Yoko Tawada (Japon/Allemagne)
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Yoko Tawada (Japon/Allemagne)
Yōko Tawada est une romancière japonaise.
Elle a étudié la littérature russe à l’université de Tōkyō et conservé d'un père communiste une attirance pour la patrie de Lénine. Enfin diplômée de littérature russe, rien de plus naturel que de s'embarquer à bord du transsibérien à 19 ans ... Elle ne s'est pourtant pas arrêtée longtemps à Moscou, mais a continué son voyage jusqu'en Allemagne, où elle s'est installée à Hambourg en 1982.
Une fois en Allemagne et après un stage en librairie elle est arrivée à l'université pour reprendre ses études, en littérature allemande, cette fois, publiant une thèse de doctorat intitulée Spielzeug und Sprachmagie in der europäischen Literatur. Eine ethnologische Poetologie (Jouet et magie verbale dans la littérature européenne, Une poétologie ethnologique, 2000).
En parallèle, elle a rapidement commencé à publier ses textes, d'abord traduits du japonais, ensuite des œuvres entièrement écrites en allemand.
Depuis 2006 elle vit à Berlin quand elle n'est pas écrivaine en résidence dans une université ou en tournée de lectures.
Elle mène de front ses deux carrières littéraires, allemande et japonaise, très variées : roman, proses brèves, théâtre, poésie, théorie littéraire. Elle a été souvent récompensée dans les deux langues.
Au Japon, elle a reçu le prix des jeunes auteurs décerné par la revue Gunzô pour son roman Sans talon, en 1991, puis le prestigieux Prix Akutagawa en 93 pour Le Mari était un chien.
En Allemagne, elle a été distinguée par le prix d’encouragement aux jeunes auteurs de la ville de Hambourg en 1990 et, en 1996, par le Prix Adalbert-von-Chamisso, réservé à des écrivains d'origine étrangère écrivant en allemand. Plus récemment, elle a reçu la médaille Goethe en 2005.
Source : Wikipédia
Re: Yoko Tawada (Japon/Allemagne)
Sommeil d'Europe / Yoko Tawada
(Éditions La Contre-allée, 2018, 69 p., coll. Fictions d’Europe)
J’aime les livres un peu OLNI et avec celui-ci je me suis régalée. C’est l’histoire d’une petite heure de lecture mais ça questionne l’identité et la migration. Car ce livre, écrit par une Japonaise, a été traduit de l’allemand ce qui n’est pas courant. Y a-t-il de son cheminement personnel dans cette pérégrination ? Peut-être…
La narratrice obtient une bourse pour étudier la musique à Vienne. Elle décide en premier lieu d’apprendre l’allemand puis, une fois sur place, de déambuler pour s’imprégner de l’architecture et de la culture locale.
Elle est ensuite invitée à Berlin et fait connaissance, comme dans une auberge espagnole, avec un Australien, puis une Ukrainienne et bien d’autres encore. Cela l’amène à repenser les frontières qui sont pour elle friables car sitôt dans un pays, elle s’acclimate et se fait une place.
J’en retiens une balade vivifiante qui donne la part belle au point de vue d’une étrangère sur le continent européen. C'est croqué avec gourmandise alors elle aurait eu tort de se priver !
4/5
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