Minette WALTERS (Royaume-Uni)

De : Roxie (Message d'origine) Envoyé : 2002-09-23 17:32
Cuisine sanglante

Olive, une grosse femme menteuse et monstrueuse est condamnée à perpetuitée pour le meurtre de sa mère et sa soeur.
Roselind doit écrire un livre sur elle mais dès leur première rencontre elle est persuadée qu'Olive n'est pas coupable et fera tout pour le prouver.
Une histoire rempli de rebondissement mais de hasard un peu trop arrangé à mon goût.

3.5/5

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De : Roxie Envoyé : 2002-09-25 08:31
Lumière noire

Un roman remplie de détails à la Minette Walters.

Une femme entre dans un mur de béton avec sa voiture et en sort avec une perte de mémoire. À son réveil, elle apprend que son ex-fiancé et sa meilleure amie (avec qui il avait prévu de se marier) sont morts aussi attrocement que son premier mari il y a 10 ans.

Qui est le coupable ?! ... est-ce sont père qui a été supsoné la première fois ?! Le papa multimillionaire qui a le pouvoir sur tout ?! ... ou un de ses frères ?! ... ou elle même ?! ...

Un roman vraiment dans le style de Walters ...

3.8/5

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De : Calou Envoyé : 2002-09-25 09:40
La muselière

Mathilda est retrouvée noyée dans sa baignoire couverte d'orties blanches, le visage enfermé dans une muselière en fer rouillée.
Suicide ou meurtre ?
Vu comme elle était détestée par tous ses voisins, qu'elle picolait, qu'elle était avare bien que millionaire, on peut penser que la liste des prétendants au meurtre est longue!
Surtout quand on sait que sur son testament elle déshérite tout le monde pour tout léguer à son médecin traitant.

L'enquête policière est rondement menée, avec des rebondissements, des fausses pistes etc...
Surprenante cette façon de raconter une histoire avec, entre les chapitres, des a-parté d'une personne qui suit et interprête l'enquête à sa façon.
Bref du Minette Wamters en plein !

Note: 4/5

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De : CalouEnvoyé : 2002-09-25 09:50
Ni chaud ni froid

Dans un petit village une vieille dame riche et sa garde-malade sont retrouvées sauvagement assassinées.
Un petit voleur Irlandais est arrêté, bouc-émissaire facile d'une enquête qui s'annonce compliquée car sans motif apparant.
Mais c'est sans compter la fierté de cette communauté irlandaise qui va se battre bec et ongles contre les habitants pour prouver l'innocence de leur compatriote.

Ragots et haines dans un petit village sont bien retranscrites par Minette Walters qui signe là un polar court (150 pages) mais vif.

Note: 3,5/5

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De : Calou Envoyé : 2002-09-25 10:01
Résonnances

Amanda Powell surprend et il y a de quoi!
Elle dit ne pas connaître ce clochard mort alors qu'elle lui paye ses obsèques !
Encore plus étrange qu'il soit mort de faim à deux pas d'un frigo rempli de victuailles dans le garage de cette riche et même personne.
Michael Deacon, spécialiste des sans-abri mène l'enquête...

Encore un récit déroutant par sa forme: alternance de chapîtres relatant l'enquête et de coupures de journaux.

Note:4/5

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De : Calou Envoyé : 2002-09-25 10:10
Chambre froide

Trois vipères au flegme anglais, Diana , Anne et Phoebe, vivent retirées dans un manoir où l'on retrouve les restes congelés (dans une chambre froide) d'un homme aux doigts et aux dents arrachées.
On dirait même que cet homme ressemble à ce salaud de David, le mari de Phoebe, disparu dix ans plus tôt ...

Dualité des méthodes d'investigations policières de deux flics qui auront bien du mal à percer le mystère.

