Valérie PERRIN (France)

Biographie (babelio.com)

Valérie Perrin est une photographe, scénariste et écrivaine.

Elle travaille aux côtés de son mari, le réalisateur Claude Lelouch.

Son premier roman, "Les oubliés du dimanche" (2015), a reçu de nombreux prix, dont celui de Lire Élire 2016 et de Poulet-Malassis 2016. Après son succès en France, il sort en Italie en septembre 2016 et en Allemagne début 2017.

En 2018, elle a reçu le prix Maison de la Presse pour son deuxième roman "Changer l'eau des fleurs" (Albin Michel, 2018).

page Facebook : https://www.facebook.com/ValeriePerrinOfficiel/

Quatrième de couverture

Violette Toussaint est garde-cimetière dans une petite ville de Bourgogne. Les gens de passage et les habitués passent se réchauffer dans sa loge où rires et larmes se mélangent au café qu’elle leur offre. Son quotidien est rythmé par les confidences des visiteurs et la joie des fossoyeurs. Un jour, parce qu’un homme et une femme ont décidé de reposer ensemble dans son carré de terre, tout bascule. Des liens qui unissent vivants et morts sont exhumés, et certaines âmes que l’on croyait noires, se révèlent lumineuses. Changer l’eau des fleurs est un hymne au merveilleux des choses simples

Mon avis

Un roman magnifique qui m’a transporté du début à la fin. L’écriture est belle et juste et le personnage de Violette tellement touchant, c’est un vrai bonheur de lecture.

La construction du récit est très bien faite bien que ne respectant pas l’ordre chronologique. Ça demande un petit effort au lecteur mais ça titille en même temps sa curiosité et ça permet de maintenir son intérêt et son envie de découvrir tous les ressorts de l’intrigue au fur et à mesure qu’on tourne les pages.

Attention, la quatrième de couverture pourrait faire penser à un roman feel-good mais, même si la résilience est au cœur du livre, on n’est absolument pas dans la légèreté d’un roman feel-good. Au contraire, ce roman aborde des sujets graves comme l’abandon, la solitude ou le deuil. C’est une histoire qui prend aux tripes et dont on ressort bouleversé.

J’ai aimé découvrir le quotidien de Violette et son métier méconnu qu’elle exerce avec compassion et respect. Ses relations avec ses « colocataires » et leurs visiteurs et son registre où elle note scrupuleusement tous les détails des enterrements sont très touchants.

La vie de Violette est loin d’avoir été facile : née sous X, jamais adoptée, elle a toujours ressenti un manque d’amour qui va la conduire à épouser un homme au charme irrésistible mais pas du tout fait pour elle. Le personnage de Philippe, son mari, est dépeint comme un homme égoïste, imbu de lui même, séducteur du moindre jupon qui passe. Je l’avoue, au début, je n’avais aucune sympathie pour lui. Pourtant, j’ai réalisé ensuite qu’il ne fallait pas se fier aux apparences.

Malgré son côté dur voire même parfois sombre, c’est un livre qui donne envie d’espérer et de croire en la vie car il nous montre qu’il est possible de renaître et de se reconstruire même après le pire.

