Mechtild BORRMANN (Allemagne)
4 participants
Page 1 sur 1
Mechtild BORRMANN (Allemagne)
Le violoniste
Mechtild Borrmann
Editions du Masque 20 août 2014
241 pages
Quatrième de couverture
Moscou, 1948. Alors que le violoniste virtuose Ilja Grenko quitte la salle de concert sous des tonnerres d’applaudissements, son stradivarius à la main, il est arrêté et conduit à la terrifiante Loubianka, le siège du KGB, sans comprendre ce qu’on lui reproche. Après des jours de privations, d’humiliations et d’interrogatoires, Ilja signe des aveux absurdes qui le condamnent à vingt ans de goulag, après qu’on lui a promis que sa femme Galina et leurs deux très jeunes enfants ne seront pas inquiétés. Mais sa famille est envoyée en exil au bout du monde, dans un enfer à ciel ouvert, le Kazakhstan. Le violon de Grenko d’une valeur inestimable disparaît à jamais. Deux générations et quelques meurtres plus tard, le petit-fils de Ilja, Sasha, se met en quête du stradivarius et apprend les heures les plus sombres de l’histoire de sa famille, broyée par le régime totalitaire et ses hommes de main, indifférents à toute dignité humaine.
Ma chronique
Et quatre générations ont passé depuis que le Tsar Alesandre ll en 1862, a donné le célèbre Stradivarius en cadeau au violoniste Stanislas Sergueïevitch Grenko, l’arrière grand-père de Sacha. Sacha Grenko qui n’aura de cesse avant de retrouver le fameux violon disparu en 1947, il doit être récupéré par la famille, pourquoi cet acharnement au prix de sa vie ?.... Parce que la tradition familiale voulait que Stanislas Sergueïvicht ait écrit à son protecteur : Je n’ai jamais possédé un violon doté d’une pareille sonorité. Il me semble que mon âme suit les sons de l’ombre la plus profonde à la lumière la plus vive. Après sa mort les héritiers avait gardé jalousement l’instrument et veillé à entretenir la légende. Mais tout bascule avec l’arrestation du grand violoniste Ilia Greko et sa soi-disant fuite avec le violon abandonnant femme et enfants, Ilia Grenko est le petit-fils de Stanislas Sergueïevjch. Sacha reçoit une lettre de sa sœur, lui enjoignant de la rejoindre mais elle est tuée sous ses yeux, Ils ne s’étaient plus vus depuis la mort de leurs parents. Il récupère un dossier où sont compilés des photos et des documents concernant sa famille, cela l’aidera t’il à retrouver le Stradivarius ? Tout cela est bien complexe et très difficile à résumer. On voyage beaucoup dans ce livre, de Moscou en 1948, au Kazakhstan, à Berlin vingt ans plus tard mais aussi on passe quelques temps dans un camp de concentration. C’est tout simplement l’histoire d’une famille broyée par le régime totalitaire, dont l’importance est de trouver les responsables des meurtres qui ont jalonné leur vie et de mettre au jour des vérités cachées depuis des générations. Des tueurs mystérieux, recherche en Russie, régime communiste, tortures et horreur, malgré le fond assez sombre, ce bon thriller original m’a passionnée d’autant plus qu’on ne devine pas la clé de l’énigme avant les toutes dernières pages, ce qui en fait un gros coup de cœur….5/5
………………………………..
Mechtild Borrmann
Editions du Masque 20 août 2014
241 pages
Quatrième de couverture
Moscou, 1948. Alors que le violoniste virtuose Ilja Grenko quitte la salle de concert sous des tonnerres d’applaudissements, son stradivarius à la main, il est arrêté et conduit à la terrifiante Loubianka, le siège du KGB, sans comprendre ce qu’on lui reproche. Après des jours de privations, d’humiliations et d’interrogatoires, Ilja signe des aveux absurdes qui le condamnent à vingt ans de goulag, après qu’on lui a promis que sa femme Galina et leurs deux très jeunes enfants ne seront pas inquiétés. Mais sa famille est envoyée en exil au bout du monde, dans un enfer à ciel ouvert, le Kazakhstan. Le violon de Grenko d’une valeur inestimable disparaît à jamais. Deux générations et quelques meurtres plus tard, le petit-fils de Ilja, Sasha, se met en quête du stradivarius et apprend les heures les plus sombres de l’histoire de sa famille, broyée par le régime totalitaire et ses hommes de main, indifférents à toute dignité humaine.