Note: 4/5

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From: Friisette Sent: 6/24/2004 4:14 PM
La Muselière

4.25/5

Mathilda Gillespie était une vieille chipie que tout le monde se plaisait à détester. Elle n'hésitait jamais à être désagréable, à faire chanter les gens ou à faire de l'argent sur leur dos... Lorsqu'on la retrouve morte dans son bain avec une muselière ornée de fleurs sur la tête, l'inspecteur Cooper a bien du mal à croire à un suicide. Et son enquête lui révèle quantité de secrets qui lui rendent la tâche difficile, étant donné que bien des gens auraient des motifs pour le meurtre...

Bien que le roman soit un peu long à démarrer, j'ai beaucoup aimé. L'ambiance british y est pour quelque chose mais aussi la façon qu'a l'auteure de créer une histoire qui n'est pas simple mais qui reste crédible. Elle a le don de bien tisser sa toile afin qu'on ne puisse s'empêcher de dévorer le roman... On se prend aussi à s'attacher aux personnages, même s'ils ne sont pas si sympathiques que cela...

Un beau moment de lecture!

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De : natevaP Envoyé : 26/10/2005 21:16
LA MUSELIERE Minette Walters 4.5/5

Mathilda Gillespie est une vieille dame solitaire et acariâtre qui n'a de sympathie pour personne et qui n'inspire que la haine et la peur. Lorsqu'elle est retrouvée morte dans sa baignoire, les poignets tranchés, tout semble indiquer un suicide à part l'étrange objet qu'elle porte sur la tête: une muselière qui renvoit davantage à une vengeance. Le testament vidéo qu'elle laisse derrière elle et qui indigne ses proches va délier les langues de la population, réveiller les vieux griefs et rendra ainsi suspect tout son entourage.

Une enquête très britannique ou l'aspect psychologique se taille la part belle. Le récit est entrecoupé d'extraits du journal de Mathilda qui vient ainsi, même morte, hanter mari, fille et petite-fille, médecin et voisins. L'auteur réussit le tour de force de ne cataloguer personne: victime ou bourreau, coupable ou innocent, les personnages sont suffisamment complexes et crédibles pour rentrer alternativement dans toutes les catégories. A bien y réfléchir, j'ai eu tort d'être spontanément déçue par la fin, c'est la seule qui ne proposait pas une solution sordide. Elle n'est pas spectaculaire, comme le climat installé nous la laisse attendre, elle est simplement et magistralement réaliste.

Nateva

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From: Bibliocat2 Sent: 10/27/2005 3:29 AM
La disparue de Colliton Park Minette Walters

Résumé

En 1970, dans la banlieue populaire de Bornemouth, une adolescente de treize ans est violée par quatre garçons à peine plus âgés qu'elle. Quelques rues plus loin, une vieille dame est sauvagement assassinée chez elle. Apparemment, aucun rapport entre les deux événements : la jeune fille a fugué et disparu sans laisser d'adresse ; le meurtre de la vieille dame a été imputé à son petit-fils, jeune homme introverti et déséquilibré qui s'est pendu dans sa cellule. Trente ans passent... Un anthropologue, Jonathan, et une élue municipale, Georgina, tous deux intéressés par les erreurs judiciaires, reviennent sur les faits... Et découvrent qu'un meurtrier hante encore les rues de Bornemouth.

Mon avis :

Un livre original où se mélange la narration, les échanges d'e-mail, les extraits d'études universitaires ou des archives de presse, ce qui lui donne du rythme.
L'étude de caractère des personnages est comme toujours chez Minette Walters magistrale et on s'attache facilement aux deux détectives amateurs qu'elle nous propose, deux éclopés dont la rencontre va boulverser la vie. Et puis comment ne pas être touché par les thèmes abordés, le racisme ordinaire, la loi du plus fort, la misère.
Bref un bon livre même si pour ma part je l'ai trouvé un peu dur, trop réaliste ?

