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Ernest HEMINGWAY (Etats-Unis)

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Message  gallo Sam 8 Nov 2008 - 16:02

De : Uproject (Message d'origine) Envoyé : 26/10/2003 14:45
Ernest HEMINGWAY - Le vieil homme et la mer:

Ce livre écrit par un auteur prolifique née en 1899 à Oak Park, dans l'illinois, est un chef d'oeuvre de la littérature.

Il narre l'histoire d'un homme (Santiago) pêcheur qui depuis 84 jour n'a rien prit, le 85ième jour s'annonce tous aussi décevant jusqua ce qu'il capture un espadon d'un poids terriblement énorme. IL luttera pendant plus de 3 jour avant de le voir enfin a sa porter, l'espadaon est tellement fort et grand qu'il entraine la chaloupe du vieux dans l'océan et le vieux n'y peu rien. Lorsqu'il aura enfin harponé cet merveille l'homme cerra a nouveau prit avec un dilemme...mais a vous de le découvrir.

J'ai lu ce livre par obligation dans le cadre de cours de français, mais je n'est pas tellement adoré, mais il faut l'admettre le côté psychologique du pêcheur est très très très développé. Nous pouvons admettre aussi que l'auteur sait de ce qu'il aprle car il a pratiqué la pêche durant bien du temps. Ce livre ayant reçu un prit nobel de littérature en 1954 est encoe aujourd'hui un best-seller.

Enfin je lui donnerais la note:
4/5 pour la raison qu'il y a une moral et elle est très bonne...

en passant le livre est très court 149 pages.


De : Mousseliine Envoyé : 05/12/2003 01:21
Ernest HEMINGWAY - L'étrange contrée
(Gallimard folio 2 euros, 110 p.)

Un écrivain et une jeune fille louent une voiture à Miami et roulent vers l'Ouest. Ils parlent, boivent, mangent, s'arrêtent dormir dans différentes villes...

Au début je ne savais trop où cette histoire pouvait mener et puis j'ai compris que c'est un genre de récit autobiographique dans lequel Hemingway se découvre... l'alcool, la peur de ne plus pouvoir écrire, les regrets de s'être si mal comporté avec les femmes de sa vie.

Intéressant pour qui s'intéresse à Ernest Hemingway en tant qu'homme. J'ai bien apprécié.

note: 3.5/5


De : Flo7717 Envoyé : 24/01/2005 21:58
Ernest HEMINGWAY - Paris est une fête

Miss Stein et moi étions encore bons amis lorsqu'elle fit sa remarque sur la génération perdue. Elle avait eu des ennuis avec l'allumage de la vieille Ford T qu'elle conduisait, et le jeune homme qui travaillait au garage et s'occupait de sa voiture - un conscrit de 1918 - n'avait pas pu faire le nécessaire, ou n'avait pas voulu réparer en priorité la Ford de Miss Stein. De toute façon, il n'avait pas été sérieux et le patron l'avait sévèrement réprimandé après que Miss Stein eut manifesté son mécontentement. Le patron avait dit à son employé : " Vous êtes tous une génération perdue. " " C'est ce que vous êtes. C'est ce que vous êtes tous, dit Miss Stein. Vous autres, jeunes gens qui avez fait la guerre, vous êtes tous une génération perdue. "

Ce recueil de textes est très inspirant pour qui s’intéresse un peu au Paris des années 20 et aux auteurs américains installés en France à l’époque. Hemingway y parle de tout ce qui faisait sa vie de jeune écrivain : sa méthode de travail, sa découverte de Paris, ses rencontres avec Gertrude Stein, Ezra Pound, Sylvia Beach, Scott Fitzgerald, etc. Autant je ne suis pas très sensible au style d’Hemingway, autant j’ai été sous le charme de l’ambiance qu’il a su recréer. On imagine très bien les lieux et on a le sentiment de cheminer à ses côtés, de voir ce qu’il voit. Un excellent moment de lecture ! C’est le genre de livre que l’on a envie de posséder pour en souligner les bonnes trouvailles.

Folio / 240 pages

Note : 4.75/5


De : Stephermanicus Envoyé : 08/01/2006 17:44
Le vieil homme et la mer - Ernest HEMINGWAY

Un tout petit livre archi connu qui m'a donné une impression bizarre :
C'est très beau mais c'est très triste et j'ai du mal avec les livres tristes moi je veux de la joie de vivre, de l'humour et ce livre est aux antipode de ca! d'ailleurs si on analyse un peu la vie De Hemingway on se rend vite compte qu'il l'a plus subie qu'autre chose...

Enfin bref c'est très joli, cette histoire de vieil homme qui se bat qui lutte pr vivre mais c'est très triste

3/5

De : JoAnn_Kamar Envoyé : 18/01/2006 01:23
Ernest HEMINGWAY -L'étrange contrée (The strange country) - 1962
Folio 2€, 110 pages
2.5/5

Ça fait des mois que je me demande ce que je peux écrire comme critique à propos de ce court roman d'à peine 110 pages.

► Un écrivain fait un voyage en voiture avec sa jeune femme. Sous fond de whisky et guerre d'Espagne, il se laisse toucher par l'innocence et la jeunesse de sa femme qui est la fille d'une de ses anciennes maîtresses.
► Je me dis en toute sincérité et objectivité, que je dois tenter un autre livre du grand Hemingway pour me faire une idée, car je suis restée perplexe à la fin de cette histoire, du genre: il manque quelque chose... Je suis restée sur un goût d'inachevé...
Comme je viens de l'écrire dans la critique d'Histoires de Rencontre de Maeve Binchy, je suis de plus en plus convaincue de ne pas aimer les histoires trop courtes...


De : ThomThom12932 Envoyé : 03/02/2006 00:16
Ernest HEMINGWAY: “Death in the afternoon” [Mort dans l'après-midi] (Vintage Classics, 1932)

A quoi reconnaît-on un grand écrivain ? Je ne sais pas.

Mais en revanche je sais à quoi on reconnaît un grand styliste : c’est un auteur qui écrit tellement bien qu’il pourrait vous recopier l’annuaire téléphonique que ça vous fascinerait encore.

