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Sylvie OHAYON - (France)

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Sylvie OHAYON - (France) Empty Sylvie OHAYON - (France)

Message  zeta Mar 14 Oct 2014 - 8:03

Papa was not a Rolling Stone - pocket - 3/5

Une critique qui m'avait donné du mal et qui a disparu juste avant que je ne l'envoie.
Je la recommence en plus succinte.

C'est l'histoire d'une petite fille de banlieue, une petite fille illégitime, qui devra montrer beaucoup de courage et de persévérance pour "s'en sortir", alors qu'elle aura à l'origine un handicap majeur : sa "batardise" au sein d'une famille d'immigrés juifs tunisiens, pour qui l'honneur passe au-dessus de tout. 

Bref résumé, parce que même si la surprise ne compte pas énormément dans ce genre d'histoire, je n'ai pas trop envie de m'étendre. Pourquoi j'ai moyennement aimé ce roman autobiographique ? Cela tient plus au idées et aux opinions de l'auteur qu'à la forme, l'écriture est un peu confuse mais percutante, ou à l'histoire, le récit de l'enfance et de l'adolescence de l’héroïne est pourtant bien souvent émouvant.
Mais quel narcissisme chez l'auteur. On comprend vite qu'elle était belle, très intelligente, très courageuse, très sexy..... très tout. On le lit dans les descriptions qu'elle fait d'elle-même (je suis même allée voir sa tête sur le net pour vérifier tout ça  Very Happy).
Certes son parcours, semé de grosses embûches (le beau-père violent) mérite quelque auto-satisfaction, mais on ne s'y retrouve pas trop dans toutes ses expériences professionnelles si réussies, ses souvenirs se télescopent qu'on se demande quand elle a fait quoi, comment elle est passée de la création de bijoux de joaillierie à la publicité, qu'en est-il de ses expériences en tant que danseuse, si prometteuse qui tournent court, et tout cela m'a laissée dubitative : il lui fallait au moins trois vies pour réussir tout ce qu'elle raconte.
D'autre part, j'ai trouvé beaucoup de contradictions dans son histoire. Elle nous décrit une famille chaleureuse, aimante, merveilleuse, pauvre mais généreuse, et pourtant les faits qu'elle narre nous en donnent une autre impression. Sa mère a été du fait de sa "faute" ostracisée, maltraitée, et pire encore .... 
Cette mère d'ailleurs n'a rien d'une mère modèle, les justifications de sa fille sur ce point me laissent pantoise, la petite-fille, l'ado mais aussi l'écrivain a sans doute besoin d'embellir ce personnage, mais on peut ne pas y croire ; d'autres mères dans les mêmes circonstances réagiraient autrement. 
De même ce qu'elle dit de sa "cité" de la Courneuve, les "4000" est aussi sujet à caution. Une cité où les gens sont pauvres, et méprisés, alors qu'ils sont si intègres et courageux (malgré les toxicos, les incivilités, la délinquance). L'auteure critique ouvertement dans cette autobio. les "salauds de Français", alors qu'au cours de sa jeunesse un médecin, un professeur lui sauvent littéralement la vie et qu'elle raconte elle-même certains faits prouvant que la société française lui offert des chances.
Je lirai la suite "les bourgeoises", parce que je suis encore curieuse de connaître les réussites de cette jeune femme, de voir si elle se confronte toujours de la même façon à son passé dans la rancune, d'un façon qui n'est ni sereine, ni apaisée. 
J'ai lu dans des blogs de très bonne critiques de ses autobiographies. Ces témoignages "coup de poing" sont assez forts et intéressants à  lire. J'y trouve juste trop de parti-pris et des avis qui manquent de cohérence et de véracité, c'est très personnel, ne vous y fiez pas.
zeta
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