Ma chronique
Et quatre générations ont passé depuis que le Tsar Alesandre ll en 1862, a donné le célèbre Stradivarius en cadeau au violoniste Stanislas Sergueïevitch Grenko, l’arrière grand-père de Sacha. Sacha Grenko qui n’aura de cesse avant de retrouver le fameux violon disparu en 1947, il doit être récupéré par la famille, pourquoi cet acharnement au prix de sa vie ?.... Parce que la tradition familiale voulait que Stanislas Sergueïvicht ait écrit à son protecteur : Je n’ai jamais possédé un violon doté d’une pareille sonorité. Il me semble que mon âme suit les sons de l’ombre la plus profonde à la lumière la plus vive. Après sa mort les héritiers avait gardé jalousement l’instrument et veillé à entretenir la légende. Mais tout bascule avec l’arrestation du grand violoniste Ilia Greko et sa soi-disant fuite avec le violon abandonnant femme et enfants, Ilia Grenko est le petit-fils de Stanislas Sergueïevjch. Sacha reçoit une lettre de sa sœur, lui enjoignant de la rejoindre mais elle est tuée sous ses yeux, Ils ne s’étaient plus vus depuis la mort de leurs parents. Il récupère un dossier où sont compilés des photos et des documents concernant sa famille, cela l’aidera t’il à retrouver le Stradivarius ? Tout cela est bien complexe et très difficile à résumer. On voyage beaucoup dans ce livre, de Moscou en 1948, au Kazakhstan, à Berlin vingt ans plus tard mais aussi on passe quelques temps dans un camp de concentration. C’est tout simplement l’histoire d’une famille broyée par le régime totalitaire, dont l’importance est de trouver les responsables des meurtres qui ont jalonné leur vie et de mettre au jour des vérités cachées depuis des générations. Des tueurs mystérieux, recherche en Russie, régime communiste, tortures et horreur, malgré le fond assez sombre, ce bon thriller original m’a passionnée d’autant plus qu’on ne devine pas la clé de l’énigme avant les toutes dernières pages, ce qui en fait un gros coup de cœur….5/5
………………………………..
lalyre- Nombre de messages : 5806
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Mechtild BORRMANN (Allemagne)
Je me le note également
_________________
Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Mechtild BORRMANN (Allemagne)
Moi aussi!
_________________
Lectures en cours:
Prochaine lecture:
Avis en attente:
Awara- Nombre de messages : 7157
Age : 79
Location : PARIS
Date d'inscription : 03/01/2011
Re: Mechtild BORRMANN (Allemagne)
Le violoniste de Mechtild Borrmann
Grand Prix des lectrices de Elle Policier 2015
Livre de poche / 312 pages
Quatrième de couverture :
Moscou, 1948. Alors que le violoniste virtuose Ilja Grenko quitte la salle de concert sous des tonnerres d'applaudissements, son stradivarius à la main, il est arrêté et conduit à la terrifiante Loubianka, le siège du KGB, sans comprendre ce qu'on lui reproche. Après des jours de privations, d'humiliations et d'interrogatoires, Ilja signe des aveux absurdes qui le condamnent à vingt ans de goulag, contre la promesse que sa femme Galina et leurs deux jeunes enfants ne seront pas inquiétés. Mais sa famille est envoyée en exil au bout du monde, dans un enfer à ciel ouvert au Kazakhstan. Le violon de Grenko d'une valeur inestimable disparaît à jamais. Deux générations et quelques meurtres plus tard, le petit-fils d'Ilja, Sasha, se met en quête du stradivarius et apprend les heures les plus sombres de l'histoire de sa famille, broyée par le régime totalitaire et ses hommes de main, indifférents à toute dignité humaine.