5/5

Je l'ai dans ma PAL

"Changer l'eau des fleurs"  Le Livre de Poche 2019     665 pages


                             D'abord, c'est un livre qu'on m'a prêté et recommandé chaudement, sans m'en dire grand chose. Et j'ai promis de le lire. Ce n'était pas gagné, parce que d'emblée, je ne me serais pas tourné vers ce genre de lecture, encore moins vu le nombre de pages. 
                             Je me lance. Au bout de cinquante pages, je ne comprenais plus rien (oui parce que la narratrice fait de nombreux allers-retours sur son existence; il faut suivre!): 50 pages, rien compris, il en reste encore plus de 600... Retour au début. Bon, elle s'appelle Violette Toussaint, habite en Bourgogne, elle était garde-barrière avec son mari, elle est devenue garde-cimetière plus ou moins seule. Entre les deux, une vie de larmes et rien ou bien peu, à quoi se raccrocher. Ou à qui... Mais la vie, aussi tragique qu'elle soit, réserve son lot de surprises. Et au plus profond d'un désespoir le plus noir, le soleil, qui vient la réchauffer, éclairer son avenir, rendre enfin supportable son quotidien. Ce soleil, ce sont des gens autour d'elle. Je ne vous en dirai pas plus.
                              L'histoire en elle-même est déjà d'une originalité rare. Mais pour la restituer de cette façon-là, avec autant de mesure, de retenue dans l'intrigue, distiller au compte-gouttes le noeud des relations entre les personnages, tout en faisant bien attention que jamais l'attention ne retombe, sans basculer dans des dilutions ennuyeuses (bon, d'accord, Valérie Perrin dilue... mais ça n'est pas ennuyeux!), il faut reconnaître le talent de l'auteure. Et son humanité. Parce que ce livre parle du coeur de l'humain, de ses faiblesses, de ses erreurs, de sa cruauté, de sa détresse. De son chagrin aussi, et là, Violette aura eu sa part. Qui dit chagrin dit rupture, séparation, mort, décès,... cimetière. 
                               J'ai été bouleversé. J'ai eu les larmes aux yeux. Il y a des passages qui forcément remuent l'âme, parce que ramènent à ce que l'humain possède au plus profond de lui: l'amour des autres.


Note:   5/5   

Cyrielle tu me diras quand tu l'as mon exemplaire est prêt !

Valerie Perrin Changer l’eau des fleurs
Violette Toussaint est garde cimetière dans uns petite ville de Bourgogne . Mais derrière la femme qui cultive son potager et réconforte les proches des morts se cache une blessure

Tout commence dans les année 80 quand Violette rencontre le beau Philippe Toussaint dans un bar elle a 17 ans il en a 10 de plus .Très vite ils ont ont une petite fille Leonine mais Philippe Toussaint aurait voulu un fils il s’intéresse peu à sa fille . Ils deviennent garde barrière dans l’Est c'est pratique pour Philippe Toussaint qui est feignant et un coureur de jupons invétéré .C'est Violette qui s’occupe de Leonine qui lève la barrière à 4h50 pour le premier train et se couche après 23h avec le passage du dernier train .La vie du couple aurait pu continuer longtemps comme ça car cela convient à la jeune femme qui profite de chaque moment avec sa fille mais leur vie va basculer un jour 1993 .

Malgré les 660 pages je l’ai refermé à regret j’aurais pu continuer à partager la vie de Violette dans ce petit cimetière de Bourgogne . Coup de cœur donc pour ce roman
Les chapitres sont courts , il n’y a pas d’ordre chronologique et c’est un un roman à tiroir car on suit la vie du couple et de leur fille Leonine mais aussi celle des personnages qui gravitent autour .Je ne veux pas en dévoiler trop mais il y a de belles histoires , certaines sont émouvantes d’autres difficiles et les personnages ne laissent pas indifférents on aime ou on déteste. En fil rouge la jeune femme lit et relit l'oeuvre de Dieu la part de diable de Irving

5/5

Perrin Valérie
Les oubliés du dimanche
Le livre de poche 4 octobre 2017
379 pages

