Elmore LEONARD (Etats-Unis)
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Elmore LEONARD (Etats-Unis)
De : Claudeg061 (Message d'origine) Envoyé : 2007-02-26 12:34
Les chasseurs de primes de Elmore Leonard.
Rivages/noir
« A la frontière du Mexique, une poignée d’hommes aussi teigneux que des scorpions se disputent la peau d’un indien renégat, un chef de guerre sans pitié nommé Soldado Viejo. Chasseurs de scalps sanguinaires, officiers de cavalerie désabusés, francs-tireurs de l’armée mexicaine, tous sont prêts à risquer gros pour mettre la main les premiers sur leur proie. Et même à s’entretuer, s’il le faut. Un seul problème : pour vendre la peau de l’apache, il faut d’abord le capturer… »
C’est sur ce canevas que Leonard, qui a débuté sa carrière d’auteur en écrivant des westerns, nous offre un titre âpre et crissant comme du sable dans la bouche. Le texte est limpide, directe, il ne cherche pas à éblouir. C’est le Soleil qui éblouit dans ce roman, le Soleil et la noirceur des personnages. La violence, des pisteurs aux chasseurs de primes, ils ont une âme torturée, pleine de secrets, chacun portant son passé, ses craintes, ses désillusions. Qui les noyant dans la violence, qui dans le mescal, qui dans le silence. On ne peut s’empêcher de penser à Sam Peckinpah et Sergio Leone en lisant ce livre. Western crépusculaire, qui déroule ses pages dans un Mexique plombé par la chaleur où les pins rabougris et secs ne donnent aucune ombre pour se cacher malgré leur présence. Les apaches, que tous chassent sont aussi vivant que des fantômes, ils ne sont là que pour révéler la brutalité des hommes blancs, à la violence des tortures répond la méchanceté et la veulerie des chasseurs. Une très belle découverte assurément. Une dernière chose, ceux qui ont aimé Ulzana’s raid de Robert Aldrich, ne devrait pas manquer d’aimer ce roman de Leonard.
Les chasseurs de primes de Elmore Leonard.
Rivages/noir
« A la frontière du Mexique, une poignée d’hommes aussi teigneux que des scorpions se disputent la peau d’un indien renégat, un chef de guerre sans pitié nommé Soldado Viejo. Chasseurs de scalps sanguinaires, officiers de cavalerie désabusés, francs-tireurs de l’armée mexicaine, tous sont prêts à risquer gros pour mettre la main les premiers sur leur proie. Et même à s’entretuer, s’il le faut. Un seul problème : pour vendre la peau de l’apache, il faut d’abord le capturer… »
C’est sur ce canevas que Leonard, qui a débuté sa carrière d’auteur en écrivant des westerns, nous offre un titre âpre et crissant comme du sable dans la bouche. Le texte est limpide, directe, il ne cherche pas à éblouir. C’est le Soleil qui éblouit dans ce roman, le Soleil et la noirceur des personnages. La violence, des pisteurs aux chasseurs de primes, ils ont une âme torturée, pleine de secrets, chacun portant son passé, ses craintes, ses désillusions. Qui les noyant dans la violence, qui dans le mescal, qui dans le silence. On ne peut s’empêcher de penser à Sam Peckinpah et Sergio Leone en lisant ce livre. Western crépusculaire, qui déroule ses pages dans un Mexique plombé par la chaleur où les pins rabougris et secs ne donnent aucune ombre pour se cacher malgré leur présence. Les apaches, que tous chassent sont aussi vivant que des fantômes, ils ne sont là que pour révéler la brutalité des hommes blancs, à la violence des tortures répond la méchanceté et la veulerie des chasseurs. Une très belle découverte assurément. Une dernière chose, ceux qui ont aimé Ulzana’s raid de Robert Aldrich, ne devrait pas manquer d’aimer ce roman de Leonard.
Invité- Invité
Re: Elmore LEONARD (Etats-Unis)
Voici la vidéo des Carnets de route de François Busnel consacré à Elmore Leonard.
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Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Elmore LEONARD (Etats-Unis)
Bandits d' Elmore Leonard
Édition Payot&Rivages, Rivages noir / 346 pages
Quand on a été rat d'hôtel et qu'on a passé trois ans en prison, le métier de croque-mort est un sacré changement, mais Jack Delaney travaille avec son beau-frère et le boulot est tranquille : jamais de réclamations de la part du client... Sauf le jour où le cadavre dont il faut s'occuper est en fait une jeune nicaraguayenne bien vivante qu'il faut tirer des pattes d'un trio de contras venus à la Nouvelle-Orléans collecter des fonds pour faire la guerre aux sandinistes. Du coup, Delaney se retrouve, pour une fois, dans le camp des bons, avec une ancienne religieuse, un ex-braqueur de banques et in flic reconverti en barman. Et l'avantage de servir une bonne cause, c'est qu'il peut y avoir des à-côtés intéressants, par exemple, deux millions de dollars.
Jack Delaney a visité les chambres d' hôtel, a passé trois ans en prison depuis sa sortie il aide son beau-frère dans le métier de croque-mort. On pourrai croire qu' en compagnie de ses « clients » le risque de replonger est faible, c' était sans compter sur l'apparition d' une religieuse défroquée et de la dépouille qu'elle convoie. Avec elle, les ennuis commencent, ils sont mâtinés de morale, accompagnés d' un pactole à la Robin des bois et Jack Delaney a bon cœur, il ne lui en faut pas plus pour se mettre au service de la bonne cause.
