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Françoise XENAKIS (France)

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Françoise XENAKIS (France) Empty Françoise XENAKIS (France)

Message  Louvaluna Jeu 27 Nov 2008 - 9:12

De : lalyre7032 (Message d'origine) Envoyé : 30/01/2007 14:11

Regarde, nos chemins se sont perdus Françoise Xenakis Poche
Challenge 2007

Récit autobiographique,c'est le long parcours de Françoise avec son époux Iannis,l'ami qui a partagé sa vie depuis cinquante ans.Maintenant ,il est atteint d'une grave maladie du cerveau depuis une dizaine d'années.Cet homme,un Grec exilé,ingénieur civil,architecte et compositeur joué dans le monde entier.Elle nous raconte le début de la maladie ,il se perd sur des chemins connus et c'est l'isolement qui commence ,il commence des phrases sans pouvoir les termineret elle veille l'homme qui fut le seul amour de sa vie,de malaises et soins d'urgence,elle nous conte aussi les exclus sur des brancards dans les couloirs de l'hopital ou les médecins et infirmièressoignent de leur mieux ce grand malade dont il ne connaissent pas le nom de sa maladie.Ce livre est un hymme d'amour à cet homme dont elle dévoile la fin de sa vie mais aussi la fin de leur vie de couple et finalement l'acceptation de sa mort comme une délivrance pour lui,pensant qu'il ne souffre plus et qu'il est en paix là ou il est parti.

Mon avis :Emue et bouleversée par ce récit nullement larmoyant car il y a malgré tout des moments de bonheur et d'espoir,j'y ai même trouvé du réconfort par ce chant d'amour exprimé maintes fois dans ce livre ou les petits bonheurs consistent souvent à des touchers de mains,des regards ou des sourires.Un gros coup de coeur.....5/5

Lalyre

Iannis Xenakis

Biographie :
Compositeur, architecte, ingénieur civil né le 29 mai 1922 à Braïla (Roumanie) et décédé le dimanche 4 février 2001 à Paris. Fils de Clearchos Xenakis et Fotini Pavlou, épouse Françoise Gargouil en 1953 ; une fille, Mâkhi.
Résistant de la Seconde Guerre Mondiale, condamné à mort ; réfugié politique en France depuis 1947 ; nationalité française depuis 1965.
Etudes : Institut Polytechnique d'Athènes, études de composition musicale à Gravesano avec Hermann Scherchen, et au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris avec Olivier Messiaen.
Collaborateur de Le Corbusier comme ingénieur et architecte, 1947-60.
Inventeur du concept de masses musicales, de musique stochastique et musique symbolique par l'introduction du calcul des probabilités et de la théorie des ensembles dans la composition des musiques instrumentales, électro-acoustique et par ordinateur ; inventeur de plusieurs techniques compositionnelles constituant la "lingua franca" de l'avant-garde.
Architecte du Pavillon Philips, Exposition Universelle de Bruxelles 1958 ainsi que d'autres réalisations architecturales telles que le Couvent de La Tourette (1955) ; composition de Polytopes - spectacles, sons et lumières - : pour le Pavillon français, Exposition de Montréal (1967), pour le spectacle "Persepolis", montagne et ruines de Persepolis, Iran (1971), pour le "Polytope" de Cluny, Paris (1972), pour le "Polytope" de Mycènes, ruines de Mycènes, Grèce (1978), pour le "Diatope" à l'Inauguration du Centre Georges Pompidou, Paris (1978).
Fondateur (1965) et Président (1965-) du Centre d'études de Mathématique et Automatique Musicales (CEMAMU), Paris ; Associate Music Professor de l'Indiana University, Bloomington (1967-1972) et fondateur du Center for Mathematical and Automated Music (CMAM), Indiana University, Bloomington (1967-1972) ; chercheur du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Paris (1970) ; Gresham Professor of Music, City University London (1975) ; Professeur à l'Université de Paris I- Sorbonne (1972-1989).



De : gallomaniac Envoyé : 31/01/2007 22:24

Françoise Xenakis, Des dimanches et des dimanches, Ma note 3,5/5.
Robert Laffont 1965, Ballant 1977, LP 1980 2117 pg.

Dans un station de ski une adolescente est morte sous une avalanche, qui est contourné par les skieurs. La mère y retourne dimanche après dimanche pour chercher le corps avec un piolet dans la neige, tout en se rémémorant sa vie de femme divorcée, avec sa fille très jeunes et de flirts rares. Les plaisirs du sport d'hiver, la curiosité et l'indifférence rencontrée, accentuent la souffrance de la mère. Les hôtes de l'hôtel sont dessinés en grand nombre avec des petits traits fines; des faits divers, surtout les mauvaises nouvelles des journaux, traversent le récit. Ceci permet au récit d'osciller entre dramatique, triste, cynique, aigre, guerrier, sensuel et féerique. Féerique, grâce à un petit garçon qui est fasciné par la fille disparue sous la neige et par la mère. Jusquà quand continueront les dimanches?

