Primo LEVI (Italie)

De : Chantal5500 Envoyé : 2005-03-12 09:30

Note biographique
Il est né à Turin en 1918. En 1942, après des études de chimie, il s'installe à Milan. Il est arrêté comme résistant en 1944, puis déporté à Auschwitz, où il restera jusqu'en janvier 1945, date de la libération du camp par les soviétiques. La guerre finie, il épouse Lucia Morpugo, dont il aura deux enfants, et prend la direction d'une entreprise de produits chimiques. Parallèlement, il commence à écrire.
Son premier livre Si c'est un homme, paru en 1947, le journal de sa déportation, est l'un des tout premiers témoignages sur l'horreur d'Auschwitz. Publié à l'origine dans une petite maison d'édition italienne, ce n'est que 10 ans plus tard, qu'il est mondialement reconnu comme un chef d'oeuvre. Primo Levi est également l'auteur d'une douzaine d'ouvrages, de récits, de nouvelles : la trêve (1963), histoires naturelles (1966), vice de forme (1971), le système périodique (1975)...., les naufragés et les rescapés (1986) son dernier livre, le plus sombre et le plus pessimiste. Primo Levi s'est donné la mort en 1987.

De : Chantal5500 Envoyé : 2005-03-12 09:30

Si c'est un homme
Pocket
315 p.

C'est un témoignage capital sur les camps d'extermination, capital parce qu'il raconte la vie des camps, leur organisation, la lutte quotidienne des prisonniers pour leur survie. C'est un témoignage sans rancoeur, sans haine, sans jugement et c'est ce qui fait sa force. Et c'est aussi toute une réflexion philosophique. Il y décrit la négation de l'homme en l'homme, ( celui-ci est traité pire qu'un animal ), la destruction de l'humanité en l'homme et l'acceptation pour beaucoup de leur sort. Pour moi, c'est un grand coup de coeur, encore plus intellectuel qu'émotionnel. Il faut le lire, le faire lire, à ses enfants, à ses petits enfants, il faut connaître cette histoire, pour que l'oubli ne s'installe pas, et surtout pour que ça ne recommence pas. Comprendre, là, c'est autre chose, comment comprendre cette abomination, comment comprendre que des peuples ont suivi cette idéologie, ou ont accepté de la faire vivre ? Comprendre, c'est déjà accepter, et cela, c'est impossible. Et comment continuer à vivre quand on a connu cela ? En témoignant. Et après....
(Ne négligez pas de lire l'appendice en fin de livre, qui est très important)

Note : 5/5

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De : Lisa20053324 Envoyé : 2005-11-10 10:58

La trêve

je suis moi aussi une fan de Primo Levi. Je viens de lire La Tregua (La Trêve) c'est le livre qui fait suite à Si c'est un homme. Ce livre raconte le long chemin du retour à la liberté. De l'arrivée des russes dans les camps avec la découverte de la barbarie et des premiers charniers en passant par le difficile réapprentissage de la liberté après des mois d'emprisonnement. Et enfin après des mois de marche à travers l'Europe le retour dans son pays natal et les retrouvailles avec la famille.

Critique : Ce livre est un véritable hymne à la liberté. Il montre également le courage des survivants. Et le long chemin du retour qui n'est pas seulement un retour dans son pays mais également un retour à la vie

Note : 5/5

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De : JoAnn_Kamar Envoyé : 2005-11-21 10:55

►Si c'est un homme, de Primo LEVI (1945-1947), POCKEt 186 p. (214 p avec l'appendice)

► C'est l'histoire d'un jeune homme, un chimiste Italien, qui fut dénoncé pour être Résistant. Et Juif.
Envoyé à Auschwitz pendant l'hiver 1944. Il nous raconte comment on détruit un homme, les rudes hivers polonais, le froid, la faim, les maladies infectieuses, les plaies, les baraques, les Kommandos, les SS, le système D, les sélections...
Il raconte son année dans ce camp d'extermination, où il survit, toujours persuadé que le lendemain n'arrivera jamais. Et d'ailleurs il le dit "en langage du camp, pour dire 'jamais' on dit 'demain matin'".

