Ananda DEVI (Maurice)
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lalyre
Mousseline
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Ananda DEVI (Maurice)
De : van1709 (Message d'origine) Envoyé : 2007-08-08 11:49
Eve de ses décombres
A l’île Maurice, Eve vit dans un quartier chaud, un quartier où vivent les réfugiés qui ont vu leurs maisons détruites par des cyclones et qui n’ont pas pu se trouver un autre logement. Eve est paumée, elle n’a rien, mais en échange de tout ce qu’elle demande, on lui demande quelque chose en retour. Alors elle se prostitue. Autour d’elle, on a Sad, Savita, et Clelio, et à travers leurs voix, on observe la descente d’Eve aux enfers.
Un livre que j'ai trouvé déprimant à souhait. Tout est noir, rien ne va, tout se passe mal. Je l’ai lu parce que j’en avais entendu du bien, mais vraiment, je me suis forcée à le finir. Je n’ai pas réussi à entrer dans l’histoire et Eve ne m’a absolument pas touchée. Peut-être qu’un autre style m’aurait permis de continuer, ou que ce n’était pas pour moi le bon moment de le lire, quoi qu’il en soit, je n’ai pas aimé.
Note : 2/5
Eve de ses décombres
A l’île Maurice, Eve vit dans un quartier chaud, un quartier où vivent les réfugiés qui ont vu leurs maisons détruites par des cyclones et qui n’ont pas pu se trouver un autre logement. Eve est paumée, elle n’a rien, mais en échange de tout ce qu’elle demande, on lui demande quelque chose en retour. Alors elle se prostitue. Autour d’elle, on a Sad, Savita, et Clelio, et à travers leurs voix, on observe la descente d’Eve aux enfers.
Un livre que j'ai trouvé déprimant à souhait. Tout est noir, rien ne va, tout se passe mal. Je l’ai lu parce que j’en avais entendu du bien, mais vraiment, je me suis forcée à le finir. Je n’ai pas réussi à entrer dans l’histoire et Eve ne m’a absolument pas touchée. Peut-être qu’un autre style m’aurait permis de continuer, ou que ce n’était pas pour moi le bon moment de le lire, quoi qu’il en soit, je n’ai pas aimé.
Note : 2/5
Re: Ananda DEVI (Maurice)
Le sari vert
Ananda Devi
Gallimard 2009
214 P.
Sur l'île Maurice ,dans une maison de Curepipe,Bissam Sobnath,un vieux docteur arrive à la fin de sa vie,il est alité dépendant de sa fille Kitty et de Malika,sa petite-fille,lesbienne qui vit avec Marie-Rose.Cet homme a le coeur empli de venin ,c'est un monstre de cruauté,il a battu sa femme ,allant jusqu'à lui verser une marmite de riz chaud sur sa tête ,le riz mal préparé à son goût,cette femme est morte.On devine que cet homme a toujours violé sa fille Kity,sans que pour cela le mot "inceste " ne soit prononcé dans le roman.Il va mourir d'un cancer,son corps pourrit déja tant le venin et la méchanceté qu'il déverse ,le rongent.Elles sont là,elles l'écoutent raconter des mensonges ,comme s'il croyait que ses paroles seraient absoutes,elles sont là et savent que ce monstre ne peut rien ressentir,ni souffrir,n'y avoir d'émotions tant son coeur est sec et pourri de malfaisance.Le sari vert c'est celui que sa femme portait le jour de sa mort,comme pour le provoquer,lui dire qu'elle resterait toujours belle ,jusque dans son souvenir à lui ,le rongeant de haine et de mépris mais pas de remords ,ho non!!!!!.Un sari vert que Kity,sa fille porte à l'instant ou il va mourir ,cette fille dont il a déclaré à Malika qu'elle était folle .mais Kity a parlé a Malika,lui a raconté sa vie.Il sait qu'il va mourir mais nul repentir chez cet homme ...Il meurt....Les appelle,nul ne vient......Il est mort,elles sont là ,le regardent, ce monstre qui les a tant fait souffrir.........
