Cécile Cabanac (France)

Cabanac Cécile
Des poignards dans les sourires
Edtition Fleuve Noir février 2019
ISBN 978 2 265 11849 2
446 pages

Quatrième de couverture
Catherine Renon n’a plus vu son mari François depuis des jours et ne semble pas s’en émouvoir. Dans ce coin d’Auvergne où les rumeurs blessent et tuent, pas question de prêter le flanc à la calomnie. Et surtout pas à sa belle-mère, veuve solitaire qui voue à son fils un culte tout en démesure. Virginie Sevran et Pierre Biolet, du SRPJ de Clermont-Ferrand, ont été appelés pour constater la présence d’un corps démembré et en partie brûlé au Col des Goules. C’est la première enquête de Virginie depuis qu’elle a quitté le 36, quai des Orfèvres pour la province, à la stupéfaction de ses proches. Quant à Pierre, il observe sa nouvelle coéquipière d’un oeil à la fois bienveillant et inquiet. Qu’est-elle venue chercher ? Quand l’enquête met un nom sur ce corps, celui de François Renon, les questions les plus folles surgissent, avec une seule certitude : tous les meurtriers possibles de ce fils de bonne famille sont autant de facettes d’une victime annoncée
Mon avis
Voici un premier roman de qualité, c’est un vrai polar avec une enquête minutieuse et une intrigue bien menée qui nous fait découvrir l’envers d’une famille qui semblait bien sous tous rapport. Dans un huis clos provincial, car nous sommes en Auvergne, on y trouve des personnages qui pourraient être réalistes, des flics nullement caricaturales mais aussi des portraits de femmes de caractère et un alcoolique, tous sont attachants. Cependant lors de ma lecture beaucoup de questions se sont posées….Pourquoi Catherine tarde- t-elle à alerter la police et ne paraît pas s’émouvoir de la disparition de son mari ? Mais aussi qu’elle est cette façon de vouloir reconstruire sa vie avec ses enfants ? Alors qu’elle était la face cachée de François, son mari ? Etait-il coureur de jupons ou joueur, qui sait peut-être un paumé ? Et ce tronc humain ? Je peux dire que très vite on imagine à qui il appartient… Cependant on ne connaîtra le nom du meurtrier que dans les dernières pages de ce thriller-polar que j’ai vraiment apprécié. 4,5/5