Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
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Chantal- Nombre de messages : 3226
Location : France
Date d'inscription : 22/12/2008
Un autre monde - Rivages - 4/5
De Barbara Kingsolver j’ai lu tous les romans. Je les ai tous adorés. Ils mettent la plupart du temps en scène des femmes et leur histoire. Ils ont souvent comme thème de fond, le respect de la nature. Et l’on y trouve de l’humour, de l’amour, une conscience sociale, des éléments qui embellissent notre vie.
"Un autre monde" est un ouvrage un peu différent. Plus grave, plus "sérieux", plus chargé en connotation politique. Mais Kingsolver ancre cet ouvrage dans un passé qui devient lointain. Ce qui amoindrit, sans l’annuler, la portée de son message (on peut faire des rapprochements avec des situations actuelles). J’aimais particulièrement qu’avec une histoire romanesque qui pouvait paraître légère, Kingsolver ait un discours écologique et humaniste. Il m’a fallu, dans un premier temps, oublier cette légèreté, ici absente, pour pouvoir apprécier « Un autre monde ». [/size]
Le héros est un jeune garçon, Harrison W. Shepherd, que sa mère entraîne au Mexique, loin de la vie rangée qu’elle avait auprès d’un mari fonctionnaire, indifférent et sans fantaisie. Nous somme en 1929, Harrison a douze ans. Sa mère, que n’étouffe pas l’instinct maternel, s’occupe de lui à sa façon, fantasque et décalée. Elle est surtout préoccupée de se faire épouser par son amant, Enrique. A l’aube, la mère et le fils sont terrorisés par les cris de démons qui sortent des arbres, Enrique ne leur dira que plus tard qu’il s’agit simplement de singes.
Solitude, peur, incompréhension, impression sans doute d’être en trop, ce sont les sentiments que va ressentir Harrison dans l’Hacienda d’Enrique.
Mais, au bout d’un moment, la découverte émerveillée de la mer, du peuple sous-marin qui la colonise, va lui être un réconfort dans son isolement.
Dans le sillage de Salomé, sa mère, Harrison n’aura jamais la stabilité nécessaire à un enfant. Après Enrique, qui ne se résout pas au mariage, il y aura un autre amant, à Mexico, une vie de plus en plus précaire, mais de belles rencontres : celles de Frida Kahlo et de Diégo Rivera, le couple de peintres célèbre. Puis l’éloignement dans un collège à Washington, Harrison retrouve son père, mais ce dernier n’a rien à lui dire, aucune affection à lui témoigner. C’est la fin d’une enfance, et la révélation d’une personnalité dans laquelle le silence, le secret auront une grande part. Parce qu’avec son expérience, acquise auprès de ses parents, sa perception de ne pas avoir trouvé sa place, ses inclinaisons sexuelles qu’il vaut mieux, à l'époque, ne pas révéler, Harrison devra beaucoup se taire, observer. Il n’aura que ses carnets pour exprimer sa vérité. Carnets qui sont la base de ce roman, carnets exhumés des années plus tard par une archiviste.
Cette partie, après m’avoir dans un premier temps désorientée par l’écriture passablement différenciée de celle de ses autres romans, m’a beaucoup intéressée. Puis Harrison retourne au Mexique, redevient l’apprenti plâtrier de Riviera, puis le secrétaire de Kahlo, et enfin au moment où Léon (Lev) Trostsky s’installe chez le couple, le secrétaire de ce dernier. Le roman devient biographie de ces personnages historiques, avec un souci du détail et de la documentation rare.
Mais, aussi bien le couple Kahlo-Rivera que le révolutionnaire en exil, je dois l’avouer, ne m’ont jamais passionnée. Frida Kahlo est un personnage dont j’ai entendu parler, Rivera m’était presque inconnu (à l’occasion j’ai eu la curiosité de découvrir ses peintures que j’ai trouvé superbes). Quant à Trotsky je connaissais son destin, puisqu’on a beaucoup parlé de lui et de Staline au temps de mon enfance.
J’ai personnellement un certain scepticisme quand on mélange des personnages historiques à des héros fictifs. Vient fatalement le moment où les conversations, les faits de la vie courante, et tous les ajouts romanesques me laissent incrédule (les passages ou Kalho et Trostsky sont en la seule compagnie de Harrison (personnage fictif) : qui peut affirmer que cela s’est passé comme cela, sans en avoir été vraiment témoin). Aussi, cette partie là n’a pas été celle que j’ai aimée le plus. Je la conseille pourtant à ceux et celles que ces personnages historiques intéressent. Je pense qu’elle a été très solidement construite.
Puis, à la suite des événements qui entoure la fin du leader politique, Harrison revient aux Etats-Unis, trouve sa voie professionnelle, s’entoure de quelques fidèles (dont l’archiviste), et vivra dans une petite ville de Caroline du Nord, les années de l’après guerre et du Maccarthysme.
En quatrième de couverture on lit « l’auteur a créé un bouleversant portrait d’artiste et s’interroge sur l’essence même de l’art ». On peut voir dans ce roman cette dimension particulière. On peut voir aussi une critique acérée de la politique américaine. On peut percevoir, dans son souci du détail et de la vérité historique pour rapporter l’épisode Mexicain avec le trio Kahlo-Rivera-Trotsky, l’admiration qu’elle porte à ces célébrités.
Et on peut voir aussi simplement la vie d’un jeune homme perdu, solitaire et inadapté, et ce n’est pas sa dimension la moins passionnante.
En tout cas, moi c’est cette dernière partie que j’ai préférée. Harrison y devient plus attachant, l’arrivée de Violet (l’archiviste) est bienvenue, et le processus mis en place par l’administration américaine pour éradiquer le mouvement communiste aux Etats-Unis, dans son implacable et surréaliste déroulement fait froid dans le dos.
Voilà mon commentaire est long, mais il m’a semblé qu’il était utile de détailler mon ressenti par rapport à ce livre. Il peut aussi désarçonner d'autres "inconditionnels" de Barbara Kingsolver. Je n’ai évidemment pas voulu déflorer son intrigue, il vous reste plein de choses à découvrir dans ce roman.
Il m’a donc souvent désorientée, parfois ravie et je dois avouer aussi quelquefois lassée. Mais il est très ambitieux, plus austère. Mes petits moments de « rejet » viennent simplement du fait que je n’y ai pas retrouvé l’auteure de « l’été prodigue ».
Je voulais ajouter cet extrait une partie d’un dialogue entre Harrison et Violet, qui explicite peut-être sa volonté de changement de style.
Harrison :
« Votre conseil était le suivant : les gens adorent qu’on leur parle des péchés et des erreurs, mais pas des leurs. »
Elle examina la question. « Ce n’est pas la même chose que de rayer complètement les péchés et les erreurs de la carte. Comment peut-il être antiaméricain de peindre la tristesse ?