Un avis mitigé sur cette lecture d’ un côté c’est prenant et on se laisse facilement porté par l’ histoire de l’autre le scénario paraît tout de même très calculé pour plaire au plus grand nombre avec des ficelles un peu trop grosses à mon goût.
L’ histoire très bien résumée par la quatrième de couverture nous emmène dans une traversée du dernier siècle en URSS puis dans l’ Empire soviétique démantelé, l’auteur n’a rien oublié KGB, camp de travail, l’ exil, le froid, la faim, la trahison mais aussi l’amitié, les dettes, la mort tout les ingrédients y sont.
La lecture n’est pas désagréable loin de là, parfaite pour un moment de détente sans prise de tête, elle fut simplement un peu trop courte, facile et rapide sur le moment je m' attendais à plus.
Grand Prix des lectrices de Elle Policier 2015
Livre de poche / 312 pages
Quatrième de couverture :
Moscou, 1948. Alors que le violoniste virtuose Ilja Grenko quitte la salle de concert sous des tonnerres d'applaudissements, son stradivarius à la main, il est arrêté et conduit à la terrifiante Loubianka, le siège du KGB, sans comprendre ce qu'on lui reproche. Après des jours de privations, d'humiliations et d'interrogatoires, Ilja signe des aveux absurdes qui le condamnent à vingt ans de goulag, contre la promesse que sa femme Galina et leurs deux jeunes enfants ne seront pas inquiétés. Mais sa famille est envoyée en exil au bout du monde, dans un enfer à ciel ouvert au Kazakhstan. Le violon de Grenko d'une valeur inestimable disparaît à jamais. Deux générations et quelques meurtres plus tard, le petit-fils d'Ilja, Sasha, se met en quête du stradivarius et apprend les heures les plus sombres de l'histoire de sa famille, broyée par le régime totalitaire et ses hommes de main, indifférents à toute dignité humaine.
Un avis mitigé sur cette lecture d’ un côté c’est prenant et on se laisse facilement porté par l’ histoire de l’autre le scénario paraît tout de même très calculé pour plaire au plus grand nombre avec des ficelles un peu trop grosses à mon goût.
L’ histoire très bien résumée par la quatrième de couverture nous emmène dans une traversée du dernier siècle en URSS puis dans l’ Empire soviétique démantelé, l’auteur n’a rien oublié KGB, camp de travail, l’ exil, le froid, la faim, la trahison mais aussi l’amitié, les dettes, la mort tout les ingrédients y sont.
La lecture n’est pas désagréable loin de là, parfaite pour un moment de détente sans prise de tête, elle fut simplement un peu trop courte, facile et rapide sur le moment je m' attendais à plus.
3,75/5
Dernière édition par Lacazavent le Ven 6 Mai 2016 - 20:49, édité 1 fois
_________________
Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Mechtild BORRMANN (Allemagne)
Borrmann, Mechtild
L’envers de l’espoir
Editions du Masque 6 avril 2016
ISBN 978 2 7024 4245 6
281 pages
Quatrième de couverture
Valentina vit dans la zone interdite de Tchernobyl. Les seuls habitants de cet endroit maudit sont ceux qui n'ont pas d'autre choix ou qui cherchent à se cacher. Cette femme usée par la vie attend désespérément le retour de sa fille dont elle n'a plus de nouvelles depuis des mois. Elle semble avoir disparu, comme beaucoup d'autres étudiantes parties pour l'Allemagne avec une bourse en 2009. Pour combler le vide et garder l'espoir de la retrouver, Valentina consigne dans un cahier, à la lumière de la bougie et dans le froid glacé de l'hiver, l'histoire de sa vie, avant et après la catastrophe.
Dans le même temps, en Allemagne, Matthias Lessmann cache une jeune ukrainienne qu'il a recueillie un matin d'hiver alors qu'elle tentait d'échapper à de mystérieux hommes en 4 X 4 noir. En lui venant ainsi en aide, Lessmann est loin d'imaginer à quel point sa vie va basculer...
