Stéphane JOUGLA (France)

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Message  Lacazavent Lun 17 Nov 2008 - 12:06

De :Claarabel Envoyé : 07/02/2005 11:33
Stéphane Jougla - Portrait d'une absente

La note: 3 / 5

Etrange, étrange ...
Marie arrive dans l'appartement de Madeleine Evora pour le compte de son agence immobilière. Elle doit évaluer les lieux, pièce par pièce, malgré l'absence inexpliquée de la propriétaire. Et progressivement, Marie va se glisser dans la peau de cette femme, se fondre dans les lieux, passer une première nuit dans cet appartement vide, revêtir les habits de Madeleine, se parfumer, se coiffer, se maquiller comme cette femme... Imposture ou envie de changer de vie ? On hésite car lorsque Marie rencontre les amis de Madeleine, le couple d'Herbert et de Rita, ils vont eux-même la considérer en tant que Madeleine, jouant le jeu également ou ne faisant jamais montre d'être dupes. La comédie devient perplexe, accentuée par le retour de Théo, le compagnon de Madeleine, qui lui aussi fait mine d'aucune incrédulité. Alors, Marie est désormais Madeleine. Il y a juste Julien, le fiancé de Marie, qui téléphone et traite de folle la jeune femme. Il faut qu'elle rentre, qu'elle cesse ce jeu ridicule... Jusqu'où Marie / Madeleine va pousser l'imposture ? Y'a-t-il réellement substitution d'identité ? Qui est vraiment Marie, ou Madeleine ? Frise-t-on la folie ? Mais qui est réellement fou ? Marie, d'être une autre, ou Théo, Herbert et Rita, de la voir telle qu'elle est ?..

Dans "Portrait d'une absente", deuxième roman de Stéphane Jougla, il y a un étrange jeu de substitution, d'omission et de perversion qui se tisse au fil des pages. Le lecteur gagne en perplexité, fronce des sourcils et referme le roman avec effarement. C'est d'ailleurs assez ambivalent car l'héroïne semble lucide sur ce qu'elle fait, même si cette métamorphose gagne en puissance et fait grandir la jeune femme. Elle deviendra très vite prisonnière de son propre piège, déboussolée et perdant pied. "Portrait d'une absente" c'est donc tout l'art de la perplexité, de l'errance et d'un esprit fantôme qui semble flotter dans cet appartement. Irrévocablement.

Premier roman : L'idée.




De : Claarabel Envoyé : 08/02/2005 10:15
Stéphane Jougla - L'Idée

La note: 3 / 5

Idées folles
Paru en 2003, ce premier roman de Stéphane Jougla annonçait déjà haut la couleur ! Car il semble évident que l'auteur aime particulièrement broder autour des termes de la folie, des hallucinations et des délires fantasmagoriques, cf. son nouveau livre "Portrait d'une absente".

"L'idée" donne la parole à Jeannot, onze ans, qui trouve une maison morte en rentrant de l'école. Plus de trace de maman, juste la chambre des parents sens dessus-dessous. Maman est partie, mais papa ne dit rien, n'en parle pas, alors Jeannot se tait aussi. Mais de son silence, il va broder l'idée, celle d'être tué par son père ! Pour échapper à ce crime qu'il pense inéluctable, Jeannot guette les moindres faits et gestes du père, s'empêche de dormir la nuit, se réveille surpris d'être toujours en vie au matin, rêve éveillé en classe, pense à sa mère, voit la vision d'une silhouette en robe blanche... Bref, Jeannot extrapole. Il a décidé de ne plus parler mais d'écrire dans son cahier une sorte de journal. Jeannot se pense fou, très vite. Ou il use de cette jolie expression "un garçon plein d'idées folles, un enfant fou d'idées".

En clair, "L'idée" est un roman rempli de fantasmes, d'idées folles que l'imagination fertile d'un enfant met en route. Il y croit dur comme fer, il craint son père, se crée des instants pour chasser sa peur mais toujours l'idée revient au galop. Un roman troublant de perplexité. Une histoire de chagrin refoulé et de délires de gosse. Tour à tour sensible, touchant mais un peu trop complexe.

(117 pages)




De : Arti77772 Envoyé : 26/04/2005 17:51
Stéphane JOUGLA - Portrait d'une absente

Marie, à la petite vie tranquille, travaille dans une agence immobilière parisienne. Elle se rend à Lyon pour estimer un appartement en l’absence de la propriétaire, une certaine Madeleine. Dès qu’elle met la clef dans la serrure, il se passe quelque chose d’étrange. Une impression de déjà-vu, de bien-être, comme si elle avait toujours habité ici.

Petit à petit, Marie va s’approprier les lieux. Dormir dans le lit de Madeleine. Porter ses vêtements. Se sentir inexplicablement chez elle. Et le plus bizarre, c’est que tout le monde commence à la prendre pour Madeleine : voisins, amis, et même le mari de Madeleine.

Le deuxième roman de Stéphane Jougla explore les rouages de la folie et de la manipulation : un huis-clos qui rappelle irrésistiblement les ambiances de Polanski et de Hitchcock.

note 3,5/5
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