- Je ne sais pas. Mais ils ne voulaient pas voir de vagues sur leur lac tranquille. »
Pendant plusieurs minutes elle tricota sa chaussette, se retenant manifestement d’en dire plus. Au bout d’un moment elle perdit la bataille. « Si vous vous trouvez dans un tas de fumier, il faut bien que quelqu’un dise que ça sent mauvais. Ces messieurs du Congrès nous demandent d’appeler ça un champ de boutons d’or et non pas une fosse d’aisance. Même les artistes sont tenus de le faire.
- Et si le boulot de l’artiste était de mettre les gens de bonne humeur ? Leur faire oublier la fosse d’aisance en appelant ça un champ de fleurs ? Ou est le mal ?
- Personne ne sortira du tas de fumier, voilà où est le mal. Ils resteront là où ils sont, dans le fumier jusqu’aux genoux. Et c’est à celui qui parlera le mieux des boutons d’or ».
J’espère que Barbara Kingsolver aura encore envie de parler des boutons d’or, ce qui n’empêche pas, en même temps, de dénoncer le fumier.
"Un autre monde" est un ouvrage un peu différent. Plus grave, plus "sérieux", plus chargé en connotation politique. Mais Kingsolver ancre cet ouvrage dans un passé qui devient lointain. Ce qui amoindrit, sans l’annuler, la portée de son message (on peut faire des rapprochements avec des situations actuelles). J’aimais particulièrement qu’avec une histoire romanesque qui pouvait paraître légère, Kingsolver ait un discours écologique et humaniste. Il m’a fallu, dans un premier temps, oublier cette légèreté, ici absente, pour pouvoir apprécier « Un autre monde ». [/size]
Le héros est un jeune garçon, Harrison W. Shepherd, que sa mère entraîne au Mexique, loin de la vie rangée qu’elle avait auprès d’un mari fonctionnaire, indifférent et sans fantaisie. Nous somme en 1929, Harrison a douze ans. Sa mère, que n’étouffe pas l’instinct maternel, s’occupe de lui à sa façon, fantasque et décalée. Elle est surtout préoccupée de se faire épouser par son amant, Enrique. A l’aube, la mère et le fils sont terrorisés par les cris de démons qui sortent des arbres, Enrique ne leur dira que plus tard qu’il s’agit simplement de singes.
Solitude, peur, incompréhension, impression sans doute d’être en trop, ce sont les sentiments que va ressentir Harrison dans l’Hacienda d’Enrique.
Mais, au bout d’un moment, la découverte émerveillée de la mer, du peuple sous-marin qui la colonise, va lui être un réconfort dans son isolement.
Dans le sillage de Salomé, sa mère, Harrison n’aura jamais la stabilité nécessaire à un enfant. Après Enrique, qui ne se résout pas au mariage, il y aura un autre amant, à Mexico, une vie de plus en plus précaire, mais de belles rencontres : celles de Frida Kahlo et de Diégo Rivera, le couple de peintres célèbre. Puis l’éloignement dans un collège à Washington, Harrison retrouve son père, mais ce dernier n’a rien à lui dire, aucune affection à lui témoigner. C’est la fin d’une enfance, et la révélation d’une personnalité dans laquelle le silence, le secret auront une grande part. Parce qu’avec son expérience, acquise auprès de ses parents, sa perception de ne pas avoir trouvé sa place, ses inclinaisons sexuelles qu’il vaut mieux, à l'époque, ne pas révéler, Harrison devra beaucoup se taire, observer. Il n’aura que ses carnets pour exprimer sa vérité. Carnets qui sont la base de ce roman, carnets exhumés des années plus tard par une archiviste.
Cette partie, après m’avoir dans un premier temps désorientée par l’écriture passablement différenciée de celle de ses autres romans, m’a beaucoup intéressée. Puis Harrison retourne au Mexique, redevient l’apprenti plâtrier de Riviera, puis le secrétaire de Kahlo, et enfin au moment où Léon (Lev) Trostsky s’installe chez le couple, le secrétaire de ce dernier. Le roman devient biographie de ces personnages historiques, avec un souci du détail et de la documentation rare.
Mais, aussi bien le couple Kahlo-Rivera que le révolutionnaire en exil, je dois l’avouer, ne m’ont jamais passionnée. Frida Kahlo est un personnage dont j’ai entendu parler, Rivera m’était presque inconnu (à l’occasion j’ai eu la curiosité de découvrir ses peintures que j’ai trouvé superbes). Quant à Trotsky je connaissais son destin, puisqu’on a beaucoup parlé de lui et de Staline au temps de mon enfance.
J’ai personnellement un certain scepticisme quand on mélange des personnages historiques à des héros fictifs. Vient fatalement le moment où les conversations, les faits de la vie courante, et tous les ajouts romanesques me laissent incrédule (les passages ou Kalho et Trostsky sont en la seule compagnie de Harrison (personnage fictif) : qui peut affirmer que cela s’est passé comme cela, sans en avoir été vraiment témoin). Aussi, cette partie là n’a pas été celle que j’ai aimée le plus. Je la conseille pourtant à ceux et celles que ces personnages historiques intéressent. Je pense qu’elle a été très solidement construite.
Puis, à la suite des événements qui entoure la fin du leader politique, Harrison revient aux Etats-Unis, trouve sa voie professionnelle, s’entoure de quelques fidèles (dont l’archiviste), et vivra dans une petite ville de Caroline du Nord, les années de l’après guerre et du Maccarthysme.
En quatrième de couverture on lit « l’auteur a créé un bouleversant portrait d’artiste et s’interroge sur l’essence même de l’art ». On peut voir dans ce roman cette dimension particulière. On peut voir aussi une critique acérée de la politique américaine. On peut percevoir, dans son souci du détail et de la vérité historique pour rapporter l’épisode Mexicain avec le trio Kahlo-Rivera-Trotsky, l’admiration qu’elle porte à ces célébrités.
Et on peut voir aussi simplement la vie d’un jeune homme perdu, solitaire et inadapté, et ce n’est pas sa dimension la moins passionnante.
En tout cas, moi c’est cette dernière partie que j’ai préférée. Harrison y devient plus attachant, l’arrivée de Violet (l’archiviste) est bienvenue, et le processus mis en place par l’administration américaine pour éradiquer le mouvement communiste aux Etats-Unis, dans son implacable et surréaliste déroulement fait froid dans le dos.
Voilà mon commentaire est long, mais il m’a semblé qu’il était utile de détailler mon ressenti par rapport à ce livre. Il peut aussi désarçonner d'autres "inconditionnels" de Barbara Kingsolver. Je n’ai évidemment pas voulu déflorer son intrigue, il vous reste plein de choses à découvrir dans ce roman.
Il m’a donc souvent désorientée, parfois ravie et je dois avouer aussi quelquefois lassée. Mais il est très ambitieux, plus austère. Mes petits moments de « rejet » viennent simplement du fait que je n’y ai pas retrouvé l’auteure de « l’été prodigue ».
Je voulais ajouter cet extrait une partie d’un dialogue entre Harrison et Violet, qui explicite peut-être sa volonté de changement de style.
Harrison :
« Votre conseil était le suivant : les gens adorent qu’on leur parle des péchés et des erreurs, mais pas des leurs. »
Elle examina la question. « Ce n’est pas la même chose que de rayer complètement les péchés et les erreurs de la carte. Comment peut-il être antiaméricain de peindre la tristesse ?