Note : 4 / 5

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From: odilette84 Sent: 12/27/2005 1:03 PM
LE SANG DU RENARD
Minette Walters
Trad fr (Laffont)2004

4° de couv :
par une nuit glaciale d’hiver, Ailsa Jolly-Renard est retrouvée morte sur sa terrasse. Mort naturelle, conclue le coroner.
Ce n’est pas l’avis de certaines habitantes de Shenstead, petit village du Dorset, persuadées que son mari, le colonel Jolly-Renard l’a assassinée…
A l’origine de ces rumeurs, un sombre secret de famille.
Le plus troublant : le colonel ne semble pas décidé à se défendre. Pourquoi s’il est innocent ?

Ma critique :
une lecture très détendante ( ça se dit ???).
Pas du grand polar, ni de la grande littérature…
Mais j’ai passé un assez bon moment.
Quelques longueurs parfois.
Ma note :
3/5

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From: van1709 Sent: 1/29/2006 11:47 AM
La muselière

Résumé : Mathilda Gillespie est retrouvée dans sa baignoire, morte, une muselière sur le tête. Au premier abord, la police pense au suicide, mais il semblerait que ce soit un meurtre. Mathilda était détestée de tous et retrouver le meurtrier n’est pas tache aisée, surtout que le testament laissé apporte bien des surprises.

Mon avis : Minette Walters sait vraiment nous tenir en haleine. Qui a tué Mathilda ? Chacun semble avoir de bonnes raisons pour le faire. Une atmosphère absolument malsaine régnait autour d’elle, entre chantages, argent et compagnie, ce n’est vraiment pas de tout repos. On en apprend plus à chaque page, mais cela nous plonge encore plus dans l’incertitude. L’auteur a parfaitement mené son affaire.

Note : 4.25/5

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De : natevaP Envoyé : 16/02/2006 17:42
LAME DE FOND MINETTE WALTERS

Le corps nu et sans vie de Kate Sumner est retrouvée sur une plage. Elle a été violée puis jetée à la mer où elle a fini par se noyer. Sa fille de trois ans est retrouvée errante sur le littoral. Ce sont deux adolescents qui donnent l'alerte et préviennent Steven Harding, jeune acteur et playboy notoire, qui se trouve dans les parages. La police ne tarde pas à découvrir que Kate avait une liaison houleuse avec lui. Son mari William, absent le jour du meurtre, était sans doute au courant ..... Trois policiers vont s'évertuer à démonter les alibis et élaborer des profils psychologiques des deux principaux suspects et de leur entourage.

Tout ça pour ça! C'est emberlificoté au possible pour nous faire croire à une intrigue complexe. L'auteure maintient le lecteur dans une attitude passive en ne lui donnant pas les moyens de démonter les rouages et l'arnaque carrément à la fin en concluant ses chapitres par les aveux anonymes du meurtrier. A croire qu'elle aussi en avait marre de son histoire et ne savait pas comment en finir! Ne compter pas sur l'action pour vous distraire, c'est du pur style britannique, on pense, on discute mais rien ne bouge. Même s'il faut lui reconnaître des talents de narratrice, il faut pour qu'ils s'expriment qu'elle est quelque chose à raconter et là, elle a beaucoup délayer. Pour la comparaison méchante, je dirais que ça ressemble à du "Derrick" en livre, si vous êtes amateurs ...

Nateva 2/5

From: odilette84 Sent: 2/23/2006 12:13 PM
La disparue de Collinton Park
Minette Walters

Résumé : Après 30 ans de silence, deux affaires refont surface.
Un homme accusé du meurtre de sa tante s’est suicidé en prison dans les années 70.
Sa culpabilité est remise en cause.
Parallèlement, on s’interroge sur la disparition d’une jeune fille à la même époque, dans le même quartier et que l’on n’a jamais retrouvée
Deux détectives amateurs malmenés par la vie vont se trouver embarqués dans la recherche de la vérité. Adolescentes à l’époque, les personnes mêlées à ces histoires vont se dévoiler et mettre à jour de tristes secrets.
Ma critique :
Très intéressante galerie de personnages.
Une vision claire de la société anglaise des années 70 avec sa misère intellectuelle et sociale, le désœuvrement des jeunes et leur détresse.
Sur fond de guerre en Irak, dans un climat de méfiance et de racisme envers tout ce qui n’est pas « blanc », Minette Walters nous emmène de manière assez efficace.
Le mélange des types de textes : lettres, articles de journaux, extraits de livres, e-mails donne à ce polar toute son originalité.
Ma note : 3.5/5