Mon avis
Sur fond de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl et de l’espoir provoqué par le changement de régime en période de la difficile situation de l’Ukraine sans oublier la maffia et le commerce d’êtres humains et cela en particulier de très jeunes filles sur promesse d’un contrat avec une Université pour poursuivre leurs études et du travail en tant qu’étudiantes. Un roman polar ou s’entremêlent des situations réalistes, la corruption, des personnages presque authentiques, Valentina qui raconte sa vie à sa fille disparue, le milieu policier mais aussi le vieil homme vivant dans sa petite ferme et qui a recueilli une très jeune fille en détresse. Les thèmes entremêlés m’ont un peu perdue le temps de connaître et situer les personnages et le contexte. Car beaucoup de choses se passent dans ce roman bien construit, on découvre les non-dits et les mensonges sur la catastrophe de Tchernobyl, les disparitions et les filières de prostitution. Un roman ou l’on tourne les pages en se posant la question, vais-je découvrir le bien ou le mal ? Il n’empêche que l’histoire inspirée de faits réels qui émeuvent, m’a tenue jusqu’à la fin, j’ai vraiment apprécié l’épilogue qui nous dévoile le devenu des personnages ayant existé. Un tout gros coup de cœur pour ce très beau polar….5/5
L’envers de l’espoir
Editions du Masque 6 avril 2016
ISBN 978 2 7024 4245 6
281 pages
Quatrième de couverture
Valentina vit dans la zone interdite de Tchernobyl. Les seuls habitants de cet endroit maudit sont ceux qui n'ont pas d'autre choix ou qui cherchent à se cacher. Cette femme usée par la vie attend désespérément le retour de sa fille dont elle n'a plus de nouvelles depuis des mois. Elle semble avoir disparu, comme beaucoup d'autres étudiantes parties pour l'Allemagne avec une bourse en 2009. Pour combler le vide et garder l'espoir de la retrouver, Valentina consigne dans un cahier, à la lumière de la bougie et dans le froid glacé de l'hiver, l'histoire de sa vie, avant et après la catastrophe.
Dans le même temps, en Allemagne, Matthias Lessmann cache une jeune ukrainienne qu'il a recueillie un matin d'hiver alors qu'elle tentait d'échapper à de mystérieux hommes en 4 X 4 noir. En lui venant ainsi en aide, Lessmann est loin d'imaginer à quel point sa vie va basculer...
Mon avis
Sur fond de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl et de l’espoir provoqué par le changement de régime en période de la difficile situation de l’Ukraine sans oublier la maffia et le commerce d’êtres humains et cela en particulier de très jeunes filles sur promesse d’un contrat avec une Université pour poursuivre leurs études et du travail en tant qu’étudiantes. Un roman polar ou s’entremêlent des situations réalistes, la corruption, des personnages presque authentiques, Valentina qui raconte sa vie à sa fille disparue, le milieu policier mais aussi le vieil homme vivant dans sa petite ferme et qui a recueilli une très jeune fille en détresse. Les thèmes entremêlés m’ont un peu perdue le temps de connaître et situer les personnages et le contexte. Car beaucoup de choses se passent dans ce roman bien construit, on découvre les non-dits et les mensonges sur la catastrophe de Tchernobyl, les disparitions et les filières de prostitution. Un roman ou l’on tourne les pages en se posant la question, vais-je découvrir le bien ou le mal ? Il n’empêche que l’histoire inspirée de faits réels qui émeuvent, m’a tenue jusqu’à la fin, j’ai vraiment apprécié l’épilogue qui nous dévoile le devenu des personnages ayant existé. Un tout gros coup de cœur pour ce très beau polar….5/5
lalyre- Nombre de messages : 5806
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Mechtild BORRMANN (Allemagne)
Borrmann Mechtild
Enfances perdues
Editions du Masque 12 février 2020
231 pages
Mon avis
C’est le destin tragique d’une famille allemande dont le père est ravagé mentalement par la seconde guerre mondiale et la mort de sa femme, il est devenu un père qui va se débarrasser de ses enfants et ceux-ci vont en souffrir toute leur vie car placés en orphelinat ou les sœurs sont abominables avec eux et Henni en maison de redressement. Le quatrième de couverture dévoilant beaucoup, je me contenterai d’écrire mon ressenti lors du roman car il faut dire que l’auteure a créé ce roman pour évoquer le sort particulier des résidents allemands des villes frontières entre la Belgique et l’Allemagne et la région des Hautes Fagnes avec pour trame le procès de la jeune Henni, accusée