P.D.JAMES (Royaume-Uni)

De : Mousseline Envoyé : 2002-09-06 19:05
P.D. James - Meurtre dans un fauteuil

Un bon roman policier anglais en plein comme j'aime! une ambiance austère, sinistre.

L'histoire se déroule dans la campagne anglaise, dans une maison de repos pour handicapés physiques. Suite à la demande d'un ami de la famille, le père Baddeley , Adam Dalgliesh se rend à cet endroit mais son ami l'abbé est déjà décédé et enterré, soit disant d'une mort naturelle...

Bon Dalgliesh en fait pas un cas et puis il est en congé de convalescence mais peu à peu il se rend compte que l'endroit est malsain et puis il y a comme pas mal trop de monde qui se suicide...

Il y a plusieurs personnages dans ce bouquin: les patients, le personnel. P.D. James décrit bien les personnages et de façon à les rendre très intéressants...bon en fait ils me semblaient tous cinglés et comme j'aime beaucoup les personnages bizarres alors ça m'a beaucoup plue.

Elle a réussi à me faire entrer dans le jeu devinez qui est le coupable? ça devenait obsédant à la longue.

Un très bon roman de P.D. James

4/5


De : Mousseline Envoyé : 2002-10-27 14:43

Un bon site sur P.D. James, j'aime bien d'ailleurs les sites de Figure de Style

http://www.figuresdestyle.com/james/index.htm

La bibliographie des livres avec Adam Dalgliesh:
Cycle Adam Dalgliesh

A Visage couvert (1962 / 1989), Arthème-Fayard
Une folie meurtrière (1963 / 1988), Arthème-Fayard
Sans les mains (1967 / 1987), Arthème-Fayard
Meurtres en blouse blanche (1971 / 1988), Arthème-Fayard
Meurtre dans un fauteuil (1975 / 1986), Arthème-Fayard
Mort d’un expert (1977), Arthème-Fayard
Un certain goût pour la mort (1985), Arthème-Fayard
(Grand Prix de Littérature policière 1988)
Par action et par omission (1989), Arthème-Fayard
Péché originel (1994 / 1995), Arthème-Fayard
Une certaine justice (1997 / 1998), Arthème-Fayard
Meurtres en soutane (2001), Arthème-Fayard

Tous ceux que j'ai lu, je les ai aimés. Je me suis toujours dis qu'un jour je passerai à travers de la liste.


De : Sarah-Émilie Envoyé : 2002-11-04 05:34
P.D. JAMES - La proie pour l'ombre, 1972 (je crois que c'est le premier livre de l'auteur) 3/5

Cordélia Gray est engagée par un détective pour l'assister dans son travail. Peu après, le détective se donne la mort en laissant toute l'affaire à son assistante. Évidemment, une femme détective, ce n'est pas très sérieux... mais un Sir l'engage tout de même pour tenter de découvrir pour quelles raisons son fils s'est donné la mort? Était-ce vraiment un suicide?

Le lire est bien écrit... Beau vocabulaire, très bristish (c'est-à-dire des personnages polis et froids à l'extrême). Par contre, aucun suspense. Probablement qu'il y a trop de savoir-vivre...

Au sujet de l'intrigue, je ne peux pas vous en dire plus, il m'ennuyait et je l'ai laissé de côté. Je ne mets pas une croix sur l'auteur... j'y reviendrai éventuellement... Mais je suis assez peu sensible au charme (sic) des romans anglais.


De : RoseChinchilla Envoyé : 05/12/2004 13:53
P.D. JAMES - Meurtres en blouse blanche

Editions Le livre de poche
Titre original : Shroud for a Nightingale

L'histoire : L'école d'infirmières de Nightingale House est le théâtre de deux morts violentes. Meurtres ? Suicides ? L'un et l'autre ? L'inspecteur Dalgliesh est appelé afin de faire la lumière sur ces crimes potentiels, dans une ambiance de rancoeurs, de passions et de frustrations dissumulées tant bien que mal.

