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Message  Lacazavent Jeu 5 Aoû 2010 - 7:00

Le vampire de Ropraz de Jacques Chessex
Livre de Poche / 87 Pages



C'est un récit que je trouve très difficile à commenter. Et pourtant je l'ai apprécié, j'ai même été captivé et l' ai lu d'une traite. Dès le début le décor et l'ambiance sont plantés. Ce n'est pas très très gai, écrit à la manière d'un très long article
de journal on retrouve un certain détachement dans l'écriture ajouté à cela un style tout en précision et froideur et le malaise s'installe, le faute étant presque rejeté de Favez-la victime parfaite- à la foule. L'épilogue qui lui seul n'est pas basé sur des faits réels est vraiment de trop et ne présent à mon sens que peu d' intérêt.
Une lecture rapide que j'ai bien aimé.

4/5

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Message  rose Jeu 5 Aoû 2010 - 13:33

Heureuse que cela t'es plû...effectivement c'est assez morbide comme ambiance, mais c'est du Chessex...on ne rigole pas vraiment avec lui Jacques CHESSEX (Suisse) - Page 2 Icon_lol
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Message  lalyre Dim 8 Aoû 2010 - 12:13

L'ogre
Jacques Chessex
Les cahiers rouges/Grasset 2009
208 Pages
Jacques CHESSEX (Suisse) - Page 2 97822410
Présentation de l'éditeur

À travers une histoire très concrète, très proche du quotidien, très charnelle, c'est un drame fondamental que traite Jacques Chessex : la mort du père. Mais son roman ne remue pas des idées ; on y sent au contraire passer toutes les rumeurs de la vraie vie.
Jean Calmet approche de la quarantaine. Il est professeur de latin au lycée de Lausanne. Nous le découvrons le jour des obsèques de son père, le Dr Calmet, au crématoire de la ville, par un matin de soleil sur le lac. Va-t-il être, par cette mort, libéré ? L'ombre du disparu va-t-elle au contraire le poursuivre, finissant par pénétrer chaque circonstance de chaque jour du froid et du vertige de la destruction ?
Le Dr Calmet était un " personnage " : tyran familial, force de la nature, porté sur le vin blanc de Lavaux et les servantes d'auberge, troussant à l'occasion la gamine de 20 ans que son fils, adolescent, poursuivait gauchement de sa tendresse et de son désir sans oser la traiter comme elle l'attendait : en fille. Partout, toujours, Jean Calmet a cru sentir l'oeil de son père qui le guettait, son énorme appétit de vie qui rendait dérisoires les scrupules et les inappétences de son fils. Et voilà que, le père mort, son pouvoir mystérieusement s'amplifie, s'aggrave, se fait obsédant. Réduit en cendres, et ses cendres enfermées dans une urne de marbre, le père est toujours là, omniprésent, prêt à continuer de dévorer ses survivants comme il a toujours dévorés ses compagnons de vie. Et ce n'est pas, dans ce combat inégal, la vie qui triomphera...
La force du roman de Jacques Chessex est d'envelopper son histoire d'un réseau de faits vrais, de paysages, d'impressions fugitives ou cruelles. Les amours de Jean Calmet avec une étudiante des Beaux-Arts, la maladie et la mort d'une de ses élèves et la dernière promenade que font avec elle ses camarades de classe, la rencontre, un soir, au bord du chemin, d'un hérisson qui se hâte vers une haie : autant de pages riches, bouleversantes, qui donnent tous les chauds parfums de la vie à ce roman-méditation sur la mort.

