Stephen KING (Etats-Unis)
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Re: Stephen KING (Etats-Unis)
Running Man (The Running Man ), Stephen King
J'ai Lu, 1988, 250 pages
Ben Richards a besoin d'argent pour soigner sa fille. Il décide de participer à un jeu télé visé où il sera traqué par des limiers. Son but sera de leur échapper le plus longtemps possible pour pouvoir empocher le pactole.
J'avoue que je ne suis pas un inconditionnel de Stephen King mais ce roman de ces débuts m'a plutôt plu.
Il représente une société violente et ségréguée , il y a une grande différenciation entre les riches et les pauvres.
Il aborde aussi l'influence de la télévision sur la société : celle-ci engendre une violence à l'égard de ceux qu 'elle présente comme dangereux mais aussi une passivité car les gens ne vont pas remettre en cause l'ordre établi.
La fin peut paraître un peu simpliste et peu surprenante mais elle est la réponse d'un homme qui a tout perdu à une société qui l'a toujours considéré comme dangereux et comme un perdant.
3.5/5
J'ai Lu, 1988, 250 pages
Ben Richards a besoin d'argent pour soigner sa fille. Il décide de participer à un jeu télé visé où il sera traqué par des limiers. Son but sera de leur échapper le plus longtemps possible pour pouvoir empocher le pactole.
J'avoue que je ne suis pas un inconditionnel de Stephen King mais ce roman de ces débuts m'a plutôt plu.
Il représente une société violente et ségréguée , il y a une grande différenciation entre les riches et les pauvres.
Il aborde aussi l'influence de la télévision sur la société : celle-ci engendre une violence à l'égard de ceux qu 'elle présente comme dangereux mais aussi une passivité car les gens ne vont pas remettre en cause l'ordre établi.
La fin peut paraître un peu simpliste et peu surprenante mais elle est la réponse d'un homme qui a tout perdu à une société qui l'a toujours considéré comme dangereux et comme un perdant.
3.5/5
Re: Stephen KING (Etats-Unis)
Présentation de l'éditeur :
Tu croyais pouvoir te débarrasser de moi. Tu pensais que avec un enterrement bidon pour mes fans et pour la presse, tout serait réglé. Tu te disais : " Ce n'est qu'un pseudonyme, il n'existe même pas. " Tu te disais : " Fini George Stark, maintenant consacrons-nous à la vraie littérature... " Pauvre naïf ! Ça a dû te faire un choc quand tu as vu la fausse tombe grande ouverte, hein ? Et cette série de meurtres abominables ? Exactement comme dans nos romans ! Sauf que, cette fois c'est réel, bien réel. Non, ne t'imagine pas que tu vas pouvoir te débarrasser si facilement de moi. Je suis ton double, ta part de ténèbres... Et j'aurai ta peau !
Mon avis :
Cela faisait très longtemps que je n'avais pas lu de Stephen King et quand une blogueusel a lancé une lecture commune sur cet ouvrage, je n'ai pas hésité avant de m'inscrire d'autant que ce livre était dans ma PAL.
Si globalement l'histoire m'a plu, je n'ai pas trouvé non plus que l'ouvrage était exceptionnel. Ce n'est pas le meilleur de l'auteur même s'il est d'une noirceur terrible et qu'il est déroutant pour le lecteur.
On se retrouve confronter ici à l'image ténébreuse de Thad Beaumont, écrivain et professeur d'université, que lui renvoie George Stark, pseudonyme que Thad s'était donné pour écrire des ouvrages plus sombres que ce qu'il faisait sous son nom propre.
Stephen King va donc jouer sur bon nombre de points ce qui mettra en déroute ceux chargés des enquêtes à la suite de différents meurtres particulièrement atroces, tous liés à ces "fameux" auteurs.
On découvre comment Thad est venu à créer cet auteur fictif qui a pris une part importante dans sa vie et pourquoi il a décidé de mettre un terme à son pseudonyme.
Stephen King va aussi mettre en avant, et ce dès le prologue, les liens qui unissent "ces deux auteurs". Pour comprendre pourquoi je parle de deux auteurs distincts alors que Thad et George ne sont qu'une seule et même personne puisque George est le pseudonyme de Thad, vous devrez lire le livre.
Oui je sais, tout cela a l'air bien compliqué voire même totalement déluré et je peux vous assurer que du début à la fin vous vous demanderez si tout cela est bien logique.
Mais non, ici rien ne l'est. C'est du Stephen King pur et dur. Il n'y a aucune logique dans cet ouvrage et pourtant tout est façonné de telle sorte que le lecteur y croit jusqu'au bout.
C'est tout simplement fascinant sinon impressionnant de lire la façon dont l'auteur tisse la trame de son intrigue sur une donnée scientifique qui ne m'était pas inconnue.
Ce qui m'a le plus plu c'est le portrait si machiavélique de George, prêt à tout pour devenir un être réel à 100%. Peu importe ce que cela entraîne. Il est d'une atrocité effrayante et en même temps je me suis surprise à ressentir de la compassion, de l'empathie pour ce personnage. Même si on peut largement le qualifier de "monstre".
Stephen King use toujours d'une plume exceptionnelle pour faire frémir son lecteur même si ce fût moindre que dans d'autres de ses ouvrages (je pense notamment à Shining qui reste l'ouvrage qui m'a le plus marquée).
Ici, j'ai un peu tiqué sur le début du roman à cause des vulgarités qui fusaient mais cela se tasse par la suite et la lecture devient moins lourde, plus fluide.
Même si pour moi ce ne fût pas un coup de coeur, je suis ravie d'avoir fait cette lecture qui m'a permis de me replonger dans l'univers si fascinant de Stephen King.
Les personnages principaux, Thad et George, sont si opposés et pourtant si semblables que l'on se pose tout un tas de questions et qu'il est difficile de s'arrêter de lire. Et puis, entre nous, lorsque vous aurez lu cet ouvrage, vous ne verrez plus les moineaux de la même manière...
Tu croyais pouvoir te débarrasser de moi. Tu pensais que avec un enterrement bidon pour mes fans et pour la presse, tout serait réglé. Tu te disais : " Ce n'est qu'un pseudonyme, il n'existe même pas. " Tu te disais : " Fini George Stark, maintenant consacrons-nous à la vraie littérature... " Pauvre naïf ! Ça a dû te faire un choc quand tu as vu la fausse tombe grande ouverte, hein ? Et cette série de meurtres abominables ? Exactement comme dans nos romans ! Sauf que, cette fois c'est réel, bien réel. Non, ne t'imagine pas que tu vas pouvoir te débarrasser si facilement de moi. Je suis ton double, ta part de ténèbres... Et j'aurai ta peau !
Mon avis :
Cela faisait très longtemps que je n'avais pas lu de Stephen King et quand une blogueusel a lancé une lecture commune sur cet ouvrage, je n'ai pas hésité avant de m'inscrire d'autant que ce livre était dans ma PAL.