Une écriture dense, sensible, variée; beaucoup d'histoires mais peu d'histoire, plutôt une déscription d'ambiances (des dimanches et des dimanches et pendant un long réveillon de Noël). Une vue négative mais pas forcément pessimiste de la vie. Un livre à lire pendant les vacances de Noël.

"Deux skieurs passaient en riant et s'arrêtèrent, cherchant son regard, quêtant une approbation à leur joie, mais la femme ne voulut pas les regarder, eux, leurs belles dents et leurs yeux brillants."
"Viens, dit le petit à son ami, viens m'aider. J'en ai déjà parlé à papa et à maman, ils sont d'accord. Puisqu'elle n'á plus d'enfant, je vas me prêer un peu à elle, pas pour de vrai, bien sûr, mais un petit peu."
"Ce soir-là, ce fût un véritable festival de lieux communs, d'histoires lues, racontées partout, et arrivées décidément à tous."

Ecrivain et journaliste française, née à Blois, Loir-et-Cher le 27 septembre 1930. Chroniqueuse littéraire au 'Matin' où elle est chef du service 'Romans et Vie des lettres', responsable du 'Matin des livres', Françoise Xenakis est également journaliste : presse écrite et télévisée, notamment à 'Télé Matin' sur France 2. Épouse du compositeur Iannis Xenakis.
Elle situe son ou ses personnages dans un cadre tragique : la guerre, la mort et le désespoir. Ses romans s'articulent autour des mêmes thèmes : la vie et l'amour face aux horreurs d'un monde déchiré par les armes et le sang .

BIBLIOGRAPHIE
Le petit caillou, 1961
Des dimanches et des dimanches, 1965
Aux lèvres pour que j'aie moins soif, 1970
Écoute, 1971
Et alors les morts pleureront, 1972
L’écrivain ou la sixième roue du carrosse, 1975
Elle lui dirait dans l'île, 1978
La natte coupée, 1981
Zut, on a encore oublié Mme Freud, 1985
Mouche-toi Cléopâtre, 1986
La vie exemplaire de Rita Capuchon, 1988
Chéri, tu viens pour la photo, 1990
Le temps usé, 1992
Attends-moi, 1993
Désolée, mais ça ne se fait pas, 1997
Maman, je ne veux pas être Empereur, 2001
Regarde, nos chemins se sont fermés, 2002
Moi j’aime pas la mer, 2004



De : Le-réaliste-romantique Envoyé : 24/02/2007 01:46

La natte coupée

Françoise Xenakis

Très riche, Ada fait la pluie et le beau temps parmi son entourage et dans les lieux chics qu'elle fréquente. Elle est veuve d'un magnat de l'hôtellerie (un peu comme Paris Hilton). Ada est un terrible despote qui tyrannise tous ceux qui se font happer dans son champ gravitationnel. Toutefois, ce comportement détestable cache un passé trouble : une jeune Ada vivant dans un petit village grec a vu son amant assassiné pour l'honneur de la famille. La vie de cette jeune femme, et de ses descendantes aussi prénommée Ada, comporte bannissement, fuite et abandon. Malgré ceci, elles se battent et résistent.

Ce livre n'était pas pour moi. L'auteur n'a pas réussi à ce que je m'intéresse à la protagoniste. En outre, certains personnages entrent en scène, mais on attend jusqu'à la fin qu'ils jouent un rôle, en vain. De plus, ma concentration n'était pas très forte en raison de mon manque d'intérêt, donc je me suis un peu perdu parmi le passé des Ada de différentes générations.

2/5

le réaliste-romantique



De : sweety_delphine Envoyé : 30/05/2007 14:14

Françoise Xénakis - Zut on a encore oublié Mme Freud

F. Xénakis était ma lettre X de mon challenge. Par contre à l'origine, c'était un autre livre qui était prévu. Mais quand je suis tombée sur le titre de ce livre, je n'ai pas pu résister.

Le livre dépeint la vie de femmes telles que Martha Bernays, Xanthippe, Adèle FOucher, Baronne Jenny Von Westphalen. Mais qui sont-elles pour mériter d'apparaitre dans un livre? Ce sont les femmes de Freud, Sophocle, Hugo, Marx que l'histoire n'a pas associé à la célébrité de leur mari. Et oui , à l'époque on n'avait pas Gala, Voici, TF1, M6, France Télévision pour apprendre à la France entière, qui était avec qui, qui trompait qui, on se contentait de potins de salons qui avaient une durée de vie et un auditoire bien limitée.

