Sandor MARAI (Hongrie/Etats-Unis)
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Re: Sandor MARAI (Hongrie/Etats-Unis)
Tentante ta critique Dodie! Je l'ajoute à ma LAL, merci!
nauticus45- Nombre de messages : 2413
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Location : Haut-Rhin, France
Date d'inscription : 27/10/2008
Re: Sandor MARAI (Hongrie/Etats-Unis)
Les mouettes - Sándor Márai ; trad. de Catherine Fay
(Albin Michel, 2013, 225 p.)
(Albin Michel, 2013, 225 p.)
C'est en 1942 que Sándor Márai écrit Les mouettes, roman inclassable mais qui a néanmoins un écho lointain de cette guerre que le peuple hongrois connaîtra lui aussi. Budapest, dans le bureau d'un haut fonctionnaire, une jeune femme arrive afin de régulariser sa situation. Elle s'appelle Aino Laine ("Vague unique"), est Finlandaise et arrive seule en quête de reconstruction. C'est pour rester en Hongrie qu'elle cherche à obtenir de précieux papiers. L'homme est saisi et ébranlé devant l'apparition qui lui rappelle la silhouette d'une femme connue et qui s'est suicidée quelques années auparavant. La ressemblance est si frappante que l'entretien, d'abord très formel, bascule vers un interrogatoire en règle, teinté d'une certaine séduction où les jeux de pouvoir s'inversent, où le passé ressurgit. Sándor Márai s'attarde sur ces deux personnages qui en cachent peut-être un troisième mais les identités sont troubles et la seule situation présente compte. La relation fictionnelle est magnétique et emplie de mystères. Qu'elle évolue donc et que les mouettes demeurent, une fois pour toutes !
Les mouettes sont posées sur les rives de ces lacs minuscules et c'est de là qu'elles s'envolent, mues par des incitations obscures ou des informations mystérieuses, on dirait que quelque chose leur vient à l'esprit ou que quelqu'un leur souffle une nouvelle concernant la vie, la nourriture, les événements. Elle prennent leur envol par groupes de trois, quatre, leurs battements d'ailes effleurent la surface de la rambarde et elles tournoient en l'air. Elles crient et descendent en chute libre comme des suicidées. (p. 42)
Le récit est prenant car, dans une situation identique, que ferions-nous, nous lecteurs ? Si le fantôme d'un être chéri se matérialisait à notre porte, n'aurions-nous pas quelque raison de croire à une coïncidence plus qu'étrange ? Tout au long de cette lecture je me suis mise tour à tour dans les deux positions : celle de l'homme, dans l'attente et hanté par les souvenirs, puis dans celle de la femme, prise au piège de son image mais amusée de la situation.
Je tiens à souligner l'impeccable traduction qui confère un incroyable côté onirique à l'ensemble. C'est très beau et l'entretien fictif gagne vraiment à être lu et éprouvé !
4/5
Re: Sandor MARAI (Hongrie/Etats-Unis)
L’étrangère
Sandor Màrai Livre de poche 2012
208 pages
Quatrième de couverture
Par un jour d’été torride, un homme arrive dans un hôtel d’une petite station balnéaire de la côte dalmate. Il cherche à guérir d’une dépression, et fuit à la fois sa maîtresse qu’il vient de quitter, sa femme, sa fille, ses amis, son travail. Il fuit le questionnement qui le hante : que cherche-t-on, qui se dérobe constamment, derrière le désir, la passion, quel manque insondable aspire-t-on à combler à travers chaque acte de sa vie ? Au terme de quatre jours fiévreux durant lesquels il revit les étapes de son adultère – occasion pour Sándor Márai de stigmatiser avec une ironie mordante les conventions sociales et d’analyser crûment les balancements d’un cœur masculin –, il prend une décision soudaine et folle qui va faire basculer sa vie.