Quatrième de couverture
Justine, vingt et un ans, vit chez ses grands-parents avec son cousin Jules depuis la mort de leurs parents respectifs dans un accident. Justine est aide-soignante aux Hortensias, une maison de retraite, et aime par-dessus tout les personnes âgées. Notamment Hélène, centenaire, qui a toujours rêvé d'apprendre à lire. Les deux femmes se lient d’amitié, s'écoutent, se révèlent l'une à l'autre. Grâce à la résidente, Justine va peu à peu affronter les secrets de sa propre histoire. Un jour, un mystérieux « corbeau » sème le trouble dans la maison de retraite et fait une terrible révélation.
À la fois drôle et mélancolique,  un roman d'amours passées, présentes, inavouées... éblouissantes.
Mon avis
Les oubliés du dimanche ce sont les pensionnaires terminant leur vie dans une maison de retraite Les hortensias , les soignant avec gentillesse et délicatesse, c’est Justine, une jeune fille qui s’est attachée à Hélène, elle explore la vie de la vieille dame et écrit son histoire dans un cahier lorsqu’elle a un peu de temps, dans cette histoire on y trouve des moments heureux, de la tristesse mais aussi de la joie, elle le lui lit, ce qui pour Hélène, retrouve des repères perdus, égaye ses moments de solitude et fait revivre Lucien, l’amour de sa vie. Julie a aussi une vie que nous connaîtrons lorsque les deux histoires se croisent et s’entrecroisent sans que jamais l’on ne s’ennuie. Un très beau roman sur la tendresse et l’amitié, la mémoire et la retransmission, avec une écriture émouvante et délicate pour cette histoire sur le quotidien d’une maison de retraite…..4,5/5

Trois

Valérie Perrin

« Je m'appelle Virginie. Aujourd'hui, de Nina, Adrien et Etienne, seul Adrien me parle encore.

Nina me méprise. Quant à Etienne, c'est moi qui ne veux plus de lui. Pourtant, ils me fascinent depuis l'enfance. Je ne me suis jamais attachée qu'à ces trois-là. »

1986. Adrien, Etienne et Nina se rencontrent en CM2. Très vite, ils deviennent fusionnels et une promesse les unit : quitter leur province pour vivre à Paris et ne jamais se séparer.

2017. Une voiture est découverte au fond d'un lac dans le hameau où ils ont grandi. Virginie, journaliste au passé énigmatique, couvre l'événement. Peu à peu, elle dévoile les liens extraordinaires qui unissent ces trois amis d'enfance. Que sont-ils devenus ? Quel rapport entre cette épave et leur histoire d'amitié ?

Valérie Perrin a ce don de saisir la profondeur insoupçonnée des choses de la vie. Au fil d’une intrigue poignante et implacable, elle nous plonge au cœur de l’adolescence, du temps qui passe et nous sépare.(Résumé de l'éditeur)

C'est avec plaisir que j'ai fait connaissance avec ces trois là: Nina Etienne et Adrien. Nous les suivons de leur enfance dans les années 80 à aujourd'hui.
C'est un roman qui m'a beaucoup émue. A travers le portrait de ces 3 personnages, l'auteur développe des sujets très forts sur la famille, la maternité, l'identité, l'adolescence, la maladie... c'est très riche. C'est comme si on partageait une tranche de vie avec nos amis. Ce n'est pas niais du tout, au contraire. Et une petite touche de suspens vient ponctuer l'intrigue et la rendre encore plus captivante.
J'ai vraiment aimé aussi l'écriture de Valérie Perrin, elle a su m'emporter. Et un petit plus très personnel: les quelques paroles de chansons qu'elle partage, m'avaient beaucoup touchée aussi durant mon adolescence .

Ma note: 5/5

Il est dans ma Lal prioritaire, ton avis ne fait que rajouter à mon envie !

Merci pour ton avis Elfe je vais surement me laisser tenter

Aria et Kattylou: il est vraiment très bien. Je pense qu'il vous plaira.

Comment ai-je pu passer à côté d'un auteur pareil ?!
J'ai réservé 'changer l'eau des fleurs' à la médiathèque mais étant 4ème sur liste d'attente il va falloir m'armer de patience !

Quatrième de couverture

Justine, vingt et un ans, vit chez ses grands-parents avec son cousin Jules depuis la mort de leurs parents respectifs dans un accident. Justine est aide-soignante aux Hortensias, une maison de retraite, et aime par-dessus tout les personnes âgées. Notamment Hélène, centenaire, qui a toujours rêvé d’apprendre à lire. Les deux femmes se lient d’amitié, s’écoutent, se révèlent l’une à l’autre. Grâce à la résidente, Justine va peu à peu affronter les secrets de sa propre histoire. Un jour, un mystérieux « corbeau » sème le trouble dans la maison de retraite et fait une terrible révélation.
À la fois drôle et mélancolique, un roman d’amours passées, présentes, inavouées… éblouissantes.

