Florence THINARD (France)

Biographie (babelio.com)

Née à Royan, face à l’Atlantique, Florence Thinard subit une scolarité laborieuse jusqu’au bac.

Puis, s’installant à Paris, elle obtient avec enthousiasme des diplômes d’histoire, de sciences politiques et de relations internationales.

Après quelques années passées à découvrir le monde à travers des livres, elle décide d’aller y voir de plus près et accompagne des groupes de vacanciers, des Etats-Unis à la Thaïlande.

Au retour, elle devient journaliste de presse écrite, se spécialise en presse jeunesse et dans le décryptage de sujets d’actualité.

En solo, elle écrit aussi des romans jeunesse où la réalité se soumet joyeusement à l’imagination et qui ont reçu de nombreux prix.

Enfin, depuis quelques années, elle s'adonne également à la botanique avec des documentaires pour les éditions Plume de Carotte.
Elle vit aujourd'hui à Toulouse.

Quatrième de couverture

Ca commence mal. Très mal, même. Par un accident de voiture, le matin sur la route du collège. Nina et son père meurent. Les voilà anges au paradis… mais pas pour d’éternelles vacances ! Car Nina doit veiller, horreur, sur son ennemie personnelle, l’infâme Priscille Grant.
Un cas désespéré, une mission impossible. D’autant que le seul muscle des anges, c’est l’amour.

Mon avis

Un court roman jeunesse sympathique à lire.

Comme le dit la quatrième de couverture, ça commence mal puisque Nina, 13 ans, meurt dès le premier chapitre dans un accident de voiture. Ca aurait pu être la fin de l’histoire mais ce n’est que le début.

Arrivés dans un sorte de paradis, Nina et son père découvrent la vie après la mort. Ils retrouvent leurs proches disparus et leurs anges gardiens. Car chaque humain sur terre possède son propre ange gardien, un défunt qui est chargé de veiller sur lui. A leur tour, Nina et son père se voient confiés des âmes à protéger. Un sacré challenge pour Nina, qui va devoir veiller sur Priscille, une petite peste qui lui rendait la vie impossible sur terre. Quant au père de Nina, sa mission ne sera pas de tout repos non plus, puisqu’il se voit confier une petite orpheline afghane.

A la lecture de la quatrième de couverture, je m’attendais à ce que le roman tourne autour de Priscille et de la manière dont Nina avec son influence d’ange allait la remettre dans le « droit chemin » mais pas tant que ça finalement. C’est davantage le bébé que le père de Nina est chargé de protéger qui sera le centre du récit.

Au final, c’est une jolie histoire pleine d’espoir qui se lit avec plaisir et qui se finit bien malgré un début tragique. C’est souvent drôle, parfois émouvant mais toujours réconfortant et surtout, ça donne une belle image de la vie après la mort dans laquelle les anges gardiens s’entraident pour veiller sur les vivants.

4/5