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Dalibor FRIOUX (France)

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Dalibor FRIOUX (France) Empty Dalibor FRIOUX (France)

Message  Réaliste-romantique Sam 1 Avr 2017 - 12:52

Né en 1970.

Premier roman Brut en 2010.

Deuxième roman Incident voyageurs en 2014
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Dalibor FRIOUX (France) Empty Re: Dalibor FRIOUX (France)

Message  Réaliste-romantique Sam 1 Avr 2017 - 13:17

Incident voyageurs
2014

Le futur n’est pas facile : Paris est surpeuplé et les chômeurs sont légions. Pôle emploi, malgré beaucoup de créativité, ne parvient plus à générer assez de missions. Le gouvernement décide alors d’abandonner les emplois pour simplement des occupations : vous avez perdu votre mère? Nous allons vous en refiler une (ou plusieurs) de remplacement. La surpopulation et la pauvreté rendent aussi les transports chaotiques. Les RER sont bondés (comme ceux au Japon) et les retards s’accumulent. Un jour, une panne se révèle différente des autres : la rame (qui contient deux mille voyageurs) ne redémarre jamais. Les occupants y resteront jour après jour, pendant plus de deux années. Les humains sont très adaptables, ils vont survivre (à peine une dizaine de morts dans les premiers jours). Les non-voyageurs salivent pour se nourrir et se soigner. La chaleur et l’humidité ambiante les gardent en vie. Ils se transforment, leur corps change. Ils ne parviennent toutefois pas à ouvrir les portes ou fracasser une fenêtre, surtout que leur entassement extrême empêche presque tout mouvement. Les vêtements sont lâchés au sol, ils se transforment avec la salive en compost, ce qui permet à une orchidée de se développer et d’occuper toute la rame. Des cellules de vie se forment, on s’organise en petite communauté, mais avec des tensions et des incidents parfois violent (dans la limite des mouvements possibles). Nous allons suivre une unité composée de deux vieilles, une optimiste et une décrépite, un directeur du Louvre, une de ses « mère » (plus jeune que lui), une secrétaire, un Quémandeur d’occupation, un nettoyeur d’oreille, un concepteur de mots-croisés et une caissière ainsi que son enfant.

Il ne s’agit pas d’un récit de science-fiction, plutôt du surréalisme. Au début, il faut s’accrocher, car l’auteur introduit des concepts qu’il n’expliquera que plus tard. La narration est effectuée par trois personnage, sous forme épistolaire, même s’ils ne peuvent pas écrire : Anna la Caissière écrit à son enfant, Vincent l’Employeur écrit à son amoureuse en Amérique et Kevin, le Fond de fichier (sans emploi sans espoir), fait des rapports à sa conseillère du Pôle. Ces trois nous racontent la vie de toute la cellule et de la société hors rame. Je suis amateur des sociétés futuristes apocalyptiques, donc le sujet m’intéressait, et je suis aussi amateur de L’Écume des jours. Mais c’est long, trop long. Dans un texte surréaliste, à un moment plus rien ne surprend, il faut donc conclure ou sinon avoir une bonne intrigue. Ici, il ne peut pas y avoir d’intrigue (les personnages sont immobilisés) et le livre s’étire sur plus de 300 pages. Je dirais qu’il y en a 100-150 de trop. L’idée et l’univers inventés sont intéressants, mais, comme un blocage de train, ils sont trop étirés. Et je me demande aussi comment un auteur pour avoir apprécié travailler sur plus de 300 pages dans cet univers de cloaque; car c’est aussi un peu dégoutant.

3/5

RR
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Dalibor FRIOUX (France) Empty Re: Dalibor FRIOUX (France)

Message  lalyre Mar 14 Mai 2024 - 16:31

Frioux Dalibor           
Vies électriques       
Grasset 3 janvier 2024   
  377 pages
Dalibor FRIOUX (France) Vies_z10

Quatrième de couverture
Début du XXe siècle, l’électricité est synonyme de progrès. Elle permet d’illuminer la nuit, de dialoguer à distance grâce au téléphone, bientôt d’effectuer des transmissions radiophoniques. Fascinés, scientifiques et ingénieurs se bousculent dans la course aux découvertes. Vies électriques est le roman de deux destins croisés, emportés par la science.
Le jeune Allemand Hans Berger se consacre ainsi à la recherche médicale avec l’idée folle de détecter les ondes d’une mystérieuse « énergie psychique », qui expliquerait les expériences de télépathie qu’il a connues avec sa sœur aînée. Psychiatre méprisé pour sa quête quasi mystique, il poursuit des expérimentations d’abord rudimentaires sur des crânes trépanés, puis plus élaborées avec les gueules cassées de la Grande guerre. Enfin, au cours des années 1920, dans une Allemagne qui sombre dans le bruit et la fureur, l’obscur chercheur identifie les ondes alpha et devient le père de l’électroencéphalogramme.
Entre progrès scientifique pour le bien de l’humanité et outils de destruction totalitaire, la frontière est étroite. Hans Berger et Zénon Drohocki font de leurs recherches une question de vie ou de mort, au point d’en perdre de vue les fins et les risques ultimes. Ont-ils été dévorés par une époque elle-même dépassée par ses créations ? Dans le roman de leurs deux vies en miroir, Dalibor Frioux nous emmène dans un voyage vertigineux au cœur de la science prise dans la tourmente de l’Histoire.

Mon avis
D’autres vont plus loin : si elle explique le fonctionnement du cerveau, l’électricité doit aussi pouvoir le guérir. Poursuivant les recherches de Berger, le neuropsychiatre juif polonais Zenon Drohocki travaille au Collège de France jusqu’à son arrestation par la Gestapo en 1943. Déporté avec sa femme, il bricole un appareil à électrochocs dans l’hôpital de fortune d’Auschwitz-Monowitz. Son but : guérir de la mélancolie des détenus promis à la mort, avec l’accord ambigu des médecins SS. Car la curiosité d’un certain Josef Mengele donne à son travail une orientation glaçante. La fée électricité serait-elle devenue démon ?  Ce livre, « 
Vies électriques », entrelace deux biographies romancées, les chapitres alternant d'un à aupersonnage à l'autre et de fait, il s'agit d'un roman, même si l'auteur rassemble en fin de volume des « sources principales » qui se veulent historiques. Il n’empêche que parfois on se trrouve à Birkenau avec les expériences et la mort. Il ne s'agit pas réellement de leurs contributions scientifiques qui est signée d'Hans Berger, et une seule est de Drohocki, dans une version de 2019 publiée onze ans après sa mort.  


J’ajouter qu’ayant lu ce livre avec intérêt, je dois avouer que je me suis sentie incapable de faire le résumé, donc j’ai copié certains passages sur le net, surtout ce que je n’ai pas compris sur les inventions. Cependant j’ai beaucoup aimé cette lecture intéressante avec certains chercheurs ou autres ayant existé. Je dois aussi dire que le roman se départage de 1878, 1940 et l’on se retrouve en 1911 jusqu’à 1945, cependant les années ne se suivent pas. Ala fin du livre on peut voir la carte et les endroits principaux ou se situent les endroits principaux du roman. C’est  un bon roman assez difficile à lire.   4,5/5
lalyre
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