Mon avis

Un roman très agréable à lire dont le ton est à la fois nostalgique et plein d’espoir.

Le livre contient deux histoires en une : celle de Justine d’une part qui a perdu ses parents dans un accident de voiture lorsqu’elle avait 4 ans et qui travaille désormais comme aide-soignante dans une maison de retraite et celle d’Hélène, d’autre part, pensionnaire de la maison de retraite, qui se remémore son histoire d’amour avec Lucien.

La construction du roman est bien maitrisée et les secrets sont distillés petit à petit que ce soit le passé de la famille de Justine ou celui d’Hélène. Quant à l’histoire du corbeau, elle est plus anecdotique que ce qu’on pourrait s’attendre en lisant la quatrième de couverture. Le cœur du roman est bien la relation qui se tisse entre Hélène et Justine et la façon dont leurs deux histoires, bien que très différentes, se mêlent l’une à l’autre.

Le ton est plutôt mélancolique même s’il y a aussi des moments de bonheur et une touche d’humour. Mais c’est avant tout un livre qui parle de deuil, de séparation et d’histoires d’amour contrariées. Les non-dits en sont également l’élément central que ce soit pour Hélène ou pour Justine.

Mais ce que je retiendrai avant tout ce de cette lecture, c’est le sentiment de bienveillance et d’humanité qui s’en dégage et ça, même quand l’histoire est triste, ça fait un bien fou.

4/5

Pas lu celui ci mais il est noté dans ma liste à lire

Changer l'eau des fleurs

Résumé : voir avis précédents

Mon avis : sans les avis du forum, je ne serais JAMAIS allée vers ce livre. Entre la couverture et le titre, j'avais déjà deux bonnes raisons de me dire que ce roman n'était pas fait pour moi : trop sirupeux, trop feel-good. Je ne suis pas le bon public pour cela.
Et puis plusieurs avis posés ici m'ont convaincue. Ce roman avait l'air de détonner dans le genre des romans "qui font du bien" et semblait avoir conquis des non-initiés ( Géromino  ) Je me suis dit que seuls les imbéciles ne changeaient pas d'avis, alors je me suis lancée, après un enchaînement de lectures plombantes, il me fallait de l'espoir !

Et le moins que l'on puisse dire c'est que j'ai été servie.

Ce roman est effectivement bien écrit. L'auteure prend bien le temps de poser ses personnages, de les faire évoluer surtout, en prenant soin de distiller ici et là de nouveaux éléments sur leur caractère. Ce livre est comme la vie : mouvant, triste, heureux, joyeux, surprenant. Cela en fait une lecture dynamique, qu'on ne veut pas lâcher, tellement on se sent bien en compagnie de ces personnages malmenés. Le livre de chevet de l'héroïne, Violette, est l'Oeuvre de Dieu, la part du Diable de John Irving. Mon roman favori d'entre tous ceux lus dans ma petite carrière de lectrice. Et à la lecture du roman de Valérie Perrin, j'ai ressenti un peu d'Irving : des drames qui touchent des personnages lambdas, et pourtant, derrière, la vie ! (bon, après, je préfère quand même Irving, plus fouillé et plus drôle)
Un bon roman donc, malgré quelques grosses ficelles dans l'intrigue (oui, je suis exigeante).
Je le recommande à tous, y compris (surtout) à ceux qui pensent que cette lecture n'est pas pour eux 

Ma note : 4/5

CHANGER L’EAU DES FLEURS
Valérie PERRIN
Le Livre de Poche 664 Pages
057/2023
 
Résumé (4° de couverture)

Violette Toussaint est garde-cimetière dans une petite ville de Bourgogne. Les gens de passage et les habitués viennent se confier et se réchauffer dans sa loge. Avec la petite équipe de fossoyeurs et le jeune curé, elle forme une famille décalée. Mais quels événements ont mené Violette dans cet univers où le tragique et le cocasse s’entremêlent ?
 
