Re: Harper LEE (Etats-Unis)

petitelune Mar 5 Mar 2013 - 20:18

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur

Le livre est raconté par Scout, petite fille de 7 ans. Elle vit avec son Père Atticus, avocat, son frère Jem et la gouvernante Calpurnia de race noir. Ça se passe dans les années 30. La première partie du livre est ce qu’il y a des plus normales dans cette petite ville. La petite Scout raconte leurs jeux d’enfance et la petite vie bien ordinaire. C’est dans la deuxième partie du livre que j’ai le plus embarqué avec le procès du Noir que défend Atticus. J’aime bien voir la façon donc la justice fonctionnait à l’époque. Le racisme est très présent, et malheureusement, c’est une réalité de la vie encore aujourd’hui. J’y ai trouvé quelques longueurs surtout au début, mais dans l’ensemble, j’ai quand même aimé.

3,5/5

Réaliste-romantique Mar 14 Jan 2014 - 1:34

Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur

1961

En 1935, en Alabama, un Noir est accusé d’avoir violé une Blanche. Dans le sud raciste, l’affaire est déjà entendue, il est coupable. Sauf que Atticus Finch, veuf, père de deux enfants, va le défendre et lui offrir un procès juste, autant que possible, même s’il met ainsi sa famille et lui en danger. L’auteur n’a toutefois pas braqué les projecteurs directement sur l’affaire, mais elle raconte le quotidien des deux enfants, leurs relations avec le voisinage, leurs apprentissages et découvertes du monde. C’est autant un récit social qu’un roman initiatique.

J’étais un peu décontenancé au début de ma lecture, car je savais seulement que c’est un livre qui traitait du racisme, et le premier Noir de l’histoire n’apparaît que vers le tiers du livre. Mais j’ai quand même rapidement été happé par cette lecture. Le récit est vu des yeux de la jeune fille, le monde lui est bien mystérieux. Et de même pour le lecteur : pourquoi est-ce que les enfants s’adressent à leur père par son prénom? Pourquoi le père, champion dans sa jeunesse, ne veut plus tirer? Comment les voisins sont devenus ce qu’ils sont? Nous ne le saurons jamais, nous devons nous aussi spéculer. Depuis 1961, il y a eu beaucoup de romans qui traitent du sujet de la ségrégation, mais celui-ci est-il le premier du « genre »? Une lecture tout à fait captivante, qui n’a pas vieilli.

4,5/5

le réaliste-romantique

cookie610 Mer 16 Déc 2015 - 21:03

Va et poste une sentinelle

Note : 3.75/5

Résumé : Une vingtaine d’années après les évènements de Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, nous retrouvons Jean Louise Finch, dite Scout, désormais basée à New-York, qui retourne dans son Alabama natal pour rendre visite à son père, Atticus, alors âgé de 72 ans, et qui commence à ressentir le poids des années. Il vit avec sa sœur, Alexandra, incarnation vivante de la traditionnelle femme du Sud. On est au beau milieu des années 1950 et une récente décision de la Cour Suprême des États-Unis sur la question des droits civiques a exacerbé les tensions entre les communautés blanches et noires de la si tranquille ville de Maycomb. L’idéologie de Scout va se retrouver confrontée à la vision traditionnaliste des habitants du Comté, partagée y compris par les personnes qui lui sont le plus chères.

