Emil FERRIS (Etats-Unis)

Moi, ce que j'aime, c'est les monstres d'Emil Ferris



Moi, ce que j'aime, c'est les monstres... Une BD que j'attendais beaucoup car bien apprécié par beaucoup de lecteurs mais s'il y est vrai qu'il y a de très beaux dessins, les personnages changent beaucoup parfois d'un dessin à l'autre, il y a plusieurs histoires dans l'histoire, un peu trop... Il y a le mélange parfois entre réalité et imagination... Bref, je n'ai pas été aussi prise par l'histoire, même si le passé de sa voisine,cruel et sinistre, m'a bien intéressé. La fin interroge et donne envie de se lancer dans la suite (même si le nombre de pages pourrait me freiner).


Note : 3/5

Moi ce que j'aime, c'est les monstres : tome I  

Résumé :
Chicago, fin des années 1960. Karen Reyes, dix ans, est une fan absolue des fantômes, vampires et autres morts-vivants. Elle se voit d'ailleurs comme un petit loup-garou : d'après elle, dans ce monde, il est plus facile d'être un monstre que d'être une femme. Le jour de la Saint-Valentin, au retour de l'école, Karen apprend la mort de sa belle voisine, Anka Silverberg, une survivante de l'Holocauste. Elle décide alors de mener l'enquête et va vite découvrir qu'entre le passé d'Anka au coeur de l'Allemagne nazie, son quartier en pleine ébullition et les drames qui, tapis dans l'ombre de son quotidien, la guettent, les monstres bons ou « pourris » sont des êtres comme les autres, complexes, torturés, fascinants. Conçu comme le journal intime d'une artiste surdouée, c'est un livre époustouflant.

Mon avis :
J'ai lu la BD en deux temps car c'est un petit pavé l'air de rien. Assez déstabilisante au départ car je ne savais pas trop à quoi m'attendre.
C'est la jeune Karen Reyes qui dans son journal intime dessine sa vie, sa famille, gribouille dans tous les coins et recoins de chaque page. Elle imagine un monde imaginaire plein de monstres dont elle est fan ! Il y a des planches très lumineuses, colorées et douces et à côté de ça d'autres très sombres, tout en monochrome. Les sujets et histoires sont multiples entre la jeunesse de Karen , la maladie de sa maman, son frère assez énigmatique mais attachant , l'histoire de la voisine retrouvée morte dont Karen fouille dans le passé. Le fil rouge du livre étant de retrouver l'assassin de la voisine. Il est question de prostitution, de pédophilie, de l'holocauste, du cancer, du harcèlement, de rascisme ...Nous sommes dans les années 60 à New York.  Une BD qui marque, c'est très dense, très sombre et comme le dit Shan-Ze il y a un nombre impressionnant d'histoires qui s'entremêlent. On se sent assaillie par les personnages et les planches, comme si les monstres allaient sauter du livre !
Il y a aussi de nombreuses références artistiques car l'artiste redessine de nombreux célèbres tableaux où se promène certains personnages. Assez épatant !
Don j'attends la suite qui paraitra en avril 2024 en France. Je vais l'acheter sans hésitation !
Note : 5/5