De même que j’ai vibré à de nombreuses reprises en accompagnant Bukowski faire son tiercé – alors même que je n’ai jamais rien compris aux courses de chevaux, de même j’ai vibré dès les premiers pages de « Death in the afternoon », ouvrage dans lequel Hemingway rend hommage à sa passion (de notoriété publique) pour la corrida. J’avoue que personnellement, la corrida, je m’en tamponne. C’est bien là le génie d’Hem : m’avoir tenu en haleine durant des heures avec une histoire dont je n’avais strictement rien à faire. Juste là, comme ça, par la magie de ces mots, par la magie de ce style parfait s’inscrivant dans la longue tradition du « souvent imité / jamais égalé ». C’en est presque complexant : une bonne moitié des auteurs contemporains se ridiculisent à force d’essayer de faire du Hemingway. Alors oui, d’accord : 400 pages et des poussière rien que sur la corrida, ce n’est pas non plus le roman du siècle. N’empêche : ces 400 pages sont vivantes et vibrantes, passionnées et passionnantes.

Et même un Hemingway mineur vaut mieux que la bibliographie complète d’un Frank McCourt.

3/5


De : Livrovore Envoyé : 19/06/2006 15:30
Ernest HEMINGWAY - POUR QUI SONNE LE GLAS

Guerre d'Espagne. Robert Jordan, américain, est chargé d'aller faire sauter un pont dans la montagne. Pour cela, il part et va rencontrer les maquisards, pour se constituer un groupe d'attaque.

Mon avis
L'écriture d'Hemingway est superbe, pleine de sensibilité, et il sait nous tenir en haleine. Quand on commence "Pour qui sonne le glas", on n'a pas envie de quitter une seconde Robert Jordan avant la dernière page. Et même quand on y est, au point final, on aurait bien voulu rester encore avec lui. C'est bien sûr l'histoire d'une facette de la guerre, mais aussi d'humains qui se rencontrent, s'entraident, se déchirent, et s'aiment...

5/5
De : Le-réaliste-romantique Envoyé : 07/09/2006 04:14
Paris est une fête - Ernest Hemingway
1961, livre posthume

Ce livre raconte les souvenirs de la période parisien de l'auteur, soit 1921-1927. Trop bon conteur, Hemingway aurait un peu romancé ses mémoires, écrites près de quarante ans après les événements. Le résultat est un bijou. C'est un plaisir de lire ce regard à la fois humoristique et perçant de l'auteur sur sa vie et celle de son cercle d'amis.

"Quand le printemps venait, même le faux printemps, il ne se posait qu'un seul problème, celui d'être aussi heureux que possible. Rien ne pouvait gâter une journée, sauf les gens, et si vous pouviez vous arranger pour ne pas avoir de rendez-vous, la journée n'avait pas de frontières. C'étaient toujours les gens qui mettaient des bornes au bonheur, sauf ceux, très rares, qui étaient aussi bienfaisants que le printemps lui-même."

Hemingway et sa femme, obligés de vivre austèrement, partagent une très belle et touchante complicité.

" -- Bon. Nous rentrerons dîner ici et nous ferons un gentil repas avec du vin de Beaune qu'on pourra acheter à la coopérative d'en face. On voit d'ici, par la fenêtre, le prix marqué à la devanture. Et après, nous lirons et nous irons nous coucher et nous ferons l'amour.

-- Et nous n'aimerons jamais personne d'autres que toi et moi.

-- Non jamais.

--Quel bon après-midi et quelle bonne soirée. Maintenant on ferait mieux de déjeuner."

Tout comme Flo, je vais retourner avec plaisir me plonger dans l'ambiance de ce livre.

4,5/5

le réaliste-romantique


De : clochette Envoyé : 07/02/2007 17:29
L’étrange contrée - Ernest Hemingway
Folio 2€ _ 110 pages

Un homme et une très jeune femme en voiture d’est en ouest des Etats-Unis. L’homme, écrivain, concerné, on ne sait trop comment par la guerre d’Espagne, un lourd passif sentimental, dépressif. La femme, très jeune, très légère et en même temps déjà marquée parfois par la gravité de la vie. L’ambiance est pesante. Cet homme, cette femme ne nous sont donnés à voir que pendant un bref instant, quelques jours à peine mais on ne pressent aucune fin heureuse à cette histoire. Il y a comme une fatalité dans l’air de ce court roman.

J’imagine que cette nouvelle est en grande partie inspirée de la vie même de l’auteur. J’avoue avoir moyennement accroché. Ce n’est pas que ce soit mal écrit, ni inintéressant. J’imagine que ce n’est simplement pas mon style. L’atmosphère est lourde et cet instant de la vie des personnages est sans doute trop court pour moi. Trop court pour apprécier les personnages. Pas assez d’indices sur leurs histoires respectives, pas assez de suggestions sur leur avenir commun. A découvrir pour ceux qui aiment plus que moi ce genre…

Note : 2,5/5

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Message  gallo Sam 8 Nov 2008 - 16:06

De : Sahkti1 Envoyé : 07/02/2007 21:32
Ernest HEMINGWAY, Le jardin d'Eden

France, l'après-seconde guerre. David Bourne est une jeune écrivain, il a rencontré Catherine qui devient sa femme. La passion les unit avant d'être progressivement détruite par les errances mentales de Catherine, sa jalousie, sa possessivité et ce besoin de dominer tout et surtout son mari, à qui elle impose ses fureurs, une compagne et une certaine forme de mépris. Parallèlement à cette vie privée difficile, David Bourne tente d'écrire, avec toutes les difficultés que cela comporte.

Un roman inachevé pour Hemingway, un de plus. Avec toujours cette question de savoir si il faut toucher ou non aux textes non terminés avant de les publier... J'insiste ici sur le fait qu'il est indispensable au lecteur de savoir que ce roman n'a pas été achevé et qu'il convient de lire la préface de Michel Mohrt, sous peine de refermer l'ouvrage avant la fin, déçu et interloqué par ces lignes de Hemingway.