Critique : J’avais vraiment beaucoup aimé Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur que j’avais d’ailleurs découvert grâce au forum lors d’une lecture commune qui remonte déjà à Décembre 2009. Ça avait été une superbe découverte pour moi. Du coup, j’étais très curieuse quand j’ai su que Harper Lee allait écrire la suite, 50 ans après et sans rien avoir publié d’autre depuis. Curieuse mais également un peu méfiante parce que bon, ce genre d’initiatives a rarement donner quelque chose d’extraordinaire, d’autant plus que, dans ce cas, le premier place la barre tellement haute. Et je dois reconnaitre que j’ai été un peu déçue (je m’y attendais, c’était inévitable). D’un côté, je dois reconnaitre que j’ai été ravie de retrouver Scout et Atticus. Ce sont tous les deux des personnages très attachants et plus complexes qu’on ne le pense à première vue. Mais là où le bât blesse, c’est l’histoire. Personnellement, je n’ai pas vraiment adhérer. Déjà :

Spoiler:

Mais c’est surtout qu’il ne se passe pas grand-chose au final. On sent une petit montée en pression, une tension qui monte un peu au fur et à mesure des pages mais ça retombe aussi vite. La confrontation finale n’est pas à la hauteur de ce que j’attendais. On ne retrouve pas les idées et la magie qui font la qualité de Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur. Et puis :

Spoiler:

Un point positif par contre, ce sont tous les souvenirs d’enfance que se remémore Scout qui m’ont beaucoup plût (le bal, la découverte de sa féminité, etc.). Ce sont ces passages qui se rapproche le plus du premier livre au final.

Bref, vous l’aurez compris, un peu déçue par ce roman même s’il se lit bien, sans aucune difficulté. Surement parce que j’en attendais trop. D’ailleurs, malgré tout, j’ai été quand même un peu triste de laisser partir les personnages à la fin du livre.

Patience Ven 21 Sep 2018 - 16:16

NE TIREZ PAS SUR L'OISEAU MOQUEUR
Le Livre de Poche 434 pages

Ma note : 4,5/5

Quatrième de couverture : Dans une petite ville de l'Alabama, à l'époque de le Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Avocat intègre et rigoureux, il est commis d'office pour défendre un Noir accusé d'avoir violé une Blanche. Ce bref résumé peut expliquer pourquoi ce livre, publié en 1960 - au coeur de la lutte pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis -, connut un tel succès. Mais comment ce roman est-il devenu un livre culte dans le monde entier ? C'est que, tout en situant son sujet en Alabama dans les années 1930, Harper Lee a écrit un roman universel sur l'enfance. Racontée par Scout avec beaucoup de drôlerie, cette histoire tient du conte, de la court story américaine et du roman initiatique.

Mon avis : Je me suis lancée dans ce grand classique de la littérature américaine sans vraiment savoir où j'allais. Je connaissais le titre mais j'avoue que je ne connaissais pas vraiment le sujet. Je n'ai pas été déçue. J'ai découvert une histoire d'enfance sur fond historique tragique. Malgré les évènements, le ton n'est pas particulièrement triste, je dirais plutôt réaliste. D'ailleurs, la première moitié du livre n'aborde pas vraiment le procès, mais plutôt la quotidien de Jem et Scout, deux enfants dans l'Alabama des années 30. On apprend à connaître ces deux gamins espiègles, qui ont tout l'avenir devant eux et qui n'imaginent pas que les êtres humains puissent se faire du mal.
La deuxième moitié est beaucoup plus poignante et Scout découvre l'injustice et les préjugés. Mais on ne tombe jamais dans le pathos. Le style est très accessible puisque l'histoire est vue par les yeux d'une fillette de 8 ans. Je n'ai senti aucune longueur et je suis ravie d'avoir ouvert ce livre.

petitemartine Dim 15 Oct 2023 - 14:25

Va et poste une sentinelle - Harper Lee

Résumé ( babelio )
Milieu des années 1950. Jean Louise Finch, dite «Scout», est de retour à Maycomb, sa petite ville natale de l'Alabama, pour rendre visite à son père, Atticus. La nation se déchire autour des questions raciales. Confrontée à la société qui l'a façonnée mais dont elle croit s'être affranchie en partant vivre à New York, Jean Louise va découvrir ses proches sous un jour inédit ...
En 2015, Harper Lee a créé la surprise en publiant un second roman, suite de l'incontournable best-seller "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur", où l'on retrouve l'inoubliable héroïne Jean Louise, vingt ans après. Chronique douce-amère de l'adieu à l'enfance, entre tendresse et férocité, espoir et désenchantement, "Va et poste une sentinelle" a été écrit avant le livre culte, prix Pulitzer en 1961.