- Je ne sais pas. Mais ils ne voulaient pas voir de vagues sur leur lac tranquille. »
Pendant plusieurs minutes elle tricota sa chaussette, se retenant manifestement d’en dire plus. Au bout d’un moment elle perdit la bataille. « Si vous vous trouvez dans un tas de fumier, il faut bien que quelqu’un dise que ça sent mauvais. Ces messieurs du Congrès nous demandent d’appeler ça un champ de boutons d’or et non pas une fosse d’aisance. Même les artistes sont tenus de le faire.
- Et si le boulot de l’artiste était de mettre les gens de bonne humeur ? Leur faire oublier la fosse d’aisance en appelant ça un champ de fleurs ? Ou est le mal ?
- Personne ne sortira du tas de fumier, voilà où est le mal. Ils resteront là où ils sont, dans le fumier jusqu’aux genoux. Et c’est à celui qui parlera le mieux des boutons d’or ».
J’espère que Barbara Kingsolver aura encore envie de parler des boutons d’or, ce qui n’empêche pas, en même temps, de dénoncer le fumier.
zeta- Admin
- Nombre de messages : 4465
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Date d'inscription : 25/12/2008
Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
L'ARBRE AUX HARICOTS
Quatrième de couverture
Taylor Greer n'a pas l'intention de finir ses jours dans le Kentucky, où les filles commencent à faire des bébés avant d'apprendre leurs tables de multiplication. Le jour où elle quitte le comté de Pittman au volant de sa vieille coccinelle Volkswagen, elle est bien décidée à rouler vers l'Ouest jusqu'à ce que sa voiture rende l'âme. C'est compter sans le désert de l'Oklahoma où, sur le parking d'un bar miteux, elle hérite d'un mystérieux balluchon : une petite Indienne. On est à Tucson dans l'Arizona ; Taylor a les yeux grands ouverts, de l'énergie à revendre et une bonne dose d'humour. Dans un garage un peu spécial, elle va rencontrer à la fois la générosité et l'iacceptable, et trouver l'espoir de garder celle qui est devenue son enfant, la petite Turtle. L'Arbre aux Haricots est une histoire de rire et de peine, un magnifique début pour une nouvelle romancière contemporaine.
Mon avis: 4/5
C'est le premier roman que je lis de cette auteure et je me demande comment j'ai pu faire pour attendre aussi longtemps avant de la lire.
Un livre très bien écrit avec simplicité, les paysages sont très bien décris, on s'y croirait et les personnages sont particulièrement attachants surtout la petite Turtle .
L'histoire n'est pas extraordinaire mais j'ai vraiment aimé suivre Taylor et Turtle dans leur parcours avec tout de même quelques remous. La galerie de personnages seconfaires est vraiment sympa sauf peut être le personnage de Lou Ann qui me fatiguait par moment.
Pour conclure, c'est un beau roman sur l'insertion et la tolérance et j'ai très envie de lire la suite ...
_________________
Challenge US : 29/51
Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
Merci de ton avis Cyrielle. ça m'a l'air sympathique, je note et verrai à la bib...
B
B
Bernard- Nombre de messages : 3697
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Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
Les yeux dans les arbres
Barbara Kingsolver
Rivages/Poche novembre 2010
660 pages
Quatrième de couverture
Nathan Price, pasteur baptiste américain au fanatisme redoutable, part en mission au Congo belge en 1959 avec sa femme et ses quatre filles. Ils arrivent de Géorgie dans un pays qui rêve d'autonomie, et de libertés. Tour à tour, la mère et les quatre filles racontent la ruine tragique de leur famille qui, même avec sa bonne volonté et ses croyances de fer, ne résiste à rien, ni à la détresse, ni aux fourmis, ni aux orages... ni aux Saintes Écritures.
Mon avis
Ce roman est narré à cinq voix, celles de la mère et de ses quatre filles. Le père est un homme rigide qui ne vit que de sa bible et de l’évangilisation, les filles ne sont pas privées de coups ,ni de copies de textes de la bible comme punitions, gare à celle qui ose élever la voix ou contredire le père qui n’a que le modèle de Jésus à la bouche.C’est dans l’Afrique sauvage que les filles vont évoluer contre leur volonté, la mère aimerait rentrer en Géorgie mais elle obèit à l’homme qui est très fanatique et qui s’entête, clamant à qui veut l’entendre que les noirs ont besoin de lui, mettant même sa famille en danger lorsque tous devraient évacuer.Voila pour le principal du roman que j’ai trouvé beaucoup trop lent, bien que l’auteure nous fasse ressentir l’atmosphère de cette Afrique sauvage et colorée, des paysages grandioses ou l’on fait connaissance avec des marabouts, les croyances, les luttes tribales, les missions d’évangélisation mais aussi les malheurs de ces femmes endeuillées par la perte de la plus jeune d’entre elles.....4/5
Barbara Kingsolver
Rivages/Poche novembre 2010
660 pages
Quatrième de couverture
Nathan Price, pasteur baptiste américain au fanatisme redoutable, part en mission au Congo belge en 1959 avec sa femme et ses quatre filles. Ils arrivent de Géorgie dans un pays qui rêve d'autonomie, et de libertés. Tour à tour, la mère et les quatre filles racontent la ruine tragique de leur famille qui, même avec sa bonne volonté et ses croyances de fer, ne résiste à rien, ni à la détresse, ni aux fourmis, ni aux orages... ni aux Saintes Écritures.
Mon avis
Ce roman est narré à cinq voix, celles de la mère et de ses quatre filles. Le père est un homme rigide qui ne vit que de sa bible et de l’évangilisation, les filles ne sont pas privées de coups ,ni de copies de textes de la bible comme punitions, gare à celle qui ose élever la voix ou contredire le père qui n’a que le modèle de Jésus à la bouche.C’est dans l’Afrique sauvage que les filles vont évoluer contre leur volonté, la mère aimerait rentrer en Géorgie mais elle obèit à l’homme qui est très fanatique et qui s’entête, clamant à qui veut l’entendre que les noirs ont besoin de lui, mettant même sa famille en danger lorsque tous devraient évacuer.Voila pour le principal du roman que j’ai trouvé beaucoup trop lent, bien que l’auteure nous fasse ressentir l’atmosphère de cette Afrique sauvage et colorée, des paysages grandioses ou l’on fait connaissance avec des marabouts, les croyances, les luttes tribales, les missions d’évangélisation mais aussi les malheurs de ces femmes endeuillées par la perte de la plus jeune d’entre elles.....4/5
lalyre- Nombre de messages : 5801
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
L'arbre aux haricots, Barbara Kingsolver
4.5/5
J'ai vraiment adoré. Quelle belle histoire qui rend hommage à des personnages simples et héroïques à la fois. Une belle combinaison de sourires en coin et de larmes. Un texte habilement tissé où chaque détails mentionnés ne l'est pas futilement. À plusieurs reprises, je me suis surprise à vouiloir noter certains passages tellemnt je les trouvais plein de vérité. Chapeau Mme. Kingsolver! Je lirai la suite avec grand plaisir si j'arrive à mettre la main dessus.