Mon avis : Un roman assez érotique que je n'ai pas trop aimé bien que les descriptions des paysages soient très bien écrites. Ce qui m'a dérangée c'est la mort du père, que j'ai ressenti comme désirée par le fils, il est vrai que cet homme était un vrai tyran, toujours à critiquer son entourage, j'ai détesté le comportement de la mère, une femme toujours effacée face à son mari dont elle a peur, n'osant entrer dans la pièce ou il se trouvait. Je me demande si ce roman n'est pas un peu autobiographique.....Car il est vrai que l'histoire est proche d'une certaine réalité mais je n'aimerais pas, comme Jean Calmet le ressent, toujours sentir la présence du père décédé et réduit en cendres, derrière moi. Il faut quand même dire que cela est devenu une obsession et que Jean a une extrême tendance à se mésestimer...Je sais que des thèmes comme que la mort, la crémation, le deuil, la tyrannie, l'obsession et les outrages du passé ne me conviennent guère pour le moment .En résumé je pense que c'est un livre dur et sombre.......4/5
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Message  géromino Mer 18 Aoû 2010 - 7:40

"Le Vampire de Ropraz" Le livre de poche 2008 88 pages

La bestialité des actes commis soulèvent le coeur et sont difficilement supportables. Mais il faut reconnaître que Chessex a un talent incomparable pour conter avec une telle noirceur et un tel réalisme cette histoire sombrement ignoble: le texte est d'une beauté macabre, s'il est possible de s'exprimer ainsi. Le ton y est monotone, implacable, méticuleux comme une enquête. Le premier chapitre plante le décor et l'ambiance est mise tout de suite: "Avarice, cruauté, superstition; on n'est pas loin de la frontière de Fribourg où foisonne la sorcellerie" (page 11) . C'est un climat de folie, de violence sourde, de choses tues et de dépravation sexuelle; où les superstitions ressurgissent au moindre phénomène inexpliqué et où le diable n'est jamais loin.


Trop court pour certain, pas assez long pour d'autres; j'ai trouvé le livre suffisamment explicite pour ne pas en être dégouté à la lecture de ces atrocités.

L'épilogue en matière de clin d'oeil, fait allusion à Blaise Cendrars et son "Moravagine". Cendrars "aurait" cotoyé le Vampire Favez lors de la guerre 14/18 et se serait inspiré de son histoire pour créer son héros et lui donner son caractère criminel, assassin de jeunes filles. Peut-on y apporter quelque crédit?... Quand à Favez qui reposerait sous l'arc de triomphe en soldat inconnu?.... mouais...

Note: 3.85/5
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Message  géromino Ven 11 Mar 2016 - 14:52

"L'ogre" Le Livre de Poche 1975   220 pages  


      Jean Calmet a trente huit ans quand son père décède. C'est presque un soulagement de voir partir cet homme qui l'a toujours écrasé de son autorité. Il n'éprouve pas de tristesse, pas même de regrets; ce père s'était toujours comporté en tyran envers toute la famille et particulièrement envers lui. Alors qu'il aurait pu se sentir libéré de cet oeil paternel constamment inquisiteur qui le traquait jour et nuit (jusque dans ses moments le plus intimes...), voilà que c'est l'inverse qui se produit. Par delà la mort, la présence tyrannique s'exerce toujours avec force dans les moindres faits et gestes de la vie de Jean Calmet...


       Comment l'emprise autoritaire du père peut-elle dévaster un fils au point de lui infliger d'aussi destructrices perturbations? 
       J'ai lu les premières dizaines de pages avec attention, puis avec lassitude et ennui. D'abord parce que Chessex rabâche continuellement le ressentiment de son personnage; ce qui se comprend dans un sens, vu le caractère obsédant du sentiment éprouvé par Jean Calmet, mais à force, le côté "je suis une victime" devient pesant. Ensuite, il y a ces petites histoires annexes -la petite lycéenne atteinte d'une maladie incurable ou encore le néo-nazi qui invite Jean Calmet chez lui- qui ajoutent à l'atmosphère "glauquissime" du roman, mais qui à mon sens n'apportent rien au propos. Passons sur ses relations amoureuses, dont le discours est limite grossier par moment (pas compris l'utilité). Le pire est l'utilisation systématique du "Jean Calmet" comme dénominatif du sus-nommé: là c'est l'overdose; un effet répétitif de style voulu, pour accentuer cette obsession omniprésente, sans doute; je ne supportais plus ce nom au bout de trente pages! 
         La fin m'a cependant touché; de tout le livre, c'est dans ces pages ultimes que l'émotion est la plus forte, l'écriture poignante. 