Ce roman est très différent de l'oeuvre habituellement connue et peut-être a-t-il moins acquis les faveurs du grand public que d'autres textes de l'auteur. C'est un roman dur et difficile, dans lequel le malaise du héros, ainsi que celui de sa femme, prennent beaucoup de place, au point d'en devenir étouffants. Progressivement, le lecteur se sent prisonnier d'un enfermement, tout comme David. Cela est dû à la trame, aux idées que Hemingway voulait exploiter mais aussi (et surtout?) au fait que ce roman n'a pas été retravaillé et ressemble par moments à un brouillon, avec des phrases trop longues, des répétitions, voire des incohérences.
Cette maladresse apporte malgré tout un certain charme à cette oeuvre qui ressemble à s'y méprendre à une autobiographie. Hemingway, à travers son personnage, se livre à une longue réflexion sur le processus d'écriture, et fait part de ses regrets et de ses désillusions sur certains sujets, tels l'amour.
Intéressant, sans aucun doute, pour entrevoir différemment la personnalité de l'auteur mais sur un plan littéraire, il y a bien mieux dans l'oeuvre d'Hemingway que ce texte.

Ma note: 2,5/5


De : Sahkti1 Envoyé : 07/02/2007 21:34
Ernest HEMINGWAY, Le vieil homme et la mer
Livre souvent proposé en lecture scolaire et qui pourrait passer pour un simple roman sur l'amitié ou le courage, "Le vieil homme et la mer" est un ouvrage que l'on relit différemment selon que l'ont ait 30, 50 ou 70 ans. Parce qu'il y a l'expérience personnelle de la vie qui permet de voir et comprendre les choses autrement et parce qu'il y a aussi abolition des contraintes souvent ressenties lorsqu'une lecture est imposée en classe.

L'histoire est connue. Santiago est un vieux marin cubain qui n'a plus rien pris depuis 84 jours. Le garçon qui l'accompagnait jadis à la pêche n'a plus le droit de le faire, ses parents préférant qu'il apprenne avec quelqu'un d'autre et, surtout, qu'il ramène enfin du poisson. Un jour Santiago, parti seul, ferre un espadon. La lutte est rude, sans merci et lorsqu'enfin le poisson est tombé dans les mains du marin, d'autres tueurs de poissons pointent le bout du nez...
La fin du récit peut être considérée comme une victoire. Ou un échec. Ou bien les deux à la fois. A mes yeux, les deux sont intimement mêlés. Il y a bien sûr le combat d'un homme sur un poisson. Enorme le poisson, violent et résistant. Mais est-ce réellement une victoire que la mort d'un animal qui s'est débattu jusqu'au dernier souffle avec vigueur et une certaine forme de dignité? Jusqu'où doit aller l'acharnement? Tout dépend bien sûr de la barrière derrière laquelle on se place. Le mangeur et le mangé. Le tueur et le tué. En sachant que les poissons aussi se tuent entre eux. Comme les hommes. Réflexion à naître sur la vie et la mort, la sienne et celle des autres. Car ce poisson est avant tout un symbole de lutte, de respect, de courage.
Des traits de caractère que Hemingway restitue habilement grâce à ce long récit d'un combat entre un homme et un animal, dont le premier viendra à bout, avant de le perdre. En voyant l'animal attaqué par d'autres que lui, Santiago luttera à son tour pour défendre sa proie, plus par respect et principe, que réellement pour remplir sa besace. L'honneur du combat perdu plutôt que l'honneur perdu dans la bataille.
C'est aussi un combat contre lui-même, ses faiblesses, sa vieillesse, son découragement. L'âge est là mais il ne fait pas tout. La solitude ne dépend pas que de lui et le besoin de se dépasser non plus.
Hemingway nous parle-t-il de lui-même dans ce texte? Sans doute un peu, voire beaucoup. La course au succès, la course aux souvenirs, des regrets peut-être, le besoin de trouver un nouveau souffle. Humilité et vanité se mêlent allègrement dans la personnalité de Santiago. A l'image de son créateur?

Ma note: 3,5/5


De : Sahkti1 Envoyé : 07/02/2007 21:35
Ernest HEMINGWAY, Paris est une fête

Est-ce un roman? est-ce une chronique? Un peu beaucoup des deux à la fois. C'est un vaste témoignage rédigé par Hemingway et publié à titre posthume (la question sera toujours de savoir quelle forme finale Hemingway aurait donné à ce texte...). Des scènes de vie, des chroniques, des instantanés parisiens lorsqu'il vivait avec son épouse dans la capitale française (1921-1926) et côtoyait bon nombre d'écrivains américains et tout ce que Paname comptait comme milieu artistique et culturel.
C'est le Paris de la Lost Generation, des écrivains exilés ou désabusés, des jeunes qui se cherchent, d'une époque qui vient de vivre la guerre et hésite à s'en remettre. C'est Paris aussi, sa folie, son petit monde, son ambiance et déjà, encore, ce rôle de place dominante de la culture. Hemingway rend hommage à tout cela et aux personnes qu'il a croisées: Ezra Pound, Gertrude Stein, Scott Fitzgerald, Sylvia Beach...
Ernest et Hadley Hemingway débarquent à l'hôtel Jacob et d’Angleterre, rue de Jacob, le 20 décembre 1921. Le premier jour de cinq années d'un bonheur certain que Hemingway ne couchera sur papier que quarante ans plus tard, juste avant de mourir. Le souvenir et la force de ce bonheur ont-ils fait naître trop de regrets? Nous ne le saurons pas. Peut-être...

C'est une belle promenade à laquelle nous sommes conviés, pas trop touristique, éminemment cultivée, pleine d'anecdotes (parfois un peu trop) et de souvenirs qui permettent de cerner autrement la stature de Ernest Hemingway, alors jeune journaliste. On peut par moments ressentir un sentiment d'étouffement devant la profusion de détails ou bien se sentir étranger à tout cela, face à des gens et des épisodes peu connus de nous. C'est le cas de tout journal, toute chronique; l'intérêt est de s'y plonger, d'un coup ou par petits pas, et de s'imprégner de cette époque. Une immersion que Hemingway permet de réussir grâce au talent de son écriture et la vivacité du récit.
Et tant pis si les souvenirs sont quelque peu romancés, l'ambiance est là, les auteurs américains à Paris aussi et il est si agréable de se retrouver, l'espace de quelques heures, dans cette douce folie qui berçait la capitale.