► Je n'ai pas de mots. J'avais déjà lu beaucoup de témoignages, mais celui-là est différent. J'avais acheté ce livre en 2003, dans une gare, je l'ai ajouté à ma PAL et je l'ai oublié. Ou peut-être pas. J'évitais de trop le regarder, sait-on jamais. Parce que même si on croit avoir tout entendu, il y aura toujours quelque chose de nouveau dans la barbarie de l'humain. Mais j'ai été "charmée" (si on peut utiliser ce mot) par la plume de Levi. Je savais qu'il s'était suicidé en 1987, alors j'avais peur que ce soit un livre des plus pessimistes, des plus noirs, des plus crus. A chaque page, j'avais peur de tomber sur un passage trop dur, à propos d'expériences médicales, et tout ce qui venait avec, qu'on voyait sans cesse dans les documentaires. Mais non. Alors que Primo Levi se demandait s'il était encore un homme et pas qu'une bête, je lisais de l'humanité dans chaque ligne, chaque mot. Il écrit ce récit avec une certaine distance, en regardant en arrière, presque incrédule, parfois tendrement. On a l'impression que de temps en temps, il hochait la tête. Du genre "mon pauvre ami, si tu avais su...!". Mais de tout ce livre, de toute la monstruosité de cette guerre et de l'espèce humaine, où on voit que ceux qui se sont transformés en bêtes ne sont pas les prisonniers mais les SS, de toute cette histoire de survie, ce n'est que tendresse que je ressens.

Si je l'avais connu de son vivant, juste par son écriture, j'aurais pu tomber amoureuse. Oui, à ce point! C'est tout dire! J'ai beaucoup aimé et je ne regrette pas avoir attendu tout ce temps pour le lire.

Note : 5/5

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De : Cryssilda_ Envoyé : 2006-05-06 15:38

Si c'est un homme de Primo Levi
Pocket, 214 pages

J'ai avancé tout doucement dans ce livre car bizarrement il ne m'a pas vraiment touchée... Disons que tout ce qu'il racontait, je l'avais déjà lu ailleurs. Mais la toute dernière partie m'a vraiment captivée, car je n'avais encore jamais lu un autre témoignage de l'après, quand le camps se vide et qu'il faut attendre que l'armée arrive enfin. Dans mon édition il y a une postface très intéressante aussi où il répond aux questions les plus fréquentes des lycéens.

Je ne peux pas mettre de note à ce livre, car comment noter un témoignage sur ce sujet en ayant aprécié moyennement le livre?

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De : Novodvorov Envoyé : 2007-04-15 10:01

Maintenant ou jamais
de Primo LEVI {1981}
éd. 10/18

Comme nombre d'entre vous, j'ai été marqué par la lecture de Si c'est un homme. Je me suis donc lancé en toute confiance dans ce titre.

Le centre du roman, c'est un groupe hétéroclite de juifs ashkénazes qui traverse l'Europe d'est en ouest, des forêts de Biélorussie à Milan, en pleine Seconde Guerre Mondiale. Le groupe est hétéroclite dans sa composition. il comprend des Russes, des Polonais, un Géorgien. Certains sont des disparus de l'Armée Rouge, d'autres ont fui un lager, un ghetto ou un massacre, d'autres encore sont d'authentiques partisans. Leurs desseins évoluent : d'abord survivre, ensuite résister, enfin gagner la Palestine. Le groupe va se former, se dissoudre, renaître au gré des évènements. Deux errants se greffent à une communauté cachée dans la forêt, qui se fond dans un bataillon de partisans soviétiques pour un enfin aboutir à une tribu de près de 35 membres. Des membres du groupe meurent, d'autres choisissent de le quitter. En tant que juifs, ils n'ont pas de vrai allié : les autorités et les partisans soviétiques se méfient d'eux , les milices polonaises restent dangereuses, il faut se tenir éloigné de l'armée allemande, se méfier des civils et des groupes de bandits. Mais le groupe affronte avec courage ces menaces protéiformes, et traverse les zones de combat, qu'elles soient aux mains des Soviétiques, des Allemands ou des Alliés. C'est plus qu'une guerre qu'ils doivent gagner c'est une dignité. Le roman se termine par une naissance. Celle d'un enfant. Mais aussi celle d'hommes nouveaux. Je cite Line :" La Russie nous a conçus, nous a nourris, elle nous a fait grandir dans son ombre, (...); et puis elle s'est (...) contractée et nous a jetés dehors. Et maintenant, nous sommes ici, nus et tout neufs, pareils à des nouveu-nés." Ils vont désormais gagner un pays en germe, Israël.

Ce roman resplendit d'humanité. A travers ces combats, ces douleurs, la mort, la guerre, le froid, la faim, les poux, c'est l'homme dans sa noblesse et sa fierté qui rayonne. Une très belle lecture, vous l'aviez compris !

