Albert Cossery (Egypte)

Auteur Egyptien francophone né en 1913 au Caire, mort à Paris en 2008. Il vécut un temps à Paris. Il a écrit peu d'ouvrages, et "Mendiants et Orgueilleux" est réputé son meilleur roman.

Présentation de Wikipédia : Tous ses récits se déroulent dans son Égypte natale ou dans un pays imaginaire du Proche-Orient, bien qu'il ait vécu la plus grande partie de sa vie à Paris. Surnommé le « Voltaire du Nil » pour son ironie à l'égard des puissants, il a rendu hommage aux humbles et aux inadaptés de son enfance cairote et fait l'éloge d'une forme de paresse et de simplicité très éloignées des canons de la société contemporaine occidentale. Albert Cossery était une figure de Saint-Germain-des-Prés où il résidait dans la même chambre de l'hôtel La Louisiane depuis 1945.

1941 - Les Hommes oubliés de Dieu (nouvelles)
1944 - La maison de la mort certaine
1948 - Les fainéants dans la vallée fertile
1955 - Mendiants et Orgueilleux
1964 - La violence et la dérision
1975 - Un complot de saltimbanques
1984 - Une ambition dans le désert
1999 - Les couleurs de l'infamie

Mendiants et Orgueilleux



280 pages, édition Joelle Losfeld

Dans les rues du Caire, Gohar, ancien professeur d'université devenu mendiant sillonne avec nonchalence les ruelles de la ville et croise des figures pittoresques. Le vendeur de hachish, laid mais heureux, le fonctionnaire qui ne supporte plus son petit travail insignifiant au Ministère, le policier homosexuel et autoritaire mais saisi par le doute à mesure que progresse son enquête, car un meurtre a été commis, celui d'une jeune prostituée dans le petit bordel tenu par Set Amina.


Note : 4/5

Le Petit Montagnard :Y a-t-il le point commun avec N.Mahfouz ou même A.El Aswany de la volonté de décrire la société Égyptienne à travers son oeuvre ?

C'est en tout cas l'impression que donne ton résumé. Ça me parait être un auteur intéressant. Atypique en tout cas.

Ca se passe effectivement au Caire, toujours dans le milieu populaire, quoique là on soit descendu d'un cran dans la société pour toucher le fond. Cossery décrit la ville telle que lui a du plus ou moins la connaitre quand il était jeune. Par contre, on lui a reproché dans ce roman de décrire des personnages un peu trop "caricaturaux", inventés depuis sa chambre de Saint-Germain-des-Prés. Ca se lit trés bien et rapidement, plus proche de L'Immeuble Yacoubian que de Impasse des deux Palais.