Si globalement l'histoire m'a plu, je n'ai pas trouvé non plus que l'ouvrage était exceptionnel. Ce n'est pas le meilleur de l'auteur même s'il est d'une noirceur terrible et qu'il est déroutant pour le lecteur.
On se retrouve confronter ici à l'image ténébreuse de Thad Beaumont, écrivain et professeur d'université, que lui renvoie George Stark, pseudonyme que Thad s'était donné pour écrire des ouvrages plus sombres que ce qu'il faisait sous son nom propre.
Stephen King va donc jouer sur bon nombre de points ce qui mettra en déroute ceux chargés des enquêtes à la suite de différents meurtres particulièrement atroces, tous liés à ces "fameux" auteurs.
On découvre comment Thad est venu à créer cet auteur fictif qui a pris une part importante dans sa vie et pourquoi il a décidé de mettre un terme à son pseudonyme.
Stephen King va aussi mettre en avant, et ce dès le prologue, les liens qui unissent "ces deux auteurs". Pour comprendre pourquoi je parle de deux auteurs distincts alors que Thad et George ne sont qu'une seule et même personne puisque George est le pseudonyme de Thad, vous devrez lire le livre.
Oui je sais, tout cela a l'air bien compliqué voire même totalement déluré et je peux vous assurer que du début à la fin vous vous demanderez si tout cela est bien logique.
Mais non, ici rien ne l'est. C'est du Stephen King pur et dur. Il n'y a aucune logique dans cet ouvrage et pourtant tout est façonné de telle sorte que le lecteur y croit jusqu'au bout.
C'est tout simplement fascinant sinon impressionnant de lire la façon dont l'auteur tisse la trame de son intrigue sur une donnée scientifique qui ne m'était pas inconnue.
Ce qui m'a le plus plu c'est le portrait si machiavélique de George, prêt à tout pour devenir un être réel à 100%. Peu importe ce que cela entraîne. Il est d'une atrocité effrayante et en même temps je me suis surprise à ressentir de la compassion, de l'empathie pour ce personnage. Même si on peut largement le qualifier de "monstre".
Stephen King use toujours d'une plume exceptionnelle pour faire frémir son lecteur même si ce fût moindre que dans d'autres de ses ouvrages (je pense notamment à Shining qui reste l'ouvrage qui m'a le plus marquée).
Ici, j'ai un peu tiqué sur le début du roman à cause des vulgarités qui fusaient mais cela se tasse par la suite et la lecture devient moins lourde, plus fluide.
Même si pour moi ce ne fût pas un coup de coeur, je suis ravie d'avoir fait cette lecture qui m'a permis de me replonger dans l'univers si fascinant de Stephen King.
Les personnages principaux, Thad et George, sont si opposés et pourtant si semblables que l'on se pose tout un tas de questions et qu'il est difficile de s'arrêter de lire. Et puis, entre nous, lorsque vous aurez lu cet ouvrage, vous ne verrez plus les moineaux de la même manière...
belledenuit- Nombre de messages : 1067
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Re: Stephen KING (Etats-Unis)
J'avais lu ce livre à sa sortie, et ne l'avais pas trop aimé non plus. À cet époque, je préférais les King à plus grand déploiement, celui-ci est "intimiste", la tension est entre deux personnages.
Mais il est intéressant de se rappeler que Stephen King a écrit (et écrit encore parfois) sous le pseudonyme de Richard Bachman. Il a inventé ce pseudonyme lorsque sa popularité était telle que n'importe quoi portant sa signature devenait automatiquement un best-sellers. Et l'explication de l'absence de photo de Bachman était du pure King: Bachman avait été défiguré dans un accident, il n'acceptait pas d'être photographié!
Mais il est intéressant de se rappeler que Stephen King a écrit (et écrit encore parfois) sous le pseudonyme de Richard Bachman. Il a inventé ce pseudonyme lorsque sa popularité était telle que n'importe quoi portant sa signature devenait automatiquement un best-sellers. Et l'explication de l'absence de photo de Bachman était du pure King: Bachman avait été défiguré dans un accident, il n'acceptait pas d'être photographié!
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3270
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Re: Stephen KING (Etats-Unis)
Misery
Note : 4.5/5
Résumé : Paul Sheldon est un auteur connu pour la série de livre Misery, qui met en scène le personnage du même nom et qu'il déteste. Alors qu'il vient de finir Le roman de sa vie, en dehors de la série de Misery, il a un accident de voiture et est recueilli par Annie Wilkes. Elle se présente comme son admiratrice numéro 1, fan de Misery. Mais Annie a très mal pris le fait que Paul a fait mourir Misery dans son dernier tome. Annie décide de le séquestrer et lui demande d'écrire la suite des aventures de Misery.
Critique : Premier livre de Stephen King que je lis et j'ai adoré. J'avais vu le film il y a déjà quelques temps et j'avais déjà beaucoup aimé cette histoire. Peu de surprises donc, même s'il y a quelques changements. Le livre met l'accent sur la situation de Paul, ses délires médicamenteux sont parfois difficile à suivre mais son personnage est très fouillé. Il y a des scènes absolument terrifiantes :
Comme Paul, le lecteur est retenu par Annie et on vit pleinement sa captivité. La tension monte au fur et à mesure et j'ai eu du mal à lacher le livres dans les 100-150 dernières pages. Stephen King nous offre aussi toute une réflexion sur le travail d'écriture, de création. On a même des passages du nouveau livre de Misery ! Bref, un excellent moment de lecture.
Note : 4.5/5
Résumé : Paul Sheldon est un auteur connu pour la série de livre Misery, qui met en scène le personnage du même nom et qu'il déteste. Alors qu'il vient de finir Le roman de sa vie, en dehors de la série de Misery, il a un accident de voiture et est recueilli par Annie Wilkes. Elle se présente comme son admiratrice numéro 1, fan de Misery. Mais Annie a très mal pris le fait que Paul a fait mourir Misery dans son dernier tome. Annie décide de le séquestrer et lui demande d'écrire la suite des aventures de Misery.
Critique : Premier livre de Stephen King que je lis et j'ai adoré. J'avais vu le film il y a déjà quelques temps et j'avais déjà beaucoup aimé cette histoire. Peu de surprises donc, même s'il y a quelques changements. Le livre met l'accent sur la situation de Paul, ses délires médicamenteux sont parfois difficile à suivre mais son personnage est très fouillé. Il y a des scènes absolument terrifiantes :
- Spoiler:
- quand elle estropie Paul par exemple ou le moment du pouce, je n'arrivais presque plus à lire
Comme Paul, le lecteur est retenu par Annie et on vit pleinement sa captivité. La tension monte au fur et à mesure et j'ai eu du mal à lacher le livres dans les 100-150 dernières pages. Stephen King nous offre aussi toute une réflexion sur le travail d'écriture, de création. On a même des passages du nouveau livre de Misery ! Bref, un excellent moment de lecture.
cookie610- Nombre de messages : 5559
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Re: Stephen KING (Etats-Unis)
Dôme, tomes 1 Stephen [b class="coloradmin" style="color: rgb(170, 0, 0);"]King[/b]
Albin Michel, 630 pages
3/5
L'idée de départ est bonne. De façon soudaine et inatendue, un dôme d'énergie recouvre une petite ville du Maine aux USA. Plusieurs personnes se retoruvent prisonnières à l'intérieur du dôme et les gens de l'extérieur ne peuvent y entrer. On ne sait pas comment est arrivé ce dôme et encore moins comment le détruire. Peu à peu, l'anarchie s'installe dans le dôme.
