Lydia MILLET (Etats-Unis)

Millet Lydia
Nous vivions dans un pays d’été
Les Escales 26 août 2021
247 pages

Quatrième de couverture
Une grande maison de vacances au bord d’un lac. Cet été-là, cette maison est le domaine de douze adolescents à la maturité étonnante et de leurs parents qui passent leurs journées dans une torpeur où se mêlent alcool, drogue et sexe.

Lorsqu’une tempête s’abat sur la région et que le pays plonge dans le chaos, les enfants – dont Eve, la narratrice – décident de prendre les choses en main. Ils quittent la maison, emmenant les plus jeunes et laissant derrière eux ces parents apathiques qu’ils méprisent et dont l’inaction les exaspère autant qu’elle les effraie.
Mon avis
Des parents décadents trop occupés d’eux-mêmes qui oublient qu’ils ont des enfants, ces enfants et ces adolescents qui préfèrent se faire oublier, s’éloigner d’eux et sont livrés à eux-mêmes. Des personnages attachants dont Evie qui est la narratrice raconte leur petit coin de paradis ou ils se sentent bien jusqu’au jour ou c’est le chaos, la catastrophe qui s’abat sur eux sous la forme d’une tempête détruisant tout sur son passage, alors ces jeunes décident de prendre les choses en main, laissant derrière eux leurs parents apathiques, les méprisant pour l’état d’inaction dans lequel il se complaisent.
Ceci n’est qu’un bref résumé, ce roman puissant sur l’adolescence livrée à elle-même et la complaisance des adultes impassible dans un monde en mutation et une société qui se délite, c’est un roman prophétique sur le monde de demain. Une histoire teintée d’un peu d’humour éclairant le récit qui sombre peu à peu dans le drame… Une lecture qui m’a impressionnée car l’auteure avec ses mots nous livre ses craintes pour l’avenir de notre planète….4/5

Je ne connais pas cet auteur, mais le thème me semble intéressant.

Merci Lalyre, je note ce titre.

Nous vivions dans un pays d’été
10/18 - 240 pages - Août 2021



Quatrième de couverture : Une grande maison de vacances au bord d'un lac. Cet été-là, cette maison est le domaine de douze adolescents à la maturité étonnante et de leurs parents qui passent leurs journées dans une torpeur où se mêlent alcool, drogue et sexe. Lorsqu'une tempête s'abat sur la région et que le pays plonge dans le chaos, les enfants - dont Eve, la narratrice - décident de prendre les choses en main. Ils quittent la maison, emmenant les plus jeunes et laissant derrière eux ces parents apathiques qu'ils méprisent et dont l'inaction les exaspère autant qu'elle les effraie.

Mon avis : après une petite pointe d’intérêt pendant les 8O premières pages (installation de l’ambiance et de l’intrigue), j’ai lentement mais sûrement sombré dans le désintérêt le plus total pour cette bande d’adolescents et leurs parents démissionnaires.
Le début était prometteur : regard acéré sur l’adolescence dorée, sur les relations avec les parents, les premiers flirts. C’est décrit avec pas mal d’humour, j’ai bien aimé.
Et puis arrive la tempête, et là, tout part en cacahuète. L’intrigue et le message prennent un tournant écologistes, traités avec des clichés qui plombent l’ensemble. L’intrigue n’a plus ni queue ni tête, les réactions des uns et des autres n’ont plus de logique et le tout perd en crédibilité. 
Heureusement que le roman était court, j’ai réussi à aller au bout.

Ma note : 1,5/5