Une histoire atroce qui prête à reflexion ,ou encore dans l'intimité des familles ,l'innocence de l'enfant est bafouée,car l'être qui se vide dans son lit et qui pue ,comment pourrait-il mourir autrement que dans ses excréments.Dans ce roman,quelle haine,quelle monstruosité ,que de violence physique et verbale,mais tellement bien écrit
5/5
Ananda Devi
Gallimard 2009
214 P.
Sur l'île Maurice ,dans une maison de Curepipe,Bissam Sobnath,un vieux docteur arrive à la fin de sa vie,il est alité dépendant de sa fille Kitty et de Malika,sa petite-fille,lesbienne qui vit avec Marie-Rose.Cet homme a le coeur empli de venin ,c'est un monstre de cruauté,il a battu sa femme ,allant jusqu'à lui verser une marmite de riz chaud sur sa tête ,le riz mal préparé à son goût,cette femme est morte.On devine que cet homme a toujours violé sa fille Kity,sans que pour cela le mot "inceste " ne soit prononcé dans le roman.Il va mourir d'un cancer,son corps pourrit déja tant le venin et la méchanceté qu'il déverse ,le rongent.Elles sont là,elles l'écoutent raconter des mensonges ,comme s'il croyait que ses paroles seraient absoutes,elles sont là et savent que ce monstre ne peut rien ressentir,ni souffrir,n'y avoir d'émotions tant son coeur est sec et pourri de malfaisance.Le sari vert c'est celui que sa femme portait le jour de sa mort,comme pour le provoquer,lui dire qu'elle resterait toujours belle ,jusque dans son souvenir à lui ,le rongeant de haine et de mépris mais pas de remords ,ho non!!!!!.Un sari vert que Kity,sa fille porte à l'instant ou il va mourir ,cette fille dont il a déclaré à Malika qu'elle était folle .mais Kity a parlé a Malika,lui a raconté sa vie.Il sait qu'il va mourir mais nul repentir chez cet homme ...Il meurt....Les appelle,nul ne vient......Il est mort,elles sont là ,le regardent, ce monstre qui les a tant fait souffrir.........
Une histoire atroce qui prête à reflexion ,ou encore dans l'intimité des familles ,l'innocence de l'enfant est bafouée,car l'être qui se vide dans son lit et qui pue ,comment pourrait-il mourir autrement que dans ses excréments.Dans ce roman,quelle haine,quelle monstruosité ,que de violence physique et verbale,mais tellement bien écrit
5/5
lalyre- Nombre de messages : 5803
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Ananda DEVI (Ile Maurice)
INDIAN TANGO - Folio 4854 - 2009
Je n'aime pas trop refermer un livre avant de l'avoir terminé. J'ai lu quelques chefs d'œuvre qui ne se sont révélés comme tels qu'en cours de lecture. Mais dans le cas d'Indian Tango, lire la moindre ligne me demandait un tel effort qu'à la page 79 (sur 254), j'ai rendu les armes. Pourquoi ? Je n'ai absolument pas accroché au style ampoulé de l'auteur. Celle-ci est aussi poétesse, et semble faire prévaloir la qualité esthétique (à mon sens, très relative) des mots et de leur assemblage au sens de ce qu'elle écrit, et qui donc, à mon humble avis, n'en a pas.
Impossible donc de donner une cote.
Je n'aime pas trop refermer un livre avant de l'avoir terminé. J'ai lu quelques chefs d'œuvre qui ne se sont révélés comme tels qu'en cours de lecture. Mais dans le cas d'Indian Tango, lire la moindre ligne me demandait un tel effort qu'à la page 79 (sur 254), j'ai rendu les armes. Pourquoi ? Je n'ai absolument pas accroché au style ampoulé de l'auteur. Celle-ci est aussi poétesse, et semble faire prévaloir la qualité esthétique (à mon sens, très relative) des mots et de leur assemblage au sens de ce qu'elle écrit, et qui donc, à mon humble avis, n'en a pas.
Impossible donc de donner une cote.