de meurtre. C’est un roman passionnant car Mechtild Borrmann l’a écrit de manière à ce que le lecteur remarque que de nombreuses questions se posent et c’est vrai que des questions il y en a… Personnellement c’est principalement la culpabilité, car qui est coupable ? Qui est responsable des événements qui ont amenés des drames ? Plusieurs réponses pourraient être faites mais personnellement le père a beaucoup de responsabilités dans cette affaire car Henni n’était qu’une enfant, mais il y en a d’autres comme l’homme qui a infiltré Henni dans le braconnage. Je pense que ce roman amène à une profonde analyse car il y plusieurs vérités…. Un très bon roman qui m’incite à en lire d’autres de cette auteure..4,5/5
Enfances perdues
Editions du Masque 12 février 2020
231 pages
Présentation de l'éditeur
Velda, 1947. Henni Schöning habite avec sa famille dans un petit village allemand proche de la frontière belge. Son père se réfugie dans la religion et s’intéresse de moins en moins aux siens depuis son retour de la guerre. Quand sa mère meurt subitement, la jeune fille de quatorze ans se retrouve alors responsable de ses frères et de sa sœur. Pour gagner un peu d’argent, elle se lance dans la contrebande de café, comme la plupart des familles de cette région juste après la guerre. Elle connaît les chemins qui traversent les Hautes Fagnes, une zone marécageuse pleine de dangers, et y guide les trafiquants, pour la plupart des enfants, pendant la nuit. Mais de plus en plus de bandes organisées prennent le contrôle du trafic de café, et les douaniers ont désormais ordre de tirer sur les contrebandiers. Une nuit, l’inimaginable se produit, Henni est envoyée en maison de redressement et ses frères cadets, Matthias et Fried, sont placés dans un orphelinat catholique où Matthias meurt d’une pneumonie. Henni n’apprendra que des années plus tard les véritables circonstances de ce décès lors d’une audience au tribunal. Peu après, la sœur Angelika, l’ancienne directrice de l’orphelinat, est retrouvée morte, et Henni se trouve à son tour face au tribunal, accusée de son meurtre. Au mépris de tous les obstacles, elle se lance dans une lutte pour la vérité, la justice et la dignité.Mon avis
C’est le destin tragique d’une famille allemande dont le père est ravagé mentalement par la seconde guerre mondiale et la mort de sa femme, il est devenu un père qui va se débarrasser de ses enfants et ceux-ci vont en souffrir toute leur vie car placés en orphelinat ou les sœurs sont abominables avec eux et Henni en maison de redressement. Le quatrième de couverture dévoilant beaucoup, je me contenterai d’écrire mon ressenti lors du roman car il faut dire que l’auteure a créé ce roman pour évoquer le sort particulier des résidents allemands des villes frontières entre la Belgique et l’Allemagne et la région des Hautes Fagnes avec pour trame le procès de la jeune Henni, accusée de meurtre. C’est un roman passionnant car Mechtild Borrmann l’a écrit de manière à ce que le lecteur remarque que de nombreuses questions se posent et c’est vrai que des questions il y en a… Personnellement c’est principalement la culpabilité, car qui est coupable ? Qui est responsable des événements qui ont amenés des drames ? Plusieurs réponses pourraient être faites mais personnellement le père a beaucoup de responsabilités dans cette affaire car Henni n’était qu’une enfant, mais il y en a d’autres comme l’homme qui a infiltré Henni dans le braconnage. Je pense que ce roman amène à une profonde analyse car il y plusieurs vérités…. Un très bon roman qui m’incite à en lire d’autres de cette auteure..4,5/5
lalyre- Nombre de messages : 5806
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Mechtild BORRMANN (Allemagne)
Enfances perdues
Quatrième de couverture : 1947. Henni Schöning habite dans un village allemand proche de la frontière belge. Depuis qu’il est revenu de la guerre, son père se réfugie dans la religion. Aussi, quand sa mère meurt subitement, elle devient, à quatorze ans, responsable de ses frères et de sa sœur, et se lance alors dans la contrebande de café, comme beaucoup de familles de la région. Elle connaît bien les chemins qui traversent les Hautes Fagnes, une zone pleine de dangers, et entreprend d'y guider les trafiquants – pour la plupart des enfants – dans la nuit. Mais les douaniers vont désormais avoir ordre de tirer sur les contrebandiers et un drame se produit, faisant voler en éclats l'équilibre fragile sur lequel reposait le quotidien de Henni.