Note : 4/5

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De : van1709 Envoyé : 2007-04-18 13:39

Si c’est un homme

Si c’est un homme est une histoire vraie, relatant la vie de l’auteur à partir du moment où il a été arrêté et emmené dans un camp de concentration en 1944 jusqu’à sa libération. C’est une histoire émouvante, dure, et bien qu’on sache ce qu’il s’est passé durant cette guerre, on ne peut s’empêcher de réagir à chaque fois. Ce sont des choses qui marquent, et qui font énormément réfléchir sur ce que les hommes sont capables de faire en temps de guerre, tant d’atrocités, sur la volonté de survivre le plus longtemps possible, sur ces nouvelles lois qui régissent la vie des hommes lorsqu’ils n’ont plus rien qui leur appartient, pas même leur vie, si ce n’est des haillons qu’ils doivent surveiller pour ne pas se faire voler. Je ne sais pas si je peux noter un tel livre, mais c’est un gros coup de cœur.

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De : Shan_Ze Envoyé : 2007-12-05 11:09

Si c’est un homme de Primo Levi

Si c’est un homme est un témoignage des camps de concentration. Levi est un ingénieur chimiste. Et juif. C’est Levi qui raconte ce qu’il a vécu à Auschwitz : il décrit des moments durs, les travaux de force, l’organisation du camp, régit par ses règles de trafic. Ils sont nombreux dans cette situation. Et pourtant, c’est une lutte solitaire que mène chacun pour survivre.

On a l’impression de pénétrer dans un monde imaginaire tellement cela paraît irréel. On n’arrive pas à y croire tant l’endroit décrit est inimaginable d’horreur, de souffrance. Levi organise et schématise le récit de son séjour là-bas depuis fin 43. Il parle des moyens de se nourrir, de se loger, de ruser… Un récit dur et impitoyable.

Note : 5/5

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De : Le-réaliste-romantique Envoyé : 2008-02-11 16:26

Si c’est un homme
Primo Levi
1947

Récit autobiographique de la captivité de l’auteur dans un camp de travail d’Auschwitz de 1944 à 1945. Il raconte la vie de son camp, les moyens pour survivre, l’évolution des prisonniers, les différents compagnons dont lui seul garde la mémoire. Levi, bien que victime, choisi le point de vue du témoin : il raconte de l’intérieur, sans poser de jugement. Il laisse le lecteur tirer ses propres conclusions. Ce récit de la shoah est très concis : il ne se perd pas dans les détails ou l’énumération, se concentre plutôt sur certaines scènes marquantes. De plus, il se démarque d’autres par son style. Il se classe dans littérature, alors que beaucoup de récits de ce type s’approchent plutôt de descriptions documentaires. À lire.

Note : 4,5/5

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De : Le-réaliste-romantique Envoyé : 2008-02-19 20:25

La trève
1963


Récit de l’étape entre la libération de l’auteur du camp d’Auschwitz et son retour en Italie. Moins angoissant que le précédant, ce livre ne raconte pas pour autant une partie de plaisir. Trop souvent, les récits de guerre et de prisonniers se concluent sur la libération. Toutefois, la civilisation n’a pas immédiatement repris ses droits, la dévastation règne partout et la survie est demeure difficile. Le camp de l’auteur est libéré en janvier 1945, mais l’Allemagne ne capitulera qu’en avril. Les prisonniers abandonnés par les Nazis doivent d’abord survivre dix jours à l’attente de l’avancée des Russes. Ces derniers les libèrent, essaient de les aider, mais leur objectifs premier est de battre l’ennemi, pas de porter secours à tous et chacun. De plus, ils doivent aussi faire face à des contre-attaques allemandes. Les militaires souffrent déjà de privations, il est difficile de subvenir aux besoins de détenus malades et décharnés. Ils seront rapatriés et stationné dans un autre camp. Libres, mais toujours entourés de barbelés, les prisonniers doivent encore faire preuve de débrouillardise pour se procurer ce dont ils ont besoin. Nombreux sont ceux qui ne survivront pas à cette étape, et mourront « libérés ». Les Russes entreprennent de rapatrier les prisonniers et exilés par groupes nationaux, mais la tâche est extrêmement complexe : la plupart des voies de communications ont été détruites par le passage de l’avancée allemande, puis la russe quelques années plus tard. De plus, tout convoi militaire ou médical est prioritaire. Les Italiens entreprennent d’abord un périple vers la mer Noire pour être rapatriés en bateau, mais leur voyage est interrompu dans la steppe, car la tension entre les Soviétiques et les Occidentaux augmente : la frontière est fermée. Le groupe de Primo Levi passe les mois de l’été 1945 à attendre un dénouement. Ils réussiront finalement à retrouver leur pays, mais pas sans en avoir traversé une dizaine d’autre, et être presque revenu à leur point de départ. Un excellent récit pour en apprendre plus sur cette période. L’auteur conclu au moment des retrouvailles, alors que les rescapés devront décider comment ils feront face au monde, avec le poison d’Auschwitz dans les veines.