Invité- Invité
Re: Ananda DEVI (Maurice)
Indian tango d’Ananda Devi
(Gallimard, 195 pages)
J’aurais du mal à résumer ce livre...
De nos jours, en Inde. On alterne entre deux personnes : un narrateur écrivain qui suit une femme qui la trouble émotionnellement et une femme mûre, mariée et mère de deux enfants maintenant adultes. J’ai préféré suivre les passages avec Subhadra où on découvre sa vie de femme entre son mari, sa belle-mère et son fils. Ceux du narrateur m’ont d’abord apparu difficiles à suivre et j’ai commencé à m’y intéresser dans les cinquante dernières pages, dommage…
C’est un livre sur l’Inde, sur la sexualité, sur la sensualité, sur les femmes. C’est dommage que je ne sois rentrée dans l’histoire que vers la fin. L’idée de laisser le vocabulaire du narrateur écrivain neutre au début est excellente. J’essayais en vain de déterminer si celui-ci était homme ou femme.
Je ressors assez mitigée de ce livre, j’ai eu du mal à embarquer, il m’est longtemps resté mystérieux. Peut-être un autre de ses livres me convaincra plus ?
Note : 2.5/5
(Gallimard, 195 pages)
J’aurais du mal à résumer ce livre...
De nos jours, en Inde. On alterne entre deux personnes : un narrateur écrivain qui suit une femme qui la trouble émotionnellement et une femme mûre, mariée et mère de deux enfants maintenant adultes. J’ai préféré suivre les passages avec Subhadra où on découvre sa vie de femme entre son mari, sa belle-mère et son fils. Ceux du narrateur m’ont d’abord apparu difficiles à suivre et j’ai commencé à m’y intéresser dans les cinquante dernières pages, dommage…
C’est un livre sur l’Inde, sur la sexualité, sur la sensualité, sur les femmes. C’est dommage que je ne sois rentrée dans l’histoire que vers la fin. L’idée de laisser le vocabulaire du narrateur écrivain neutre au début est excellente. J’essayais en vain de déterminer si celui-ci était homme ou femme.
Je ressors assez mitigée de ce livre, j’ai eu du mal à embarquer, il m’est longtemps resté mystérieux. Peut-être un autre de ses livres me convaincra plus ?
Note : 2.5/5
Shan_Ze- Admin
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Re: Ananda DEVI (Maurice)
Le sari vert d'Ananda Devi
(Folio, 255 pages)
(Folio, 255 pages)
Dans une maison, le docteur Bissam, père de Kitty et grand-père de Malika est alité. C'est ce vieillard aigri et rempli de haine qui raconte ses sentiments avec sa fille mais surtout sa violence passée envers sa jeune épouse à l'époque. Ce vieil homme raconte son passé, son présent avec sa fille et sa petite-fille qu'il traite avec mépris mais aussi son futur qui ne fait aucun doute...
Je ne pensais pas que j'aurai aimé autant ce roman après avoir de la peine à finir Indian Tango mais Le sari vert m'a accroché dès les premières pages malgré la noirceur de la narrateur du docteur. Ananda Devi raconte magnifiquement cette histoire de trois générations, en arrivant à faire passer les émotions des personnages féminins à travers la cruauté du vieillard. Ce choix de ne jamais nommer la mère de Kitty par l'autre, la mère, la métaphorisant avec le sari vert qu'elle portait une fois est vraiment juste. Un livre à ne pas lire n'importe quand, à ne pas offrir à n'importe qui mais un roman très fort que je ne regrette pas d'avoir lu.
Note : 4.75/5Je ne pensais pas que j'aurai aimé autant ce roman après avoir de la peine à finir Indian Tango mais Le sari vert m'a accroché dès les premières pages malgré la noirceur de la narrateur du docteur. Ananda Devi raconte magnifiquement cette histoire de trois générations, en arrivant à faire passer les émotions des personnages féminins à travers la cruauté du vieillard. Ce choix de ne jamais nommer la mère de Kitty par l'autre, la mère, la métaphorisant avec le sari vert qu'elle portait une fois est vraiment juste. Un livre à ne pas lire n'importe quand, à ne pas offrir à n'importe qui mais un roman très fort que je ne regrette pas d'avoir lu.