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From: Sahkti1 Sent: 8/4/2006 7:44 AM
Minette WALTERS, Résonances

Londres, 1995. Une femme retrouve un SDF mort de faim dans son garage, à proximité d'un congélateur rempli de nourriture. Six mois plus tard, Mike Deacon, journaliste au Street, veut recueillir son témoignage afin d'illustrer un dossier sur les sans-abri et l'indifférence sociétale qu'ils inspirent. Amanda Powell intrigue Deacon, il mène l'enquête et décide de découvrir qui était réellement Billy Blake, ce SDF qui perturbe tant la mémoire d'Amanda. Au fil des jours, d'autres disparitions refont surface et le vernis lisse et impeccable de la belle Amanda Powell commence à s'écailler. Avec des meurtres au rendez-vous et énormément de secrets et de silences.

Un récit qui s'étire lentement, dégageant une espèce de torpeur dans le personnage de Michael Deacon. Une plongée dans le monde des sans-abri, ni vraiment fausse ni vraiment réaliste, juste formatée pour que ça colle bien à l'histoire. C'est plaisant mais pas inoubliable. Trop de longueurs et de langeur à mon goût, de pistes inexploitées ou inutilement créées. Un survol psychologique qui me laisse un peu sur ma faim, les personnages ne sont pas bien exploités. L'écriture est cependant agréable et ce fut un bon moment de lecture-détente éphémère.
Ma note: 2,5/5

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From: Plaisir_des_Mots Sent: 9/18/2006 11:08 AM
Minette WALTERS, Chambre froide

La principale difficulté lorsqu’on écrit un roman policier n’est pas de capter l’intérêt du lecteur dès le début : cela est facile. Il est déjà plus difficile de maintenir cet intérêt tout au long du récit, mais ce n’est pas là non plus que réside la difficulté principale. Non, ce qui pose vraiment problème, tous les lecteurs le reconnaîtront, c’est le dénouement. Et la tâche est d’autant plus ardue que l’intrigue, complexe, a été habilement menée, faisant intervenir de nombreux personnages, à la psychologie étoffée.

Chambre froide m’a donc un peu déçu dans ses dix dernières pages, son dénouement me semblant un peu tiré par les cheveux… Mais ne boudons pas notre plaisir : les 330 premières pages sont un pur enchantement. En fait, je ne me souviens plus d’avoir pris autant de plaisir à lire un roman policier.

C’est que – au-delà de l’intrigue, complexe et savamment orchestrée – il y a des personnages qui, loin de de se réduire à des ombres manipulées par l’auteur, offrent une véritable épaisseur psychologique. Il y a les trois suspectes, Diana, Annie et Phoebe, amies intimes, suspectées de lesbianisme – pour ne pas dire plus – par les habitants du village. Il y a le commissaire Walsh, vieillissant, qui avait déjà mené, mais sans succès, l’enquête sur la disparition du mari de Phoebe, il y a dix ans. Persuadé de la culpabilité de Phoebe, mais n’ayant jamais pu la démontrer, il espère prendre sa revanche à l’occasion de la découverte dans la glacière du manoir des restes méconnaissables d’un homme aux doigts et aux dents arrachés. Peut-être même s’agit-il du cadavre du mari de Phoebe, faisant sa réapparition dix ans après sa disparition ? Il y a aussi le sergent Andy McLoughlin, assistant de Walsh : sa femme vient de le quitter il y a deux semaines, et il n’est pas insensible aux charmes de Diana, l’une des trois suspectes. Voilà pour les personnages principaux, mais les personnages secondaires ne se réduisent pas non plus à de simples noms, que ce soit Jane, la fille anorexique de Phoebe, ou l’agent Williams.

