Karim DIMECHKIE (Etats-Unis]

lalyre Mer 16 Mar 2016 - 17:15

Dimechkie Karim
Comme un américain
Editions Stock 16 mars 2016
313 pages

Quatrième de couverture
Max grandit seul avec son père, Rasheed Boulos, sur Marion Street, un quartier à la mixité plutôt joyeuse, entre les affables Yang, une séduisante médecin camerounaise et Coach Tim, l’ami pilier. Amateur de baseball et de burgers, Rasheed refuse de se laisser définir par quelque endroit lointain, parce que « quand on est en Amérique, on est américain «. Il a effacé son passé de manière si radicale que Max ne pense jamais à l’interroger.

De sa mère, il ne sait rien, sinon qu’elle a été assassinée par des cambrioleurs à Beyrouth, avant leur fuite vers les Etats-Unis. A 17 ans, Max apprend que son père lui a menti, son arbre généalogique n’a pas été complètement déraciné. Cette révélation bouleverse l’univers du garçon qui n’a d’autre choix que de partir pour Beyrouth, la ville des origines, en quête de sa vérité.

Mon avis
Un premier roman qui nous fait suivre l’histoire de Max et de son père Rasheed, une histoire sur l’identité. Ils ont émigré aux Etats-Unis, après avoir quitté le Liban, on y voit grandir le jeune Max, un garçon attachant, son père n’a qu’un seul but dans la vie, c’est rendre l’enfant heureux malgré l’absence de sa mère déclarée tuée par des voleurs lorsqu’ils habitaient au Liban. Et voilà nos personnages embarqués dans ce livre écrit avec originalité et finesse ou le père tarde à évoquer son passé, mais une femme recueillie chez lui sème le doute dans l’esprit du jeune garçon et lorsque devenu adolescent il apprend que son père à menti, il décide de partir pour Beyrouth pour chercher ce qui n’a pas été dit. Des thèmes importants sillonnent ce roman parfois drôle, les origines, l’immigration, les non-dits, le mensonge et l’homosexualité. Un roman relationnel poignant par l’apprentissage de l’amour de Max, ce qui en une histoire poignante et troublante de ce jeune garçon qui apprend la vie dans le monde des adultes et ses secrets. Un roman que j’ai apprécié malgré certaines longueurs. 4/5