4.5/5
J'ai vraiment adoré. Quelle belle histoire qui rend hommage à des personnages simples et héroïques à la fois. Une belle combinaison de sourires en coin et de larmes. Un texte habilement tissé où chaque détails mentionnés ne l'est pas futilement. À plusieurs reprises, je me suis surprise à vouiloir noter certains passages tellemnt je les trouvais plein de vérité. Chapeau Mme. Kingsolver! Je lirai la suite avec grand plaisir si j'arrive à mettre la main dessus.
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Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
Les yeux dans les arbres
Ed. Rivages, 2001, c1998, 660 pages, ISBN 2-7436-0770-X
Titre original: The Poisonwood Bible (traduit de l’américain par Guillemette Belleteste)
Ma note: 4.5/5
Résumé:
Quand Nathan Prise, pasteur baptiste du Renouveau a une idée en tête, il n’y a aucun moyen de le faire changer d’avis. Là il décide de partir au Congo pour y prêcher la foi en Jésus-Christ même si le danger guette sa famille. Sa femme Orleanna et ses quatre filles devront donc tout laisser pour une aventure qui se révèlera désastreuse. C’est qu’en 1960, le Congo belge bouillonne et tente d’établir l’indépendence. Mais les changements politiques sont bien assourdis dans ce petit village de Kilanga où la sécheresse sévit.
Mon avis:
C’est plutôt difficile de résumer ce roman qui se déroule sur plusieurs niveaux. Il y a la vie politique du Congo, la vie du village, la nature, et enfin la vie familiale. Le roman se présente comme le journal intime d’Orleanna, la mère, mais aussi des quatre filles. L’écriture s’adapte à chacune de ses voix, ce qui est une des grandes force du roman. Rachel, l’aînée, ne cesse de se lamenter sur l’abandon de sa vie d’adolescente, ses soirées gâchées, son obligation à faire des tâches ménagères et salir ses blanches mains. Elle est la fille frivole, superficielle, la blonde de service qui fait des erreurs souvent plutôt drôles (elle décrit le fait d’avoir une seule femme comme de la “monotonie” au lieu de "monogamie"!).
Leah et Adah sont jumelles mais le destin les a fait bien différentes. Un problème à la naissance à laisser Adah avec seulement une moitié de cerveau fonctionnel ainsi donc elle se déplace difficilement et ne parle pas. Mais les jumelles sont des génies ayant un quotient intellectuel au-dessus de la normale. Leah, en adoration avec son père, en apprendra le plus sur le Congo, elle voudra tout connaître, tout savoir. Adah vit principalement en elle-même, ne croit pas en Dieu et a des idées bien noires.
Finalement il y a la petite Ruth May, cinq ans, qui décrit le monde qui l’entoure et qu’elle ne comprend pas toujours. C’est elle qui se lie la première aux habitants du village et qui apprend la langue le plus facilement.
Ce roman, tout de même assez volumineux, se lit doucement, se laisse apprécier. Le début de l’histoire nous apporte beaucoup de sourires, l’humour de Kingsolver est bien connu. Mais au fil du récit c’est plutôt l’angoisse qui s’installe, une genre de moiteur, de torpeur qui nous fait hésiter avant de tourner la prochaine page. Finalement, tout se bouscule, la vie file rapidement, les mentalités changent et s’affirment. Ce livre se lit en plein été, en pleine canicule, pour sentir sur sa peau l’atmosphère du récit.
Ed. Rivages, 2001, c1998, 660 pages, ISBN 2-7436-0770-X
Titre original: The Poisonwood Bible (traduit de l’américain par Guillemette Belleteste)
Ma note: 4.5/5
Résumé:
Quand Nathan Prise, pasteur baptiste du Renouveau a une idée en tête, il n’y a aucun moyen de le faire changer d’avis. Là il décide de partir au Congo pour y prêcher la foi en Jésus-Christ même si le danger guette sa famille. Sa femme Orleanna et ses quatre filles devront donc tout laisser pour une aventure qui se révèlera désastreuse. C’est qu’en 1960, le Congo belge bouillonne et tente d’établir l’indépendence. Mais les changements politiques sont bien assourdis dans ce petit village de Kilanga où la sécheresse sévit.
Mon avis:
C’est plutôt difficile de résumer ce roman qui se déroule sur plusieurs niveaux. Il y a la vie politique du Congo, la vie du village, la nature, et enfin la vie familiale. Le roman se présente comme le journal intime d’Orleanna, la mère, mais aussi des quatre filles. L’écriture s’adapte à chacune de ses voix, ce qui est une des grandes force du roman. Rachel, l’aînée, ne cesse de se lamenter sur l’abandon de sa vie d’adolescente, ses soirées gâchées, son obligation à faire des tâches ménagères et salir ses blanches mains. Elle est la fille frivole, superficielle, la blonde de service qui fait des erreurs souvent plutôt drôles (elle décrit le fait d’avoir une seule femme comme de la “monotonie” au lieu de "monogamie"!).
Leah et Adah sont jumelles mais le destin les a fait bien différentes. Un problème à la naissance à laisser Adah avec seulement une moitié de cerveau fonctionnel ainsi donc elle se déplace difficilement et ne parle pas. Mais les jumelles sont des génies ayant un quotient intellectuel au-dessus de la normale. Leah, en adoration avec son père, en apprendra le plus sur le Congo, elle voudra tout connaître, tout savoir. Adah vit principalement en elle-même, ne croit pas en Dieu et a des idées bien noires.
Finalement il y a la petite Ruth May, cinq ans, qui décrit le monde qui l’entoure et qu’elle ne comprend pas toujours. C’est elle qui se lie la première aux habitants du village et qui apprend la langue le plus facilement.
Ce roman, tout de même assez volumineux, se lit doucement, se laisse apprécier. Le début de l’histoire nous apporte beaucoup de sourires, l’humour de Kingsolver est bien connu. Mais au fil du récit c’est plutôt l’angoisse qui s’installe, une genre de moiteur, de torpeur qui nous fait hésiter avant de tourner la prochaine page. Finalement, tout se bouscule, la vie file rapidement, les mentalités changent et s’affirment. Ce livre se lit en plein été, en pleine canicule, pour sentir sur sa peau l’atmosphère du récit.
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Philcabzi
Ainsi qu'une journée bien remplie donne un doux dormir, ainsi une vie bien employée donne un doux mourir. Leonardo da Vinci
Lecture du moment: Le collier de la reine de Alexandre Dumas
Ladybug- Nombre de messages : 1969
Date d'inscription : 22/05/2009
Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
Merci!
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Philcabzi
Ainsi qu'une journée bien remplie donne un doux dormir, ainsi une vie bien employée donne un doux mourir. Leonardo da Vinci
Lecture du moment: Le collier de la reine de Alexandre Dumas
Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
Jolie critique qui donne bien envie de le lire... je le note ! J'avais déjà bien aimé L'arbre aux haricots et sa suite. Je ne pense pas être déçue par cette auteure. Merci Philcabzi !