Mon avis
Un roman cruel comme Sandor Marai savait les écrire et qu’il explore avec une finesse psychologique et troublante L’histoire d’un homme falot pour qui le bonheur est impossible, contrarié par les conventions sociales. Un monde ou tout n’est snobisme, artifice et vulgarité, telles que la bassesse du maître d’hôtel mais aussi les apparences trompeuses. Ayant déjà lu plusieurs roman de cet écrivain, je pense que celui-ci n’est pas l’un des meilleurs….Qu’ajouter d’autres encore, sinon que je n’ai guère aimé ce libre 3,5/5
Sandor Màrai Livre de poche 2012
208 pages
Quatrième de couverture
Par un jour d’été torride, un homme arrive dans un hôtel d’une petite station balnéaire de la côte dalmate. Il cherche à guérir d’une dépression, et fuit à la fois sa maîtresse qu’il vient de quitter, sa femme, sa fille, ses amis, son travail. Il fuit le questionnement qui le hante : que cherche-t-on, qui se dérobe constamment, derrière le désir, la passion, quel manque insondable aspire-t-on à combler à travers chaque acte de sa vie ? Au terme de quatre jours fiévreux durant lesquels il revit les étapes de son adultère – occasion pour Sándor Márai de stigmatiser avec une ironie mordante les conventions sociales et d’analyser crûment les balancements d’un cœur masculin –, il prend une décision soudaine et folle qui va faire basculer sa vie.
Mon avis
Un roman cruel comme Sandor Marai savait les écrire et qu’il explore avec une finesse psychologique et troublante L’histoire d’un homme falot pour qui le bonheur est impossible, contrarié par les conventions sociales. Un monde ou tout n’est snobisme, artifice et vulgarité, telles que la bassesse du maître d’hôtel mais aussi les apparences trompeuses. Ayant déjà lu plusieurs roman de cet écrivain, je pense que celui-ci n’est pas l’un des meilleurs….Qu’ajouter d’autres encore, sinon que je n’ai guère aimé ce libre 3,5/5
lalyre- Nombre de messages : 5801
Age : 92
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Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Sandor MARAI (Hongrie/Etats-Unis)
La nuit du bûcher
Sàndor Marai
Albin Michel 5 novembre 2015
255 pages
Quatrième de couverture
Rome, 1598. L’Inquisition sévit contre les hérétiques. Enfermés dans des cellules où l’eau stagnante les empêche de s’allonger, les condamnés reçoivent à la veille de leur exécution sur le Campo dei Fiori, la visite d’inquisiteurs pour les inciter à se repentir et à reconnaître publiquement leurs fautes. Un Carme d’Avila, venu prendre des « leçons d’Inquisition », demande d’assister à la dernière nuit d’un hérétique. On lui accorde cette faveur. Malgré sept ans de prison et de tortures, le condamné ne s’est jamais repenti : il s’appelle Giordano Bruno. L’Espagnol assiste aux dernières exhortations, vaines, des inquisiteurs, et au petit matin accompagne le prisonnier au bûcher. Saisi par la violence de cette expérience, il voit toutes ses certitudes vaciller… Ce roman écrit en 1974 révèle un aspect inédit de l’œuvre du grand écrivain hongrois. Nourri de l’expérience de la guerre, du fascisme, et du stalinisme qui poussera Márai à l’exil, il expose le regard lucide d’un homme sur l’idéologie totalitaire, conçue pour broyer la volonté et la dignité humaines.