Shan_Ze- Admin
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Re: Ananda DEVI (Maurice)
Le sari vert d' Ananda Devi
Gallimard, Folio / 254 pages
« Celui qu’on dit monstre est l’expression la plus achevée de l’espèce. Celui que l’on dit monstre est terrifiant de beauté plutôt que d’être terrifiant tout court parce qu’il décèle avec une finesse
inhumaine les failles des autres et les élargit et les aggrave, et il devient ainsi cet idéal de sombre
masculinité que les mythologies prêtent aux dieux et aux démons. Quelle merveilleuse sensation
que de plier une créature à sa volonté ! » Dans une maison sur l'île Maurice, un vieux médecin à l'agonie est veillé par sa fille et par sa petite-fille. Entre elles et lui se tisse un dialogue d'une violence extrême, où affleurent progressivement des éléments du passé, des souvenirs, des reproches, et surtout la figure mystérieuse de la mère de Kitty, l'épouse du « Dokter-Dieu », qui a disparu dans des circonstances terribles. Elles ne le laisseront pas partir en paix.
C'est un court roman qui m' aura beaucoup touché. Difficile de faire des personnages plus antipathiques que cette famille. Alors certes le docteur n'est loin d'être un saint mais les femmes qui l'entoure et profite de sa vieillesse et de sa dépendance pour en tirer quelques vengeances sont à mon avis tout aussi blâmables. Il y a énormément de douleur, de noirceur.
Un livre dont je me souviendrai longtemps.
PS: La mise en garde de Shan-Ze dans sa dernière phrase est très juste.
Gallimard, Folio / 254 pages
« Celui qu’on dit monstre est l’expression la plus achevée de l’espèce. Celui que l’on dit monstre est terrifiant de beauté plutôt que d’être terrifiant tout court parce qu’il décèle avec une finesse
inhumaine les failles des autres et les élargit et les aggrave, et il devient ainsi cet idéal de sombre
masculinité que les mythologies prêtent aux dieux et aux démons. Quelle merveilleuse sensation
que de plier une créature à sa volonté ! » Dans une maison sur l'île Maurice, un vieux médecin à l'agonie est veillé par sa fille et par sa petite-fille. Entre elles et lui se tisse un dialogue d'une violence extrême, où affleurent progressivement des éléments du passé, des souvenirs, des reproches, et surtout la figure mystérieuse de la mère de Kitty, l'épouse du « Dokter-Dieu », qui a disparu dans des circonstances terribles. Elles ne le laisseront pas partir en paix.
C'est un court roman qui m' aura beaucoup touché. Difficile de faire des personnages plus antipathiques que cette famille. Alors certes le docteur n'est loin d'être un saint mais les femmes qui l'entoure et profite de sa vieillesse et de sa dépendance pour en tirer quelques vengeances sont à mon avis tout aussi blâmables. Il y a énormément de douleur, de noirceur.
Un livre dont je me souviendrai longtemps.
PS: La mise en garde de Shan-Ze dans sa dernière phrase est très juste.
4,5/5
_________________
Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Ananda DEVI (Maurice)
Le rire des déesses
Editions Grasset 1 septembre 2021
234 pages
Quatrième de couverture
Au Nord de l’Inde, dans une ville pauvre de l'Uttar Pradesh, se trouve La Ruelle où travaillent les prostituées. Y vivent Gowri, Kavita, Bholi, ainsi que Veena, et Chinti, sa fille de dix ans. Si Veena ne parvient pas à l'aimer, les femmes du quartier l'ont prise sous leur aile, surtout Sadhana. Elle ne se prostitue pas et habite à l’écart, dans une maison qu’occupent les hijras, ces femmes que la société craint et rejette parce qu’elles sont nées dans des corps d’hommes. Ayant changé de sexe et devenue Guru dans sa communauté, Sadhana veille sur Chinti.