         Résumons: les trente premières pages, puis les dix dernières, sont très efficaces, le reste est plus ennuyeux.
                                ... ou alors je suis passé complètement à côté.


Note: 2/5

_________________
                                                                                                                                                                              

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Message  Dkois Ven 21 Aoû 2020 - 10:51

L’OGRE
Jacques CHESSEX
Le Livre de Poche 220 Pages
 
Résumé (Source éditeur)
 
À travers une histoire très concrète, très proche du quotidien, très charnelle, c'est un drame fondamental que traite Jacques Chessex : la mort du père. Mais son roman ne remue pas des idées ; on y sent au contraire passer toutes les rumeurs de la vraie vie.

Jean Calmet approche de la quarantaine. Il est professeur de latin au lycée de Lausanne. Nous le découvrons le jour des obsèques de son père, le Dr Calmet, au crématoire de la ville, par un matin de soleil sur le lac. Va-t-il être, par cette mort, libéré ? L'ombre du disparu va-t-elle au contraire le poursuivre, finissant par pénétrer chaque circonstance de chaque jour du froid et du vertige de la destruction ?

Le Dr Calmet était un " personnage " : tyran familial, force de la nature, porté sur le vin blanc de Lavaux et les servantes d'auberge, troussant à l'occasion la gamine de 20 ans que son fils, adolescent, poursuivait gauchement de sa tendresse et de son désir sans oser la traiter comme elle l'attendait : en fille. Partout, toujours, Jean Calmet a cru sentir l'oeil de son père qui le guettait, son énorme appétit de vie qui rendait dérisoires les scrupules et les inappétences de son fils. Et voilà que, le père mort, son pouvoir mystérieusement s'amplifie, s'aggrave, se fait obsédant. Réduit en cendres, et ses cendres enfermées dans une urne de marbre, le père est toujours là, omniprésent, prêt à continuer de dévorer ses survivants comme il a toujours dévorés ses compagnons de vie. Et ce n'est pas, dans ce combat inégal, la vie qui triomphera...
 
Mon avis
 
« Tiens je te le donne. Je n’ai pas trop aimé. Trop violent. Mais il devrait te plaire… ». Voici les mots de ma fille en me tendant la version Poche de « L’ogre » de l’écrivain Suisse Jacques Chessex.  
Première précision, je ne connaissais nullement cet auteur avant ce Dimanche 16 Aout. Ensuite qu’entendait ma fille par « trop violent », « il devrait te plaire » ? Une seule solution pour connaitre les réponses à ces questions : Lire ce roman. Chose à présent faite.
 
Pour aller dans l’ordre, je me suis informé sur l’auteur. Ensemble d’une œuvre plutôt intéressante qui suscite la curiosité. Je pensais faire découvrir cette découverte mais beaucoup de rats m’ont précédé. Ce n’est donc pas un total inconnu.
 
Roman violent ? Pas comme on pourrait le croire. Cette violence est avant tout d’ordre psychologique. Le personnage central se bat contre des démons qui l’entrainent vers une déchéance mentale. On suit son parcours à travers son comportement et ses relations avec autrui. On peut s’attendre à différentes issues en guise de conclusion. Celle choisie par l’auteur est logique, sans surprise. Mais l’auteur n’a pas cherché à faire de son roman un thriller. On subit donc cette logique comme on subit l’ensemble du roman : En y prêtant de l’attention mais pas de la passion.
 
Et donc ce roman m’a-t-il plu ? Globalement oui. Comme exprimé ci-dessus, il ne m’a pas passionné mais le contexte général (thème, construction, écriture) rentre dans le style de roman que j’affectionne. Ma fille me connait donc bien ! Ce roman hésite toutefois trop entre un style romanesque et un style plus effroyable pour que j’en fasse une référence du genre. Peut-être prêche-t-il par trop de réalisme pour cela ?...
 