Ma note: 4/5


De : Sahkti1 Envoyé : 07/02/2007 21:36
Ernest HEMINGWAY, Les neiges du Kilimandjaro

L'avantage d'un recueil de nouvelles tel "Les neiges du Kilimandjaro", c'est qu'il ne vieillit pas. Ou alors pas trop mal. Parce que tous les récits sont intemporels, universels et suffisamment larges pour englober presque tout ou tout le monde.
Mais ce qui est un avantage peut aussi être un inconvénient. Hemingway écrit bien, il sait donner de l'épaisseur à ses personnages et beaucoup de force à des situations anodines. Oui, mais... écrire de la sorte, de manière intemporelle et universelle, depuis lors, il y en a eu d'autres et une relecture de toutes ces nouvelles me fait penser que Hemingway est un grand auteur, oui, mais peut-être pas si grand que ça, dans le genre "il n'a rien inventé" et ce que je lis ici, je l'ai lu ailleurs et je le lirai encore autre part.

Bon, ce que je dis est un peu caricatural mais c'est mon sentiment. Pas vraiment de la déception, mais l'impression qu'on a porté aux nues des nouvelles et un auteur pour son style, pour son côté novateur, pour plein de choses et qu'en fait, ça me donne surtout envie de dire "Oui et alors?"
Que ce soit clair, je ne dis pas qu'Hemingway est banal ou simpliste dans ce recueil.C'est juste que je trouve ça bien mais pas bouleversant comme on aurait tendance à le présenter.
Hemingway ne m'a pas vraiment convaincue cette fois.


Sinon pour être tout de même un peu plus positive et reconnaître le talent de l'auteur, quelques nouvelles sont impressionnantes par la force qu'elles dégagent en quelques lignes, quelques mots, des personnages sans grande importance qui mettent en lumière toute l'absurdité de certains de nos comportements. Même si je trouve que par moments, Hemingway passe à côté de quelque chose, ne saisit pas tout à fait une situation et ce qu'elle pourrait dégager.
Comme dans tout recueil, les textes ne sont pas tous égaux en qualité (sait-on qui a effectué le choix de regrouper ces textes plutôt que d'autres?) et ça dessert l'ensemble.

Ma note: 3,5/5


De : Sahkti1 Envoyé : 07/02/2007 21:37

Ernest HEMINGWAY, La vérité à la lumière de l'aube
"Mais il s'était avéré que les gens riches aimaient que cela coûte cher et revenaient encore et toujours, les prix ne cessaient de monter, et c'était un luxe que les autres ne pouvaient s'offrir, ce qui en augmentait l'attrait." (page 318 édition Folio)

Publié sous le titre "True at first light, Hemingway foreign rights trust", ce texte est un roman inachevé de Ernest Hemingway, écrit en pleine tourmente kényane alors que la population se révolte contre la couronne britannique, et mis en forme par Patrick Hemingway, le fils de l'auteur. Récit africain, hommage aux populations massaï et kamba, descriptions envoûtantes... autant d'ingrédients qui auraient pu donner un texte magnifique mais voilà, ce texte a été achevé par quelqu'un d'autre et ça se sent. Il n'y a pas l'homogénéité des romans d'Hemingway, sa plume se mêle à une autre, le déroulement du récit paraît par moments chaotique... Entreprise périlleuse que celle de Patrick Hemingway dont l'héritage est lourd à porter. Cela soulève la question de savoir que faire dans de tels cas: réécrire le roman pour l'achever ou bien se contenter de publier des notes d'écriture en courant le risque que ça ne ressemble pas à grand-chose?

Ma note: 2/5


De : Sahkti1 Envoyé : 07/02/2007 21:38
Ernest HEMINGWAY, La grande rivière au coeur double

En lisant ce court recueil, j'ai eu par moments l'impression de lire des passages de "Itinéraire d'un pêcheur à la mouche" de JD Voelker, à cause de l'écriture poétique, des grands espaces et de cet amour inconsidéré de la pêche.

Un Hemingway très poétique dans ces deux nouvelles, surtout la première consacrée à une partie de pêche en compagnie de Nick Adams. Quand il s'agit de décrire l'instant présent, l'attente, l'instant où toute l'attention se concentre sur un fil et un poisson, Hemingway déploie tout le talent de sa plume et c'est bien agréable à lire. La magie du décor et de l'ambiance décrite, tout est là, en peu de pages (mais pas trop peu, c'est juste ce qu'il faut pour donner bien envie et laisser un petit goût savoureux dans la tête). Il y a une véritable symbiose entre l'homme et la nature. Une des facettes de Hemingway que je préfère, celle de l'homme qui raconte la nature et le monde dans ce qu'il a de beau.

Ma note: 4/5


De : Sahkti1 Envoyé : 07/02/2007 21:38
Ernest HEMINGWAY, L'été dangereux

Au départ, il y a l'idée d'un reportage. Pendant tout un été, un peu plus d'un an avant de mourir, Hemingway observe en Espagne les moeurs de la corrida et plus particulièrement l'affrontement entre Juan Miguel Dominguin et Antonio Ordonez. Le reportage se transforme en livre. Hemingway observe, note, raconte, explore et investigue. Amateur de corrida, connaisseur, ses propos sont empreints d'une rigueur certaine. A cela, on ajoute l'émotion et la proximité de l'auteur avec ses sujets, Hemingway étant un ami des deux toreros qui s'affrontent l'espace de plusieurs semaines.

Personnellement, je n'aime pas la corrida et n'y trouve aucun plaisir. C'est donc avec un handicap certain que j'ai entamé ce livre. Même si je reconnais beaucoup de talent à l'auteur pour nous faire partager ce qu'il voit et ce qu'il ressent, je ne suis pas complètement entrée dans l'histoire. Si l'affrontement de ces deux hommes peut paraître beau et noble, je l'ai avant tout trouvé très vaniteux et ai eu du mal à éprouver un quelconque respect pour ce combat et la mise à mort de taureaux. Ceci n'enlève cependant rien à la qualité d'écriture d'Ernest Hemingway qui décrit les atmosphères avec brio et rend un bel hommage à ces deux hommes qu'il connaît. Une écriture plus dense, plus fouillée, on sent que l'aspect journalistique a rivalisé avec une écriture plus romanesque.