Leurs destins se renversent le jour où l’un des clients de Veena, Shivnath, un swami, un homme de Dieu qui dans son temple aime se faire aduler, tombe amoureux de Chinti et la kidnappe. Persuadé d’avoir trouvé la fille de Kali capable de le rendre divin, il l’emmène en pèlerinage à Bénarès. Comment se douterait-il que sur ses pas, deux représentantes des castes les plus basses, une pute et une hijra, Veena et Sadhana, sont parties pour retrouver Chinti, et le tuer ?
Des bas-fonds de l’Inde où les couleurs des saris trempent dans la misère à sa capitale spirituelle, Ananda Devi nous entraîne dans un roman haletant et riche pour fouiller, à sa manière, les questions brûlantes de notre époque : la place des femmes et des transsexuels, le règne des hommes et la sororité ; les folies de la foi, la pédophilie ; la religion, la colère et l’amour. Avec son style incisif et poétique, elle brise le silence des dieux pour faire entendre et résonner le cri de guerre des femmes – le rire des déesses.
Leurs destins se renversent le jour où l’un des clients de Veena, Shivnath, un swami, un homme de Dieu qui dans son temple aime se faire aduler, tombe amoureux de Chinti et la kidnappe. Persuadé d’avoir trouvé la fille de Kali capable de le rendre divin, il l’emmène en pèlerinage à Bénarès. Comment se douterait-il que sur ses pas, deux représentantes des castes les plus basses, une pute et une hijra, Veena et Sadhana, sont parties pour retrouver Chinti, et le tuer ?
Des bas-fonds de l’Inde où les couleurs des saris trempent dans la misère à sa capitale spirituelle, Ananda Devi nous entraîne dans un roman haletant et riche pour fouiller, à sa manière, les questions brûlantes de notre époque : la place des femmes et des transsexuels, le règne des hommes et la sororité ; les folies de la foi, la pédophilie ; la religion, la colère et l’amour. Avec son style incisif et poétique, elle brise le silence des dieux pour faire entendre et résonner le cri de guerre des femmes – le rire des déesses.
Mon avis
Ces femmes qui naissent dans un corps d’homme, obtiennent leur divinité par l’émasculation au couteau, alors que la majorité des hommes leurs crachent dessus. Au coeur de la Ruelle règne la prostitution, voici Veena, une jeune femme prostituée qui a la rage au coeur, elle est la mère de la petite Chinti, qui bientôt vogue dans un monde d’illusion lorsqu’elle fait la connaissance du swani Shivnath qui se prend pour un dieu, cette enfant qui était le soleil de toutes ces femmes de la Ruelle, place toute sa confiance en Shivnath, innocente, elle s’abandonne à la tendresse et à l’amour de cet homme aux apparences de sainteté qui lui promet une vie meilleure, elle sera traitée comme une princesse ainsi qu’un jour prochain elle pourra devenir déesse. Cependant en lisant la quatrième de couverture on sait que les représentantes de castes les plus basses, sont pour retrouver Chinti et tuer cet homme bouffi de sainteté. Pas certain qu’elles réussiront...Ananda Devi écrit ce roman avec des mots percutants et de colère pour dénoncer et bannir la pédophilie, éradiquer les viols, mais aussi pour mettre en scène les femmes maltraitées et abusées suscitant la haine et la mort, c’est un roman percutant, dur et puissant mais il me faut ajouter qu’il n’y a pas qu’en Inde que certains hommes profitent de la faiblesse des femmes….4/5
lalyre- Nombre de messages : 5803
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Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Ananda DEVI (Maurice)
Merci Lalyre Je l'ai vue à la grande librairie la semaine dernière j'avais noté ce titre
_________________
La Terre - Zola
Re: Ananda DEVI (Maurice)
Le sari vert
Folio - 256 pages - 2009
Quatrième de couverture : " Celui qu'on dit monstre est l'expression la plus achevée de l'espèce. Celui que l'on dit monstre est terrifiant de beauté plutôt que d'être terrifiant tout court parce qu'il décèle avec une finesse inhumaine les failles des autres et les élargit et les aggrave, et il devient ainsi cet idéal de sombre masculinité que les mythologies prêtent aux dieux et aux démons. Quelle merveilleuse sensation que de plier une créature à sa volonté ! "
Dans une maison sur l'île Maurice, un vieux médecin à l'agonie est veillé par sa fille et par sa petite-fille. Entre elles et lui se tisse un dialogue d'une violence extrême, où affleurent progressivement des éléments du passé, des souvenirs, des reproches, et surtout la figure mystérieuse de la mère de Kitty, l'épouse du " Dokter-Dieu ", qui a disparu dans des circonstances terribles. Elles ne le laisseront pas partir en paix.