Ce roman m'a plu par moment, mais j'ai plusieurs reproches à faire, ce pour quoi j'ai donné la note de 3/5. Tout d'abord, il y a beaucoup trop de personnages, dont plusieurs meurent si rapidement que ça ne valait même pas la peine de leur donner un nom! C'est long... trop long! Les personnages sont caricaturaux. Les bons sont vraiments bons et les méchants, vraiment méchants! J'ai fini par me lasse et j'ai lu les 100 dernières pages à la diagonale. Je ne lirai pas le tome 2, même si je l'ai reçu en cadeau.
Albin Michel, 630 pages
3/5
L'idée de départ est bonne. De façon soudaine et inatendue, un dôme d'énergie recouvre une petite ville du Maine aux USA. Plusieurs personnes se retoruvent prisonnières à l'intérieur du dôme et les gens de l'extérieur ne peuvent y entrer. On ne sait pas comment est arrivé ce dôme et encore moins comment le détruire. Peu à peu, l'anarchie s'installe dans le dôme.
Ce roman m'a plu par moment, mais j'ai plusieurs reproches à faire, ce pour quoi j'ai donné la note de 3/5. Tout d'abord, il y a beaucoup trop de personnages, dont plusieurs meurent si rapidement que ça ne valait même pas la peine de leur donner un nom! C'est long... trop long! Les personnages sont caricaturaux. Les bons sont vraiments bons et les méchants, vraiment méchants! J'ai fini par me lasse et j'ai lu les 100 dernières pages à la diagonale. Je ne lirai pas le tome 2, même si je l'ai reçu en cadeau.
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Re: Stephen KING (Etats-Unis)
"22/11/63" éd. Albin Michel 2013 934 pages
En 2011, Al, un patron de restaurant découvre une bizarerie dans sa caravane: une faille dans le temps permet de remonter l'histoire jusqu'à l'année 1958. Un projet lui tient à coeur: se servir de ce "sas temporel" pour empêcher l'assassinat de J.F. Kennedy. Mais Al est atteint d'un cancer; il propose donc à son ami Jake Epping de se charger de la mission. Jake accepte et se retrouve dans le passé pour tenter de modifier l'histoire: empêcher Lee Harvey Oswald d'accomplir son méfait...
Pendant les trois cents premières pages, l'intrigue se met en place; on suit le narrateur -Jake- pour son premier retour dans le passé. Il parvient à modifier le cours de l'existence d'une famille; puis revient en 2011 pour constater les effets produits. L'histoire est prenante, l'intrigue très bien développée: on ne s'ennuie pas. Puis ensuite, pour son deuxième séjour dans le passé, le rythme s'effondre pour raconter par le menu la vie de Jake (qui doit attendre cinq années la date de l'assassinat, puisque la "faille" ne conduit jamais qu'en 1958); travail, relations, vie sentimentale, etc... Dans le même temps, il s'attache à découvrir qui était Oswald. Cela aurait certainement été le côté le plus intéressant, mais l'essentiel est noyé dans un flot d'évènements secondaires qui rendent les pages soporifiques. Stephen King brode tellement autour de son personnage qu'on ne se voit pas avancer. Quelques soubresauts parviennent à redonner un mordant de ci de là (comme le passage à tabac de Jake), mais on attend en vain l'action qui captiverait autant que les premières pages...
Pourtant le récit reprend de la vigueur et on sait que le dénouement n'est pas loin (chut, pas un mot!).
Finalement, j'ai trouvé dommage toute cette partie où King consacre beaucoup trop de temps à son personnage principal, dans un livre qui ne manque ni de matériau, ni d'intérêt. Intérêt historique: il donne dans sa postface les raisons qui l'ont amené à faire des recherches poussées sur la vie d'Oswald, notamment afin d'étayer ses convictions profondes (je n'en dis pas plus) et nous le démontre dans son ouvrage. Autre intérêt, la façon dont il traite cette portion d'histoire: le retour dans le passé comme forme explicative nous approche au plus près de l'évènement, nous immerge dans l'époque des années 1950/60 tout en gardant le recul nécessaire à une vision objective incarnée par Jake. Audacieux, instructif, mais un peu long...
Note: 3.5/5
En 2011, Al, un patron de restaurant découvre une bizarerie dans sa caravane: une faille dans le temps permet de remonter l'histoire jusqu'à l'année 1958. Un projet lui tient à coeur: se servir de ce "sas temporel" pour empêcher l'assassinat de J.F. Kennedy. Mais Al est atteint d'un cancer; il propose donc à son ami Jake Epping de se charger de la mission. Jake accepte et se retrouve dans le passé pour tenter de modifier l'histoire: empêcher Lee Harvey Oswald d'accomplir son méfait...
Pendant les trois cents premières pages, l'intrigue se met en place; on suit le narrateur -Jake- pour son premier retour dans le passé. Il parvient à modifier le cours de l'existence d'une famille; puis revient en 2011 pour constater les effets produits. L'histoire est prenante, l'intrigue très bien développée: on ne s'ennuie pas. Puis ensuite, pour son deuxième séjour dans le passé, le rythme s'effondre pour raconter par le menu la vie de Jake (qui doit attendre cinq années la date de l'assassinat, puisque la "faille" ne conduit jamais qu'en 1958); travail, relations, vie sentimentale, etc... Dans le même temps, il s'attache à découvrir qui était Oswald. Cela aurait certainement été le côté le plus intéressant, mais l'essentiel est noyé dans un flot d'évènements secondaires qui rendent les pages soporifiques. Stephen King brode tellement autour de son personnage qu'on ne se voit pas avancer. Quelques soubresauts parviennent à redonner un mordant de ci de là (comme le passage à tabac de Jake), mais on attend en vain l'action qui captiverait autant que les premières pages...
Pourtant le récit reprend de la vigueur et on sait que le dénouement n'est pas loin (chut, pas un mot!).
