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Monique LARUE (Canada/Québec)

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Monique LARUE (Canada/Québec) Empty Monique LARUE (Canada/Québec)

Message  Invité Ven 7 Nov 2008 - 18:51

De : Polo --- Envoyé : 2003-01-22 19:05

La Gloire de Cassiodore

L'auteure entraîne le lecteur dans les coulisses d'un cégep, où l'on surprend le corps enseignant en pleine action. On vit avec lui une année scolaire qui est riche en péripéties. Le directeur responsable de l'enseignement de la littérature attend avec impatience sa retraite. Il signe une chronique appréciée du nom de Cassiodore le Jeune dans dans le journal syndical de son association. Il a emprunté son pseudonyme à un érudit du sixième siècle dont l'encyclopédie était un manuel de références au Moyen Âge. On fait la connaissance aussi d'une Pétula Cabana, une enseignante dépressive qui représente les modernes qui s'opposent aux anciens incarnés par un enseignant dont les élèves veulent la tête parce qu'il leur fait étudier Britannicus. Ainsi défilent une galerie d'hommes et de femmes affectés à l'enseignement de la littérature.

L'auteure ne néglige aucun aspect de leur vie professionnelle : le syndicalisme, les publications personnelles qui établissent leur crédibilité, les rivalités et même la libido de ces fins lettrés. Monique La Rue, elle-même enseignante dans un cégep, crée un univers crédible. Son oeuvre est en somme un hommage à la littérature qu'elle ne trahit pas parce qu'elle a une plume sûre. Ce n'est pas un règlement de compte ni une critique comme c'est souvent le cas chez Alison Lurie; c'est la reconnaissance du travail de collègues qui consacrent leur vie à un enseignement difficile.

C'est un livre du type américain, c'est-à-dire que c'est un long roman qui embrasse tout l'ensemble de l'enseignement de la littérature. Comme c'est une fresque, ça peut être ardu de passer à travers le livre. Malgré ce bémol, j'ai adoré ce roman et les gens du milieu encore plus j'imagine à moins d'être blasé de son métier. Je l'ai trouvé intéressant surtout parce que l'auteure crée des petits suspenses. Par exemple, on ne sait pas qui est le Cassiodore qui signe des billets dans le bulletin syndical. On se demande aussi si un tel va séduire une telle, ou si les élèves vont avoir la tête de leur prof ou si une telle est en train de devenir folle, etc. En plus, en lisant ce roman, on se croirait un enseignant en train de vivre avec eux. Ce n'est pas pour rien que l'on ait accordé le Prix du Gouverneur général à ce roman. Comme le roman est long, il peut arriver qu'on s'ennuie à la longue surtout si on n'est pas familier avec le milieu.

Note : 4,5/5



De : Frisette --- Envoyé : 2002-12-17 12:22

La Gloire de Cassiodore

La Gloire de Cassiodore est une satire du milieu collégial (autrement dit CEGEP). On y rencontre tous les personnages appartenant à ce milieu: enseignants, administrateurs et étudiants. On suit les événements qui peuvent affecter la vie et les états d'âme de cette étrange faune d'individus.

Bien que le milieu se rapproche de mon milieu de travail (école secondaire), le roman ne m'a pas accrochée. Il y avait beaucoup trop de verbiage inutile, du moins selon mon point de vue. J'avais parfois l'impression qu'on voulait faire étalage de connaissances, comme si on devait me prouver qu'un prof de CEGEP est une personne cultivée. Par contre, j'ai apprécié le regard critique qui est jeté sur le monde de l'éducation et tous ses irritants administratifs et pédagogiques. En résumé, ce n'est pas un roman facile d'approche mais ce n'est pas complètement nul et dénué de message.

Note : 3/5



De : Mousseliine --- Envoyé : 2003-04-13 17:20

La gloire de Cassiodore

C'est un très très bon roman! L'histoire se déroule dans un Cegep, dans le département de littérature et ce le temps d'une année scolaire. Ça foisonne de beaux personnages: des profs, des élèves, des administrateurs... Garneau, le coordonnateur du département de littérature, croit à l'enseignement, un vieux de la veille. Pétula Clark, écrit des romans autobiographiques, jeune et sexy. Fafard, le syndicaliste. Néron, le directeur général, méprise les enseignants. Vézeau, le prof séduisant, attire les étudiantes dans son bureau. Line Lortie, étudiante rebelle et bien davantage... Monique Larue dépeint très bien tous ces personnages.

Il y des échanges sur le rôle de la littérature, des intrigues, des remises en question, des débat entre ceux qui pronent les classiques et ceux qui défendent la littérature contemporaine. La jalousie envers ceux qui ont réussi à s'élever au niveau supérieur: l'Université. Bref c'est la vie dans un Cegep. Monique Larue écrit très bien... une écriture "intello", mais cela va avec ses personnages qui sont des "intellos" pour la plupart. J'ai beaucoup, beaucoup aimé, excepté le temps d'un chapitre, un chapitre long et plate. Je vous le suggère fortement! Mais c'est un livre qu'on lit à petite doses, un chapitre à la fois. Un grand roman!

Note : 4.5/5

Monique Larue a gagné le Prix du Gouverneur Général du Canada 2002 avec ce roman.



De : PapillonY1 --- Envoyé : 2005-01-09 09:21

La Gloire de Cassiodore de Monique LaRue
Boréal
297 pages

Résumé :
Une année scolaire dans un collège de Montréal. Une collection de professeurs de lettres de tous les genres : blasé, arrogant, ambitieux, carriériste, passionné, qui se répartissent en deux catégories : ceux qui se contentent d’enseigner la littérature et ceux qui , en plus d’enseigner, écrivent. Tous semblent désespérément chercher une réponse à la question de Sartre : « Qu’est-ce que la littérature ? »

Mon avis :
La littérature dont il est question dans ce roman n’a rien à voir avec l’art ? C’est une littérature sans chair, sans âme et sans passion. Il s’agit avant tout de carrière littéraire, de prix, de postes, d’honneurs, de récompenses à obtenir et de reconnaissance sociale. Tous ces gens « font de la littérature » comme d’autres font du vélo ou du crochet. Ce petit monde, où tous se connaissent depuis leurs études universitaires, s’épiant, se jalousant, couchant ensemble ou s’épousant, rappelle en plus terne les romans de David Lodge.

Cependant, une question intéressante est soulevée : peut-on, doit-on enseigner la littérature, comment, pourquoi ? Et surtout : à quoi ça sert ?. Malheureusement, le débat tourne vite au monologue intello ennuyeux. Le style de Monique LaRue est froid, avec très peu de dialogues, ce qui met les personnages à distance et empêche toute identification. A aucun moment, je n’ai réussi à m’intéresser aux tribulations de ses personnages, tous vaguement caricaturaux.

Note : 3 / 5

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