Mon avis :
J'ajoute le résumé babélio à celui de Cookie que vous trouverez un peu plus haut. Ce roman semble avoir été écrit avant le fameux Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur mais il est sorti 50 ans plus tard... Bon... coup de pub ? scratch

Je n'en sais trop rien et je n'ai pas creusé davantage.
Dans tous les cas, c'est un roman que j'ai écouté.
On retrouve l'héroïne Scout , jeune adulte vivant à New York. Elle revient donc en vacances dans sa famille dans la petite ville de Maycomb en Alabama très traditionaliste. Difficile pour la jeune femme de retrouver ses proches, leurs travers, leurs préoccupations bien différentes des siennes, leurs idées raciales... Elle se rend compte du fossé qui se creuse maintenant entre elle et sa famille.
Pendant toute la première partie du roman je me suis un peu ennuyée, j'ai trouvé ça un peu gentillet et il ne s'y passait pas grand chose. On redécouvre Scout, sa tante, son petit ami, son père, son oncle.... Des personnages bien décrits, attachants. Scout se remémore de nombreux souvenirs de son enfance, des moments clés. C'est plaisant mais sans plus ! C'est disons : divertissant !
Et puis arrive un évènement dans la petite ville qui va raviver les tensions raciales. Intéressant de comparer les points de vue divergents des différents antagonistes : les idées ancrées dans cette petite bourgade du Sud et celle du Nord et de New York. A partir de là, j'ai trouvé le roman plus intéressant, avec sous une plume légère des idées des uns et des autres pas si simples que ça à défendre, quelques bonnes tirades de l'oncle, du père Atticus- on comprend bien le titre du roman.
Donc un roman que j'ai pris plaisir à écouter - même si le début est un peu longuet et la fin un peu rapide Wink

C'est agréable de retrouver Scout et sa famille !

Ma note : 3,75/5 ( comme Cookie ! )

Liza_lou Mar 24 Oct 2023 - 16:16

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur

(Le livre de poche, 320 pages)

Grand classique de la littérature américaine publié en 1961, ce roman traite de la question de la ségrégation raciale dans une petite ville du sud des Etats-Unis, où doit se tenir le procès d'un homme noir accusé d'avoir violé une femme blanche. A travers les yeux de Scout, fille d'Atticus Finch, avocat commis d'office pour défendre l'accusé, c'est toute une bourgade avec ses coutumes, ses habitants, ses mystères aussi qui se dévoile à nous.

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur est devenu au fil des ans un incontournable de la littérature américaine que je suis bien contente d'avoir lu enfin. Il y a eu beaucoup de romans sur les questions de racisme, droits des minorités bafoués, des injustices et des difficultés des années 30 (la Grande Dépression). Mais en la faisant raconter par les yeux d'un enfant, tout parait plus doux. Le lecteur, finalement, se pose les mêmes questions simples que Scout : pourquoi un tel procès avec une fin si injuste? Pourquoi Adolf Hitler persécute t-il son peuple? Comment peut on accepter de vivre dans la crasse, sans dignité? Pourquoi Boo Radley reste t-il enfermé chez lui?

J'ai mis un peu de temps à rentrer dans l'histoire; l'auteur prend le temps de "poser" ses personnages, l'ambiance de Maycomb, le contexte de l'époque. Le réflexions de Scout et de son frère Jem sont en avance sur leurs temps; Scout, pas féministe pour deux sous, est attachante et espiègle. Enfin, on ne peut qu'être admirative devant l'intégrité d'Atticus.

Un roman fort, toujours d'actualité malheureusement dans ses réflexions, accessible à tous.

Ma note : 4/5

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