Ma note: 2,5/5
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Message  gallo Sam 8 Nov 2008 - 16:09



De : Sahkti1 Envoyé : 07/02/2007 21:39
Ernest HEMINGWAY, L'adieu aux armes

Il y a un homme, entré de plein fouet dans la première guerre mondiale. Le choc est rude. Il y a une blessure. Un hôpital. Une infirmière. une histoire d'amour. Des déceptions et des espoirs. Une fuite et une renaissance. Il y a tout ça et tant d'autres choses.

Oui, évidemment, dit comme ça, ça pourrait presque passer pour le résumé d'un mauvais feuilleton ou d'un roman Harlequin, et ce serait bien dommage parce que "L'adieu aux armes", c'est tout sauf cela!
Un livre riche et puissant dans lequel Hemingway exploite tout son talent pour faire de choses banales des symboles forts de l'existence. Que ce soit à travers la boucherie de la guerre, son absurdité, ou à travers une passion amoureuse plus forte que tout, Hemingway donne beaucoup de profondeur aux faits et aux êtres. Sans doute parce que son héros lui ressemble beaucoup et que de nombreux faits présents dans le roman ont été vécus, de manière assez identique, par l'écrivain lui-même. On peut ainsi esquisser des rapprochements entre Catherine Barkley et Agnès von Kurowsky, entre le Greppi du livre et le comte du même nom auquel Hemingway rendit visite près du lac de Côme, entre l'amour de la boisson et la jaunisse de Hemingway et certains passages du livre... Les exemple sont nombreux et ces ressemblances sonnent très justes dans le ton, parce qu'elles ont été vécues et ressenties du début à la fin. De quoi faire toute la différence entre des idées simples et leur traitement par Hemingway.

Parallèlement, et ça peut paraître paradoxal, je reproche certaines longueurs à l'ouvrage et si j'avais dû donner directement après l'avoir refermé une première impression, je crains quelque chose comme "Oui, bon et alors, c'est une histoire de guerre et d'amour comme tant d'autres, rien d'exceptionnel dans ces lignes...".
Après digestion (quel vilain mot!) de l'ensemble, les impressions mûrissent et j'oublie volontiers la banalité de certains dialogues ou les descriptions minutieuses dénués de toute poésie et romantisme pour ne garder que la force du symbolisme qui s'en dégage sur l'amour et la guerre, sur la force du premier et la bêtise de la seconde, même si, oui, présenté comme cela, tout ça paraît encore assez banal.

Sans doute un livre à lire, relire, réfléchir, laisser vivre puis reprendre, en délaissant la forme au profit du fond.

Ma note: 3/5


De : Le-réaliste-romantique Envoyé : 13/08/2007 00:42
The Sun Also Rises -Ernest Hemingway
1926

Le narrateur, un journaliste Américain établit en France, raconte un peu de sa vie parisienne, ainsi qu’un voyage dans les Pyrénées. On y croise plusieurs amis liés par des relations d’amitié, d’amour, mais aussi certaines tensions hostiles. Ils retrouvent dans un village basque pour la « fiesta » : une semaine de fête avec beuveries et corridas.

Ce livre a révélé Hemingway, ainsi que son style particulier : un point de vue objectif, externe au personnage, sans jamais pénétrer leur esprit, proche du journalisme qu’il pratiquait. L'histoire est fortement inspirée par la vie de l’auteur.

On peut effectuer un rapprochement entre ce livre phare de la lost generation et Sur la route de Kerouac. On y retrouve dans les deux l’errance, le questionnement identitaire, l’abus d’alcool, le laissez-vivre. J’ai toutefois beaucoup plus apprécié la lecture du livre d’Hemingway, autant pour le style que pour l’histoire racontée.

4/5

le réaliste-romantique


De : Houppelande Envoyé : 10/09/2007 22:00
The sun also rises (Le soleil se lève aussi) - Ernest Hemingway

C'est l'histoire de Jake, un américain qui vit à Paris et travaille comme journaliste. On le suit dans sa vie de tous les jours, les cafés, les bars. Il fait aussi un voyage en Espagne, qui peut se résumer à corrida er alcool.

Ce n'est pas un livres qui foisonne d'événements ou de péripéties, il n'y a pas non plus de suspense. Par contre, le roman se lit très bien, on a envie de le continuer. Je n'ai pas adoré, mais j'ai été heureuse de m'initier au style de Hemingway et je compte bien lire d'autres livres de cet auteur.

3.5/5

Houppelande


De : joubjoub Envoyé : 11/11/2007 11:24
.:: Le vieil homme et la mer - Ernest HEMINGWAY ::.

Le vieil homme et la mer est un court roman, il est parfois considéré comme une nouvelle, écrit par l'écrivain américain Ernest Hemingway à Cuba en 1951 et publié en 1952. Il s'agit de la dernière oeuvre de fiction majeure produite par Hemingway et publiée de son vivant. Cet ouvrage lui valut le double honneur du prix Pulitzer en 1953 et du prix Nobel de littérature en 1954.
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Résumé : "Tu veux ma mort, poisson, pensa le vieux. C'est ton droit. Camarade, je n'ai jamais rien vu de plus grand, ni de plus noble, ni de plus calme, ni de plus beau que toi. Allez, vas-y, tue-moi. Ça m'est égal lequel de nous deux qui tue l'autre.
Qu'est-ce que je raconte ? pensa-t-il. Voilà que je déraille. Faut garder la tête froide. Garde la tête froide et endure ton mal comme un homme. Ou comme un poisson."

Biographie :
Ernest Hemingway est né en 1899 à Oak Park, près de Chicago. Il passa tous les étés de sa jeunesse en plein bois, au bord du lac Michigan. En 1917, il entre au Kansas City Star comme reporter. Il s'engage en 1918 comme ambulancier de la Croix-Rouge sur le front italien. Après la guerre, Hemingway reprend en Europe son métier de journaliste. En 1936, il devient correspondant auprès de l'armée républicaine en Espagne. Il fait la guerre de 1939 à 1945, participe à la Libération de Paris avec la division Leclerc, puis continue à voyager : Cuba, l'Italie, l'Espagne. En 1954, Hemingway reçoit le prix Nobel de littérature. En 1961, il met fin à ses jours. (Source : FOLIO)
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Un vieux pêcheur cubain obstiné et malchanceux défie les éléments, à la recherche de la dignité. Il lutte contre l'affaiblissement de son corps, de ses forces. Il respecte l'animal chassé qui résiste et donne ainsi toute son ampleur au combat. Cet ouvrage dont la trame est si simple, les personnages si peu nombreux et l'action quasiment nulle (si l'on excepte les attaques de requins) est d'une vraie beauté. Hemingway ensorcellent par le précision et la concision des scènes et l'histoire de ce pêcheur est particulièrement belle par ses partis pris réaliste et tragique.