Martha est une femme intelligente, efficace, parfois plus compréhensive que son coincé de mari sur la psychologie féminine. A l'évocation de son phantasme, Martha se voit effacée et repoussée par Freud qui ne la touchera plus tellement il fut dégoutée par cette idée. Pensée difficile lorsque l'on a des souvenirs de cet homme dont les dires et écrits sont pris comme référence dans les cours de philo. Quoi il était si fermé et ignorant de la psychologie féminine? Malgré tout, lui aussi était un homme et un pur après tout...

Xanthippe était une jeune et fougueuse lorsque le "vieux" Sophocle demande sa main. Elle va déchanter très vite. Après des premières nuits d'accouplement rapides et bestiaux, elle démasque les véritables préférences sexuelles de son mari alors qu'il effectue une fellation à un très jeune homme tranquillement dans la cour. Elle ne supporte absolument pas la présence de ces jeunes coqs sous son toit.

La suite ne sera qu'un calvaire pour elle.

Adèle n'apprécie pas l'appétit sexuel sauvage de son poëte de mari, Victor Hugo. Elle le trompe et casse alors le lien du mariage. Il reprend sa liberté sexuelle qui va l'amener à prendre d'innombrables femmes et conserver quelques maitresses qu'il faut entretenir et çà coute cher la polygamie. Une souffrance pour Adèle agacée par l'égoisme de son mari.

Jenny est une aristocrate qui n'a pas vraiment eu à souffrir de la vie. Elle aime depuis toute jeune son prêcheur de grandes paroles de mari, Karl Marx. Karl Marx est plus provocateur que véritable orateur gagnant sa vie avec son métier. Il serait plutôt le profiteur qui se fait entretenir par des personnes bien naives. Malheureusement, il n'a pas la tactique de Massimo Gargia ou tant d'autres qui réussissent à vivre comme des rois grâce à la fortune des autres. Lui échoue dans ce domaine, sa famille meurt de faim au sens propre. Il a en plus le culot d'engrosser la "bonne". Quelle vie pour Jenny qui aspirait à mieux.

Vous vous en doutez, ici ce sont les femmes qui sont sous les projecteurs et les hommes sont loin d'avoir le beau rôle. Je ne sais pas si le livre est du style " histoires tirées de faits réels et largement adaptées et romancées" mais en tout cas, si ce n'est pas le cas, ces "grands" hommes dont l'Histoire s'est souvenue en prennent une sacré claque.

Ce que j'en garde du livre c'est Hugo était peut être un mari pitoyable mais un sacré bon poëte quand même. Pour les autres, étant ignardes de leur Oeuvre, aucun jugement.

J'ai pris les histoires comme si c'était des " personnes fictives dont toutes ressemblances avec la réalité n'est que pure coincidence" et çà passe très bien. J'ai aimé l'écriture que j'ai trouvé prenante et les histoires sont passionnantes.

Un bon 4/5

majanissa



De : Profgéo Envoyé : 22/07/2007 01:58

Regarde, nos chemins se sont fermés Françoise Xénakis 186 pages

La lente descente aux enfers de Iani, le mari de Françoise Xénakis, émaillés d'extraits de ses autres livres parlant de son mari. Sa relation particulière avec lui et aussi, avec sa maladie qu'elle appelle celle de l'indifférence et qui finit par ne pas lui faire remaquer sa déchéance physique. Elle en prendra soin jusqu'au bout. Des urgences d'hôpitaux jusqu'aux manquements dans sa mémoire, elle sera à ses côtés à chaque instant. Ce sont ces 14 années de mort lente qui sont ici racontées.

La plume de Françoise Xénakis est légère et sait exprimer de profondes émotions. À travers sa peine, son chagrin et ses doutes, elle accompagne celui qu'elle aime à la mort, en essayant de toujours lui garder sa dignité humaine. Elle ne conte pas tout, mais ce n'est pas nécessaire pour faire passer la profonde émotion qui entoure le départ de l'être avec lequel elle a passé 50 ans de sa vie. La dernière phrase du livre montre le profond respect qu'elle lui portait, puisqu'elle est en paix, parce qu'elle sait que lui l'est aussi.