Mon avis
Voici un roman historique dont l’histoire se passe à l’époque de l’Inquisition et narré par un envoyé espagnol de l’Ordre du Carmel .pour apprendre comment lutter contre les hérétiques. Grâce à cela on comprend ce régime totalitaire ou chacun est appelé à dénoncer des personnes qui par leurs propos ou leurs actes sont proches de l’hérésie. Les inquisiteurs par tous les moyens de tortures incitent les hérétiques à se repentir ou se convertir, en général ces gens périssent par le bûcher, cela après avoir croupi dans leur cellule pendant des jours ou des années tel que Giordano Bruno, un ancien frère dominicain et philosophe, accusé formellement d’athéisme et d’hérésie, dont le narrateur a essayé de le convaincre de se repentir, ce qui a inciter ce dernier à quitter les ordres et se réfugier à Genève. C’est avec une belle plume et un rythme maitrisé que Sàndor Marai nous fait vivre en compagnie du jeune carme, ce que ressentent ces hérétiques au fond de leur âme mais aussi un système totalitaire et religieux , comme hélas, cela existe toujours à notre époque. Un bon livre que j’ai apprécié et lu avec beaucoup d’attention….4/5
Sàndor Marai
Albin Michel 5 novembre 2015
255 pages
Quatrième de couverture
Rome, 1598. L’Inquisition sévit contre les hérétiques. Enfermés dans des cellules où l’eau stagnante les empêche de s’allonger, les condamnés reçoivent à la veille de leur exécution sur le Campo dei Fiori, la visite d’inquisiteurs pour les inciter à se repentir et à reconnaître publiquement leurs fautes. Un Carme d’Avila, venu prendre des « leçons d’Inquisition », demande d’assister à la dernière nuit d’un hérétique. On lui accorde cette faveur. Malgré sept ans de prison et de tortures, le condamné ne s’est jamais repenti : il s’appelle Giordano Bruno. L’Espagnol assiste aux dernières exhortations, vaines, des inquisiteurs, et au petit matin accompagne le prisonnier au bûcher. Saisi par la violence de cette expérience, il voit toutes ses certitudes vaciller… Ce roman écrit en 1974 révèle un aspect inédit de l’œuvre du grand écrivain hongrois. Nourri de l’expérience de la guerre, du fascisme, et du stalinisme qui poussera Márai à l’exil, il expose le regard lucide d’un homme sur l’idéologie totalitaire, conçue pour broyer la volonté et la dignité humaines.
Mon avis
Voici un roman historique dont l’histoire se passe à l’époque de l’Inquisition et narré par un envoyé espagnol de l’Ordre du Carmel .pour apprendre comment lutter contre les hérétiques. Grâce à cela on comprend ce régime totalitaire ou chacun est appelé à dénoncer des personnes qui par leurs propos ou leurs actes sont proches de l’hérésie. Les inquisiteurs par tous les moyens de tortures incitent les hérétiques à se repentir ou se convertir, en général ces gens périssent par le bûcher, cela après avoir croupi dans leur cellule pendant des jours ou des années tel que Giordano Bruno, un ancien frère dominicain et philosophe, accusé formellement d’athéisme et d’hérésie, dont le narrateur a essayé de le convaincre de se repentir, ce qui a inciter ce dernier à quitter les ordres et se réfugier à Genève. C’est avec une belle plume et un rythme maitrisé que Sàndor Marai nous fait vivre en compagnie du jeune carme, ce que ressentent ces hérétiques au fond de leur âme mais aussi un système totalitaire et religieux , comme hélas, cela existe toujours à notre époque. Un bon livre que j’ai apprécié et lu avec beaucoup d’attention….4/5
lalyre- Nombre de messages : 5801
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Sandor MARAI (Hongrie/Etats-Unis)
Un titre de plus à découvrir grâce à toi, Lalyre! Merci
_________________
Lectures en cours:
Prochaine lecture:
Avis en attente:
Awara- Nombre de messages : 7147
Age : 79
Location : PARIS
Date d'inscription : 03/01/2011
Re: Sandor MARAI (Hongrie/Etats-Unis)
Les Braises
Quatrième de couverture : [...] A travers la dramatique confrontation de deux hommes autrefois amis, Les Braises évoque cette inéluctable avancée du temps. Livre de l'amitié perdue et des amours impossibles, où les sentiments les plus violents couvent sous les cendres du passé, tableau de la monarchie austro-hongroise agonisante, ce superbe roman permet de redécouvrir un immense auteur dont l'œuvre fut interdite en Hongrie jusqu'en 1990
Mon avis : malheureusement, je pense être passée complètement à côté de ce roman. J'ai apprécié l'écriture, très précise, qui m'a permis d'aller au bout du roman (pourtant court !)