Finalement, j'ai trouvé dommage toute cette partie où King consacre beaucoup trop de temps à son personnage principal, dans un livre qui ne manque ni de matériau, ni d'intérêt. Intérêt historique: il donne dans sa postface les raisons qui l'ont amené à faire des recherches poussées sur la vie d'Oswald, notamment afin d'étayer ses convictions profondes (je n'en dis pas plus) et nous le démontre dans son ouvrage. Autre intérêt, la façon dont il traite cette portion d'histoire: le retour dans le passé comme forme explicative nous approche au plus près de l'évènement, nous immerge dans l'époque des années 1950/60 tout en gardant le recul nécessaire à une vision objective incarnée par Jake. Audacieux, instructif, mais un peu long...
Note: 3.5/5
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Challenge "Book around the States": 20/50
géromino- Nombre de messages : 5635
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Date d'inscription : 07/11/2008
"Dôme"
- Broché: 840 pages
- Editeur : Le Livre de Poche (6 mars 2013)
- Collection : Fantastique
- Langue : Français
- ISBN-10: 2253169781
- ISBN-13: 978-2253169789
Résumé:
Chester Mill se prépare pour Halloween quand un énorme dôme s'abat brutalement sur elle, en pleine matinée. Un peu d'air semble s'échanger entre le dôme et l'extérieur mais en faible quantité et la chaleur s'accumule très vite dans cet espace clos. Les habitants bien sûr s'interrogent voire accusent, et l'armée américaine s'installe autour du Dôme pour l'étudier et essayer de le faire disparaître. Mais le Dôme est plien de mystères, tout comme Chester Mill et ses habitants...
Commentaire:
Difficile de fermer ce roman, chaque page donne envie de connaître l'avenir de la ville, d'autant plus que Stephen King savoure son plaisir en disséminant ça et là des petites phrases sur la suite, ce qui renforce encore notre curiosité. Les personnages sont nombreux mais c'est assez logique puisqu'il est question d'une ville et que la vie de chacun de ses habitants est influencée par l'existence du dôme. Ce dôme en soi est intéressant mais c'est surtout le huis clos qu'il provoque qui m'a passionnée, découvrir les petits secrets des uns et des autres est intéressant et comme il y a toujours le côté "les bons d'un côté, les méchants de l'autre" cher aux américains, on a effectivement envie de savoir si ce sont les bons qui vont s'en sortir et surtout si une sortie est possible...
4/5
nauticus45- Nombre de messages : 2413
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Location : Haut-Rhin, France
Date d'inscription : 27/10/2008
Re: Stephen KING (Etats-Unis)
La petite fille qui aimait Tom Gordon
(Le livre de poche - 279 pages)
Trisha 9 ans équipée de son sac à dos fait une randonnée dans les Appalaches avec sa mère et son frère. Depuis le divorce de leurs parents, son frère et sa mère se disputent sans arrêt. Excédée, elle prend de la distance avec eux et se perd...
La diversité des talents de Stephen King ne cesse de m'impressionner, entre autres sa virtuosité à instaurer une tension constante pendant 280 pages avec un seul décor, une immense forêt et un seul personnage (ou presque!), une petite fille de 9 ans.
J'ai vécu à ses cotés les peurs incontrôlables, l'épuisement, la faim, l'espoir, la détresse, les moments d'hallucination. J'ai été admirative de cette force vitale qui la pousse à agir pour s'en sortir et émue et amusée quand elle nous livre ses pensées intimes, ses considérations sur sa situation familiale, ses souvenirs. Son héros, Tom Gordon qui soulage sa solitude est une idée émouvante, j'aime beaucoup le titre de ce roman, c'est d'ailleurs ce qui m'a donnée envie de le lire.
Ma note : 4/5
Ladybug- Nombre de messages : 1969
Date d'inscription : 22/05/2009
Re: Stephen KING (Etats-Unis)
Je crois que je vais devoir lire tout Stephen King pour être sûr de ne pas passer à côté de quelque chose.
_________________
Challenge US : 29/51
Re: Stephen KING (Etats-Unis)
Je vais bientôt commencer Dome Cyrielle et Nauticus vous m'avez donné envie de le lire même si j'ai vu la série
_________________
La Terre - Zola
Re: Stephen KING (Etats-Unis)
J'ai offert les 2 volumes de Dôme à mon chéri pour Noël, je pense que je vais lui emprunter...
_________________
Lecture en cours : La guerre de la faille I : Magicien - L'apprenti de Raymond E. Feist
PAL : 571
Livres lus depuis le début de l'année : 17 (7478 pages)
Re: Stephen KING (Etats-Unis)
Kattylou, je ne vais pas vu la série mais j'espère que j'en aurai l'occasion, ne serait-ce que pour prolonger le plaisir de la lecture!
Bien vu le double cadeau de Noël, Patience !
J'espère que Dôme vous plaira à toutes les deux!
Bien vu le double cadeau de Noël, Patience !
J'espère que Dôme vous plaira à toutes les deux!
nauticus45- Nombre de messages : 2413
Age : 47
Location : Haut-Rhin, France
Date d'inscription : 27/10/2008
Docteur Sleep
- Broché: 600 pages
- Editeur : ALBIN MICHEL (1 novembre 2013)
- Collection : LITT.GENERALE
- Langue : Français
- ISBN-10: 2226252002
- ISBN-13: 978-2226252005
Résumé:
Une vingtaine d'année après avoir quitté l'hôtel Overlook avec sa mère Dany Torrance, le petit garçon de "Shining" a toujours des visions et a gardé une partie de son don. Il l'utilise en travaillant dans des hospices et en aidant les mourants à quitter ce monde et combat en parallèle contre le démon que lui a légué son père: l'alcool. Mais on échappe pas à son passé et encore moins à ses démons et Dany sent que; tôt ou tard, il va devoir faire face à son passé et à lui-même...
Commentaire:
Cette suite de "Shining" est réussie, on retrouve avec plaisir le personnage de Dany qu'on avait eu l'impression d'avoir abandonné avec sa mère devant l'hôtel Overlook en train de brûler. Les retrouvailles sont émouvantes dans la mesure où on sent très vite que Dany n'est pas sorti de tout ça, son don lui pèse encore même s'il a réussi à en faire quelque chose de bien pour les autres et on le voit se détruire avec l'alcool. Mais le fils n'est pas le père, Dany veut être quelqu'un de bien et il y parvient grâce à des rencontres décisives. La trame est donc crédible, le style toujours aussi agréable et prenant et même les scènes terribles restent supportables, Stephen King ne se perdant pas dans des détails horribles mais s'en tenant aux faits, ce que j'apprécie beaucoup chez lui. Le seul élément que j'ai trouvé dommage, c'est la lenteur avec laquelle les personnages principaux sont mis en place, pendant toute une première partie on a l'impression de passer du coq à l'âne et c'est dommage, mais dès que le lien entre Dany et les autres personnages se dessine, on ne peut plus refermer le livre!...
4/5
nauticus45- Nombre de messages : 2413
Age : 47
Location : Haut-Rhin, France
Date d'inscription : 27/10/2008
Re: Stephen KING (Etats-Unis)
Je l'ai eu à Noel, tu me donnes envie de le sortir de ma PAL!