Mon avis : Un PD James honnête, que j'ai pris plaisir à lire, dans arrière-pensée. Les personnages et les lieux sont toujours aussi émminement british, et l'école d'infirmières offre un cadre particulièrement suranné. Leur formation m'a paru être à des années-lumières de ce que je connaîs ! Je suppose que ça a du bien changer depuis ...
Concernant l'inspecteur Dalgliesh, on s'attarde moins sur ses états-d'âme et sur ceux de ses subordonnés que dans d'autres romans de la même série, ce qui allège considérablement la narration ! Mais, comme par exemple dans Péché originel (qui lui ressemble beaucoup), la fin semble un peu sortir d'un chapeau ...

Note : 3/5


De : Sahkti1 Envoyé : 26/04/2006 13:50
P.D. JAMES - Par action et par omission

Je ne connais pas très bien l'oeuvre de Phyllis Dorothy James, aussi n'ai-je peut-être pas choisi son meilleur titre, je l'ignore.
Un tueur en série, surnommé le Siffleur, étrangle ses victimes (toujours des femmes) avec une laisse de chien, leur coupe une poignée de poils pubiens qu'il enfonce dans leur bouche et sème la terreur dans une région campagnarde où tout le monde connaît tout le monde. L'enquête va bon train, sauf que très vite, un suicide et un meurtre simultané viennent tout compliquer.
Ce ne fut pas un mauvais moment lecture mais je dois dire que je me suis ennuyée de temps en temps, tant les descriptions, trop longues, parfois inutiles, encombrent le récit de détails superficiels. J'aime lorsqu'une enquête n'existe pas pour elle seule, qu'elle est resituée dans un contexte précis et que la psychologie des personnages est détaillée. Ici, ce sont de constantes digressions, des portraits qui sont dressés sans que l'on sache trop où cela doit mener, une intrigue intéressante qui finit un peu en eau de boudin dans la dernière partie du roman (une histoire de terroristes, un coupable prévisible) et l'impression que tout cela s'écoule comme un long fleuve tranquille sans véritable rebondissement ou tension nerveuse. Bref, je suis un peu déçue, je m'attendais, à tort peut-être, à un peu plus palpitant.
Ma note: 2,5/5


De :Sahkti1 Envoyé : 31/05/2006 16:27
PD JAMES - Les meurtres de la Tamise

Je suis passée complètement à côté de ces "Meurtres de la Tamise". Présentée comme une enquête historico-policière, c'est l'histoire d'un quadruple meurtre: celui d'une jeune couple, de leur bébé et de leur vendeur au magasin de tissus. C'est la servante qui les découvre, de retour d'une commission, un soir sombre au milieu de Londres.
Tout commence bien (enfin si on peut dire ça avec quatre personnes sauvagement massacrées!) mais très vite, j'ai décroché. Sous prétexte de nous aider à comprendre les rouages de l'enquête et le contexte de l'époque, PD James se perd dans de nombreuses digressions sur le fonctionnement de la justice et de la politique en Angleterre et à Londres en 1811, ainsi que sur l'histoire de la ville, tant politique qu'urbanistique.
Si je n'ai rien contre l'apport de renseignements destinés à créer une ambiance et un contexte utiles au récit, ici j'apprécie assez peu ces longs passages qui quittent l'enquête pour y revenir, de manière si fréquente que ça m'en fait perdre le fil.
Du coup, je n'ai jamais réussi à pleinement prendre possession de l'histoire et à m'approprier les personnages, j'ai eu constamment l'impression d'assister de manière passive et extérieure à une enquête noyée au milieu d'un méli-mélo d'informations historiques, certes intéressantes mais quelque peu déroutante. Pas pour moi cette fois!
Consciente que c'est moi qui ai un souci avec ce genre et non l'auteur qui écrit moins bien/mal, je ne sais trop que donner comme note à ce livre, mais je laisserai mon impression finale prendre le dessus... pas terrible

Ma note: 1,5/5


De : Philcabzi5 Envoyé : 13/07/2006 13:09
P.D. JAMES - Une folie meurtrière
Ed. Fayard, 1988, 315 pages

Note: 4.5/5

4ème de couverture:Miss Bolam, la directrice administrative de la clinique Steen, centre de psychothérapie des beaux quartiers de Londres, a été assassinée dans la salle des archives médicales. On la trouve au milieu des dossiers éparpillés, un burin en plein coeur et, sur la poitrine, une monstrueuse sculpture fétiche...