Ce livre vous fait vivre le scénario en première personne, vous sentirez le goût du poisson cru sous la langue, le froid humide au large de la côte, la douleur sur vos mains, la fatigue et la folie vous gagner, mais vous ne décrocherez pas de ces pages.

La lutte mentale et morale du vieil homme est poignante. Hemingway montre ici que nous devons combattre pour découvrir le sens de notre vie. Une grande leçon d'abnégation et de courage. On a l'impression d'être à côté du pêcheur. Le livre se lit d'un seul trait. Quel plaisir !

Ce livre puissant ne s'embarrasse pas de fioritures et descend au fond de l'homme. Une superbe parabole de la victoire dans la défaite, de l'immense effort fourni pour braver le destin et garder l'espoir.

"Un homme, ça peut-être détruit, mais pas vaincu."

5/5


De : Lyreek14 Envoyé : 29/11/2007 07:59
Le vieil homme et la mer, Ernest Hemingway
Folio - 149 pages

Je crois que tout a été déjà été dit sur ce roman, donc je n'ai pas grand chose à ajouter. J'avais lu ce livre en sixième, c'était une lecture obligatoire et je me rappelle l'avoir trouvé d'un ennui mortel. Eh ben, je suis contente de l'avoir relu, parce que, même si je ne peux pas dire que ça m'est vraiment passionné, j'y ai découvert une beauté et une profondeur qui m'avait totalement échappés.
Voilà qui m'a reconcilié avec Hemingway, peut-être me lancerai-je bientôt dans Pour qui sonne le glas.

3.5/5


De : Le-réaliste-romantique Envoyé : 27/12/2007 21:53
For Whom the Bell Tolls (Pour qui sonne le glas) - Ernest Hemingway
1940

L’américain Robert Jordan rejoint des maquisards derrière les lignes fascistes pour dynamiter un pont. Cette action doit coïncider avec une attaque des Républicains. Le contact s’établit, mais la relation est tendue avec Pablo, l’ancien chef du groupe, qui perd foi en la cause. Robert Jordan tombe aussi amoureux d’une jeune femme qui a été libérée lors d’une précédente attaque, ce qui n’aide pas la relation avec Pablo.

Le moment de l’action est dramatique et bien raconté, mais il faut beaucoup de temps pour y arriver. La période de la préparation de l’assaut est ponctuée de bonnes réflexions, mais aussi de longueurs. L’auteur profite de ce récit pour raconter cette guerre à laquelle il a participé, tout comme George Orwell, mais Hemingway utilise beaucoup de dialogues qui ne mènent nul part, avec de nombreuses répliques qui auraient pu être laissées de côté. Les récits de ce conflit, souvent éclipsé par la Deuxième guerre mondiale, m’intéressent, mais celui-ci m’a semblé bien lent à prendre son élan.

3,5/5

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Message  Invité Ven 30 Oct 2009 - 11:48

Pour qui sonne le glas - Ernest Hemingway

l'histoire
Robert Jordan est un americain qui se bat pour les republicains lors de la guerre d'Espagne. Il a pour mission de faire sauter un pont. Le livre raconte les trois jours qui precedent l'attaque, sa rencontre avec des partisans dans les montagnes. Pilar est une vieille femme laide mais pleine de bravoure, elle vit avec Pablo, un ancien partisan brave et brutal, devenu peureux et alcoolique. Il y a egalement Anselmo le vieux chasseur, pleins d'humanite. Robert tombera amoureux de la jeune Maria (sa guapa). On voit les espoirs de la bande, les tensions, comment ils apprehendent cette mission desesperee. Il y a quelques retours dans le passe, le plus marquant etant la brutale rebellion dans le village de Pablo au debut de la guerre.

Mon Avis
L'ecriture d'Hemingway est tres agreable, il alterne les scenes d'actions et de dialogues, il y a egalement beaucoup de monologues interieurs, notamment leur des scenes intenses. Le livre respire l'Espagne, avec ces gitans, ses corridas, ses habitants vulgaires mais pleins d'honneur et de bravoure. Malgre le peu d'action, cela se lit tout seul. Une tres bonne surprise.

4.5/5

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Message  Lyreek Mar 17 Nov 2009 - 18:00

Hemingway - Ernest HEMINGWAY (Etats-Unis) Pourqu10


Pour qui sonne le glas - Ernest Hemingway
Folio - 499 pages

Pendant la guerre civile espagnole, un américain, Robert Jordan, qui se bat aux côtés des républicains, doit faire sauter un pont stratégique avec l'aide de plusieurs membres de la guérilla locale. Le roman retrace les trois jours de préparation avant l'opération puis l'attaque elle-même.

Roman historique qui nous fait découvrir les "coulisses" de la guerre civile espagnole où on plonge dans le quotidien des hommes et des femmes qui luttent à mort pour leur cause.
Le sujet est intéressant, les personnages bien campés mais il faut aimer le style d'Hemingway! L'écriture est fluide mais que de longueurs! Il y a finalement assez peu d'action, il faut quasiment attendre la fin du livre avant qu'il ne se passe quelque chose.
Avant ça, il vous faudra passer au travers des longs monologues et des flash-back qui ne manquent pas d'intérêt mais qui mettent un peu à mal la (l'im)patience du lecteur.
Reste malgré ça une belle histoire dans l'Histoire, un classique de la littérature!

3,5/5

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Message  cookie610 Ven 10 Sep 2010 - 9:30

Le vieil homme et la mer

Note : 3.5/5

Résumé : Santiago est un vieux pêcheur qui n’a rien pêché depuis plus de 80 jours. Le 85ème jour, il tombe sur un espadon de taille énorme contre lequel il devra lutter pendant plus de 3 jours.

