Claire LOMBARDO

"TOUT LE BONHEUR DU MONDE"  - 10/18 poche

C'est l'histoire de  La famille SORENSON. Une famille dans laquelle on entre, comme si on en faisait partie, par le biais d'un roman distrayant et bien écrit. 
Voici Marilyn et David les parents, leur quatre filles, les trois premières rapprochées en âge et la quatrième née plus tard. Cette famille c'est : des accords et des disputes, des confidences et des secrets, des attentes et des rejets, des rires et des pleurs, de l'humour et du désespoir, des chagrins et des bonheurs,  mais une chose ressort, c'est l'amour entre ses membres.
Les rapports entre les quatre sœurs sont quelquefois tendus, elles se malmènent, s'infligent quelques vacheries, inventives et souvent amusantes. Leurs parents ne sont pas épargnés car ils ont le tort, aux yeux de leurs filles, de trop s'aimer et de trop le montrer. Elles sont jalouses de ce lien qui unit leurs géniteurs, et voudraient, dès leur plus jeune âge, connaître le même bonheur. 
Chacune à sa manière va créer son univers, exploiter ses qualités particulières pour se distinguer des trois autres. De ce fait y aura des erreurs à assumer ou à rattraper. Elles sont pourtant gâtées par la nature et par leurs parents ces filles, mais quand l'adolescence et ses tourments viendront on les verra se chercher, se confronter. Les chapitres s'entremêlent entre le passé qui remonte à la rencontre de David et Marilyn, et le présent quand les filles sont adultes mais pas forcément plus rangées pour autant. C'est une famille à laquelle on croit, c'est un livre qu'on ne lâche pas, qui fait sourire, ou nous émeut, parce qu'on y retrouve forcément des événements qu'on a vécus, même si la nôtre de famille n'avait rien de celle racontée par l'auteure.
David et Marylin devraient nous adopter, on veut bien se replonger dans l'enfance avec eux, ou bien être eux : ce couple indissoluble. On aimerait aussi avoir des sœurs comme Wendy, Violet, Liza et Grace, malgré leurs défauts et leur chamailleries. Elles sont drôles, vivantes, terriblement « attachiantes ».


"David passa un bras autour des épaules de sa femme. Ils se retournèrent en entendant du bruit dans la cuisine : la porte du réfrigérateur et le tintement d'une bouteille.
"Ravitaillement, déclara David, et Marilyn fit un petit signe de la tête. Mon Dieu ce qu'elles peuvent picoler : je vais devoir m'excuser auprès du type qui vient collecter le verre le mardi."

Merci Zeta. Ce roman est bien tentant!

Je pense qu'il te plairait Odile. 4 filles c'est ce que je voulais au départ, d'après ce roman c'est difficile à gérer !