Dominique ROLIN (Belgique/France)

De : freddo Envoyé : 2003-09-19 04:59
" Lettre a Lise" par Dominique Rolin
Gallimard

L 'auteur du " journal amoureux " et de " Futur immédiat" se confie a sa petite fille Lise ses souvenirs , expériences de vie , son amour pour Jim ( Sollers) son ex compagnon , sa philosophie du quotidien " ordre , beauté , luxe , calme et volupté"

Grave aussi quand elle manifeste son attitude face a la mort ( écrire pour ne pas mourir ") tout cela dans une écriture pleine de charme , d' ironie de tendresse.

Cote : 4,5/5


Dominique Rolin, née à Bruxelles en 1913, publie en 1942 son premier livre Les Marais, s'installe à Paris en 1946, obtient en 1952 le Prix Fémina pour son roman Le Souffle.

Depuis 1960 cependant, elle abandonne la structure du roman traditionnel pour s'orienter vers une forme d'écriture plus libre, mieux adaptée à sa recherche.

Elle a obtenu le Prix France Culture 2002 pour son roman Le futur immédiat.

LA MAISON, LA FORET ,Dominique Rolin.

Juste un petit mot sur l’auteur, née à Bruxelles en 1913, elle s’établit à Paris en 1946.

Au long de ses romans, elle traite du drame familial. A partir des années 60, se fait une nouvelle écriture romanesque où l’auteur remonte jusqu’à avant sa naissance (l’infini chez soi) ou met en scène sa futur agonie (le gâteau des morts)

Elle a écrit beaucoup de nouvelles. « Le Marais », - roman – a été lancé par Jean Cocteau, elle a aussi reçu le prix fémina pour « les deux sœurs » et le prix Kleber Haedens pour l’infini chez soi. De 1940 à 1992 elle a écrit plus de 35 livres et une foule de critiques



Dans la maison, la forêt, ici, deux voix alternées parlent : celle d’un vieil homme et d’une vieille femme unis depuis des années et se dirigeant vers la fin. Du matin au soir, mais à travers les jours et les saisons, leurs monologues par moments violents ou furtifs se développent côte à côte. Elle c’est la maison, le quotidien, le refus du dehors et surtout la surdité. Lui c’est la forêt, la fuite, le rêve, la nostalgie. Entre eux il y a une chienne dont la mort soudaine viendra achever le livre. L’homme semble le plus démuni. Quand le chien meurt, c’est lui qui pleure et elle à ce moment, avec une joie méchante le prend en charge, l’oblige à manger… Mais ils ne se disent rien

C’est un peu lent pour moi, mais intéressant à lire, on rencontre souvent de vieux couples un peu comme cela. L’écriture est très belle et imagée. C’est un 3,5/5