Cécile LADJALI (France)
Page 1 sur 1
Cécile LADJALI (France)
Cécile Ladjali, née en 1971 et d'origine iranienne, enseigne la littérature à la Sorbonne Nouvelle. Auteur de Mauvais Langue (Seuil, 2007), un essai qui lui a valu le prix Femina pour la défense de la langue française, elle écrit également des romans parmi lesquels Shâb ou la Nuit (Actes Sud, 2013) est le plus récent.
Source : Seuil
Source : Seuil
Ma bibliothèque : lire, écrire, transmettre - Cécile Ladjali
(Seuil, 2014, 2012 p.)
(Seuil, 2014, 2012 p.)
Pour qui aime à lire et à collectionner les livres, cet ouvrage est une mine d'or d'informations. Cécile Ladjali a, à son arc, ses talents romancière et d'enseignante qui lui confèrent de l'inspiration et des relais pour agrandir et compléter sa - ou plutôt ses - bibliothèque(s). Elle explique méthodiquement son système de classement mais aussi ses choix et préférences. Même si le postulat de départ est évidemment une mise en scène de son intérieur, Ladjali explore et dérive sur des réflexions plus grandes encore : le métier de lire n'a servi et ne sert qu'une cause : accéder enfin à l'écriture (p. 131). Elle se confronte à d'autres écrivains de sa génération mais aussi à des auteurs classiques, l'ayant influencée dans son parcours professionnel et littéraire. Comment le fait de peupler le vide de papier peut-il encourager l'acte d'écrire ?
Elle cite beaucoup (trop ?) mais émet des idées que je rejoins : Arpenter les bibliothèques c'est consentir à succomber aux charmes du fortuit (p. 177). Alors effectivement parfois ça peut frôler la tartine de connaissances mais le tout est si brillamment découpé et si pertinent qu'on découvre les sources autant qu'elle.
Ma bibliothèque aussi s'écrit en pointillé... en raison des livres prêtés que l'on ne m'a jamais rendus. Quand le rapt est fomenté par un étudiant, je tente de transformer ma déconvenue en satisfaction, me disant qu'il s'agit là d'une victoire pédagogique. Mais la plupart du temps, je n'ai pas cette élégance et maugrée après le pilleur. En fait, il ne faudrait pas prêter un livre mais le donner. Ainsi la bibliothèque ne serait pas démembrée mais ouverte au monde et au culot des écornifleurs. (p. 101)
Si ce livre avait été à moi, je l'aurais bien donné. En l'état, il va donc occuper une bibliothèque provisoire et bientôt trouver grâce (je l'espère) chez un autre rat de bibliothèque.
Elle cite beaucoup (trop ?) mais émet des idées que je rejoins : Arpenter les bibliothèques c'est consentir à succomber aux charmes du fortuit (p. 177). Alors effectivement parfois ça peut frôler la tartine de connaissances mais le tout est si brillamment découpé et si pertinent qu'on découvre les sources autant qu'elle.
Ma bibliothèque aussi s'écrit en pointillé... en raison des livres prêtés que l'on ne m'a jamais rendus. Quand le rapt est fomenté par un étudiant, je tente de transformer ma déconvenue en satisfaction, me disant qu'il s'agit là d'une victoire pédagogique. Mais la plupart du temps, je n'ai pas cette élégance et maugrée après le pilleur. En fait, il ne faudrait pas prêter un livre mais le donner. Ainsi la bibliothèque ne serait pas démembrée mais ouverte au monde et au culot des écornifleurs. (p. 101)
Si ce livre avait été à moi, je l'aurais bien donné. En l'état, il va donc occuper une bibliothèque provisoire et bientôt trouver grâce (je l'espère) chez un autre rat de bibliothèque.
4,25/5
Sujets similaires
» Cécile LADJALI (France)
» Humphrey COBB (Italie)
» Cécile ROLIN
» Cécile GATEFF
» Cécile Reyboz (France)
» Humphrey COBB (Italie)
» Cécile ROLIN
» Cécile GATEFF
» Cécile Reyboz (France)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|