Le commissaire Adam Dalgliesh, du service des enquêtes criminelles, qui assistait au cocktail donné en son honneur pour son livre de poésie, est appellé d'urgence par Scotland Yard...

Mon avis:
Ce roman fut écrit en 1963 et est le deuxième livre de P.D. James.
Et bien je comprend maintenant pourquoi la plupart des gens décrivent cette auteure comme l'héritière d'Agatha Christie. L'intrigue est bien ficellé mais comme elle le dit elle même: "Agatha Christie était la reine des énigmes, mais elle se fichait complètement de l'écriture. Moi, j'essaie de trouver l'équilibre entre le style, l'intrigue et l'étude de caractère." Donc, attendez vous à explorer les états d'âme des personnages et non à seulement lire le récit chirurgical d'une enquête policière. P.D. James aime bien nous raconter tous les petits secrets de ses personnages même si la majorité du temps cela ne nous aide pas à résoudre l'énigme du crime. En fait elle s'amuse à nous désorienter pour finalement nous présenter la solution à la façon Colombo!

J'ai surtout eut beaucoup de plaisir à lire cette écriture très "anglaise" où le sarcasme est omniprésent et où l'humour, subtil, prend une grande place.

Citation:
" La surveillante entra, l'air important, cuirassée de blanc, aussi belliqueuse qu'un navire de guerre. La bavette de tablier, amidonnée et rigide comme une planche de bois, s'incurvait le long d'une poitrine formidable sur laquelle étaient épinglés ses insignes d'infirmière comme autant de médailles de guerre. Des cheveux gris jaillissaient des deux côtés de sa coiffe, qu'elle portait bas sur le front, au-dessus d'un visage d'une laideur absolue."


De : liza_lou55 Envoyé : 21/07/2006 13:47
P.D. JAMES - Une folie meurtrière
(Le livre de poche, 314 pages)

Miss Bolam, la directrice administrative de la clinique Steen, est retrouvée assassinée dans la salle des archives. Toutes les issues de cette clinique psychiatrique huppée du centre de Londres étant verrouillées, le meurtrier ne peut être qu’un membre du personnel. Mais qui et pour quel mobile ? Scotland Yard dépêche sur place le commissaire Adam Dalgliesh pour trouver le coupable au plus vite…

Voici un roman policier comme je les aime ! P.D James a concocté avec Une folie meurtrière une enquête vraiment passionnante. L’intrigue est ici classique dans la plus grande tradition des romans policiers britanniques. Mais, à n’en pas douter, elle est également moderne de par le style de l’auteur et dans la description de la société anglaise des années soixante. Tout au long du roman, l’auteur se livre ainsi à des études psychologiques de ses personnages minutieuses et criantes de vérité. Et toujours avec cette petite pointe d’humour so british inimitable.

Une fois commencé, j’ai lu le livre avec une facilité et un plaisir rare. A mes yeux, tous les protagonistes de l’histoire étaient aussi bien coupables qu’innocents à 100%. Lors du dénouement, ma réaction fut de me dire « c’était donc ça ! » alors que la solution était limpide et simple. D’autant plus que je possédais toutes les cartes en main dès le départ.

J’ai vraiment beaucoup apprécié ce roman policier. Je n’ai qu’un seul regret : ne pas avoir lu de romans de P.D James plus tôt !