Je n’hésiterais pas, au détour d’une rencontre avec d’autres œuvres, à poursuivre la découverte de cet auteur.
 
Ma note 3.5 / 5

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Message  Dkois Mer 9 Sep 2020 - 10:50

UN JUIF POUR L’EXEMPLE
Jacques CHESSEX
Le Livre de Poche 83 Pages
 
Résumé (4° de couverture)
 
1942 : l’Europe est à feu et à sang, la Suisse est travaillée de sombres influences. À Payerne, ville de charcutiers « confite dans la vanité et le saindoux », le chômage aiguise les rancœurs et la haine ancestrale du Juif. Autour d’un « gauleiter » local, le garagiste Fernand Ischi, et du pasteur Lugrin, proche de la légation nazie à Berne, s’organise un complot de revanchards au front bas, d’oisifs que fascine la virilité germanique. Ils veulent du sang. Une victime expiatoire. Ce sera Arthur Bloch, marchand de bestiaux. À la suite du Vampire de Ropraz, c’est un autre roman, splendide d’exactitude, à l’atmosphère lourde, que nous donne Jacques Chessex. Les assassins sont dans la ville.
 
Mon avis
 
On peut apprécier le fait que ce roman soit court. Cela lui permet d’être précis, frappant et donc efficace.
On peut par contre le regretter car cela occulte toute la mécanique et la naissance de la haine.

Mais ainsi l’auteur ainsi voulu son œuvre. Nous devons la lire comme tel. Pour ma part, j’ai apprécié ce livre autant comme le compte-rendu d’un événement tragique que comme un roman. Et aussi court soit-il, je ne pense pas qu'il se perdra dans ma mémoire. Il se joindra, à coups sur, à mes références de lecture témoignant de la guerre et du nazisme.  
 
Pas un roman magistral, donc. Mais un roman essentiel.
 
Ma note  3.5 / 5

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Message  Dkois Jeu 22 Oct 2020 - 16:45

MORGANE MADRIGAL
Jacques CHESSEX
Le Livre de Poche 217 Pages
 
Résumé (Source google book)
 
Devant un collage de Max Ernst, Morgane envoûte Vincent comme la fée des contes, son ancienne homonyme, asservissait ses amants. Et l'amant, fou d'images, de poèmes et de désirs, n'est que trop tôt fasciné par le spectacle de cette femme ouverte... D'ailleurs Vincent regarde-t-il Morgane Wagner, ou se condamne-t-il à fixer en elle la Méduse mythique et charnelle, la bête enfouie où se perdre ? Le madrigal est vraiment devenu le jeu baroque, l'aventure d'un délire que raconte un roman où l'érotisme et l'intuition de la mort surviennent dans des pages lumineusement inspirées.
 
Mon avis
 
En s’aidant de l’œuvre du peintre surréaliste, Max Ernst, Jacques Chessex nous conte l’aventure amoureuse de Vincent. Aventure beaucoup plus charnelle que sentimentale d’ailleurs, ce qui place ce roman dans le genre érotique à la limite de la pornographie. L’écriture est elle-même est assez surréaliste. Il faut bien être attentif aux mots, aux allégories et à tout autre sous-entendu pour percevoir le ton poétique du style.
Cette attention fut sinusoïdale me concernant, ce qui fait que j’ai partagé mon temps de lecture entre des périodes d’ennui et d’autres d’euphorie.
J’ai profité de cette lecture pour enquêter de plus prêt sur l’œuvre de Max Ernst. J’adore ce genre de peinture. Je suis beaucoup plus perceptible à l’art surréaliste dans le domaine de la peinture, c’est pour cela que je donnerai une note de 4.5 / 5 pour le travail de Max Ernst et pour celui de Jacques Chessex, concernant ce roman de...
 