Mais j'ai trouvé la conversation entre ces deux vieux amis assez rébarbative, et finalement n'ai pas du tout accroché au fond de l'histoire. Cette histoire de rancune et de découverte de la vérité au crépuscule de la vie m'angoisse totalement : une perte de temps quand on sait la vie si courte !
Peut être pourrais-je me laisser tenter par un autre titre de cet auteur car l'écriture m'a beaucoup plu.
Ma note : 2/5
Quatrième de couverture : [...] A travers la dramatique confrontation de deux hommes autrefois amis, Les Braises évoque cette inéluctable avancée du temps. Livre de l'amitié perdue et des amours impossibles, où les sentiments les plus violents couvent sous les cendres du passé, tableau de la monarchie austro-hongroise agonisante, ce superbe roman permet de redécouvrir un immense auteur dont l'œuvre fut interdite en Hongrie jusqu'en 1990
Mon avis : malheureusement, je pense être passée complètement à côté de ce roman. J'ai apprécié l'écriture, très précise, qui m'a permis d'aller au bout du roman (pourtant court !)
Mais j'ai trouvé la conversation entre ces deux vieux amis assez rébarbative, et finalement n'ai pas du tout accroché au fond de l'histoire. Cette histoire de rancune et de découverte de la vérité au crépuscule de la vie m'angoisse totalement : une perte de temps quand on sait la vie si courte !
Peut être pourrais-je me laisser tenter par un autre titre de cet auteur car l'écriture m'a beaucoup plu.
Ma note : 2/5
Pistoufle- Nombre de messages : 1487
Age : 39
Location : Val-de-Marne - FRANCE
Date d'inscription : 10/03/2011
Re: Sandor MARAI (Hongrie/Etats-Unis)
Éditeur : Le Livre de Poche (11 mars 2015)
Langue : Français
Poche : 216 pages
ISBN-10 : 2253194638
ISBN-13 : 978-2253194637
Quatrième de couverture:
Budapest, à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Un haut fonctionnaire hongrois reçoit une réfugiée finlandaise venue demander un permis de séjour et de travail. Une rencontre très troublante car Aino Laine est le sosie d'une femme qu’il a aimée et qui s’est suicidée quelques années plus tôt. Il invite à l’opéra cette « mouette » venue de si loin, et la soirée se prolonge chez lui par une conversation où elle expose son histoire et les détours qui l’ont menée en Hongrie. Dans cette confrontation de leurs passés, de nombreuses coïncidences surgissent.
Commentaire:
Ce roman est court mais vraiment intense; énormément de sujets sont abordés, Sandor Marai va de la vie et la mort, en passant par la guerre, la jeunesse et les rapports hommes - femmes. Les échanges entre cette homme et cette femme qui est le sosie d'une amie décédée, sont d'une telle profondeur qu'ils semblent surréalistes mais on se laisse prendre aux dits et aux non-dits, à ce rapport de force implicite et à cette séduction qui se glisse régulièrement entre eux. Fascinés, on finit enfermés avec eux dans un salon à la lumière tamisée, nous demandant ce dont le lendemain sera fait, et savourant toute la poésie de l'auteur. Seules quelques longueurs viennent parfois atténuer le plaisir de lecture, mais on se fait vite de nouveau reprendre par ces échanges improbables entre les deux personnages.
4/5
nauticus45- Nombre de messages : 2413
Age : 47
Location : Haut-Rhin, France
Date d'inscription : 27/10/2008
Re: Sandor MARAI (Hongrie/Etats-Unis)
Je note ce roman . J'aime cet auteur.
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Prochaine lecture:
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Awara- Nombre de messages : 7147
Age : 79
Location : PARIS
Date d'inscription : 03/01/2011
Re: Sandor MARAI (Hongrie/Etats-Unis)
"Mémoires de Hongrie" Le Livre de Poche 2020 445 pages
Le livre débute au printemps 1944, à Budapest, lors d'une soirée entre amis au domicile de l'auteur. Un coup de téléphone nocturne apprend à Sandor Marai que les armées allemandes, en se repliant devant les russes, viennent d'envahir la Hongrie (alliée au Reich). Ce n'est qu'à Noël que l'écrivain (réfugié dans un petit village à l'écart de Budapest) verra ses premiers soldats russes. Dans un premier temps, ceux-ci furent plutôt bien accueillis, parmi une population qui ne partageait pas les idées nazies, et qui souhaitait par dessus tout l'arrêt de la guerre. Pourtant, il lui faudra bientôt déchanter. Les russes ayant libéré le pays des nazis, allaient pouvoir instaurer une autre forme de régime: une barbarie pour une autre. La Hongrie venait de basculer sous domination communiste, et pour bien des années.