Ma note: 4/5



De : InaudibleAdeline Envoyé : 22/07/2007 12:43

"Zut on a encore oublié Mme Freud" : lu il y a de nombreuses années au moment de sa parution...
Se lit comme un roman, avec tout l'humour de Fr Xénakis, il n'a pas pris une ride...
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Message  Louvaluna Jeu 27 Nov 2008 - 9:13

De : lalyre7032 Envoyé : 17/04/2008 09:39

Moi j'aime pas la mer J'ai lu
117 P
Françoise Xenakis

Quatrième de couv. :
Pendant plus de quarante-cinq ans, Françoise Xenakis a vécu un enfer. Iannis, son mari, ne délaissait la musique que pour sa seconde passion, le kayak en haute mer. Mais pas seul. En famille. Afin que "son bonheur soit complet", disait-il. Tout le temps et par tous les temps, ramer, ramer à longueur de journée. Et quand, enfin, une crique, apparaissait à l'horizon, il fallait qu'elle soit déserte pour que femme et enfant puissent se prélasser au soleil. Sinon, Iannis Xenakis remettait son fier esquif à flots, et vogue la galère. Qu'importe si, dans la manoeuvre, le bébé prenait l'eau en même temps que le barda familial. Il faut dire que le maître avait été champion olympique de la catégorie. Bref, Françoise Xenakis, qui aimait inconditionnellement son immense musicien de mari, le haïssait chaque été.

Un petit livre amusant par le style de l'auteur,une femme courageuse qui malgré sa peur de la mer,va pendant des années suivre son égoïste de mari,le haïssant souvent mais l'amour est plus fort que sa peur.Beaucoup d'humour dans ce roman que j'ai aimé..... 4,5/5

Lalyre



De : Lyreek14 Envoyé : 14/11/2008 11:04

Françoise Xenakis - Regarde nos chemins se sont fermés
Albin Michel - 196 pages

Françoise Xenakis nous raconte la longue épreuve de la maladie de son mari, les nuits passées aux urgences, les pertes de mémoire mais aussi les moments de lucidité, le désespoir de voir l'homme qu'elle aime subir une telle décheance et l'amour dont elle a fait preuve pour l'accompagner coute que coute jusqu'à la fin.

Ce récit est très touchant et très émouvant. L'auteur réussit bien à faire passer toutes les nuances des sentiments que l'on peut éprouver quand on accompagne un etre cher dans une longue maladie. On ne peut qu'etre admiratif devant son courage et son dévouement. Mais j'avoue avoir quand meme eu quelques difficultés avec le style d'écriture, un peu décousu, ne suivant pas l'ordre chronologique et entrecoupé d'extraits d'autres romans.

3/5



De : Terra-Antiterra Envoyé : 16/11/2008 19:11

Comme lalyre7032, j'ai beaucoup aimé : "Moi, j'aime pas la mer".
Une plume, vive, de l'humour. A mon humble avis le plus intéressant ouvrage de Françoise Xenakis.
Mais je ne suis pas sûr qu'elle détestait autant la mer qu'elle veut le faire croire dans son livre. Ce qui est sûr c'est que Iannis Xenakis était un tyran ... et qu'elle aimait cela. C'est beaucoup plus intéressant de vivre avec un fauve célèbre qu'on a su apprivoiser (même si c'est dans l'intimité), que de s'ennuyer avec un brave chien-chien ordinaire.
Alma Mahler a fait le même choix (voir la belle biographie que lui a consacrée Françoise Giroud). Et Françoise Xenakis a tiré un beau parti éditorial avec ce thème très féministe qui l'a inspiré pour ses autres ouvrages et pour sa biographie des femmes d'hommes célèbres (au risque de devenir un peu répétitif.
A signaler dans l'excellente notice de gallomaniac, une petite erreur : "Moi, j'aime pas la mer" est peut-être sorti en livre de poche en 2004, mais sa première édition est de quarante ans plus ancienne, et c'est cet ouvrage qui a fait émerger Françoise Xenakis comme une créatrice à côté de son ombrageux mari (au sens premier : qui place son entourage dans l'ombre).



De : Terra-Antiterra Envoyé : 17/11/2008 20:13

à propos de "Zut, on a encore oublié Mme Freud".

Le thème n'a rien d'original. De même qu'on sait depuis longtemps "qu'il n'y a pas de grand homme pour son valet", la compréhension qu'on peut avoir de l'oeuvre d'un homme (et tout aussi bien de celle d'une femme) n'a rien à voir avec son quotidien retracé par ceux (ou celles) qui l'ont partagé.
Julien Gracq disait très justement : “tout ce qu’il y a à savoir d’un écrivain se trouve dans ses livres”.
Certes cela ne nous empêche pas d'être curieux de détails biographiques ... mais cela n'apporte pas grand chose à la compréhension de l'oeuvre.

Petite erreur dans la notice de "sweety_delphine / majanissa " : Xanthippe était l'épouse de Socrate (et non de Sophocle).
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