_________________
Challenge US : 29/51
Re: Stephen KING (Etats-Unis)
Docteur Sleep
L'histoire commence après les événements de Shining. Le petit Dan Torrance vit avec sa mère et doit encore affronter ses démons, datant de l'hôtel Overlook.
On fait ensuite un bond dans le temps. On retrouve Dan adulte, devenu alcoolique et sillonnant les routes pour trouver un emploi. Son nouveau démon lui laisse un goût amer, et après sa dernière cuvée, il reprend la route jusqu'à Frazier où tout semble le retenir.
J'ai adoré ce livre, adoré retrouver l'ambiance des livres de Stephen King, surtout au début, où l'atmosphère nous replonge dans Shining. Une fois passée cette partie de Dan enfant, on passe à un autre style, complètement différent, mais pas moins sympathique. J'avais une certaine appréhension au début, de retrouver un simulacre de shining. Mais ici on a une toute autre histoire, et shining nous aide à comprendre la personnalité de Dan, sa complexité. Ses épreuves récentes lui font tenter d'abandonner l'alcool, et il est déchiré par tous ses démons, vieux et moins vieux. J'ai été moins emballée par "les méchants", pas tellement crédibles à mon avis. Ils ont quelque chose de surnaturel certes, mais je n'ai pas réussi à les prendre au sérieux. Ca m'a un peu embêtée. J'ai toutefois bien aimé cette lecture. Peut-être que je ne suis pas objective puisque j'adore SK, mais c'est un livre que je relirais avec grand plaisir.
Note: 4.5/5
Van- Nombre de messages : 423
Age : 40
Location : Val de Marne - France
Date d'inscription : 03/11/2008
Re: Stephen KING (Etats-Unis)
Dome * et ** de Stephen King
Résumé déja fait dans ce topic donc je passe
Mon avis : J'ai lu ce livre un peu en discontinu par manque de temps je dirai aussi et un peu par lassitude peut être. L'idée de départ est super et le premier tome se lit très rapidement. On découvre la vie de cette petite communauté des plus basiques qui se retrouve face à un évènement imprévisible. On entre alors dans un huis clos où la face des personnages se dévoilent peu à peu. La mise en place de ce huis clos et les luttes de pouvoir est parfaitement illustré par l'évolution de la communauté et des différents personnages.
J'ai par contre plusieurs critiques sur de nombreuses redondances, cette manie de donner des détails sanglants et glauques qui n'apporte que très peu de choses à l'histoire finalement et surtout cette fin que j'ai trouvé complètement baclée à titre personnel et qui m' a réellement déçu. Pour faire simple sans dévoiler la fin à ceux qui ne l'ont pas lu, il me manque une sorte d'épilogue je dirai.
Voila voila cela reste tout de même une belle découverte, je suis pressé de voir la suite de l'adaption TV en série qui a complétement modifié l'histoire et le rôle des personnages en ne gardant que l'idée de départ je dirai.
Ma note: 4/5
Résumé déja fait dans ce topic donc je passe
Mon avis : J'ai lu ce livre un peu en discontinu par manque de temps je dirai aussi et un peu par lassitude peut être. L'idée de départ est super et le premier tome se lit très rapidement. On découvre la vie de cette petite communauté des plus basiques qui se retrouve face à un évènement imprévisible. On entre alors dans un huis clos où la face des personnages se dévoilent peu à peu. La mise en place de ce huis clos et les luttes de pouvoir est parfaitement illustré par l'évolution de la communauté et des différents personnages.
J'ai par contre plusieurs critiques sur de nombreuses redondances, cette manie de donner des détails sanglants et glauques qui n'apporte que très peu de choses à l'histoire finalement et surtout cette fin que j'ai trouvé complètement baclée à titre personnel et qui m' a réellement déçu. Pour faire simple sans dévoiler la fin à ceux qui ne l'ont pas lu, il me manque une sorte d'épilogue je dirai.
Voila voila cela reste tout de même une belle découverte, je suis pressé de voir la suite de l'adaption TV en série qui a complétement modifié l'histoire et le rôle des personnages en ne gardant que l'idée de départ je dirai.
Ma note: 4/5
matw25- Nombre de messages : 865
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Re: Stephen KING (Etats-Unis)
DOME TOME 2
Mon avis: 4/5
J'ai été moins emballée par ce second tome, sans doute passé la surprise de la découverte de l'histoire et du contexte, l'action devient plus lente, on tourne parfois un peu en rond.
C'est délicat de détaillé mon ressentie sans trop en révéler...
Comment réagirait on en cas d'enfermement? Je me suis posée cette question tout au long de la lecture, j'espère ne jamais avoir à répondre à cette question...
En refermant ce livre je me suis dis que l'on était bien peu de chose sur Terre et qu'il fallait profiter de chaque instant...
_________________
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Re: Stephen KING (Etats-Unis)
Cellulaire
2006
Le premier octobre 2005, à 15h03, les téléphones cellulaires se mettent à émettre un signal qui bousillent le cerveau des utilisateurs et les transforment en brutes décérébrées et sanguinaires. Ces dérangés utilisent parfois des instruments pour tuer les normaux (et aussi des dérangés, ils ne sont pas difficiles), par exemple les conducteurs foncent dans la foule avec leur véhicule, les pilotes écrasent leurs avions, etc. Il y a peu de rescapés, même après quelques minutes, car quel est le réflexe lorsque l’inattendu survient ? Prendre son téléphone et loger un appel. À la fin de la journée, les normaux survivants sont surtout des personnes d’un certain âge et des marginaux, car ceux-ci n’ont plus souvent pas de téléphone cellulaire. Mais ce n’est pas simplement une histoire de zombies, les dérangés ne restent pas tel quel, ils évoluent. La situation se transforment rapidement en une guerre entre les dérangés et les normaux, mais ces derniers peinent à combattre un ennemi qu’ils ne comprennent pas.
L’idée de départ est pleine de potentiel, car bon nombre d’utilisateurs de téléphone cellulaire sont déjà des zombies sans même que leur téléphone se détraque. Mais passé le choc apocalyptique initiale, la destruction de la ville de Boston, le livre décline : perte de puissance jusqu’à ne plus obtenir de barre d’intérêt sur la jauge de mon téléphone. L’histoire a une ressemblance avec Le fléau, sauf que Stephen King l’a déjà écrit ce livre, en mieux, il y a plusieurs décennies. De plus, il y a eu une pléthore de livres apocalyptiques écrits depuis, incluant des chefs-d’œuvre comme La route, et Stephen King ne semble plus être à la hauteur de ce sous-genre. En plus, les « méchants » deviennent tellement puissants que c’est difficile à suivre : télépathie, lecture des pensées, lévitation, télékinésie… La liste de leurs pouvoirs se rallonge à chaque jour. Ah oui, toutes ces merveilles sont possibles parce que les dérangés utilisent la totalité de leur cerveau, pas seulement le 10% utilisé par les normaux. C’est une légende urbaine tellement grosse qu’elle a sa propre entrée Wikipédia. On peut ne pas être au courant que c’est un mythe, mais un auteur se doit de faire quelques recherches avant d’intégrer ça dans une œuvre.