Shan_Ze- Admin
- Nombre de messages : 9276
Age : 40
Location : Lyon/France
Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
Et dire que j'ai un titre de cette auteure dans ma PAL qui patiente depuis des lustres... Ta jolie critique me l'aura remis en mémoire !
_________________
Louvaluna
« Écrire consiste à rêver avec une intensité telle que nous parvenions à arracher au monde un morceau. » - Pierre Jourde
« J'aime la lecture en général. Celle où il se trouve quelque chose qui peut façonner l'esprit et fortifier l'âme est celle que j'aime le plus. » - La Rochefoucauld
Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
Les yeux dans les arbres
(Editions Payot-Rivages - Collection Rivages poche - 660 pages)
C'est un roman à plusieurs voix. Dans un style très vivant et selon leurs sensibilités et centres d'intérêt, Rachel l'aînée, Leah et Adah, les jumelles surdouées, Ruth May la petite dernière de 5 ans, et la mère nous donnent chacune leur vision de l'Afrique. Je ne résiste pas à l'envie de vous dire quelques mots sur ces quatre soeurs qui sont les narratrices principales.[...] Nathan Price, pasteur baptiste américain au fanatisme redoutable, part en mission au Congo belge en 1959 avec sa femme et ses quatre filles. Ils arrivent de Géorgie dans un pays qui rêve d'autonomie et de libertés. Tour à tour, la mère et les quatre filles racontent la ruine tragique de leur famille qui, même avec sa bonne volonté et ses croyances de fer, ne résiste à rien, ni à la détresse, ni aux fourmis, ni aux orages...ni aux Saintes Ecritures.[...]
- Rachel, raleuse, superficielle, très urbaine, supporte mal d'être loin du confort, elle est hermétique à tout ce qui concerne l'Afrique. Son expression est moins soignée que celle de ses soeurs et elle donne des références culturelles moins pointues. Elle fait quelques fautes de vocabulaire qui m'ont bien fait rire
- Adah : la surdouée, et la plus cynique. Handicapée, revient sans cesse sur son handicap, elle en veut à sa soeur jumelle Leah. Elle s'interroge beaucoup sur sa place dans la famille. Elle s'intéresse à l'Afrique, à la langue, nous donne une image réaliste de l'Afrique mais elle plus observatrice qu'actrice. Elle est un peu fantasque et très solitaire.
- Leah : l'autre jumelle surdouée, la plus ardente, un peu garçon manqué, elle est très ouverte, observatrice, active, elle est toujours dans l'analyse. Elle est aussi la plus proche du père.
- Ruth May : a une grande faculté d'adaptation, elle est très à l'aise, communique facilement
C'est un roman sur le Congo d'une densité incroyable, une peinture précise de l'ambiance, de la manière de vivre, des coutumes et superstitions, des fléaux qui le touchent, des indignités de la colonisation (le contexte politique est bien expliqué). Mais c'est également un roman sur les relations familiales car le lecteur est le confident des soeurs dans ce domaine là également. La famille ne va pas être épargnée, elle va vivre les difficultés d'intégration, la maladie, la peur des violences, va partager certaines souffrances et les dangers auquel sont soumis les Congolais. La famille va être prise dans un flot d'évènements qui vont laisser leurs marques, personne n'en sortira indemne.
C'est un livre dense, foisonnant, passionnant, très axé sur les ressentis, sur les discours intérieurs. Les personnages ont des contours très nets, des cheminements personnels qu'on voit évoluer, c'est un vrai bonheur. J'ai l'intuition que ces témoignages d'une force extraordinaire m'accompagneront encore longtemps.
Ma note : 5/5
Ladybug- Nombre de messages : 1969
Date d'inscription : 22/05/2009
Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
Très jolie critique Ladybug. J'a retrouvé un peu des émotions de ma lecture en te lisant...
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Philcabzi
Ainsi qu'une journée bien remplie donne un doux dormir, ainsi une vie bien employée donne un doux mourir. Leonardo da Vinci
Lecture du moment: Le collier de la reine de Alexandre Dumas
Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
Merci Phil, j'ai failli le mettre dans le Top 10 et puis j'ai privilégié des lectures un peu plus anciennes, mais j'ai hésité...
Ladybug- Nombre de messages : 1969
Date d'inscription : 22/05/2009
Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
Avec une telle critique difficile de ne pas le noter !!! J'avais adoré un été prodigue
_________________
La Terre - Zola
Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
Les cochons au paradis
(Rivages, 1998, 448 pages)
Voici la suite de L'Arbre aux haricots. Turtle a maintenant 6 ans et vit toujours avec Taylor, sa mère adoptive. Un événement spécial fait en sorte que les deux passent à la télévision. Une avocate nommée Annawake, une cherokee militante des droits de cette Nation, les repère et met en doute l'adoption de Turtle par Taylor. Celle-ci devra alors fuir afin de préserver sa relation avec Turtle.
Encore un bonheur de lecture avec Barbara Kingsoler! J'ai beaucoup aimé ce livre, difficile de décrocher une fois l'histoire débutée! C'est un livre plein de tendresse avec des personnages attachants. Touchant de voir ce qu'une mère adoptive peut faire pour ne pas être séparé de sa fille. Pas besoin de lien de sang pour développer une affection aussi intense!
Un vrai baume pour le coeur!
Ma note : 4,75/5
(Rivages, 1998, 448 pages)
Voici la suite de L'Arbre aux haricots. Turtle a maintenant 6 ans et vit toujours avec Taylor, sa mère adoptive. Un événement spécial fait en sorte que les deux passent à la télévision. Une avocate nommée Annawake, une cherokee militante des droits de cette Nation, les repère et met en doute l'adoption de Turtle par Taylor. Celle-ci devra alors fuir afin de préserver sa relation avec Turtle.
Encore un bonheur de lecture avec Barbara Kingsoler! J'ai beaucoup aimé ce livre, difficile de décrocher une fois l'histoire débutée! C'est un livre plein de tendresse avec des personnages attachants. Touchant de voir ce qu'une mère adoptive peut faire pour ne pas être séparé de sa fille. Pas besoin de lien de sang pour développer une affection aussi intense!
Un vrai baume pour le coeur!
Ma note : 4,75/5
Cocotte- Nombre de messages : 870
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Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
L'été prodigue de Barabara Kingsolver
(Rivages, 560 pages)
Note : 4.5/5
(Rivages, 560 pages)
Dans les Appalaches, on suit le destin de trois femmes : Deanna, employée par l'office des forêts qui voit arriver un jeune chasseur, Lusa, une jeune femme qui devient soudainement veuve et Nannie, une vieille femme qui se querelle à propos de pesticides et autres avec son voisin. Trois destins qui se croisent par moments au milieu de cet environnement sauvage.