Ma note : 4,25/5

De :doriane99 Envoyé : 20/12/2006 16:14
P.D. JAMES - Mort d'un expert
Fayard, trad d'Eric Diacon, 340p

Dans un village des Fens, Le biologiste du Laboratoire de médecin légale est retrouvé assassiné. Il a su s'attirer l'antipathie de la quasi totalité de ses collègues, Scotland Yard doit demêler cette énigme dans l'univers des spécialistes de la médecine légale.

Un policier de facture très traditionnelle. De nombreux protagonistes, tous spécialisés dans un domaine de la médecine légale, chacun aurait une "bonne" raison d'avoir assassiné son collègue acariâtre et suffisamment de connaissance en médecine légale pour brouiller les pistes. Un agréable divertissement, sans plus.

3/5

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De :Lucie217 Envoyé : 27/02/2007 11:14
PD. James - A visage couvert

Quatrième de couverture :
A Martingale, la belle demeure des Maxie dans la campagne anglaise, on est assez tolérant pour admettre une domestique mère célibataire, et qui ne veut pas être séparée de son enfant. Mais rien ne va plus lorsque celle-ci arbore la même robe que la fille de la maison... et annonce ses fiançailles avec le " jeune maître ". Un meurtre est commis le soir même chez les Maxie. Et le policier Dalgliesh, spécialement mandaté par Scotland Yard, va entrer dans une des affaires les plus troublantes de sa carrière...

Les recettes (un peu trop) classiques du policier selon PD James : une famille bourgeoise coincée, des femmes de maison dévouées, un meurtre et un policier futé qui comprend les douleurs que chacun cache aux autres depuis des années...
Un roman policier qui se lit mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable

Ma note : 3/5

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De : odilette84 Envoyé : 24/04/2007 13:52
P.D. JAMES - Le phare

Présentation de l'éditeur
Au large de la Cornouailles anglaise, Combe Island abrite une Fondation destinée à permettre à des personnalités éminentes de venir jouir de la quiétude de ce lieu coupé du monde et se ressourcer à l'iode marin. Outre les résidents permanents - Emily Holcombe, dernière héritière des propriétaires de l'île, Rupert Maycroft, l'administrateur de la Fondation, Adrian Boyde, le comptable, Dan Padgett, le factotum, etc. -, Nathan Oliver, un écrivain de réputation mondiale, y séjourne régulièrement, accompagné de sa fille Miranda et de son secrétaire Dennis Tremlett. Alors que l'île accueille deux nouveaux visiteurs, l'un de ses habitants est retrouvé mort dans des conditions pour le moins suspectes. Chargé de mener une enquête aussi rapide que discrète, car Combe Island doit prochainement servir de cadre à un sommet international, le commandant Dalgliesh acquiert très vite la certitude qu'il s'agit d'un crime. Mais l'île est soudain la proie d'une autre menace, beaucoup plus insidieuse, celle-ci, et qui compromet la participation de Dalgliesh...

ma critique :
J’ai retrouvé avec plaisir tous les ingrédients d’un bon policier à l’anglaise.
L’intrigue est bien menée.
Je regrette toutefois les descriptions trop détaillées parfois et certaines digressions sur la vie des héros qui ne m’ont pas vraiment intéressée. Mais bon, c’est le style de l’auteur…
Ma note : 4/5

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De :Philcabzi5 Envoyé : 09/10/2007 14:31
P.D. JAMES - Sans les mains
Edition Fayard-Mazarine (Livre de poche), 1997, 287 pages

Note: 4.5/5

4ème de couverture:
" Le cadavre aux mains coupées reposait au fond d'un canot à voile qui dérivait tout près de la côte du Suffolk. C'était le corps d'un homme entre deux âges, un petit cadavre pimpant. " Cet homme, c'est - ou plutôt c'était - Maurice Seton, un célèbre auteur de romans policiers. Pourquoi l'a-t-on assassiné ? Qui est l'auteur de cette macabre mise en scène ? Adam Dalgliesh mène l'enquête, avec l'autorité et la subtilité que connaissent désormais les lecteurs de P.D. James.

