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Leonardo PADURA (Cuba)

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Message  Louvaluna Dim 9 Nov - 16:14

De : Quiensea (Message d'origine) Envoyé : 21/09/2003 17:07

Leonardo PADURA - Le palmier et l'étoile
trad. Elena Zayas, Métailié,456 p

C'est un livre que j'ai lu en suivant l'auteur à la trace sur le net.
Il se lit comme un polar mais c'en est pas un. C’est l’Histoire qui porte le récit. Celle de cuba en deux siècles: l’abolition de l’esclavage, l’indépendance, le pouvoir castriste. Le roman s'etend sur trois périodes.
Il s'agit de retrouver, pour le pesonnage principal, un hypothétique manuscrit du grand poète josé maria heredia. Cela lui permet de revenir à cuba dont il est éxilé, de retrouver ses amis, de retrouver son amour de jeunesse.
C’est salutaire, frondeur, humaniste, insolent. Padura est jubilatoire. En un mot : c'est fabuleux !! Je me suis vraiment régalé avec ce livre. En plus, j'ai appris enormement de choses !
A lire absolument
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Leonardo Padura est né à La Havane en 1955. Il est diplômé en philologie hispanique auprès de l'Université Cubaine en 1980. Journaliste, il est actuellement rédacteur en chef de La Gazeta de Cuba où il s'occupe de culture et d'histoire. Padura Fuentes est le plus intéressant parmi nombre d'écrivains de littérature policière émergés à Cuba ces dernières années. Dans ses romans, la solide intrigue policière se déroule dans des ambiances cubaines précises et traite des thèmes jusqu'à maintenant réputés extrêmement épineux sur l'île, comme la difficile condition des homosexuels et la corruption des administrateurs.




De : Claudeg061 Envoyé : 01/08/2006 12:55

Electre à La Havane de Leonardo Padura (Points)

Le fils d’un diplomate cubain est retrouvé mort étranglé à La Havane. Alexis Arayan était maquillé en femme. L’enquête conduit Mario Conde sur les traces d’Alberto Marqués, un dramaturge homosexuel, exilé dans son propre pays. Homme cultivé et cynique, Marqués va lui faire découvrir une Havane inconnue où la quête d’identité contraint les individus à suivre d’étranges parcours.

Ce romancier était précédé d’une bonne réputation et l’idée de me plonger dans les couloirs sombres du Cuba de l’ami Fidel m’agréait particulièrement. Je m’attendais à une belle plongée en apnée, une description des parfums de l’île et de la grande ville. J’en ai été pour mes frais. A part la description des injustices du système cubain, Padura rate le reste de son roman. De l’avertissement prétentieux à la conclusion bâclée de l’enquête, je n’ai pas une seule fois apprécier ce roman. Il y a bien certain moments intéressants mais c’est tellement noyé dans la médiocrité. On a parfois le sentiment que l’écrivain règle des comptes. Le livre est comme écrit en dépit du bon sens, à l’envers devrait-on dire. Un roman qui au final ne laissera que peu de traces dans ma mémoire.

Je suis en général un lecteur facile mais là j’ai vraiment été déçu.

Claude
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Message  Lacazavent Ven 10 Oct - 9:42

Passé Parfait de Leonardo Padura
Mario Conde, Cycle Les Quatre saisons 1
Points /276 pages
Leonardo PADURA (Cuba) 1v2

Ce matin-là, Mario Conde, gueule de bois et moral en berne, n'aurait pas dû répondre au téléphone. A présent, il est chargé d'enquêter sur la disparition de Rafael Morin, directeur d'entreprise et homme exemplaire aux yeux de tous. Aux yeux de Conde, il reste avant tout l'étudiant qui lui a ravi la belle Tamara. Veut-il vraiment retrouver son ancien rival ?


Premier volume du cycle des quatre saisons  et première rencontre avec Mario Conde, lieutenant de police à la Havane. Qui dit policier dit enquête, ici elle se fait discrète servant plus de prétexte à illustrer les contradictions de la société cubaine qu' à soutenir un suspens loin d' être ébouriffant.
Bien conçu, c'est un récit évolue cependant de manière pour le moins prévisible mais passons Mario Conde est si attachant.
On commence tout juste à découvrir son histoire, Passé parfait sonne comme une introduction.
La découverte et une pointe d' inachevé me donne envie de retrouver cet auteur.

3,75/5

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Message  Lacazavent Jeu 3 Déc - 11:02


Vent de carême de Leonardo Padura
Mario Conde, Cycle des Quatre Saisons t2
Points Policier / 254 pages
 
Leonardo PADURA (Cuba) 1v2


 


Quatrième de couverture :
" Voilà l'histoire : une prof de lycée, vingt-quatre ans, militante de la Jeunesse communiste, célibataire. On l'a tuée, asphyxiée avec une serviette." Mario Conde écoute le commissaire d'un air las. Sale affaire. Pour la résoudre, il lui faut garder la tête froide. Ce qui est loin d'être facile quand son cœur s'enflamme pour une saxophoniste rousse qui va compliquer bien des choses...
 
