Hoon KIM (Corée du Sud)
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Hoon KIM (Corée du Sud)
Biographie : né à Séoul le 05/05/1948 Hoon Kim est un écrivain, journaliste et critique sud-coréen.
Après des études au Lycée Whimoon, il intègre l'université de Corée en 1966. Il commence à travailler en tant que journaliste pour le quotidien Hankook Ilbo en 1973.
Il fait ses débuts en tant qu'écrivain à l'âge de 47 ans avec la publication de "Mémoire de la poterie". Son second récit, "Le chant du sabre", récompensé du prestigieux prix littéraire Dong-in, fut une véritable consécration pour l'auteur, une œuvre qui l'éleva au rang des auteurs les plus connus de Corée.
Deux ans plus tard, en 2003, son talent littéraire fut définitivement reconnu avec la publication de la nouvelle "Crémation", qui remporta le prix littéraire Yi Sang. Kim resta ainsi journaliste pendant une vingtaine d'années avant d'entamer une carrière d'écrivain. Il est aussi connu pour être opposé à l'écriture par l'ordinateur, privilégiant l'écriture manuscrite. Il est aussi connu pour être un fervent cycliste : n'ayant pas de permis de conduire, il a par ailleurs écrit plusieurs récits sur ses excursions à vélo à travers la Corée
Pistoufle- Nombre de messages : 1497
Age : 39
Location : Val-de-Marne - FRANCE
Date d'inscription : 10/03/2011
Re: Hoon KIM (Corée du Sud)
En Beauté
Résumé : « C’est fini ». La mort de sa femme à l’hôpital dès la première ligne ouvre pour le narrateur l’espace de ce roman aussi bref que dense. Et le lecteur va suivre quasiment en temps réel l’organisation des visites jusqu’à la crémation, les rapports tendus du père et de la fille, et l’urgence dans laquelle ce cadre dirigeant d’une boîte de cosmétique doit simultanément gérer depuis les salons funéraires le lancement de la campagne publicitaire d’été. Au milieu de portraits au scalpel (les jeunes loups du marketing, le pompeux médecin chef et ses théories sur les tumeurs, etc.), toute la comédie humaine de la société coréenne d’aujourd’hui, le lecteur plonge dans le récit des troubles physiologiques du narrateur [...]
Mon avis : je me suis laissée tenter par ce tout petit livre coréen mis en avant à la bibliothèque de mon quartier. Bien mal m'en a pris ! Je suis complètement passée à côté de ce roman (pourtant le résumé était alléchant et en général j'adore les parutions de cette maison d'édition) Je n'ai rien aimé, j'ai même tout détesté : les descriptions scatologiques en profusion, les réflexions à la limite de la pédophilie du narrateur sur la fille de son employée sans parler des réunions de travail détaillées. Rien ne nous est épargné. Mais pourquoi ? Quel est le message de l'auteur ? Je n'ai rien compris et ne suis pas sûre d'avoir envie de m'y intéresser tellement ce roman me laisse un goût amer.
Ma note : 0/5
Résumé : « C’est fini ». La mort de sa femme à l’hôpital dès la première ligne ouvre pour le narrateur l’espace de ce roman aussi bref que dense. Et le lecteur va suivre quasiment en temps réel l’organisation des visites jusqu’à la crémation, les rapports tendus du père et de la fille, et l’urgence dans laquelle ce cadre dirigeant d’une boîte de cosmétique doit simultanément gérer depuis les salons funéraires le lancement de la campagne publicitaire d’été. Au milieu de portraits au scalpel (les jeunes loups du marketing, le pompeux médecin chef et ses théories sur les tumeurs, etc.), toute la comédie humaine de la société coréenne d’aujourd’hui, le lecteur plonge dans le récit des troubles physiologiques du narrateur [...]
Mon avis : je me suis laissée tenter par ce tout petit livre coréen mis en avant à la bibliothèque de mon quartier. Bien mal m'en a pris ! Je suis complètement passée à côté de ce roman (pourtant le résumé était alléchant et en général j'adore les parutions de cette maison d'édition) Je n'ai rien aimé, j'ai même tout détesté : les descriptions scatologiques en profusion, les réflexions à la limite de la pédophilie du narrateur sur la fille de son employée sans parler des réunions de travail détaillées. Rien ne nous est épargné. Mais pourquoi ? Quel est le message de l'auteur ? Je n'ai rien compris et ne suis pas sûre d'avoir envie de m'y intéresser tellement ce roman me laisse un goût amer.
Ma note : 0/5
Pistoufle- Nombre de messages : 1497
Age : 39
Location : Val-de-Marne - FRANCE
Date d'inscription : 10/03/2011
Re: Hoon KIM (Corée du Sud)
Ah oui quand même J'avais noté "le chant du sabre" de cet auteur dans ma liste, mais du coup ça me fait un peu peur
Mandarine- Nombre de messages : 3347
Age : 38
Date d'inscription : 10/03/2010
Re: Hoon KIM (Corée du Sud)
Je serais curieuse de lire d'autres avis sur cet auteur..