La quatrième de couverture (édition de poche) indique que « A propos de Minette Walters, la presse anglo-saxonne a parlé de Jane Austen et d’Edgar Poe. Elle pourrait être tout simple-ment la nouvelle P.D. James ».
Il y a longtemps que je n’ai plus lu Edgar Poe. C’est peut-être pour cela que je ne vois pas très bien ce qu’il vient faire ici. Pour moi, Poe est une des figures emblématiques de la littérature fantastique, et il n’y a rien de fantastique dans Chambre Froide. Je n’ai jamais rien lu de Jane Austen (mais j’en ai souvent entendu parler : il faudra que je lise bientôt quelque chose d’elle). Quant à P.D. James, je n’ai jamais lu qu’un seul livre d’elle, qui m’a terriblement déçu. Alors, pourquoi Minette Walters ne pourrait-elle pas simplement être Minette Walters ? En l’occurrence, c’est un compliment !

4,5 / 5

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From: Sahkti1 Sent: 9/25/2006 10:53 AM
Minette WALTERS, Intime pulsion
Polar

J'ai beaucoup de mal à accrocher à Minette Walters. Je trouve son écriture un peu plate, trop descriptive, peu de rebondissements. Dans "Intime pulsion", il n'y a pas véritablement de meurtre ni d'intrigue à proprement parler. C'est plutôt le récit d'un procès, celui de la rumeur. Un pédophile a été recasé, anonymement, dans un quartier difficile. Suite à une mesquinerie, la nouvelle se répand, c'est le début de la traque, puis de l'émeute, du drame, de la confusion la plus totale. Minette Walters raconte en détails ce lent processus qui veut qu'à partir d'une simple rumeur, tout un quartier prenne feu. Cela pourrait être intéressant si c'était le but unique de la manoeuvre, une sorte d'essai psychologique, mais cette enquête est doublée d'une autre sur la recherche d'une gamine disparue (les seuls moments d'ailleurs où l'auteur relâche un peu sa plume, trop à mon goût, c'est une affaire dénue d'intérêt), qui n'apporte pas grand-chose.
Non, vraiment, Minette Walters ne me séduit que moyennement.

Ma note: 2/5

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From: Cocotte8017 Sent: 10/8/2006 3:21 PM
La muselière
(Pocket, 1996, 383 pages)

Mathilda, une vieille dame détestable, est retrouvée morte dans sa baignoire. A-t-elle mis fin à ses jours? L'inspecteur Cooper en doute et il aura raison de penser qu'il s'agit d'un meurtre. Débute alors l'enquête afin de trouver le coupable, une tâche qui s'avérera ardue, car plusieurs avaient de bonne raisons de se débarasser de Mathilda...

J'ai bien aimé ce policier classique, mais tout à fait efficace! L'intrigue est bien menée, les personnages intéressants, l'auteur nous transporte d'une piste à l'autre sans qu'on ne se doute de rien. On sait que le coupable n'est pas celui qu'on pense, mais pas facile de mettre le doigt dessus avant la fin. Les ingrédients nécessaires pour un bon polcier étaient au rendez-vous!

Ma note : 4/5

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From: Philcabzi5 Sent: 11/3/2008 6:06 AM
Ni chaud ni froid de Minette Walters

Ed. Stock, 2000, c1999, 158 pages, ISBN 2-266-16180-6
Titre original: The tinder box (traduit de l'anglais par Philippe Bonnet)

Note: 2.5/5

Résumé:

Dans le petit village de Sowerbridge la tension entre anglais et irlandais se fait sentir encore plus fort depuis le meurtre d'une vieille femme et de sa garde. Patrick O'Riordan, un jeune irlandais, sera immédiatement accusé du meurtre sordide et le village entier s'acharnera sur ses parents. Tous sauf Siobahn Lavenham, une autre irlandaise, qui emploi la cousine de Patrick comme nounou pour ses garçons. Siobahn tentera d'aider au mieux les parents de Patrick mais les choses ne sont pas toujours ce que l'on croit être...