Mon avis:
Un petit roman policier 100% anglais! Il y a tout ce qu'on peut désirer dans ce genre de roman: un groupe restreint de suspects qui s'observent et se jugent mutuellement, la mer et ces tempêtes, une grande quantité de thé brûlant et bien sûr de l'humour. J'ai adoré les section où PD James parle du Cadaver Club, club pour "amateurs" de crime dont plusieurs auteurs de roman policier, mais où les femmes ne sont pas admise. Sa critique déguisée sur le rejet des femmes dans ce domaine est tout à fait appropriée! L'intrigue est très bonne, il n'y a pas de temps mort et comme toujours dans ce genre de roman, la solution n'arrive qu'à la toute fin de l'histoire. Bref, il me prend tout à coup des envies d'aller explorer le Suffolk!

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De : Garanemsa Envoyé : 21/09/2008 20:24
P.D.JAMES - LA MEURTRIERE 3/5

D’abord je me suis rendue compte que je l’avais déjà lu alors je l’ai « ressurvolé »

Je vous envoie la 4ème de couverture, plus facile surtout pour un thriller
Que feriez-vous si vous appreniez que votre mère s’est rendue coupable d’un crime atroce ? et que, après avoir purgé sa peine, elle s’apprête à sortir de prison ?
Philippa n’hésite pas : affrontant les préjugés de classe et les horreurs du passé, elle vole au secours de sa mère, Mary Ducton, la meurtrière, pour la protéger du monde.
Mais quelqu’un d’autre est au rendez-vous : c’est le père de la victime assassinée par Mary Ducton.
Depuis 10 ans, lui aussi, il attend son heure pour procéder lui-même à l’exécution que la justice s’est refusée à accomplir.
La traque commence.

Sur les bords de la Tamise, sous les arbres en fleurs de St James Park et dans les rues de Londres, un petit homme vêtu de gris suit sa proie à la trace. Il a tout son temps, il est certain de ne pas échouer.

Oui j’aime PD James, mais celui-ci ne m’a pas tellement accroché, il me semble qu’il traîne en longueur et en attente et qu’à la moitié du livre on se doute de la fin et on n’a pas spécialement envie de passer par toutes les analyses psychologiques.

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De : doriane99 Envoyé : 22/09/2008 19:55
P.D.JAMES - Le phare

L'île de Combe est un refuge : gérée par une fondation, elle est le lieu où se retirent les grands de ce monde afin de s'y ressourcer et d'y trouver la quiétude. Un homme y est trouvé mort, le commandant Dangliesh est dépêché sur place, charge à lui de résoudre le mystère de cette mort avec rapidité et discrétion.

Un huis-clos à la mode Agatha Christie. Autant je n'avais pas adoré le précédent livre que j'avais lu de cette auteure, autant je me suis régalée tout au long de celui-ci. L'atmosphère y est très bien rendue, moi qui n'aime pas beaucoup les descriptions, j'ai adoré celles ci : les lieux et les personnages se dessinaient précisément au fil de ma lecture. Quant à la solution du meurtre, je l'avais soupçonnée, seul petit bémol, mais ça reste une excellente lecture.
4,5/5

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De : Philcabzi5 Envoyé : 27/09/2008 15:34
P.D. James - La meurtrière

Ed. Fayard Mazarine, 1984, c1980, 447 pages
Titre original: Innocent Blood (traduit de l'anglais par Lisa Rosenbaum)
Note: 4.5/5

Résumé:
Philippa Palfrey ne sait pas aimer. Même ses parents adoptifs la laissent indifférente. Ce n'est pas parce qu'elle ne le veut pas, c'est qu'elle se cherche, qu'elle ne sait pas encore qui elle est. À 18 ans, elle pourra finalement apprendre qui sont ses parents. Elle veut tant appartenir à quelqu'un qu'elle ne tient pas compte des avertissements de Maurice, son père adoptif, et elle embarque tête première dans la cohabitation avec sa mère biologique. Jusque là, ça semble une histoire banale, mais c'est sans compter le fait que sa véritable mère vient de sortir de prison pour le meurtre d'une enfant de 12 ans que son père avait violé. Et il ne faut pas oublier aussi M. Scase qui est obsédé par l'idée d'assassiner celle qui lui a ravit la vie de sa fille.