2,5/5
le réaliste-romantique
2006
Le premier octobre 2005, à 15h03, les téléphones cellulaires se mettent à émettre un signal qui bousillent le cerveau des utilisateurs et les transforment en brutes décérébrées et sanguinaires. Ces dérangés utilisent parfois des instruments pour tuer les normaux (et aussi des dérangés, ils ne sont pas difficiles), par exemple les conducteurs foncent dans la foule avec leur véhicule, les pilotes écrasent leurs avions, etc. Il y a peu de rescapés, même après quelques minutes, car quel est le réflexe lorsque l’inattendu survient ? Prendre son téléphone et loger un appel. À la fin de la journée, les normaux survivants sont surtout des personnes d’un certain âge et des marginaux, car ceux-ci n’ont plus souvent pas de téléphone cellulaire. Mais ce n’est pas simplement une histoire de zombies, les dérangés ne restent pas tel quel, ils évoluent. La situation se transforment rapidement en une guerre entre les dérangés et les normaux, mais ces derniers peinent à combattre un ennemi qu’ils ne comprennent pas.
L’idée de départ est pleine de potentiel, car bon nombre d’utilisateurs de téléphone cellulaire sont déjà des zombies sans même que leur téléphone se détraque. Mais passé le choc apocalyptique initiale, la destruction de la ville de Boston, le livre décline : perte de puissance jusqu’à ne plus obtenir de barre d’intérêt sur la jauge de mon téléphone. L’histoire a une ressemblance avec Le fléau, sauf que Stephen King l’a déjà écrit ce livre, en mieux, il y a plusieurs décennies. De plus, il y a eu une pléthore de livres apocalyptiques écrits depuis, incluant des chefs-d’œuvre comme La route, et Stephen King ne semble plus être à la hauteur de ce sous-genre. En plus, les « méchants » deviennent tellement puissants que c’est difficile à suivre : télépathie, lecture des pensées, lévitation, télékinésie… La liste de leurs pouvoirs se rallonge à chaque jour. Ah oui, toutes ces merveilles sont possibles parce que les dérangés utilisent la totalité de leur cerveau, pas seulement le 10% utilisé par les normaux. C’est une légende urbaine tellement grosse qu’elle a sa propre entrée Wikipédia. On peut ne pas être au courant que c’est un mythe, mais un auteur se doit de faire quelques recherches avant d’intégrer ça dans une œuvre.
2,5/5
le réaliste-romantique
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3270
Age : 48
Location : Outaouais, Québec
Date d'inscription : 30/12/2008
Plein Gaz
Stephen King et Joe Hill (son fils)
éd. JC Lattès
110 pages
note: 2/5
Un groupe de motard fuit les lieux d'une tuerie liée au trafic de drogue. Dans cette "Tribu", des sales types, vétérans de guerre ou pas, amis depuis longtemps, un père et son fils aux relations tendues et pas tendres. Ils s'arrêtent dans un bar, discutent et voilà qu'en repartant, ils sont poursuivit par un gros camion qui joue aux quilles avec eux, plein gaz sur la route.
Cette nouvelle est un hommage à Richard Matheson mais surtout, un support de pub pour le dernier roman de Joe Hill (les 15 dernières pages du livre sont les premières de Nosfera2). La nouvelle de Matheson Duel est bien au dessus de Plein Gaz, qui est sans grand intérêt. La relation père-fils en arrière plan sauve la nouvelle du naufrage. J'ai toujours eu du mal avec Stephen King dont les romans et nouvelles sont plein de promesses et de bonnes idées mais dont la lecture est souvent décevante. Pourtant j'y reviens régulièrement, mais, la preuve, encore une déception!
Extraits:
"Plusieurs lettres étaient peintes au pochoir sur le flanc du poids lourd. Il crut d'abord lire MASSACRE. Mais non. Il s'agissait de MARRADE.[...] le chauffeur, assis dans la cabine, laissait pendre son bras par la vitre. Une cigarette se consumait entre l'index et le majeur. Sur son avant-bras, on distinguait un tatouage décoloré: "La mort plutôt que le déshonneur".
"TUUT!TUUT! TUUT-TUUT-TUUT!" et sa variante "TUT-TUT! TUUT! TUT-TUT-TUT!" (bon, d'accord, j’exagère, mais les lettres capitales, ça attire l’œil!)
éd. JC Lattès
110 pages
note: 2/5
Un groupe de motard fuit les lieux d'une tuerie liée au trafic de drogue. Dans cette "Tribu", des sales types, vétérans de guerre ou pas, amis depuis longtemps, un père et son fils aux relations tendues et pas tendres. Ils s'arrêtent dans un bar, discutent et voilà qu'en repartant, ils sont poursuivit par un gros camion qui joue aux quilles avec eux, plein gaz sur la route.
Cette nouvelle est un hommage à Richard Matheson mais surtout, un support de pub pour le dernier roman de Joe Hill (les 15 dernières pages du livre sont les premières de Nosfera2). La nouvelle de Matheson Duel est bien au dessus de Plein Gaz, qui est sans grand intérêt. La relation père-fils en arrière plan sauve la nouvelle du naufrage. J'ai toujours eu du mal avec Stephen King dont les romans et nouvelles sont plein de promesses et de bonnes idées mais dont la lecture est souvent décevante. Pourtant j'y reviens régulièrement, mais, la preuve, encore une déception!
Extraits:
"Plusieurs lettres étaient peintes au pochoir sur le flanc du poids lourd. Il crut d'abord lire MASSACRE. Mais non. Il s'agissait de MARRADE.[...] le chauffeur, assis dans la cabine, laissait pendre son bras par la vitre. Une cigarette se consumait entre l'index et le majeur. Sur son avant-bras, on distinguait un tatouage décoloré: "La mort plutôt que le déshonneur".
"TUUT!TUUT! TUUT-TUUT-TUUT!" et sa variante "TUT-TUT! TUUT! TUT-TUT-TUT!" (bon, d'accord, j’exagère, mais les lettres capitales, ça attire l’œil!)
Ondine- Nombre de messages : 86
Date d'inscription : 02/08/2009
Re: Stephen KING (Etats-Unis)
SHINING
Quatrième de couverture : Situé dans les montagnes Rocheuses, l’Overlook Palace passe pour être l’un des plus beaux lieux du monde. Confort, luxe, volupté…
L’hiver, l’hôtel est fermé.
Coupé du monde par le froid et la neige. Alors, seul l’habite un gardien.