 
Un second volume en demi-teinte.
L’ auteur se plait à raconter son histoire et nous lecteur à la lire on retrouve avec bonheur un Mario Conde toujours aussi désabusé, ses amis et son adjoint Manolo.
Ceci dit l’ intrigue est bien loin d’ être époustouflante, le voyage cubain moins réussi c’est long c’est lent bref on finit par s’ennuyer.
Dommage.



3/5

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Message  Le petit montagnard Jeu 25 Mar - 13:04

L'homme qui aimait les chiens

Leonardo PADURA (Cuba) Padura10

En 2004 à Cuba, Iván, écrivain frustré, responsable d'un misérable cabinet vétérinaire de La Havane, revient sur sa rencontre en 1977 avec un homme mystérieux qui promenait sur la plage deux lévriers barzoï. “L'homme qui aimait les chiens”, tel qu’il le surnomma, lui fait des confidences sur Ramón Mercader, l'assassin de Trotski qu'il semble connaître intimement. Iván reconstruit les trajectoires de Lev Davidovitch Bronstein, dit Trotski, et de Ramón Mercader, de la Révolution russe à la guerre d'Espagne et à sa propre vie à Cuba.
 
Un sacré roman, basé sur l’histoire de Trotski depuis son exil en 1929, chassé de Russie par Staline. On alterne l’histoire de Trotski avec celle de son assassin et celle de Ivan. Le livre est très bien documenté, on aurait d’ailleurs pu s’éviter quelques pages ici et là sur la politique de l’URSSS. Car ce livre est assez long, presque 700 pages, mais il reste bon jusqu’à la fin. Je recommande à ceux qui n’ont pas peur des petits pavés.
 
Note : 4,5/5
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Message  Awara Sam 2 Avr - 15:40

POUSSIERE DANS LE VENT
Léonardo PADURA
Traduit de l’espagnol (Cuba) par René Solis
Editions Métaillé -  2021- 627 pages

Leonardo PADURA (Cuba) Captu159
Ce roman a ses origines au moment de l’arrivée au pouvoir de Fidel Castro à Cuba en 1959. C’est l’histoire de huit amis nés à peu près à cette époque. Ils sont amis depuis l’enfance et le lecteur va les suivre jusqu’aux années 2017. Ils ont l’habitude de se retrouver dans la jolie maison de Clara, construite par ses parents architectes et constituent un groupe soudé, le Clan.
Les années passent et la situation politique et sociale est de plus en plus difficile. Après la dictature, la venue de Castro a soulevé une vague d’espoir, vite étouffée, qui a laissé place à une grande désillusion.
Un drame, le suicide ( ou meurtre) de l’un d’entre eux, en 1990, l’année des 30 ans de Clara, va être l’élément déclencheur qui va amener le départ de presque tous vers différents pays d’ Europe ou d’Amérique, comme l’ont fait beaucoup de cubains . La chute de l’empire soviétique qui soutenait financièrement Cuba y rend la vie de plus en plus précaire et l’arbitraire des décisions politiques  et de la police, plane sur l’existence de chacun. C’est « la période spéciale ». Le livre de Georges Orwell, 1984, lu sous le manteau, alimente leurs réflexions et oriente leurs décisions.

Ils sont tous déchirés entre l’envie de rester dans leur pays et le désir de partir, entre subir la répression, vivre avec la peur au ventre, être surveillé, arrêté, dénoncé pour des motifs improbables et de manière arbitraire, vivre misérablement, sans avenir ou bien laisser leurs racines pour aller vers un avenir incertain.  Seuls deux d’entre eux vont rester et les autres choisiront l’exil que chacun vivra à sa manière. Mais même ceux qui trouveront le bonheur,  garderont en eux cette fêlure du déracinement. Toutefois, malgré la dispersion physique, des liens solides existeront toujours entre eux, si ce n’est avec l’une d’elle, l’énigmatique Elisa.
Une occasion pour le lecteur de revoir les moments importants de l’histoire de Cuba et d’appréhender la vie quotidienne sous le régime dictatorial de Castro.
Les amis, comme les lecteurs, vont s’interroger pendant presque tout le roman sur ce qui s’est réellement passé ce soir de la mort de leur ami. Cette recherche de la vérité donne au roman une forme d’un thriller.

C’est un très beau roman sur l’exil. Presque tous sont amenés à partir et chacun le vit comme il le peut.  L’auteur nous fait faire de constants allers-retours entre le présent et le passé et certains faits sont racontés plusieurs fois, mais chaque nouvelle narration apporte un éclairage nouveau sur l’histoire de ce groupe d’amis. Ils sont tous très attachants, même l’imprévisible Elisa et je n’avais pas envie de les quitter.
C’est aussi un roman sur l’amitié. L’auteur fait ressortir des gestes simples qui manifestent la force que donne une amitié solide sur laquelle s’appuyer et qui ne fait pas défaut.
Ces hommes dispersés sont comme des poussières dans le vent, comme les idées auxquelles on a pu croire et se sont envolées.

Note: 5/5

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