Mon avis:
D'emblée je vous dit que ce n'est pas un roman policier. Le meurtre a eut lieu dix ans plus tôt et aucun mystère n'est à élucider à ce propos. Un meurtre aura peut-être lieu mais personne ne le sait sauf M. Scase! Ce roman est plutôt d'ordre psychologique; comment un crime ayant eut lieu des années avant aura changé les protagonistes de cette histoire. Pourquoi Maurice et Hilda ont-ils adopté Philippa? Comment Monsieur et Madame Scase ont-ils vécu la mort de leur fille unique? Pourquoi Philippa ne se souvient de rien avant ses 8 ans? Bref, ce récit non conventionnel nous tient en haleine de pages en pages car on sent, on devine, un mystère dans cette histoire. Mon seul bémol est l'épilogue sont je me serais bien passée.

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De : Philcabzi5 Envoyé : 27/09/2008 23:47

Je n'ai, volontairement, pas lu ta critique avant de faire la mienne Garanemsa, pour ne pas qu'elle m'influence. J'ai trouvé interessant de voir que nous n'avions pas du tout lu ce livre de la même façon. Pour moi la chasse de M. Scase était très secondaire comparé au profil psychologique de Philippa.

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De : Garanemsa Envoyé : 23/10/2008 18:08
P.D.James - MEURTRE DANS UN FAUTEUIL

Adam Dalghiesh, un des plus fins limiers de Scotland Yard a reçu une lettre d’un vieil ami l’invitant à lui rendre visite. Lorsqu’il arrive à Toynton Manor, l’institution pour handicapés dont son ami est l’aumônier, il apprend la triste nouvelle : le père Baddeley est mort et enterré.
Il ne croit guère à une crise cardiaque, aussi s’attarde-t-il dans cette étrange demeure.
Très vite, cet endroit lui apparaît comme un repaire d’intrigues, les haines, les jalousies créent une atmosphère irrespirable.
La série de morts mystérieuses qui s’ensuit ne fait que confirmer ses soupçons.

Comme d’habitude pour un P.D.James, quand on commence, on ne peut pas s’arrêter.
La façon dont ses policiers sont écrits, permet souvent très difficilement de découvrir le vrai meurtrier ou le vrai mobile. C’est tout l’art d’un écrivain de romans policiers.

Un 4/5

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De: Mousseliine
P.D. James - La proie pour l'ombre
(Fayard, 2004, 272 pages)

Pendant que je lisais, je me disais que je vais sûrement noter ce livre 3.5 ou même 3.75. J'aimais bien. Mais la fin, en fait surtout quand j'ai su le nom de l'assassin, m'a déçue. Je ne veux pas que ce soit X l'assassin bon! Il me semble que ce n'est pas plausible... ça ne colle pas avec ce que moi je voulais, alors tant pis je le note 3/5.

Sinon c'est un bon roman policier très classique. L'auteur analyse très bien ses personnages. Une bonne intrigue. Je ne vous suggère pas particulièrement ce livre mais je vous suggère plutôt de découvrir P.D. James avec l'un des romans du cycle d'Adam Dalgliesh.

Note : 3/5

Meurtres en blouse blanche – P.D. James

Résumé
Nightingale House, une école d'infirmières proche de Londres, dans un bâtiment victorien. C'est là que sont tuées à quinze jours d'intervalle deux élèves de dernière année. Entre les rivalités avec les autres étudiantes et celles entre les monitrices, l'arrogance du chirurgien en chef et sa liaison avec une des victimes, les suspects ne manquent pas. D'autant que tous ont accès à nombres de poisons ! C'est pas gagné d'avance pour Dalgliesh.