Ma note (un petit) 3 / 5

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Message  Dkois Mer 22 Déc 2021 - 11:55

LE VAMPIRE DE ROPRAZ
Jacques CHESSEX
Le Livre de Poche 87 Pages
 
Résumé (4° de couverture)
 
En 1903 à Ropraz, dans le Haut-Jorat vaudois, la fille du juge de paix meurt à vingt ans d’une méningite. Un matin, on trouve le cercueil ouvert, le corps de la virginale Rosa profané, les membres en partie dévorés. Stupéfaction des villages alentour, retour des superstitions, hantise du vampirisme. Puis, à Carrouge et à Ferlens, deux autres profanations sont commises. Le nommé Favez, un garçon de ferme, est le coupable idéal. Condamné, emprisonné, soumis à la psychiatrie, on perd sa trace en 1915.
À partir d’un fait réel, Jacques Chessex donne le roman de la fascination meurtrière. Qui mieux que lui sait dire la « crasse primitive », les fantasmes des notables, la mauvaise conscience d’une époque ?
 
Mon avis
 
  Voici un roman aussi court qu’étrange. Son étrangeté ne vient pas essentiellement du thème évoqué mais plutôt d’une fin des plus surprenantes. Je ne peux bien évidemment pas la dévoiler. A moi de faire en sorte que vous ayez la curiosité de la connaitre en ouvrant ce roman.
Pour vous inciter à cela, je vous dirai que ce roman est d’une grande facilité et de rapidité de lecture. Les 80 pages se dévorent à la vitesse de celles d’une bibliothèque rose. Facile et rapide ne voulant pas dire sans attrait. On y plonge dans l’atmosphère des campagnes profondes des montagnes Suisses du début du XIXème siècle avec toutes les croyances, les superstitions, les peurs et les méfiances que celle-ci engendre. L’intrigue est macabre. Court mais dense.
J’arrive enfin à la conclusion qui met en scène un célèbre écrivain Français et une mystérieuse page d’histoire de France que je n’ai pu valider malgré mes recherches. Alors conclusion de pure fiction ou vérité historique ???  
 
Ma note  3.5 / 5

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Message  Pistoufle Mer 22 Déc 2021 - 12:20

4ème avis consécutifs sur cet auteur Dkois...On peut dire que tu es un lecteur fidèle !
Tu me donnes envie de l'inscrire dans ma liste des auteurs à découvrir.
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Message  Dkois Mer 22 Déc 2021 - 12:43

Pistoufle : J'ai toujours en P.A.L quelques auteurs de romans courts qu'il est toujours agréable à lire. Je pense par exemple à Erri De Luca, Amélie Nothomb et quelques autres qui ne me viennent pas à l'esprit. J'en ai épuisé quelques autres. Pierre Benoit, Cronin, ...

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Message  Dkois Dim 9 Oct 2022 - 17:06

LE DERNIER CRÂNE DE M. de SADE
Jacques CHESSEX
Le Livre de Poche 119 Pages


Résumé (4° de couverture)

Qui est cet homme de soixante-quatorze ans enfermé à l'hospice de Charenton, au printemps 1814, qui a commis tant de crimes et semble ne se repentir en rien ? Fuyard, brûlé en effigie, embastillé, sodomite, blasphémateur, soupçonné d'inceste, et pourtant encore là, bouillant d'idées et d'ulcères, désireux de poursuivre l'œuvre de chair. Cet homme se nomme Donatien-Alphonse de Sade. Il meurt en décembre 1814. En 1818, sa tombe est ouverte, et son crâne passe dans les mains du docteur Ramon, le jeune médecin qui le veilla jusqu'à la mort. Relique, rire jeté à la face de toutes choses, effroi érotique, le crâne de M. de Sade roule d'un siècle à l'autre, incendiant, révélant et occupant le narrateur de ce roman.

