Louis LACHENAL et Gérard HERZOG (France)
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Louis LACHENAL et Gérard HERZOG (France)
Louis Lachenal est né le 17 juillet 1921 à Annecy, mort le 25 novembre 1955 lors d'une ascension dans la vallée Blanche à Chamonix. Alpiniste hors pair français, il est surtout connu pour avoir gravi l'Annapurna en 1950, avec Maurice Herzog. C'était le premier sommet de plus de 8000 mètres jamais vaincu par des alpinistes (de surcroît dès la première tentative). L'expédition victorieuse s'est soldée par des blessures graves infligées par le gel aux deux compagnons; il a fallu les amputer en partie sur place: Herzog y a perdu les deux pieds et les deux mains; Lachenal, "seulement" les deux pieds.
(voir Wikipédia )
Gérard Herzog (19 décembre 1920 - 1er novembre 2003); alpiniste, écrivain, scénariste et cinéaste français, il est le frère de Maurice Herzog. Comme film, on lui doit notamment La grande crevasse (de Frison-Roche). Il a surtout travaillé dans l'audiovisuel; il a été réalisateur de campagnes électorales et conseiller technique audiovisuel auprès de plusieurs présidents de la République (Pompidou, Giscard d'Estaing) ou de ministres importants. En 1981, il adapte et réalise pour la télévision La voie Jackson, tiré de son propre roman, avec Guy Marchand, Marie-Josée Neuville, Samy Frey et Edward Meeks.
(voir Wikipédia )
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Gérard Herzog (19 décembre 1920 - 1er novembre 2003); alpiniste, écrivain, scénariste et cinéaste français, il est le frère de Maurice Herzog. Comme film, on lui doit notamment La grande crevasse (de Frison-Roche). Il a surtout travaillé dans l'audiovisuel; il a été réalisateur de campagnes électorales et conseiller technique audiovisuel auprès de plusieurs présidents de la République (Pompidou, Giscard d'Estaing) ou de ministres importants. En 1981, il adapte et réalise pour la télévision La voie Jackson, tiré de son propre roman, avec Guy Marchand, Marie-Josée Neuville, Samy Frey et Edward Meeks.
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Re: Louis LACHENAL et Gérard HERZOG (France)
"Carnets du vertige" 10/18 1962 250 pages
Voici un livre qui dresse le portrait d'un homme hors du commun. Né à Annecy en 1921, Louis Lachenal a très vite l'esprit d'indépendance. Adolescent, il découvre les joies de l'alpinisme, l'ivresse du danger, la fierté et le contentement d'une arrivée au sommet. Il gravira quelques petits sommets faciles, puis s'enhardira de jour en jour. Il passera ses brevets et deviendra Guide de Haute Montagne. La facilité avec laquelle Lachenal se déplace sur des parois considérées comme difficilement franchissables laisse pantois de nombreux alpinistes aguerris. Mélange d'insouciance, de pureté du geste, de volonté inébranlable, l'homme impose le respect dans les ascensions. Il va devenir une légende de l'alpinisme français en conquérant de nombreux sommet des Alpes avec notamment sont compagnon de cordée Lionel Terray. Dans une entente parfaite, les deux compagnons s'offriront des courses mémorables, battant records sur records, laissant muette d'admiration la société alpine.
La consécration et la notoriété viendront avec la toute première ascension de l'Annapurna (1950), lorsque Maurice Herzog et lui atteindront le sommet au prix de mille difficultés; la descente leur fera vivre un véritable cauchemar, le froid terrible leur occasionnant de graves blessures nécessitant l'amputation de doigts et d'orteils. En 1955, Louis Lachenal disparaît dans une crevasse alors qu'il traverse La Vallée Blanche, près de Chamonix, avec son compagnon Payot. Des montagnards partis en sauvetage ne pourront pas mieux faire que récupérer la dépouille de leur ami, en constatant sa nuque brisée. "Il est mort sur le coup. Il n'a pas souffert. Et il est mort en montagne".
Après la "victorieuse" première de l'Annapurna, Louis Lachenal commence à écrire quelques notes sur ses ascensions les plus mémorables. Mais une clause de contrat interdit à tout membre de l'expédition de publier quoi que ce soit sur le sujet Annapurna avant cinq ans; seul leur chef, Maurice Herzog, étant autorisé...
C'est l'année suivant la mort de Louis Lachenal, en 1956, que paraît "Carnets du vertige"; une version rédigée par Gérard Herzog, tirée du manuscrit de Lachenal, mais épurée dans ses lignes originelles. Il s'agissait en effet de ne pas dégrader l'image de Maurice Herzog et la ligne officielle qu'il imposait (lire l'exaltant Annapurna, premier 8000), Lachenal ayant une vision légèrement différente de celle de son chef. En 1996, une nouvelle version de Carnets du vertige est publiée (éd. Michel Guérin), rétablissant en italique les passages tronqués de la première édition.
Note: 3,5/5
Voici un livre qui dresse le portrait d'un homme hors du commun. Né à Annecy en 1921, Louis Lachenal a très vite l'esprit d'indépendance. Adolescent, il découvre les joies de l'alpinisme, l'ivresse du danger, la fierté et le contentement d'une arrivée au sommet. Il gravira quelques petits sommets faciles, puis s'enhardira de jour en jour. Il passera ses brevets et deviendra Guide de Haute Montagne. La facilité avec laquelle Lachenal se déplace sur des parois considérées comme difficilement franchissables laisse pantois de nombreux alpinistes aguerris. Mélange d'insouciance, de pureté du geste, de volonté inébranlable, l'homme impose le respect dans les ascensions. Il va devenir une légende de l'alpinisme français en conquérant de nombreux sommet des Alpes avec notamment sont compagnon de cordée Lionel Terray. Dans une entente parfaite, les deux compagnons s'offriront des courses mémorables, battant records sur records, laissant muette d'admiration la société alpine.
La consécration et la notoriété viendront avec la toute première ascension de l'Annapurna (1950), lorsque Maurice Herzog et lui atteindront le sommet au prix de mille difficultés; la descente leur fera vivre un véritable cauchemar, le froid terrible leur occasionnant de graves blessures nécessitant l'amputation de doigts et d'orteils. En 1955, Louis Lachenal disparaît dans une crevasse alors qu'il traverse La Vallée Blanche, près de Chamonix, avec son compagnon Payot. Des montagnards partis en sauvetage ne pourront pas mieux faire que récupérer la dépouille de leur ami, en constatant sa nuque brisée. "Il est mort sur le coup. Il n'a pas souffert. Et il est mort en montagne".
Après la "victorieuse" première de l'Annapurna, Louis Lachenal commence à écrire quelques notes sur ses ascensions les plus mémorables. Mais une clause de contrat interdit à tout membre de l'expédition de publier quoi que ce soit sur le sujet Annapurna avant cinq ans; seul leur chef, Maurice Herzog, étant autorisé...
C'est l'année suivant la mort de Louis Lachenal, en 1956, que paraît "Carnets du vertige"; une version rédigée par Gérard Herzog, tirée du manuscrit de Lachenal, mais épurée dans ses lignes originelles. Il s'agissait en effet de ne pas dégrader l'image de Maurice Herzog et la ligne officielle qu'il imposait (lire l'exaltant Annapurna, premier 8000), Lachenal ayant une vision légèrement différente de celle de son chef. En 1996, une nouvelle version de Carnets du vertige est publiée (éd. Michel Guérin), rétablissant en italique les passages tronqués de la première édition.
Note: 3,5/5
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