Commentaire
Un bon cru pour P.D. James. Comme d'habitude, les personnages sont bien campés, l'intrigue bien ficelée (avec une fin surprenante !) et donc un bon moment pour qui aime les romans policiers typiquement britanniques (avec une pointe de "old style" semble-t-il sur les méthode d'enseignement dans le milieu hospitalier).

4/5

The private patient

Résumé
Rhoda Gradwyn, une journaliste d'investigation, est assassinée dans une clinique privée de chirurgie esthétique sise dans un manoir du Dorset. Les suspects : le personnel de la clinique, dont plusieurs membres ont un passé trouble. L'ambiance : hivernale pour la météo, un peu plus cosy (thé, whisky et feu de cheminée) pour le manoir. Les enquêteurs : Adam Dalgliesh et son équipe.

Commentaire
Je lis toujours P.D. James avec grand plaisir, car elle ne me déçoit jamais. Les intrigues sont habilement menées, avec ce qu'il faut de suspens, sans en faire trop. De bonnes histoires dans le plus pur style anglais du whodunit. J'apprécie leur confort, le bon moment de cocooning qu'elles me procurent, une tasse de thé et quelques biscuits à portée de main. Mais surtout, j'aime les personnages, les ambiances et le style de l'auteur. La psychologie est importante, on sent le soin qu'y apporte James. Les personnages ne sont ni tous noirs ni tous blancs. On découvre les us et coutumes britanniques, avec toujours quelques références aux événements récents (ici, par exemple, les attentats dans le métro du 07.07.08). Les atmosphères sont un peu étouffantes, lourdes et confinées, car les intrigues se passent souvent en huis-clos, ce que j'aime beaucoup. Son écriture est soignée, précise, je dirais presque parfois précieuse. Dalgliesh étant non seulement policier mais aussi poète, on a aussi toujours droit à quelques références littéraires anglaises que, personnellement, j'apprécie beaucoup. Et puis, bien sûr, j'aime aussi la description des intérieurs, les demeures de campagne, les collèges de Cambridge, les riches appartements londoniens.
L'ensemble est, oui, cosy et je m'y sens bien.

4.75/5

(éd. Faber & Faber avec Penguin, 2008)

Je n'ai jamais rien lu de cet auteur à part les critiques alors que j' aidais aux transferts des messages. Depuis il figure sur ma lal, ta critique s-lewerentz est vraiment bien réussi. Je verrais à ma prochaine visite à la bibli si je peux l'emprunter.

J'aime l'univers de P.D.James même si je n'ai lu que Une foile meurtrière et Meurtres en blouse blanche.

J'avais bien aimé moi aussi Une folie meurtrière. Je devrais relire PD James. Merci s-lewerentz pour cette belle critique!

Tiens Chantale, il me semblait que tu n'aimais pas la littérature policière ?

Jolie critique ! J'ai failli l'acheter en anglais samedi; je le ferai samedi prochain. Merci.

Je viens juste de me le procurer. Je lirai ta critique, Chantal, comparativement, après l'avoir lu.

B

MEURTRE EN BLOUSE BLANCHE

P.D.James



Un policier bien entendu.

Celui-ci se passe dans un hôpital, abritant plusieurs services dont une école d’infirmière.

La première victime : une élèves, tuée de manière atroce, les suspects sont les infirmières, le premier chef, la directrice etc… mais le lendemain une autre meurt, suicide peut-être.

L’enquête commence par le commissaire Dalgliesh.

Il va avoir du mal à dépatouiller tout cela.

Comme d’habitude P.d.James nous conduit et nous tient en haleine tout au long du livre

4/5

On est rarement déçu avec Madame James.

B

J'ai ce livre s-lewerentz, en français : Sans les mains.
Tu m'as refroidi. J'hésite, c'est un texte assez court. On verra, je sais que de temps en temps, Mme James fait dans les longueurs.

B

Il n'y a pas de longueur mais je trouve tout simplement que le pourquoi du crime est pas très convaincant. Cela dit, tu passeras sûrement un bon moment en le lisant ;-)

Hum! Un livre qui me semble idéal pour les vacances qui approchent......