Ah j'ai beaucoup aimé suivre ses trois femmes ! A vrai dire, j'ai préféré l'histoire de Lusa mais les querelles de voisinage entre Nannie et Garnett sont excellentes ainsi que les discussions animées sur les coyotes entre Deanna et Eddie. C'est surtout les descriptions sur la nature, les lieux, les arbres, les animaux... le tout bien intégré dans l'histoire de ces femmes donnent du charme à ce livre. Une histoire pleine de vie, vie des hommes et vie de la nature, une histoire qui fait réfléchir sur l'environnement d'une façon sérieuse et pleine d'humour en même temps.
Ah j'ai beaucoup aimé suivre ses trois femmes ! A vrai dire, j'ai préféré l'histoire de Lusa mais les querelles de voisinage entre Nannie et Garnett sont excellentes ainsi que les discussions animées sur les coyotes entre Deanna et Eddie. C'est surtout les descriptions sur la nature, les lieux, les arbres, les animaux... le tout bien intégré dans l'histoire de ces femmes donnent du charme à ce livre. Une histoire pleine de vie, vie des hommes et vie de la nature, une histoire qui fait réfléchir sur l'environnement d'une façon sérieuse et pleine d'humour en même temps.
Note : 4.5/5
Shan_Ze- Admin
- Nombre de messages : 9276
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Location : Lyon/France
Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
Les yeux dans les arbres - Barbara Kingsolver
Rivages - 672 pages
Dans les années 60, la famille Price va s'installer à Kilanga, petit village du Congo. Le père Nathan est pasteur et se donne pour mission d'apporter la parole de Dieu aux congolais. Sa femme et ses quatre filles le suivent dans cette aventure, mais rien ne les a préparé à affronter la vie en Afrique...
De tous les romans de Barbara Kingsolver que j'ai lu, celui-ci est celui que j'ai le moins apprécié. Pas parce qu'il n'est pas bon, mais parce que je n'y ai pas retrouvé ce que j'avais tant aimé dans les autres : l'espoir et l'optimisme. Ici, malgré quelques touches d'humour, l'ambiance de roman est pesante. La vie quotidienne est dure, la femme et les filles de Nathan se battent pour la survie dans un monde hostile, où la maladie et la mort ne sont jamais loin. Cette déception mise à part, j'ai beaucoup aimé découvrir l'Afrique et un pan de l'histoire du Congo à travers les tribulations de la famille Price. Le contexte historique post-colonial est très bien rendu. Quelques longueurs parfois, mais globalement, c'est un très bon roman que je recommande à tous ceux qui veulent découvrir un petit bout d'Afrique.
3,5/5
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Lecture en cours : Astrid et Veronika - Linda Olsson
"Lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois"
Lyreek- Nombre de messages : 3099
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Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
L'arbre aux haricots
Quatrième de couverture
Taylor Greer n'a pas l'intention de finir ses jours dans le Kentucky, où les filles commencent à faire des bébés avant d'apprendre leurs tables de multiplication. Le jour où elle quitte le comté de Pittman au volant de sa vieille coccinelle Volkswagen, elle est bien décidée à rouler vers l'Ouest jusqu'à ce que sa voiture rende l'âme. C'est compter sans le désert de l'Oklahoma où, sur le parking d'un bar miteux, elle hérite d'un mystérieux balluchon : une petite Indienne. On est à Tucson dans l'Arizona ; Taylor a les yeux grands ouverts, de l'énergie à revendre et une bonne dose d'humour. Dans un garage un peu spécial, elle va rencontrer à la fois la générosité et l'iacceptable, et trouver l'espoir de garder celle qui est devenue son enfant, la petite Turtle. L'Arbre aux Haricots est une histoire de rire et de peine, un magnifique début pour une nouvelle romancière contemporaine.
Mon avis
J'ai adoré cette lecture. Les personnages sont tous très attachants. Ce sont des personnes simples qui ne demandent pas la lune mais qui veulent tout simplement leur part de bonheur. Sur cette terre aride d'Arizona l'entre-aide et la générosité de chacun vont faire des miracles.
Avec cette histoire l'auteur nous fait passer du sourire à l'émotion.
J'ai beaucoup apprécié le style de Barbara Kingsolver, très vivant et imagé.
Une fois le livre fini, une seule envie: connaître la suite!!!!!!
5/5
Quatrième de couverture
Taylor Greer n'a pas l'intention de finir ses jours dans le Kentucky, où les filles commencent à faire des bébés avant d'apprendre leurs tables de multiplication. Le jour où elle quitte le comté de Pittman au volant de sa vieille coccinelle Volkswagen, elle est bien décidée à rouler vers l'Ouest jusqu'à ce que sa voiture rende l'âme. C'est compter sans le désert de l'Oklahoma où, sur le parking d'un bar miteux, elle hérite d'un mystérieux balluchon : une petite Indienne. On est à Tucson dans l'Arizona ; Taylor a les yeux grands ouverts, de l'énergie à revendre et une bonne dose d'humour. Dans un garage un peu spécial, elle va rencontrer à la fois la générosité et l'iacceptable, et trouver l'espoir de garder celle qui est devenue son enfant, la petite Turtle. L'Arbre aux Haricots est une histoire de rire et de peine, un magnifique début pour une nouvelle romancière contemporaine.
Mon avis
J'ai adoré cette lecture. Les personnages sont tous très attachants. Ce sont des personnes simples qui ne demandent pas la lune mais qui veulent tout simplement leur part de bonheur. Sur cette terre aride d'Arizona l'entre-aide et la générosité de chacun vont faire des miracles.
Avec cette histoire l'auteur nous fait passer du sourire à l'émotion.
J'ai beaucoup apprécié le style de Barbara Kingsolver, très vivant et imagé.
Une fois le livre fini, une seule envie: connaître la suite!!!!!!
5/5
Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
Dodie : je l'ai noté dans mes livres pour le challenge. Ton avis me donne beaucoup envie, j'ai hâte de le lire.
cookie610- Nombre de messages : 5559
Age : 33
Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
L'arbre aux haricots
Note : 4/5
Le résumé a déjà été fait plusieurs fois ci-dessus.
Critique : J'ai beaucoup aimé cette histoire, c'est le genre de livre qui met du baume au coeur, qui fait du bien. C'est un roman tout en délicatesse, douceur. Les personnages sont très attachants, surtout Taylor. On prend beaucoup de plaisir à suivre ce personnage et ses aventures. L'écriture colle parfaitement au ton du roman, pétillante et énergique. J'ai beaucoup aimé lire ce livre. Il m'a fait un peu penser à La petite voix du coeur de Billie Letts. J'ai hâte de lire la suite.
Note : 4/5
Le résumé a déjà été fait plusieurs fois ci-dessus.
Critique : J'ai beaucoup aimé cette histoire, c'est le genre de livre qui met du baume au coeur, qui fait du bien. C'est un roman tout en délicatesse, douceur. Les personnages sont très attachants, surtout Taylor. On prend beaucoup de plaisir à suivre ce personnage et ses aventures. L'écriture colle parfaitement au ton du roman, pétillante et énergique. J'ai beaucoup aimé lire ce livre. Il m'a fait un peu penser à La petite voix du coeur de Billie Letts. J'ai hâte de lire la suite.
cookie610- Nombre de messages : 5559
Age : 33
Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
L'ARBRE AUX HARICOTS de Barbara KINGSOLVER
Editions Rivages poche
Résumé :
Taylor Greer décide de quitter son Kentucky natal où les perspectives sont nulles et de partir à l'aventure au volant de sa vieille coccinelle. Elle part vers l'ouest. Dans l'Oklahoma, elle hérite d'une petite indienne, qui a été martyrisée et qu'elle adopte tout de suite. Elle continue son voyage et arrive dans l'Arizona où, dans un garage, elle rencontrera l'amitié et s'y installera avec sa petite Turtle.