Critique : Dans l’ensemble, j’ai assez bien aimé. L’histoire est bien écrite et la morale sous-jacente est très importante et bien rendue :

Spoiler:


Le personnage du pécheur est très développé, on s’attache vite à ce pauvre vieil homme, fatigué et rompu. Le livre est court (154 pages) et se lit très vite. Hemingway aborde des thèmes importants : le respect dans l’adversité, la persévérance, la lutte acharnée, l’honneur. C’est dommage que, même si le roman est très bien écrit, les scènes de pêche pure et dure étaient parfois un peu confuses et aussi que le prologue révèle d’entrée l’intégralité de l’histoire dès le début.

A noter : pour ce roman, Hemingway a obtenu le Pulitzer en 1953 et le prix Nobel de littérature en 1954.

Le roman a été adapté en 1958 par John Struges avec Spencer Tracy dans le rôle principal, quelques photos (pas trouver de bande-annonce) :

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Message  Ysla Mer 5 Jan 2011 - 16:20

LE VIEIL HOMME ET LA MER

Un court livre déjà bien commenté dans cette discussion, donc je serai assez rapide.

J'ai beaucoup aimé cette histoire simple mais porteuse d'une grande réflexion sur la vie. Le personnage du vieil homme est très attachant et j'avais l'impression d'être en mer avec lui. J'aime beaucoup la fin de cette histoire.

Il vaut mieux ne pas trop en savoir avant de lire ce livre, étant donné qu'il est bref, et j'ai eu la chance de le lire en n'ayant connaissance que de la première moitié, à peine, de l'histoire. J'ai bien fait de ne pas lire le petit résumé du début, car il racontait tout en fait !

La lecture en anglais n'est pas aussi facile qu'on pourrait le penser à première vue, en raison du grand nombre de mots techniques liés à la pêche, aux poissons. Le style est simple et fluide cependant.

C'était le premier livre d'Hemingway que je lisais et ça m'a donné envie de découvrir d'autres titres.

Ma note : 4,75/5
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Message  Louvaluna Jeu 30 Juin 2011 - 20:10

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Le vieil homme et la mer

1952

Ernest HEMINGWAY

- Folio junior, 2009, 144 pages -
Le vieil homme était maigre et sec, avec des rides comme des coups de couteau sur la nuque. Les taches brunes de cet inoffensif cancer de la peau que cause la réverbération du soleil sur la mer des Tropiques marquaient ses joues ; elles couvraient presque entièrement les deux côtés de son visage ; ses mains portaient les entailles profondes que font les filins au bout desquels se débattent de lourds poissons. Mais aucune de ces entailles n’était récente : elles étaient vieilles comme les érosions d’un désert sans poissons.
Cela fait maintenant quatre-vingt-quatre jours que le vieux Santiago n’a pas pris un poisson. Lorsqu’il s’installe à la Terrasse pour prendre une bière, la plupart des pêcheurs se moquent de lui, d’autres le regardent avec tristesse. Mais on lui retire surtout son apprenti et ami Manolin. Désormais, le garçon embarquera sur un autre bateau, le vieux étant « décidément et sans remède salao ce qui veut dire aussi guignard qu’on peut l’être. » Alors, à l’aube du quatre-vingt-cinquième jour, le vieux Santiago décide de forcer la chance et s’embarque pour le large du Gulf Stream. Il y rencontre son poisson. S’amorce alors un combat épique de trois jours et deux nuits entre le vieil homme et un gigantesque espadon.

Le poisson, c’est la mer. Le vieil homme, c’est la condition humaine face à la puissance de la nature. L’homme, s’il veut survivre, doit compter sur son intelligence pour rééquilibrer la lutte. Voilà pourquoi ce que craint le plus le vieux Santiago, c’est de perdre la boule. Même si son corps se montre défaillant par moment et le fragilise davantage devant la force colossale du poisson, c’est son expérience de pêcheur, la technique, qui lui permet de résister et de ne pas abandonner. La douleur et la fatigue finissent malgré tout par engendrer des épisodes délirants, et le vieux pêcheur doit alors déployer toute sa volonté pour tenter de se contrôler.
On retiendra encore cette belle leçon de respect dans l’adversité. Car Santiago est obstiné dans son entreprise, mais il sait reconnaître qu’il a affaire à un adversaire aussi digne et courageux que lui-même. Le vieux s’adresse au poisson tout au long du combat et finira par l’appeler « mon frère ». Ainsi, le vieil homme oscille entre orgueil et humilité : son intelligence surpasse celle de l’animal, mais il doit rester humble devant tant de force et de beauté. La fin du récit semble en tout cas aller dans ce sens : sans ses inventions, l’homme est peu de chose dans la nature. Santiago va reconquérir l’estime de ses pairs, mais il aura aussi compris où était la place de l’homme dans cette immensité qu’est l’océan.

Il faisait nuit ; en septembre la nuit vient tout de suite après le coucher du soleil. Le vieux s’appuya contre le bois usé du plat-bord et se reposa un bon coup. Les premières étoiles se montraient. Il ne connaissait pas le nom de Riel, mais il la voyait, et savait que bientôt toutes ses amies lointaines parsèmeraient le ciel.
− Le poisson aussi est mon ami, dit-il tout haut. J’ai jamais vu un poisson pareil ; j’ai jamais entendu parler d’un poisson comme ça. Pourtant faut que je le tue. Heureusement qu’on n’est pas obligé de tuer les étoiles !
Ma note : 4,5/5

Remarque : Lors de sa publication, Le vieil homme et la mer d’Ernest Hemingway a été comparé par certains critiques à L’ours de William Faulkner et Moby Dick de Herman Melville. (source : Wikipedia)

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Message  cookie610 Lun 16 Jan 2012 - 8:35

L'adieu aux armes

Note : 4/5

Résumé
: Pendant la Première guerre mondiale, Frédéric Henry, américain, s'est engagé avec l'armée italienne. Il rencontre Catherine, une infirmière. D'abord hésitants, ils tombent profondément amoureux pendant la convalescence de Frédéric, blessé au genou.