Les meurtres de la Tamise de P.D. James et Crichtley
Librairie Artheme Fayard / 317 pages





1811. Dans les brouillards de l'est londonien, deux séries de meurtres sont perpétrées à douze jours d'intervalle, avec une sauvagerie telle que l'opinion publique s'émeut et que le gouvernement finit par promettre, à quiconque aiderait à trouver les coupables, la plus fabuleuse récompense jamais offerte... La romancière d'Un certain goût pour la mort lauréate des plus prestigieuses récompenses dans le domaine du roman policier, offre ici à ses lecteurs une surprise originale. Cette affaire criminelle a bel et bien eu lieu, elle fit couler des rivières d'encre et ne fut détrônée - si l'on ose dire - que par les exploits de Jack l'Eventreur. Secondée par un historien, P.D. James brosse un extraordinaire tableau du Londres de Dickens et des méthodes policières dans l'Angleterre de l'époque. Mieux : reprenant le détail de l'enquête, elle innocente le coupable désigné et, un siècle et demi plus tard, dévoile la vérité, preuves à l'appui... Un tour de force !


Pour une première découverte de cette auteur, c'est ratée ! Et pourtant la quatrième de couverture, extrêmement alléchante, n'est même pas fausse. On peut juste lui reprocher trop enthousiasme face au contenu de ce roman. Pour une reprise d'enquête policière c'est extrêmement lent, le contexte historique est certes très bien détaillé mais les auteurs tombent vite dans les redondances et de plus les passages sur l'histoire des méthodes de police et d'enquête s'intègrent assez mal dans leur reprise des indices retrouvés, des investigations et des interrogatoires menés sur ces deux séries de meurtres. Le propos sans cesse entrecoupé d'interruption en devient bien vite décousu et difficile à suivre.

Une lecture qui m' a énormément fait pensé à un livre paru il y a quelques années, L'affaire de Road Hill House, l'assassinat du petit Saville Kent de Kate Summerscale autrement plus réussi.

La mort s' invite à Pemberley de P.D. James
Fayard, Policier / 380 pages




Rien ne semble devoir troubler l’existence ordonnée et protégée de Pemberley, le domaine ancestral de la famille Darcy, dans le Derbyshire, ni perturber le bonheur conjugal de la maîtresse des lieux, Elizabeth Darcy. Elle est la mère de deux charmants bambins ; sa sœur préférée, Jane, et son mari, Bingley, habitent à moins de trente kilomètres de là ; et son père adulé, Mr Bennet, vient régulièrement en visite, attiré par l’imposante bibliothèque du château. Mais cette félicité se trouve soudain menacée lorsque, à la veille du bal d’automne, un drame contraint les Darcy à recevoir sous leur toit la jeune sœur d’Elizabeth et son mari, que leurs frasques passées ont rendu indésirables à Pemberley. Avec eux s’invitent la mort, la suspicion et la résurgence de rancunes anciennes.



Une lecture en demi-teinte. Je suis passée au fil de ma lecture par de nombreux sentiments, j'ai un avis plutôt réservé sur la première partie qui se consacre presque exclusivement à retracer ou remettre en mémoire aux lecteurs les grandes lignes d' Orgueil et Préjugés de Jane Austen, nécessaire mais qui s'étire bien trop en longueur pour moi. Par la suite le récit s'accélère, il se passe « enfin » quelque chose certains passages ont alors ravivés mon intérêt. Puis vint la troisième partie et un ennui de plus en plus profond au fur et à mesure qu' avançait la résolution du roman.  
Au final l' intrigue m' a semblé comme trop facile, tous les faits s' y emboitent trop aisément !
C'est le deuxième livre que je lis de cet auteur et je commence à me demander si elle est faite pour moi. Je lui redonnerai encore une chance, après je risque d' abandonner !

Désolé,

fais comme moi opte pour la bibliothèque au moins je n'ai pas de regret d' y avoir mis trop d' argent