Celui qui a été engagé cet hiver-là s’appelle Jack Torrance: c’est un alcoolique, un écrivain raté, qui tente d’échapper au désespoir. Avec lui vivent sa femme, Wendy, et leur enfant, Danny.
Danny qui possède le don de voir, de ressusciter les choses et les êtres que l’on croit disparus.
Ce qu’il sent, lui, dans les cent dix chambres vides de l’Overlook Palace, c’est la présence du démon.
Cauchemar ou réalité, le corps de cette femme assassinée? ces bruits de fête qui dérivent dans les couloirs ? cette vie si étrange qui anime l’hôtel ?
Un récit envoûtant immortalisé à l’écran par Stanley Kubrick.
Mon avis : j'ai beaucoup aimé ce roman, bien que ce type d'histoire ne soit en général pas ma tasse de thé ! J'ai frémi, eu peur d'éteindre la lumière parfois le soir ( ) mais ai vraiment été happée par l'histoire et l'atmosphère du livre
Bien que non attirée par les romans surnaturels l'auteur a réussi à me faire croire à cette histoire de don, de morts "vivants" et d'hôtel "hanté"
Pour le premier roman que je lis de Stephen King, je dois dire que j'ai été emballée.
J'ai réservé de ce pas l'adaptation ciné à la médiathèque : parait qu'elle est assez différente du roman ?
Ma note : 4/5
Pistoufle- Nombre de messages : 1497
Age : 39
Location : Val-de-Marne - FRANCE
Date d'inscription : 10/03/2011
Re: Stephen KING (Etats-Unis)
Shining
Stephen King
Livre de poche 2013
571 pages
Quatrième de couverture
Situé dans les montagnes Rocheuses, l’Overlook Palace passe pour être l’un des plus beaux lieux du monde. Confort, luxe, volupté…
L’hiver, l’hôtel est fermé.
Coupé du monde par le froid et la neige. Alors, seul l’habite un gardien.
Celui qui a été engagé cet hiver-là s’appelle Jack Torrance: c’est un alcoolique, un écrivain raté, qui tente d’échapper au désespoir. Avec lui vivent sa femme, Wendy, et leur enfant, Danny.
Danny qui possède le don de voir, de ressusciter les choses et les êtres que l’on croit disparus.
Ce qu’il sent, lui, dans les cent dix chambres vides de l’Overlook Palace, c’est la présence du démon. Cauchemar ou réalité, le corps de cette femme assassinée? ces bruits de fête qui dérivent dans les couloirs ? cette vie si étrange qui anime l’hôtel?
Un récit envoûtant immortalisé à l’écran par Stanley Kubrick.
Mon avis
Quelques thèmes principaux dans ce roman fantastique : l’alcoolisme, la désintégration de la famille, la folie, la violence physique et l’isolement créent une atmosphère dramatique et cela avec du suspense intolérable à lors de certaines pages de livre. Cet hôtel malfaisant et ses fantômes, les hallucinations du petit Danny, la paranoïa du père, tout cela m’a paru tellement menaçant, hé oui, je m’y suis laissé prendre, c’est une première pour moi qui n’aime pas les romans fantastiques. Il se peut que je lise un autre de cet auteur…4,5/5
Stephen King
Livre de poche 2013
571 pages
Quatrième de couverture
Situé dans les montagnes Rocheuses, l’Overlook Palace passe pour être l’un des plus beaux lieux du monde. Confort, luxe, volupté…
L’hiver, l’hôtel est fermé.
Coupé du monde par le froid et la neige. Alors, seul l’habite un gardien.
Celui qui a été engagé cet hiver-là s’appelle Jack Torrance: c’est un alcoolique, un écrivain raté, qui tente d’échapper au désespoir. Avec lui vivent sa femme, Wendy, et leur enfant, Danny.
Danny qui possède le don de voir, de ressusciter les choses et les êtres que l’on croit disparus.
Ce qu’il sent, lui, dans les cent dix chambres vides de l’Overlook Palace, c’est la présence du démon. Cauchemar ou réalité, le corps de cette femme assassinée? ces bruits de fête qui dérivent dans les couloirs ? cette vie si étrange qui anime l’hôtel?
Un récit envoûtant immortalisé à l’écran par Stanley Kubrick.
Mon avis
Quelques thèmes principaux dans ce roman fantastique : l’alcoolisme, la désintégration de la famille, la folie, la violence physique et l’isolement créent une atmosphère dramatique et cela avec du suspense intolérable à lors de certaines pages de livre. Cet hôtel malfaisant et ses fantômes, les hallucinations du petit Danny, la paranoïa du père, tout cela m’a paru tellement menaçant, hé oui, je m’y suis laissé prendre, c’est une première pour moi qui n’aime pas les romans fantastiques. Il se peut que je lise un autre de cet auteur…4,5/5
lalyre- Nombre de messages : 5806
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Stephen KING (Etats-Unis)
Joyland de Stephen King
Devin est un jeune étudiant qui va travailler pendant l’été 1973 à Joyland, un parc d’attractions de Caroline du Nord où domine la grande Carolina Spin, grande vedette du lieu. Il vient tout juste de rompre avec sa petite amie mais quoi de mieux que de vendre du rêve pour se changer les idées ?
Je m’attendais à un Stephen King terrifiant comme dans Ca, Simetierre ou Shining mais c’est plutôt une histoire légèrement empreinte de fantastique, dans une atmosphère de franche camaraderie propre aux années 1970. L’ambiance est plaisante, les attractions attirant les ploucs, les forains faisant tourner les manèges, les animations, les rencontres… Ca donne un petit parfum d’été, de vacances…Si ce n’était ce meurtre commis il y a quelques années dans une des attractions.
Je ne peux pas dire que je n’ai pas apprécié cette histoire mais avec le résumé de la quatrième couverture et l’étiquette Stephen King, j’ai longtemps attendu qu’il se passe quelque chose. Mais ce roman du maitre de l’épouvante se rapproche plus du policier que de l’horreur. Que cela ne tienne, avec ce mélange de forains avec leur parlure, de fantômes et de chiens dansant, il se déguste tout autant qu’un autre !
Note : 3.75/5
Shan_Ze- Admin
- Nombre de messages : 9278
Age : 40
Location : Lyon/France
Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Stephen KING (Etats-Unis)
Mr. Mercedes
tiré du site Amazon.fr:
« Je crois qu il y a plein de gens qui rêvent de faire ce que j ai fait...
La seule différence, c est que moi, je l ai vraiment fait ! »
Midwest 2009. Un salon de l'emploi. Dans l aube glacée, des centaines de chômeurs en quête d un job font la queue. Soudain, une Mercedes rugissante fonce sur la foule, laissant dans son sillage huit morts et quinze blessés. Le chauffard, lui, s est évanoui dans la brume avec sa voiture, sans laisser de traces.