Note : 4/5

Si c'est un homme

Note : 5/5

Primo Levi temoigne dans ce livre de son expérience concentrationnaire au camp Auschwitz-Birkenau. Un livre très impréssionnant par son réalisme et sa dureté sur l'univers concentrationnaire. Au fur et à mesure de la lecture du livre, on a l'impression que Primo Levi n'a aucune emotion dans ce livre, il ne semble pas condamné violement les nazis et décrit ce passage de sa vie d'une manière incroyablement détachée et objective. C'est un temoignage contre l'oubli, pour ne jamais pouvoir remettre en question les horreurs qui ont eu lieu dans les camps. Certains passage sont terribles à lire : les selections, les pendaisons, ... et j'ai du lire le livre en plusieurs fois, faire des pauses pour "m'aerer" l'esprit. Un livre dur mais essentiel pour ne jamais oublier les victimes de la Shoah.

Primo Levi, Si c'est un homme, 315 pages avec l'appendice.

Je termine avec une très belle page du livre, qui exprime bien les mois de souffrance subies au camp :

Primo Levi, La Trêve


Cet ouvrage fait directement suite au célèbre Si c'est un homme. Pour Primo Levi, "la trêve" c'est la période entre la libération du camp de concentration et son retour en Italie. Alors que la Guerre continue à sévir les survivants du camp d'Auschwitz sont pris en charge par les autorités soviétiques : pour l'auteur c'est l'occasion d'opposer l'organisation allemande à l'improvisation russe. Levi s'attarde à plusieurs reprise sur des camarades qui l'accompagnent un bout de chemin pour nous fournir des portraits truculents. il s'agi d'un récit du vagabondage auquel les survivants d'Auschwitz ont été contraint avant d'être finalement rapatrier. On y découvre les difficultés quotidiennes pour ces hommes qui n'ont pas d'argent et ne connaissent qu'imparfaitement les langues des pays traversés. C'est aussi progressivement le retour à la vie, alors que l'expérience des camps de la mort trop récente n'est presque pas évoquée.

Un complément naturel de Si c'est un homme, à lire afin de comprendre l'expérience de Primo Levi dans son ensemble.

Ma note : 4,5/5

Si c'est un homme
213 pages
Editions : Pocket

Résumé et mon avis :
Ce livre est un témoignage de l'auteur qui a été déporté en camp de concentration. Il raconte son quotidien, la faim, toute cette détresse. Je ne sais que dire que de ce livre sinon qu'il est bouleversant, dure, touchant. Ce n'est pas un coup de coeur, car je pense que je ne peux pas avoir un coup de coeur pour un livre si difficile, par contre je ne l'oublierai pas.

Ma note :
5/5

Bon, je viens une fois de plus mettre mon grain de sel!
Nous sommes unanimes: Si c'est un homme est un livre extraordinaire, très important etc...
Calepin pose la question de savoir comment vivre après...
Primo Levi y a répondu, J. Semprun aussi, dans, par exemple L'écriture ou la vie.

Je devrais le relire ce livre, je l'ai lu il y a plus de dix ans, je me souviens qu' il m'avait beaucoup marqué à l'époque.

L’auteur nous conte ce que fut sa vie dès qu’il fut arrêté en 1943, il est juif et s’est engagé dans la résistance contre le nazisme et le fascisme. Pendant le voyage qui dure quinze jours, il connait la faim, la soif et la promiscuité dans le wagon de marchandises qui l’emmène avec d’autres vers l’inconnu. Ce livre est sans doute le plus connu sur l’univers des camps de concentration, Il est maintenant considéré comme l'un des plus forts et émouvant témoignage de l'horreur de la shoah et grâce à ce livre on peut avoir une vision assez juste de ce monde des camps d’extermination. Mais c’est une lecture très dure, il faut savoir la supporter car on éprouve une sensation bizarre, comme un sentiment d'irréalité qui plane tout au long de cette lecture violente, qui met le lecteur face à toute la barbarie humaine. C’est donc un texte poignant, ou l’auteur évoque les hommes qui se savent partir vers la mort et leur étonnement devant la brutalité gratuite et l’abjecte négation des juifs. Ce livre est un témoignage essentiel qui devrait au moins être lu une fois dans sa vie pour ne jamais oublier ce que fut la barbarie nazie ou chaque page nous livre l’épouvantable dévastation de l’être humain. Ce témoignage devrait suffire pour se faire une idée du traumatisme vécu par ceux qui ont miraculeusement survécu aux carnages des camps de la mort. Je pense que Primo Levi, cet homme sans haine, a écrit ce livre pour que personne ne puisse prétendre ne rien savoir. A lire absolument…..4,5/5

De même que Geromino ...