Critique :
Une lecture agréable mais sans plus. Je n'ai pas vraiment accroché malgré une histoire sympathique et originale et de nombreux traits d'humour.
Un plaidoyer pour tout ceux qui se battent pour une vie meilleure.
Ma note : 3/5
Editions Rivages poche
Résumé :
Taylor Greer décide de quitter son Kentucky natal où les perspectives sont nulles et de partir à l'aventure au volant de sa vieille coccinelle. Elle part vers l'ouest. Dans l'Oklahoma, elle hérite d'une petite indienne, qui a été martyrisée et qu'elle adopte tout de suite. Elle continue son voyage et arrive dans l'Arizona où, dans un garage, elle rencontrera l'amitié et s'y installera avec sa petite Turtle.
Critique :
Une lecture agréable mais sans plus. Je n'ai pas vraiment accroché malgré une histoire sympathique et originale et de nombreux traits d'humour.
Un plaidoyer pour tout ceux qui se battent pour une vie meilleure.
Ma note : 3/5
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Lecture en cours : En un monde parfait - Laura Kasischke
Challenge USA : 18/50
Fabienne- Nombre de messages : 1957
Age : 58
Location : Sud ouest de la France
Date d'inscription : 03/02/2010
Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
Un jardin dans les Appalaches de Barbara Kingsolver, de Steven L.Hopp, de Camille Kingsolver
Rivages Poches / 501 pages
Conscients des périls que court la planète, convaincus qu'agir procure un bonheur inégalable, la romancière Barbara Kingsolver, Steven L Hopp, son époux, et leurs deux filles, Camille et Lily, se sont lancés dans une passionnante aventure. Installés dans une ferme des Appalaches, ils ont décidé de se nourrir exclusivement de ce qu'ils élevaient ou de ce que produisaient les exploitants de la région. En un mot, de devenir des " locavores ". Avec un humour communicatif et une belle gourmandise Barbara Kingsolver relate, mois après mois, les péripéties de cette expérience en famille, faux-pas, fous rires, fiertés, qui aura pour toujours changé leur vie.
Avec Un jardin dans les Appalaches nous nous éloignons des romans de Barbara Kingsolver, cet ouvrage tient du journal, un carnet de bord de leur grande aventure familiale du retour à la terre et de leur expérience pour se nourrir exclusivement de produit locaux. Pour Barabara Kingsolver le récit c'est celui des saisons, de leur production, des découvertes : mars, avril, etc... les asperges, les tomates, l' élevage de poulet, de dinde et leur reproduction, les races et variétées anciennes, conserver toute sa production faire des bocaux, congelés... Parfois intervient son mari Steven L Hopp ses encarts dans un style journalistiques informent sur la consommation de pétrole sur des aberrations politiques et juridiques, sur la part des grandes compagnies...etc Quand à Camille Kingsolver elle vient clore les chapitres de sa mère, elle apporte un point de vue plus jeune sur leur expérience de « locavore » et délivre un bon nombre des recettes mentionnées précédemment.
Passé outre les longueurs et les quelques répétitions c'est un ouvrage à thèse très intéressant, j'ai aimé leur enthousiasme, j'ai aimé leur attitude qui loin d' être extrémiste cède parfois au pragmatisme. Après les comparaisons sont très centrés sur la vie américaine, les découvertes et les généralisations de même, pour être honnête j'ai peu appris. Oui la carottes est une racine, oui les pommes de terres poussent dans la terre, oui les fraises ne sont pas un fruit d' hiver, oui les tomates de plein champ et de saison ont un goût différent de même que les volailles (et leurs oeufs) sont meilleures si elles ont couru dans les champs etc...
D' accord on peut faire son fromage soit même mais mettre en valeur qu' une petite demi-heure suffit pour en manger ensuite au déjeuner on peut s' interroger, est-ce vraiment cela faire un bon fromage ?
Pour moi c'est un ouvrage intéressant dans la mesure où on le lit sans perdre son sens critique, il y a des idées à prendre et à laisser.
Rivages Poches / 501 pages
Conscients des périls que court la planète, convaincus qu'agir procure un bonheur inégalable, la romancière Barbara Kingsolver, Steven L Hopp, son époux, et leurs deux filles, Camille et Lily, se sont lancés dans une passionnante aventure. Installés dans une ferme des Appalaches, ils ont décidé de se nourrir exclusivement de ce qu'ils élevaient ou de ce que produisaient les exploitants de la région. En un mot, de devenir des " locavores ". Avec un humour communicatif et une belle gourmandise Barbara Kingsolver relate, mois après mois, les péripéties de cette expérience en famille, faux-pas, fous rires, fiertés, qui aura pour toujours changé leur vie.
Avec Un jardin dans les Appalaches nous nous éloignons des romans de Barbara Kingsolver, cet ouvrage tient du journal, un carnet de bord de leur grande aventure familiale du retour à la terre et de leur expérience pour se nourrir exclusivement de produit locaux. Pour Barabara Kingsolver le récit c'est celui des saisons, de leur production, des découvertes : mars, avril, etc... les asperges, les tomates, l' élevage de poulet, de dinde et leur reproduction, les races et variétées anciennes, conserver toute sa production faire des bocaux, congelés... Parfois intervient son mari Steven L Hopp ses encarts dans un style journalistiques informent sur la consommation de pétrole sur des aberrations politiques et juridiques, sur la part des grandes compagnies...etc Quand à Camille Kingsolver elle vient clore les chapitres de sa mère, elle apporte un point de vue plus jeune sur leur expérience de « locavore » et délivre un bon nombre des recettes mentionnées précédemment.
Passé outre les longueurs et les quelques répétitions c'est un ouvrage à thèse très intéressant, j'ai aimé leur enthousiasme, j'ai aimé leur attitude qui loin d' être extrémiste cède parfois au pragmatisme. Après les comparaisons sont très centrés sur la vie américaine, les découvertes et les généralisations de même, pour être honnête j'ai peu appris. Oui la carottes est une racine, oui les pommes de terres poussent dans la terre, oui les fraises ne sont pas un fruit d' hiver, oui les tomates de plein champ et de saison ont un goût différent de même que les volailles (et leurs oeufs) sont meilleures si elles ont couru dans les champs etc...
D' accord on peut faire son fromage soit même mais mettre en valeur qu' une petite demi-heure suffit pour en manger ensuite au déjeuner on peut s' interroger, est-ce vraiment cela faire un bon fromage ?
Pour moi c'est un ouvrage intéressant dans la mesure où on le lit sans perdre son sens critique, il y a des idées à prendre et à laisser.
