Alain LABBE (France)

Le bateau fraise
La vie d'Alain Labbé est un vrai roman. En 1974, il embarque avec Eric Tabarly. C'est le début de douze années de navigation, marquées par deux tours du monde. Mais même un fils de marin peut se lasser des embruns. Après une singulière retraite en Dordogne, le voici devenu producteur de fraises à Plougastel. Il nous raconte son quotidien : l'avalanche de fraises à produire chaque jour, la cohue des marchés, l'élevage improbable de poules bio pour se diversifier...
Les saisons se succèdent. Le petit fruit rouge se révèle bien tyrannique. La solitude gagne. On se régale de toutes ces anecdotes, de ces portraits de cueilleurs, de vendeuses, de clients, tout en comprenant comment un marin en vint à s'arrimer aux champs. Alain Labbé nous offre un grand livre sur le retour à la terre.
Une petite déception sur ce roman un livre sur le retour à la terre certes mais il nous livre un récit sans concession sur les difficultés rencontrées , les clients grincheux, les marchés pluvieux , la séparation, les problèmes avec les saisonniers   . Il y a quelques pointes d’humour mais j’ai senti un homme qui n’était pas passionné par ce qu’il faisait mais tellement englué qu’il était impossible d’en sortir
3/5

Le bateau fraise d'Alain Labbé
(Phébus, 240 pages)

Après plusieurs années à naviguer sur les mers du monde aux côtés d'Olivier de Kersauson et autres, Alain Labbé s'installe à Plougastel, en tant que producteur de fraises. Un milieu difficile qu'il essaye de nous décrire avec ses mots et à travers les rencontres.
Ce petit livre est un régal à découvrir ! Alain Labbé raconte sa vie de producteur de fraises, ce fruit qui a les faveurs d'une bonne partie de notre pays pour sa couleur, sa forme, son goût ! Il a attiré aussi bien les petits que les grands au marché. Derrière ce petit plaisir il y a beaucoup de travail, des difficultés pour y arriver et Alain Labbé se sent seul ou pousse parfois dans la misanthropie. J'ai beaucoup aimé la description de ces petits moments même si j'ai eu du mal au début avec les retours dans le passé et les souvenirs en mer, la séparation n'était pas assez nette. Ses dialogues avec l'Assassin, Florence ou d'autres font sourire.
Après avoir fini, on a envie de se trouver sur un marché à Plougastel, ou environs, pour goûter quelques fraises d'Alain.

Note : 4/5

Je viens de relire mon avis c'est étonnant dans mon souvenir j'avais plus apprécié le livre un peu comme toi