Sandor Marai parviendra à quitter le pays en 1948, et à s'exiler au Etats-Unis.
C'est un livre foisonnant! Sur l'Histoire de la Hongrie, "récente" -2e guerre mondiale-, mais aussi plus ancienne, ce qui permet de mieux approcher la société hongroise dans son ensemble (je ne connaissais pas grand chose sur la Hongrie, il faut dire!). Et pour les curieux de littérature, Sandor Marai nous laisse un aperçu d'un bon nombre d'écrivains hongrois estimables (de poètes souvent) -à creuser, pourquoi pas.
Je reste pour ma part sur la forte impression que m'a fait sa rencontre avec les soldats russes et son analyse lucide sur l'arrivée au pouvoir des communistes. Je n'ai pas pu m'empêcher de faire la relation (même si cela n'a pas grand-chose à voir) avec les événements en Ukraine. La Russie, soviétique ou post-soviétique, garde dans ses gênes une brutalité qu'elle met au service de ses objectifs d'asservissement des peuples. Ce récit en est un bon exemple.
Il me faudra sûrement lire d'autres ouvrages de cet auteur pour apprécier la qualité de ses écrits. Mais déjà celui-ci m'a convaincu de leur importante valeur.
Note: 4/5
Le livre débute au printemps 1944, à Budapest, lors d'une soirée entre amis au domicile de l'auteur. Un coup de téléphone nocturne apprend à Sandor Marai que les armées allemandes, en se repliant devant les russes, viennent d'envahir la Hongrie (alliée au Reich). Ce n'est qu'à Noël que l'écrivain (réfugié dans un petit village à l'écart de Budapest) verra ses premiers soldats russes. Dans un premier temps, ceux-ci furent plutôt bien accueillis, parmi une population qui ne partageait pas les idées nazies, et qui souhaitait par dessus tout l'arrêt de la guerre. Pourtant, il lui faudra bientôt déchanter. Les russes ayant libéré le pays des nazis, allaient pouvoir instaurer une autre forme de régime: une barbarie pour une autre. La Hongrie venait de basculer sous domination communiste, et pour bien des années.
Sandor Marai parviendra à quitter le pays en 1948, et à s'exiler au Etats-Unis.
C'est un livre foisonnant! Sur l'Histoire de la Hongrie, "récente" -2e guerre mondiale-, mais aussi plus ancienne, ce qui permet de mieux approcher la société hongroise dans son ensemble (je ne connaissais pas grand chose sur la Hongrie, il faut dire!). Et pour les curieux de littérature, Sandor Marai nous laisse un aperçu d'un bon nombre d'écrivains hongrois estimables (de poètes souvent) -à creuser, pourquoi pas.
Je reste pour ma part sur la forte impression que m'a fait sa rencontre avec les soldats russes et son analyse lucide sur l'arrivée au pouvoir des communistes. Je n'ai pas pu m'empêcher de faire la relation (même si cela n'a pas grand-chose à voir) avec les événements en Ukraine. La Russie, soviétique ou post-soviétique, garde dans ses gênes une brutalité qu'elle met au service de ses objectifs d'asservissement des peuples. Ce récit en est un bon exemple.
Il me faudra sûrement lire d'autres ouvrages de cet auteur pour apprécier la qualité de ses écrits. Mais déjà celui-ci m'a convaincu de leur importante valeur.
Note: 4/5
_________________
Challenge "Book around the States": 20/50
géromino- Nombre de messages : 5628
Age : 59
Location : Finistère, FRANCE
Date d'inscription : 07/11/2008
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