L’auteur, le livre et moi

Jacques Chessex est de ces auteurs dont les romans choquent, interpellent et donc divisent. C’est probablement pour cette raison qu’il est venu enrichir ma P.A.L voici à présent 3 ou 4 ans (laissez-moi grâce de l’effort d’aller vérifier dans mes archives). Le bilan est moyen mais toutefois suffisant pour sauter sur les occasions qui se présentent pour m’insuffler de la curiosité supplémentaire. Il me semble toutefois, que ce nouveau titre, peut-être l’apothéose de l’interpellation…

Mon avis

A sa sortie, ce livre a été étiqueté comme pornographique, réservé à public averti et plastifié pour éviter un feuilletage d'un public non averti. Tout cela est logique. Mais non, non, nous ne sommes pas en 1950…mais bien en 2009. Cela vous situe ainsi le contenu.
Mais qu’en est-il dans les faits ? 
Oui, certaines scènes sont d’une pornographie perverse au-delà de toute imagination. Mais si cela reflète la vérité de celle que fût le personnage du Marquis de Sade, alors nous sommes dans l’évocation historique. A-t'on le droit de détourner la réalité de l’histoire ? En cela tient toute l'ambiguïté de ce roman… ou l’interpellation
Je ne connais, hormis sa réputation, le Marquis de Sade. Si ce roman dépouillé de toute difficulté littéraire et au style des plus accessibles, a pour but de le faire découvrir, n'atteindra pas son but sur maints lecteurs, mais l’aura au moins atteint sur ma personne. Ma curiosité, qui sera peut-être qualifiée de pornographe, est titillée !!! Mais n’est-elle pas facilement titillable ?

Ma note : 3. 5 / 5

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Message  Dkois Dim 16 Avr 2023 - 14:44

LA TRINITE
Jacques CHESSEX
Le Livre de Poche 159 Pages
029/2023


Résumé (4° de couverture)

Etrange comédie qui se noue aux rives du lac Léman, dans cette clinique Valmont dont le nom évoque Laclos, et le décor Rilke, lorsqu'un vieil homme malade, et qui se sait condamné, offre sa jeune femme à un écrivain de passage afin qu'il soit son amant. Benoît Rouvre accepte l'offre, par désoeuvrement et parce qu'il pressent tout ce que l'aventure pourrait lui révéler de ses propres mystères.
Dès lors l'amour, le regret, la jalousie, la frénésie sensuelle et les hantises religieuses vont se mêler dans une danse funèbre et païenne, où l'auteur de Judas le transparent et de Morgane Madrigal nous ouvre de nouvelles portes sur son univers intérieur.


L’auteur, le livre et moi

Il a fallu remonter au fil de mes avis pour retrouver la source de la découverte de Jacques Chessex. Je la dois à ma fille qui avait deviné que “L'ogre” (Prix Goncourt 1973 soit dit en passant) correspondait à mes envies de lecture. Elle ne s’était pas trompé et à présent, lorsque je croise un titre de cet auteur Helvétique dans mes bouquineries préférées, je ne manque pas d’en prendre possession. C’est ce qui est arrivé ce week-end dernier au village du livre de Redu (B). “La Trinité” est  ma 6° lecture. 


Mon avis

 Ce livre foisonne de réflexions : La fin de vie, la condition Juive, le fantasme sexuel,... sous fond d’art littéraire et musical. Quand ce regorgement de sujet est concentré en 160 pages, inutile de préciser que cette lecture est du genre contraignant. Contraignant dans le sens d’un besoin d’attention et non de pénibilité. 
Toutefois ce besoin d’attention doit être accompagné d’un besoin d’imagination pour lier les différents thèmes entre eux. Ce livre s’étudie autant qu’il se lit, et là j’avoue de ne pas avoir pris le temps nécessaire pour cela. Je pense donc être passé à côté de certaines allégories. Une seconde lecture semble être nécessaire pour goûter pleinement le fond de ce roman. Mais je laisse ma place à d’autres pour cela, histoire d’échanger avis et ressenti.

Ma note 3.5 / 5

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