L’auteure, le livre et moi
 
Je reste méfiant des avis dithyrambiques livrés au sujet d’un livre mais la curiosité de lire celui-ci est bien souvent plus forte que la résistance à ne pas en faire l’acquisition. Ce roman de Valérie Perrin est le bon exemple de ce genre de situation auquel j’ai été confronté. La réponse de savoir si j’ai bien fait de ne pas résister à la tentation est imminente…
 
Mon avis
 
Je pourrais faire court en disant que ce « Changer l’eau des fleurs » est un très beau roman, mais faire court n’est pas dans mes habitudes.
Que de sensibilité ! De poésie ! et surtout de positivité !!!
Même si l’écriture parait (trop) facile, il se dégage de ce roman un pouvoir d’émouvoir le lecteur comme il est rare d’y parvenir. Sans voyeurisme et sans spectacle les mots suffisent à eux-mêmes pour transmettre les émotions et l’espoir.
L’histoire est bien équilibrée, bien ficelée et bien menée.
Ce roman confirme que parfois les belles choses sont faites de choses simples.
A lire et à faire lire pour voir la vie sous un autre angle quand tout nous semble aller mal.
Nul doute que le roman de John Irvin « L’œuvre de Dieu, la part du diable » a servi de support à la rédaction de ce roman. L’auteure y fait largement référence. Roman de J.Irving que j’ai adoré et que je conseille. Tout comme « Changer l’eau des fleurs », ça va de soi.
 
Ma note : 4.5 / 5

Dkois J'ai beaucoup aimé ce roman mais je n'aurais pas pensé que tu aimerais .. comme quoi !
Lors ce sa lecture je me disais que je devais lire l'oeuvre de Dieu la part du Diable

Kattylou: Je pense qu'il est difficile de ne pas aimer ce livre à moins d'être totalement insensible. Je n'ai pas mis 5/5 car je voulais marquer la différence avec "L'oeuvre de Dieu la part du diable" que je considère un ton au-dessus dans la qualité purement littéraire même s'ils ne sont pas comparables. Il fallait bien marquer la différence. Tu me confirmeras cela quand tu auras lu le roman de John Irving. Ne tarde pas... 

Ce livre ne m’avait jamais attiré mais si tu parles du livre de John Irving je vais m’y intéresser un peu plus !

Shan-ze : A vrai dire les 2 romans n'ont pas grand chose en commun. Ce qui les relie, et sans dévoiler quoique ce soit, est que Violette, le personnage central du roman de Valérie Perrin, fait référence à celui de John Irving, car elle s'y retrouve dans son thème des enfants abandonnés. Les 2 histoires et le style sont différents. Ils n'ont principalement en commun la passion qu'ils procurent à leurs lecteurs.

Je suis très surprise que tu es aimé ce roman que j'ai cordialement détesté et abandonné.
Je l'ai trouvé guimauve, mal écrit, digne d'un scénario de téléfilm sur TF1.
Et quand je vois que tu le note mieux que La maison aux esprits qui est un de mes romans favoris. Je suis à 2 doigts du malaise   

Cyrielle : Preuve que la perception d'un livre est différent pour chacun. J'ai décelé dans le roman de Valérie Perrin un hymne à la vie auquel je ne suis pas resté insensible. L'écriture est facile j'en convient mais elle permet d'offrir ce livre à un large public. Les références à des extraits chansons sont un peu kitch, je l'accorde également. Concernant "La maison aux esprits", comme je l'ai exprimé dans mon avis, le présence de spiritisme dans cette fresque historique politico-sociale lui fait perdre du crédit selon moi. 
Désolé que tu es frôlé un malaise littéraire de ma faute  ... mais nous nous trouvons des intérêts de lecture commun prochainement, j'en suis sûr, pour me faire pardonner