Mon avis : un roman peu évident, aussi bien en termes de propos, que d'exercice de lecture et encore plus pour en formuler un avis.
J'ai été happée dès les premières pages par le style de l'autrice, vraiment particulier. Par les propos aussi, durs, secs, crus. J'ai cru pendant un moment tenir entre mes mains mon premier coup de coeur de l'année. Et puis la rudesse du style et de l'histoire ont peu à peu eu raison de mon attention et j'ai peiné pour arriver au terme de ce court roman, tant le début de la lecture m'avait épuisée.
Concernant l'intrigue, je ne peux en dévoiler trop au risque de gâcher la découverte de futurs lecteurs. Il est question de violences familiales, de filiation, de secrets de famille, de vieillesse. C'est très noir, mais souvent juste. Beaucoup de passages m'ont secouée.
Un roman marquant donc, à ne pas ouvrir quand le moral ou l'attention sont en berne, mais une autrice à découvrir.
Ma note : 3,5/5
Folio - 256 pages - 2009
Quatrième de couverture : " Celui qu'on dit monstre est l'expression la plus achevée de l'espèce. Celui que l'on dit monstre est terrifiant de beauté plutôt que d'être terrifiant tout court parce qu'il décèle avec une finesse inhumaine les failles des autres et les élargit et les aggrave, et il devient ainsi cet idéal de sombre masculinité que les mythologies prêtent aux dieux et aux démons. Quelle merveilleuse sensation que de plier une créature à sa volonté ! "
Dans une maison sur l'île Maurice, un vieux médecin à l'agonie est veillé par sa fille et par sa petite-fille. Entre elles et lui se tisse un dialogue d'une violence extrême, où affleurent progressivement des éléments du passé, des souvenirs, des reproches, et surtout la figure mystérieuse de la mère de Kitty, l'épouse du " Dokter-Dieu ", qui a disparu dans des circonstances terribles. Elles ne le laisseront pas partir en paix.
Mon avis : un roman peu évident, aussi bien en termes de propos, que d'exercice de lecture et encore plus pour en formuler un avis.
J'ai été happée dès les premières pages par le style de l'autrice, vraiment particulier. Par les propos aussi, durs, secs, crus. J'ai cru pendant un moment tenir entre mes mains mon premier coup de coeur de l'année. Et puis la rudesse du style et de l'histoire ont peu à peu eu raison de mon attention et j'ai peiné pour arriver au terme de ce court roman, tant le début de la lecture m'avait épuisée.
Concernant l'intrigue, je ne peux en dévoiler trop au risque de gâcher la découverte de futurs lecteurs. Il est question de violences familiales, de filiation, de secrets de famille, de vieillesse. C'est très noir, mais souvent juste. Beaucoup de passages m'ont secouée.
Un roman marquant donc, à ne pas ouvrir quand le moral ou l'attention sont en berne, mais une autrice à découvrir.
Ma note : 3,5/5
Pistoufle- Nombre de messages : 1488
Age : 39
Location : Val-de-Marne - FRANCE
Date d'inscription : 10/03/2011
Re: Ananda DEVI (Maurice)
Pas certaine qu'il soit pour moi mais si je le trouve à la bibliothèque pourquoi pas ..
_________________
La Terre - Zola
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