J' ai adoré, jusqu' au dernier tiers environ l' histoire est un vrai régal, les dialogues sont savoureux et grinçants, les rebondissements qui oscillent entre violence, course-poursuite trouvent leur chute dans le cocasse et le déjanté, les personnages sont hauts en couleur à mille lieux d' une normalité ennuyeuse. Le résultat part à mille à l' heure, c'est un bonheur de les suivre. J' ai eu l' impression que le derniers tiers n'était toutefois pas à la hauteur, l' histoire s'éternise, les rebondissements sans être moins spectaculaires deviennent moins percutants, on a de moins en moins de surprise.
Des Bandits pour une première découverte d' Elmore Leonard et maintenant je peux bien l'avouer c'est un auteur qui m' effrayait, à tort.
Édition Payot&Rivages, Rivages noir / 346 pages
Quand on a été rat d'hôtel et qu'on a passé trois ans en prison, le métier de croque-mort est un sacré changement, mais Jack Delaney travaille avec son beau-frère et le boulot est tranquille : jamais de réclamations de la part du client... Sauf le jour où le cadavre dont il faut s'occuper est en fait une jeune nicaraguayenne bien vivante qu'il faut tirer des pattes d'un trio de contras venus à la Nouvelle-Orléans collecter des fonds pour faire la guerre aux sandinistes. Du coup, Delaney se retrouve, pour une fois, dans le camp des bons, avec une ancienne religieuse, un ex-braqueur de banques et in flic reconverti en barman. Et l'avantage de servir une bonne cause, c'est qu'il peut y avoir des à-côtés intéressants, par exemple, deux millions de dollars.
Jack Delaney a visité les chambres d' hôtel, a passé trois ans en prison depuis sa sortie il aide son beau-frère dans le métier de croque-mort. On pourrai croire qu' en compagnie de ses « clients » le risque de replonger est faible, c' était sans compter sur l'apparition d' une religieuse défroquée et de la dépouille qu'elle convoie. Avec elle, les ennuis commencent, ils sont mâtinés de morale, accompagnés d' un pactole à la Robin des bois et Jack Delaney a bon cœur, il ne lui en faut pas plus pour se mettre au service de la bonne cause.
J' ai adoré, jusqu' au dernier tiers environ l' histoire est un vrai régal, les dialogues sont savoureux et grinçants, les rebondissements qui oscillent entre violence, course-poursuite trouvent leur chute dans le cocasse et le déjanté, les personnages sont hauts en couleur à mille lieux d' une normalité ennuyeuse. Le résultat part à mille à l' heure, c'est un bonheur de les suivre. J' ai eu l' impression que le derniers tiers n'était toutefois pas à la hauteur, l' histoire s'éternise, les rebondissements sans être moins spectaculaires deviennent moins percutants, on a de moins en moins de surprise.
Des Bandits pour une première découverte d' Elmore Leonard et maintenant je peux bien l'avouer c'est un auteur qui m' effrayait, à tort.
3,5/5
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Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Elmore LEONARD (Etats-Unis)
La loi de la cité
Quatrième de couverture : Parce qu’il se fait une règle de sortir vainqueur de tout défi, Clément tue sauvagement les deux occupants d’une voiture qui a entravé la circulation sur l’une des nombreuses autoroutes de Détroit. Parce qu’il est le défenseur de la justice, le sergent Raymond Cruz, de la police judiciaire, se lance à la poursuite du meurtrier. Dans la chasse à l’homme qui s’engage, le serviteur de la loi se transforme en justicier implacable et le sens du devoir en désir de vengeance.
Mon avis : un roman noir qui coche toutes les cases du genre. C’est sombre, désespéré, il y a du suspens sans que ce ne soit haletant pour autant. Je n’ai rien trouvé d’extraordinaire dans le style mais j’ai particulièrement apprécié la part belle faite aux dialogues ainsi que le soin apporté à la psychologie des personnages.
Une lecture récréative, qui ne révolutionne pas le genre, mais qui fait passer un bon moment.
Ma note : 3,5/5
Quatrième de couverture : Parce qu’il se fait une règle de sortir vainqueur de tout défi, Clément tue sauvagement les deux occupants d’une voiture qui a entravé la circulation sur l’une des nombreuses autoroutes de Détroit. Parce qu’il est le défenseur de la justice, le sergent Raymond Cruz, de la police judiciaire, se lance à la poursuite du meurtrier. Dans la chasse à l’homme qui s’engage, le serviteur de la loi se transforme en justicier implacable et le sens du devoir en désir de vengeance.
Mon avis : un roman noir qui coche toutes les cases du genre. C’est sombre, désespéré, il y a du suspens sans que ce ne soit haletant pour autant. Je n’ai rien trouvé d’extraordinaire dans le style mais j’ai particulièrement apprécié la part belle faite aux dialogues ainsi que le soin apporté à la psychologie des personnages.
Une lecture récréative, qui ne révolutionne pas le genre, mais qui fait passer un bon moment.
Ma note : 3,5/5
Pistoufle- Nombre de messages : 1497
Age : 39
Location : Val-de-Marne - FRANCE
Date d'inscription : 10/03/2011
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