Un an plus tard. Bill Hodges, un flic à la retraite, reste obsédé par le massacre. Une lettre du tueur à la Mercedes va le sortir de la dépression et de l ennui qui le guettent, le précipitant dans un redoutable jeu du chat et de la souris.
Avec ce polar très noir, véritable plongée dans le cerveau d un psychopathe qui ferait passer Norman Bates pour un enfant de choeur, Stephen King démontre une fois encore son époustouflant talent de conteur, qui s affranchit des frontières et des genres.
mon avis:
Quel pavé! on se demande si on arrivera au bout...
Polar vraiment noir, mais très efficace, on le dévore.
King a tellement écrit, qu'il connaît toutes les ficelles du genre, c'est diablement bien construit.
Juste la fin, m'a un peu déçue, mais c'est souvent comme ça, les fins me déçcoivent, allez savoir pourquoi.
4/5
- Broché: 550 pages
- Editeur : ALBIN MICHEL (28 janvier 2015)
- Collection : LITT.GENERALE
- Langue : Français
- ISBN-10: 2226314687
- ISBN-13: 978-2226314680
tiré du site Amazon.fr:
« Je crois qu il y a plein de gens qui rêvent de faire ce que j ai fait...
La seule différence, c est que moi, je l ai vraiment fait ! »
Midwest 2009. Un salon de l'emploi. Dans l aube glacée, des centaines de chômeurs en quête d un job font la queue. Soudain, une Mercedes rugissante fonce sur la foule, laissant dans son sillage huit morts et quinze blessés. Le chauffard, lui, s est évanoui dans la brume avec sa voiture, sans laisser de traces.
Un an plus tard. Bill Hodges, un flic à la retraite, reste obsédé par le massacre. Une lettre du tueur à la Mercedes va le sortir de la dépression et de l ennui qui le guettent, le précipitant dans un redoutable jeu du chat et de la souris.
Avec ce polar très noir, véritable plongée dans le cerveau d un psychopathe qui ferait passer Norman Bates pour un enfant de choeur, Stephen King démontre une fois encore son époustouflant talent de conteur, qui s affranchit des frontières et des genres.
mon avis:
Quel pavé! on se demande si on arrivera au bout...
Polar vraiment noir, mais très efficace, on le dévore.
King a tellement écrit, qu'il connaît toutes les ficelles du genre, c'est diablement bien construit.
Juste la fin, m'a un peu déçue, mais c'est souvent comme ça, les fins me déçcoivent, allez savoir pourquoi.
4/5
noemiejardine- Nombre de messages : 604
Date d'inscription : 05/08/2009
Re: Stephen KING (Etats-Unis)
22/11/63
Albin Michel 937 pages
Ma note : 4/5
Quatrième de couverture : Jake Epping, professeur d'anglais à Lisbon Falls, n'a pu refuser d'accéder à la requête d'un ami mourant : empêcher l'assassinat de Kennady. Une fissure dans le temps va l'entraîner dans un fascinant voyage dans le passé, en 1958, l'époque d'Elvis et de JFK, des Plymouth Fury et des Eberly Brothers, d'un taré solitaire nommé Lee Harvey Oswald et d'un jolie bibliothécaire qui deviendra le grand amour de Jake, un amour qui transgresse toutes les lois du temps.
Avec une extraordinaire énergie créatrice, King revisite au travers d'un suspens vertigineux l'Amérique du baby-boom, des "happy days" et du rock and roll.
Mon avis : Je n'avais pas lu de Stephen King depuis pas mal de temps. J'ai beaucoup apprécié cette lecture. J'ai regretté de ne pas avoir plus de connaissances sur l'histoire américaine, mais ce manque n'est pas vraiment un frein à la compréhension, car tout y est bien expliqué. Il y a quand même quelques longueurs, l'action est au point mort pendant plusieurs chapitres. Et il y a beaucoup de personnages, je m'y suis un peu perdue parfois.
La fin n'est pas très surprenante, en tout cas, c'est le genre de fin à laquelle je m'attendais.
Albin Michel 937 pages
Ma note : 4/5
Quatrième de couverture : Jake Epping, professeur d'anglais à Lisbon Falls, n'a pu refuser d'accéder à la requête d'un ami mourant : empêcher l'assassinat de Kennady. Une fissure dans le temps va l'entraîner dans un fascinant voyage dans le passé, en 1958, l'époque d'Elvis et de JFK, des Plymouth Fury et des Eberly Brothers, d'un taré solitaire nommé Lee Harvey Oswald et d'un jolie bibliothécaire qui deviendra le grand amour de Jake, un amour qui transgresse toutes les lois du temps.
Avec une extraordinaire énergie créatrice, King revisite au travers d'un suspens vertigineux l'Amérique du baby-boom, des "happy days" et du rock and roll.
Mon avis : Je n'avais pas lu de Stephen King depuis pas mal de temps. J'ai beaucoup apprécié cette lecture. J'ai regretté de ne pas avoir plus de connaissances sur l'histoire américaine, mais ce manque n'est pas vraiment un frein à la compréhension, car tout y est bien expliqué. Il y a quand même quelques longueurs, l'action est au point mort pendant plusieurs chapitres. Et il y a beaucoup de personnages, je m'y suis un peu perdue parfois.
La fin n'est pas très surprenante, en tout cas, c'est le genre de fin à laquelle je m'attendais.
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Lecture en cours : La guerre de la faille I : Magicien - L'apprenti de Raymond E. Feist
PAL : 571
Livres lus depuis le début de l'année : 17 (7478 pages)
Re: Stephen KING (Etats-Unis)
MISERY
Paul Sheldon, écrivain a succès est victime d'un accident de voiture. Annie Wilkes qui est une de ses plus grandes fans le recueille chez elle pour le soigner. Le problème c'est que cette ancienne infirmière est loin d'avoir toute sa tête...
Mon avis : 5/5
Enorme coup de coeur pour ce roman ou plutôt un énorme coup d'angoisse. Je n'avais pas flipper autant depuis Shinning.
Stephen King est pour moi un génie de l'angoisse, il arrive à faire grimper notre tension à 25 juste avec une ambiance et une montée en pression de la situation.
- Spoiler:
- Le passage où Annie entre dans la chambre de Paul en tenant quelque chose qu'il ne voit pas, s’assoit au bord de son lit et lui dit Paul j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle, j'ai cru que j'allais défaillir !
J'ai aussi beaucoup aimé les passages sur le mécanisme d'écriture et avoir des passages du roman de Misery apaise la lecture avant de prendre sur les chapeaux de roues.
Plus la fin approchait plus je me demandais jusqu'où la folie d'Annie pouvait aller et quel était le degré de résistance de Paul.
Je pourrais vous en dire tellement sur ce roman mais le mieux est de lire ce chef d'oeuvre de la littérature et de l'angoisse.
Merci Monsieur King pour ce grand moment !
_________________
Challenge US : 29/51
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