Mon avis:

Ce petit bouquin, qui est en fait une nouvelle, se lit très bien sur le tapis roulant! En fait, il ne demande guère d'attention et l'écriture est si simple que je n'ai pas à traîner aussi un dictionnaire (quoique ce soit très bien comme haltère!). Je n'ai pas été emballé par ce petit bouquin mais ça ne m'empêchera pas de lire d'autres Minette Walters si je tombe sur un autre de ses titres.

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From: Garanemsa Sent: 11/7/2008 2:21 PM
LA DISPARUE DE COLLITON PARK

Minette WALTERS

4eme de couverture

Dans un pub mal famé de Bournemouth, petite ville de la côte anglaise, Jonathan Hugues, anthropologue, spécialiste des erreurs judiciaires, a rendez-vous avec Georgina, conseillière municipale, rondelette et unpeu ridicule. Trante ans plus tôt, lui raconte-t-elle, un jeune déséquilibrré a été accusé injustement d’avoir assassiné sa grand-mère. Jugé et condamné, Howard Stamp s’est pendu dans sa cellule…

Jonathan se laisse convaincre par la joviale Georgina de réétudier l’affaire. L’improbable couple de détectives fait bientôt le rapprochement entre ce fait divers et le viol, à la même date, dans un parc de Bournemouth, d’une adolescente de treize ans par trois jeunes garçons. Les violeurs comme la victime connaissaient Howard Stamp…. Que sont-ils devenus ? quel lien entre le meurtre de la vieille dame et le drame de Colliton Park ?

Si j’ai mis la 4ème de couverture, c’est pour introduire cet énorme livre. Il va de soi que l’intrigue je ne la dévoilerais pas, mais….

Ce livre m’a empêché de dormir tellement je m’y suis accrochée.

Au début de la lecture on a plutôt l’impression d’entamer un livre d’analyse d’anciennes affaires pour lesquels un doute existe, de ce fait l’auteur parle justice, gouvernement, montant des sommes allouées pour les expertises, les nouvelles expertises aussi qui pourraient aider.

De là, elle part sur le gouvernement britannique, le 21 septembre, la guerre en Irak. Et vient alors notre personnage Jonathan Hughes, qui se retrouve dans ce quartier minable avec son super costume, son attaché case et surtout sa couleur de peau sombre et son air plutôt arabe, dans ce quartier un tant soit peu raciste et contre le gouvernement Blair, sa future coéquipière dans cette aventure, elle aussi un personnage particulier et il faudrait pour que le portrait soit complet y ajouter deux ou trois autres personnages. Car l’auteur ne se bornent pas à nous faire entrer au cœur de cette recherche sur ce que l’on pourrait appeler « cold case » en somme, mais elle analyse profondément le caractère et l’attitude de ses personnages, mieux qu’un psy.

Dans ce genre de livre, il n’est pas possible de s’étendre sur l’histoire et son avancement sans dévoiler le pourquoi de cette histoire et le comment bien entendu. De plus en en parlant trop, on pourrait empêcher le futur lecteur de s’y accrocher autant que j’ai pu l’être.

Alors pour moi c’est un 5/5

Et un coup de coeur

L'ombre du caméléon de Minette WALTERS
Edition Robert Laffon 398 pages

4ème de couverture :
Charles Acland, un jeune lieutenant britannique rescapé de la guerre en Irak, se réveille à l'hôpital, défiguré et amnésique. Un psychiatre tente de l'aider à recouvrer la mémoire et à percer le secret de son identité morcelée. Comment l'officier surdoué, l'homme chaleureux qu'il a été, peut-il être devenu cet individu introverti, distant et violent, qui manque d'étrangler son ancienne fiancée quand elle vient lui rendre visite ?
Contraint de revenir à la vie civile, livré au désoeuvrement et à la solitude, Charles connaît bientôt des accès de rage imprévisibles. Au même moment, d'anciens soldats homosexuels sont trouvés battus à mort et violés à leur domicile et plusieurs indices semblent bien l'impliquer dans cette affaire sanglante.
Mais jusqu'à quel point ? L'enquête policière recoupe peu à peu l'enquête d'Acland sur lui-même et s'apparente à la terrifiante et fascinante thérapie d'une âme torturée par la culpabilité.