Critique : je n'en dis pas plus pour ne pas dévoiler l'histoire (ce que la 4ème de couv fait honteusement colere colere colere ) mais l'histoire est bien plus que les deux lignes que je viens d'écrire. C'est un livre dense et complet qui aborde le thème de l'absurdité de la guerre, ses horreurs (histoire que l'auteur connait bien puisqu'il s'est lui même engagé en Italie pendant la guerre, et épris de son infirmière). On peut donc penser que le personnage d'Henry est ressemblant à l'auteur, on retrouve plusieurs points communs : même blessure, même gout pour la boisson, ... Les deux personnages principaux sont bien rendus,avec profondeur et sont emportés malgré eux dans une histoire qu'ils ne contrôlent pas. Un truc qui m'a dérangé, ce sont certains dialogues qui sonnaient ... bizarrement. Je ne sais pas comment le décrire mais je n'y croyait pas. Autant Hemingway a un talent certain pour les descriptions, autant là pour les dialogues c'est autre chose. Malgré tout, c'est un superbe livre, qui fait réfléchir et marque son lecteur.
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Message  belledenuit Lun 16 Jan 2012 - 9:34

J'ai lu L'adieu aux armes il y a des années et j'avais adoré ce livre. J'ai bien envie de me replonger dans les écrits d'Hemingway Very Happy
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Message  Fabienne Dim 4 Mar 2012 - 17:24

L'adieu aux armes d'Ernest HEMINGWAY

Editions Folio 316 pages


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4ème de couverture :
Frédéric Henry, jeune Américain volontaire dans les ambulances sur le Front d'Italie, pendant la 1ère guerre mondiale est blessé et s'éprend de son infirmière, Catherine Barkley.

Ma critique :
L'adieu aux armes est largement autobiographique. Ernest HEMINGWAY, comme son héros, fut ambulancier pendant la première guerre mondiale et blessé grièvement comme lui.
L'horreur et l'absurdité de la guerre sont mêlées dans ce roman avec l'amour du héros pour son infirmière. Des paroles très simples, parfais naïves, mais qui interpellent.
J'ai trouvé beaucoup de profondeur à ce livre malgré quelques longueurs, surtout au début du livre.

Un passage du livre :
"Il dit que nous étions tous fichus mais que ça n'avait pas d'importance
tant qu'on ne s'en doutait pas. Nous étions tous fichus. Le gros point
était de ne pas l'admettre. La victoire resterait au pays qui serait le
dernier à s'apercevoir qu'il était fichu."

Ma note : 3.5/5

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Message  Lyreek Lun 5 Fév 2018 - 19:08

Hemingway - Ernest HEMINGWAY (Etats-Unis) Parise11

Paris est une fête - Ernest Hemingway
France Loisirs - 352 pages

Quatrième de couverture

« Miss Stein et moi étions encore bons amis lorsqu’elle fit sa remarque sur la génération perdue. Elle avait eu des ennuis avec l’allumage de la vieille Ford T qu’elle conduisait, et le jeune homme qui travaillait au garage et s’occupait de sa voiture – un conscrit de 1918 – n’avait pas pu faire le nécessaire, ou n’avait pas voulu réparer en priorité la Ford de Miss Stein. De toute façon, il n’avait pas été sérieux et le patron l’avait sévèrement réprimandé après que Miss Stein eut manifesté son mécontentement. Le patron avait dit à son employé :« Vous êtes tous une génération perdue. » « C’est ce que vous êtes. C’est ce que vous êtes tous, dit Miss Stein. Vous autres, jeunes gens qui avez fait la guerre, vous êtes tous une génération perdue. »

Mon avis

Je ne connais pas tellement l’œuvre d’Hemingway. J’ai lu Le vieil homme et la mer et Pour qui sonne le glas mais c’était il y a dix ans et autant l’un que l’autre m’avait donné un peu de fil à retordre. J’ai donc abordé Paris est une fête avec un peu d’appréhension.

Et au final, là encore, j’ai eu du mal. Du mal à entrer dans le livre, à cause du côté haché, de l’histoire qui ne suit pas l’ordre chronologique et du manque de contexte. Je trouve qu’Hemingway n’aide pas son lecteur, le lire demande des efforts pour raccrocher les wagons. Et encore, heureusement, il y avait la préface qui permettait d’y voir un peu plus clair.

J’ai toutefois apprécié la balade dans le Paris des années 20, l’insouciance malgré la pauvreté et les premiers pas d’Hemingway en temps qu’écrivain. On sent toute la nostalgie de l’auteur pour cette période.

Mais je regrette le côté fragmenté, les anecdotes rassemblées et juxtaposées sans qu’il y ait de fond. J’ai lu il y a quelques années Mme Hemingway de Paula McLain qui raconte les années parisiennes du couple mais du point de vue d’Hadley, son épouse . Certes, Paula McLain n’a pas le style d’Hemingway mais j’avais passé un meilleur moment en sa compagnie.

Je suis tout de même contente de l’avoir lu car c’est un classique mais je pense sincèrement qu’Hemingway n’est pas un écrivain pour moi.

3/5

Merci à Cookie qui m'a offert ce livre lors du swap Débutons 2017 merci

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Message  Le petit montagnard Jeu 11 Fév 2021 - 18:20

Le soleil se lève aussi


Hemingway - Ernest HEMINGWAY (Etats-Unis) Heming10

A Paris dans les années 1920, l’errance d'un groupe de jeunes américains, entre Paris et Pampelune. Un peu d’ennui, beaucoup d'alcool, entre une partie de pêche et une corrida, entre l'amitié et l'amour. Parmi eux, Jake Barnes, le narrateur, journaliste, impuissant suite à une blessure reçue à la guerre, ou encore Lady Brett Ashley, la seule femme de ce groupe, dont tous sont un peux amoureux.


Ce premier roman de Ernest Hemingway est loin de m’avoir séduit. Purement descriptif sans jamais donner les pensées des personnages, c’est une prose sèche, des dialogues pauvres, un style presque ennuyeux. Mais il s’agit aussi ici de la description de la « génération perdue », ces hommes qui ont connu les horreurs de la guerre et ont du mal à vivre une vie normale, d’où les excès éthyliques. La description des férias de Pampelune est par contre très intéressante.


Note : 3/5
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