Mais c'est vrai que je n'ai pas été tendre
Mais c'est vrai que je n'ai pas été tendre
Pistoufle- Nombre de messages : 1497
Age : 39
Location : Val-de-Marne - FRANCE
Date d'inscription : 10/03/2011
Re: Hoon KIM (Corée du Sud)
Je viens de lire ton avis Pistoufle car je viens de terminer ce petit roman Je l'avais acheté par hasard dans une solderie - résumé et couverture me plaisaient.
Moi ce petit roman ne m'a pas laissé de marbre, il me trotte dans la tête depuis ma lecture. Il est certes très spécial mais ça m'a plu. Si on peut utiliser ce verbe "plaire" pour ce type de récit.
Mon avis arrive.... mais il sera radicalement différent du tien
Moi ce petit roman ne m'a pas laissé de marbre, il me trotte dans la tête depuis ma lecture. Il est certes très spécial mais ça m'a plu. Si on peut utiliser ce verbe "plaire" pour ce type de récit.
Mon avis arrive.... mais il sera radicalement différent du tien
petitemartine- Admin
- Nombre de messages : 4760
Age : 53
Location : Morbihan /France
Date d'inscription : 04/01/2009
Re: Hoon KIM (Corée du Sud)
En beauté
Voici un court roman coréen à ne pas mettre certes en toutes les mains de part les thèmes abordés et la façon de les aborder. Un court roman qui peut mettre mal à l'aise les occidentaux que nous sommes.Notre rapport à la mort et à la maladie me semble bien différent chez les asiatiques.
Une femme décède à l’hôpital , tumeur au cerveau. Son mari, cadre dans une grosse boite , est à ses côtés. Il doit gérer à la fois la perte de sa femme , l'organisation des funérailles, des visites des collègues peu empathiques. Il se remémore les derniers jours sa femme, sa fragilité et l'impuissance du corps affaibli face à la maladie, sa souffrance, les soins médicaux, le corps qui ne répond plus...
Il est vrai que les descriptions des organes qui ne fonctionnent plus est assez cru et difficile mais c'est tristement réaliste.
Il n'y aucun apitoiement dans le roman, cette femme sait qu'elle va mourir, son corps n'en peut plus et elle vit ses derniers instants avec l'aide de son mari qui prend soin d'elle. Il y a beaucoup d'émotions. L'auteur ne nous épargne rien.
Cet homme ne sait plus trop où il en est entre le deuil, sa fille en pleurs, une campagne de publicité pour des cosmétiques pour le boulot à terminer.
C'est assez terrible ce portrait de la société coréenne où il n'y a pas de place pour le recueillement, le réconfort , où le travail est en première ligne.
J'ai trouvé la plume très juste. Je trouve que l'auteur a réussi en peu de pages à susciter beaucoup d'émotions malgré un ton assez cynique. J'ai lu ce roman il y a un mois et il me trotte encore dans la tête.
Le titre est aussi bien choisi : mourir en beauté - le mari voit le corps de sa femme dépérir et lui travaille pour une boite de cosmétiques où la beauté prime !
J'espère ne pas vous avoir fait peur avec mon avis. Pour moi, ce roman est réussi ! Il est à la fois glaçant et féroce !
Ma note 4,5/5
Voici un court roman coréen à ne pas mettre certes en toutes les mains de part les thèmes abordés et la façon de les aborder. Un court roman qui peut mettre mal à l'aise les occidentaux que nous sommes.Notre rapport à la mort et à la maladie me semble bien différent chez les asiatiques.
Une femme décède à l’hôpital , tumeur au cerveau. Son mari, cadre dans une grosse boite , est à ses côtés. Il doit gérer à la fois la perte de sa femme , l'organisation des funérailles, des visites des collègues peu empathiques. Il se remémore les derniers jours sa femme, sa fragilité et l'impuissance du corps affaibli face à la maladie, sa souffrance, les soins médicaux, le corps qui ne répond plus...
Il est vrai que les descriptions des organes qui ne fonctionnent plus est assez cru et difficile mais c'est tristement réaliste.
Il n'y aucun apitoiement dans le roman, cette femme sait qu'elle va mourir, son corps n'en peut plus et elle vit ses derniers instants avec l'aide de son mari qui prend soin d'elle. Il y a beaucoup d'émotions. L'auteur ne nous épargne rien.
Cet homme ne sait plus trop où il en est entre le deuil, sa fille en pleurs, une campagne de publicité pour des cosmétiques pour le boulot à terminer.
C'est assez terrible ce portrait de la société coréenne où il n'y a pas de place pour le recueillement, le réconfort , où le travail est en première ligne.
J'ai trouvé la plume très juste. Je trouve que l'auteur a réussi en peu de pages à susciter beaucoup d'émotions malgré un ton assez cynique. J'ai lu ce roman il y a un mois et il me trotte encore dans la tête.
Le titre est aussi bien choisi : mourir en beauté - le mari voit le corps de sa femme dépérir et lui travaille pour une boite de cosmétiques où la beauté prime !
J'espère ne pas vous avoir fait peur avec mon avis. Pour moi, ce roman est réussi ! Il est à la fois glaçant et féroce !
Ma note 4,5/5
petitemartine- Admin
- Nombre de messages : 4760
Age : 53
Location : Morbihan /France
Date d'inscription : 04/01/2009
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