Ma critique :
Il s'agit du douzième roman de Minette Walters et comme, dans tous ses romans, elle sait parfaitement maintenir le suspense tout le long du livre.
On découvre Charles Acland à l'hôpital. Jeune officier en Irak, son char saute sous une bombe et ses deux autres camarades sont tués sur le coup. Il se réveille défiguré et diminué physiquement d'où son incapacité à reprendre son ancien métier. Le boulot de bureaucrate ne l'intéressant pas, il démissionne de l'armée.
Tout au long de cette première partie, Minette Walters s'intéresse plutôt à la psychologie de Charles, de ces jeunes soldats qui reviennent meurtris du combat. Charles nous est tout particulièrement sympathique malgré ses défauts évidents.
La deuxième partie consiste en l'enquête de police sur le meurtre d'anciens soldats. Charles Acland fait partie des suspects et il mène donc sa propre enquête.
Ce livre se lit facilement, le style de Minette Walters est agréable. J'aime sa façon de raconter les faits en entrecoupant son récit de comptes rendus, d'interviews ou de coupures de journaux. Cela permet de rendre le récit plus vivant et de montrer le point de vue de personnes extérieures à l'affaire.
On ne s'ennuie pas une seconde.

Ma note : 4/5

Walters Minette
Au tournant de Minuit suite des Dernières heures
Editions Robert Laffont 8 avril 2021
423 pages

Quatrième de couverture
À l'aube de l'an 1349, la peste noire continue de ravager l'Angleterre. Dans le Dorsetshire, les gens de Develish, toujours en quarantaine, se demandent s'ils sont les seuls survivants. Guidés par Lady Anne, ils attendent, sachant que lorsque les réserves de nourriture viendront à manquer, ils devront quitter le domaine. Mais où trouveront-ils refuge au-delà des douves ?
Accompagné de cinq jeunes hommes, le courageux serf Thaddeus Thurkell va oser se confronter à la terrible réalité. Avec Lady Anne, il va imaginer une ruse pour affranchir les paysans de Develish. Face à eux, un prêtre et deux régisseurs cherchent à tout prix à conserver les bénéfices que leur a apportés la peste noire. La sécurité des habitants du domaine s'en trouve menacée...
Après Les Dernières Heures, Au tournant de minuit explore brillamment les répercussions de la pandémie et les conséquences politiques et sociales de la mort de milliers de gens.
Mon avis
A la suite Des dernières Heures c’est toujours le confinement médiéval, j’ai beaucoup apprécié la mise en exergue des plans permettant de visualiser les lieux dans lesquels se passent les intrigues ainsi que la liste des personnages ayant habité Les dernières Heures et le résumé de leurs parcours, ce qui permet de bien les reconnaître dans (Au tournant de minuit). On y retrouve cette poignée de gens qui luttent pour leur survie et leur liberté, dans ce roman les personnages évoluent, ce qui a permis de continuer l’histoire. Nullement déçue car il y a beaucoup d’aventures ainsi que des rebondissement, les trahisons se poursuivent, des hommes qui cherchent à tout prix à conserver les bénéfices de ce que leurs ont apporté la peste noire, des intrigues malveillantes, jalousies, amours interdites et héroïsme. Cependant peut-on imaginer que la tolérance et le pardon soient plus efficaces que la colère et la révolte, ce qui pourrait donner une dernière chance au pire des hommes.
Un très bon roman avec les deux volumes qui font environ 1000 pages que j’ai apprécié….4/5