3,5/5
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Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
Les cochons au paradis
Quel bonheur de retrouver Taylor et Turtle que j'avais connu dans L'arbre aux haricots !!!!
Une fois encore Barbara Kingsolver m'a entraînée dans son histoire avec son écriture à la fois si fluide et si précise.
Le personnage très attachant de Alice, la mère de Taylor, a dans ce livre une place très importante, mais tous les personnages sont intéressants. Ce roman est aussi une belle découverte des coutumes du peuple cherokee.
C'est un roman plein de tendresse et d'humour: de quoi donner du baume au coeur du lecteur. C'est aussi un roman qui pose la question de l'héritage culturel, des difficultés de l'adoption.
Une très jolie histoire, des personnages attachants, une très belle écriture : en un mot un coup de coeur!!!!!
Ma note 5/5
Quel bonheur de retrouver Taylor et Turtle que j'avais connu dans L'arbre aux haricots !!!!
Une fois encore Barbara Kingsolver m'a entraînée dans son histoire avec son écriture à la fois si fluide et si précise.
Le personnage très attachant de Alice, la mère de Taylor, a dans ce livre une place très importante, mais tous les personnages sont intéressants. Ce roman est aussi une belle découverte des coutumes du peuple cherokee.
C'est un roman plein de tendresse et d'humour: de quoi donner du baume au coeur du lecteur. C'est aussi un roman qui pose la question de l'héritage culturel, des difficultés de l'adoption.
Une très jolie histoire, des personnages attachants, une très belle écriture : en un mot un coup de coeur!!!!!
Ma note 5/5
Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
DANS LA LUMIERE - Barbara Kingsolver
Editions Rivages - 555 pages
4è couv : Dans les Appalaches, au coeur de la forêt, Dellarobia Turnbow aperçoit une lumière aveuglante. La vallée semble en feu. Mais ces reflets rougeoyants n'ont rien à voir avec des flammes. Ce sont les ailes de centaines de papillons qui recouvrent le feuillage des arbres. Cette étrange apparition devient un enjeu collectif : la communauté religieuse de la ville croit reconnaître un signe de Dieu et certains scientifiques évoquent une anomalie climatique. Toute l'Amérique se met à observer ce coin isolé, ancré dans des traditions rurales : Dellarobia comprend que de simples papillons vont bouleverser sa vie et peut-être l'ordre du monde....
Deux thèmes dans ce roman : celui d'une jeune femme d'un milieu rural très pauvre qui n'aime pas sa vie et qui s'apprête à en changer, et celui du changement climatique. Ou comment un spectacle ahurissant et admirable d'une colonie énorme de papillons peut à la fois être d'une très grande beauté et être le signal d'un futur désastre.
Deux mondes s'affrontent alors : le monde rural, religieux et très pauvre, des paysans du coin, qui sont confrontés aux difficultés dues au changement climatique mais qui ne sont pas prêts à les comprendre ou même à en parler, (c'est la volonté de Dieu), et le monde scientifique qui s'alarme et démontre que le moindre petit changement peut entraîner des réactions en chaines qui peuvent au final, devenir catastrophiques.
Le rôle des médias et des journalistes joue aussi une grande part dans l'information des populations, ou plutôt dans la désinformation, expliquant peu et mal, s'attardant sur des détails sans importance, et certainement influencés et dirigés par des grandes firmes industrielles.
Dellarobia, l'héroîne, va évoluer vers la connaissance au contact d'Ovid, le scientifique expert en papillon monarque, et prendre peu à peu sa vie en main.
Roman très "pointu" sur la biologie, très descriptif d'une Amérique profonde et très pauvre, il m'a fallu pas mal de temps et de pages pour entrer dans le roman, je lui ai trouvé souvent des longueurs, mais c'est un roman engagé qui éveille les consciences, informe le lecteur, le fait réfléchir et se poser des questions, sur le changement climatique qui est bien commencé, sur l'avenir du monde, sur sa façon à lui (le lecteur) de se comporter d'une manière plus écologique.
Ce n'est pas le roman de l'auteur que je préfère, j'ai éprouvé moins de plaisir à le lire, à cause de quelques longueurs. Mais je ressors de ma lecture un peu plus compétente en matière de papillon et de recherche et plus qu'attentive aux problèmes climatiques que l'on connaît de plus en plus.
4/5
Editions Rivages - 555 pages
4è couv : Dans les Appalaches, au coeur de la forêt, Dellarobia Turnbow aperçoit une lumière aveuglante. La vallée semble en feu. Mais ces reflets rougeoyants n'ont rien à voir avec des flammes. Ce sont les ailes de centaines de papillons qui recouvrent le feuillage des arbres. Cette étrange apparition devient un enjeu collectif : la communauté religieuse de la ville croit reconnaître un signe de Dieu et certains scientifiques évoquent une anomalie climatique. Toute l'Amérique se met à observer ce coin isolé, ancré dans des traditions rurales : Dellarobia comprend que de simples papillons vont bouleverser sa vie et peut-être l'ordre du monde....
Deux thèmes dans ce roman : celui d'une jeune femme d'un milieu rural très pauvre qui n'aime pas sa vie et qui s'apprête à en changer, et celui du changement climatique. Ou comment un spectacle ahurissant et admirable d'une colonie énorme de papillons peut à la fois être d'une très grande beauté et être le signal d'un futur désastre.
Deux mondes s'affrontent alors : le monde rural, religieux et très pauvre, des paysans du coin, qui sont confrontés aux difficultés dues au changement climatique mais qui ne sont pas prêts à les comprendre ou même à en parler, (c'est la volonté de Dieu), et le monde scientifique qui s'alarme et démontre que le moindre petit changement peut entraîner des réactions en chaines qui peuvent au final, devenir catastrophiques.
Le rôle des médias et des journalistes joue aussi une grande part dans l'information des populations, ou plutôt dans la désinformation, expliquant peu et mal, s'attardant sur des détails sans importance, et certainement influencés et dirigés par des grandes firmes industrielles.
Dellarobia, l'héroîne, va évoluer vers la connaissance au contact d'Ovid, le scientifique expert en papillon monarque, et prendre peu à peu sa vie en main.
Roman très "pointu" sur la biologie, très descriptif d'une Amérique profonde et très pauvre, il m'a fallu pas mal de temps et de pages pour entrer dans le roman, je lui ai trouvé souvent des longueurs, mais c'est un roman engagé qui éveille les consciences, informe le lecteur, le fait réfléchir et se poser des questions, sur le changement climatique qui est bien commencé, sur l'avenir du monde, sur sa façon à lui (le lecteur) de se comporter d'une manière plus écologique.
Ce n'est pas le roman de l'auteur que je préfère, j'ai éprouvé moins de plaisir à le lire, à cause de quelques longueurs. Mais je ressors de ma lecture un peu plus compétente en matière de papillon et de recherche et plus qu'attentive aux problèmes climatiques que l'on connaît de plus en plus.
4/5
Chantal- Nombre de messages : 3226
Location : France
Date d'inscription : 22/12/2008
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