Mon avis : j'ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman qui oscille entre roman historique, familial et policier.
Le style d'écriture est très agréable et fluide, et se met au service d'une histoire bouleversante. L'atmosphère de l'après-guerre en Allemagne semble bien rendue (pauvreté, traumatisme des soldats de retour...) et le lecteur prend rapidement fait et cause pour Henni, cherchant à comprendre comment elle en est arrivée là.
Le sort de ses frères est tout bonnement bouleversant et n'est pas sans rappeler Nickel Boys de Coleson Whitehead. L'émotion qui m'avait manqué dans ce dernier roman est ici à l'inverse très présente. Sans doute car les personnages sont plus incarnés selon moi.
Comme le souligne Lalyre dans son avis, la question en fil rouge de ce roman est de savoir qui porte la responsabilité des faits établis. Difficile de juger, mais ce qui est certain c'est que c'est un roman et que je recommande et une autrice que je vais suivre.
Ma note : 4,25/5
Quatrième de couverture : 1947. Henni Schöning habite dans un village allemand proche de la frontière belge. Depuis qu’il est revenu de la guerre, son père se réfugie dans la religion. Aussi, quand sa mère meurt subitement, elle devient, à quatorze ans, responsable de ses frères et de sa sœur, et se lance alors dans la contrebande de café, comme beaucoup de familles de la région. Elle connaît bien les chemins qui traversent les Hautes Fagnes, une zone pleine de dangers, et entreprend d'y guider les trafiquants – pour la plupart des enfants – dans la nuit. Mais les douaniers vont désormais avoir ordre de tirer sur les contrebandiers et un drame se produit, faisant voler en éclats l'équilibre fragile sur lequel reposait le quotidien de Henni.
Mon avis : j'ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman qui oscille entre roman historique, familial et policier.
Le style d'écriture est très agréable et fluide, et se met au service d'une histoire bouleversante. L'atmosphère de l'après-guerre en Allemagne semble bien rendue (pauvreté, traumatisme des soldats de retour...) et le lecteur prend rapidement fait et cause pour Henni, cherchant à comprendre comment elle en est arrivée là.
Le sort de ses frères est tout bonnement bouleversant et n'est pas sans rappeler Nickel Boys de Coleson Whitehead. L'émotion qui m'avait manqué dans ce dernier roman est ici à l'inverse très présente. Sans doute car les personnages sont plus incarnés selon moi.
Comme le souligne Lalyre dans son avis, la question en fil rouge de ce roman est de savoir qui porte la responsabilité des faits établis. Difficile de juger, mais ce qui est certain c'est que c'est un roman et que je recommande et une autrice que je vais suivre.
Ma note : 4,25/5
Pistoufle- Nombre de messages : 1497
Age : 39
Location : Val-de-Marne - FRANCE
Date d'inscription : 10/03/2011
Sujets similaires
» Allemagne
» Kay HERMANN (Allemagne)
» B. TRAVEN (Allemagne)
» Uwe JOHNSON (Allemagne)
» NOVALIS (Allemagne)
» Kay HERMANN (Allemagne)
» B. TRAVEN (Allemagne)
» Uwe JOHNSON (Allemagne)
» NOVALIS (Allemagne)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|