humanité ».
Loin d' être incontournable, on passe un moment même s' il est peut-être préférable de le lire dans la foulée du titre cité précédemment.  
Mais diable pourquoi nous propose-t-on un texte traduit de l' italien alors que les langues d'écriture de Bjorn Larsson sont le suédois et le français ?