Nick BANTOCK (Royaume-Uni/Canada)

De : Calepin0 Envoyé : 2008-01-18 16:36

Sabine et Griffon, Une étrange correspondance, de Nick Bantock
Éditions Abbeville
1993

C'est l'histoire d'un peintre qui reçoit une carte postale particulière. Une femme qu'il n'aurait jamais vu aurait la capacité de voir les oeuvres avant même qu'elles ne soient achevées.

Je n'avais jamais lu ce genre de livre. C'est comme un livre jeu, mais pour adultes. Un roman épistolaire où l'auteur joint cartes postales superbes, véritables lettres manuscrites et images saisissantes. C'est d'ailleurs là les principales sources d'intérêt. Bien que l'histoire et l'écriture soient simples, j'ai voulu connaître la suite, voir où cette correspondance mystérieuse pouvait bien me mener. Une belle découverte !

Note : 3,5/5





De : Calepin0 Envoyé : 2008-01-18 17:45

Sabine et Griffon, Les Carnets de Sabine de Nick Bantock
Éditions Abbeville
1994

Griffon part en voyage dans le monde pour faire de l'ordre dans ses pensées alors que Sabine l'attend chez lui, à Londres.

Pour cette suite, qui tombe davantage dans le fantastique, je n'ai pas apprécié du tout l'état d'esprit du personnage Griffon : pleignard, indécis, un peu pitoyable. Je n'ai pas vraiment cru à ses explications et je n'ai pas vraiment senti d'empathie à son malheur. Pire, il m'a agacé du début à la fin. C'est dommage, car contrairement au premier livre de cette trilogie, l'écriture devient plus imagée, un peu plus profonde. Une bien malheureuse déception.

Note : 1/5





De : Calepin0 Envoyé : 2008-01-19 00:00

Sabine et Griffon, Le nombre d'or, de Nick Bantock
Éditions Abbeville
1995

Au hasard d'une rencontre déplaisante, Sabine sent ses visions disparaîtrent peu à peu alors qu'elle cherche un moyen de rencontrer Griffon.

Décidément, les choses ne s'améliorent pas. L'histoire tourne autour d'une romance qui s'étire et qui perd tout de son intérêt. Un nouveau personnage entre en scène, semble connaître les secrets sur les visions de Sabine, mais outre nous donner les faux espoir d'un rebond intéressant, le tout meurt dans l'oeuf avant de prendre. Cette trilogie avait pourtant débuté de manière agréable, voire intriguante, mais l'auteur n'a pas su tirer parti du mélange textes-images, en mettant beaucoup d'efforts pour mousser une histoire déjà inintéressante. Ne perdez pas votre temps.

Note : 0.5/5




De : Calepin0 Envoyé : 2008-02-27 13:36

La femme du Vénitien, de Nick Bantock
Éditions Abbeville
1996, 131 pages

Sara, une jeune femme qui travaille dans un musée à restaurer des tableaux, est contactée par un homme inconnu pour partir à la recherche de statuettes de divinités indiennes.

Nick Bantock utilise une fois de plus le créneau du roman épistolaire pour mousser son histoire, mais cette fois, le procédé est mis au goût du jour : échange de courriels et journal intime électronique sont de mise. Le tout parsemé de belles photographies de figures hindoues et d'illustrations symboliques.

Dès le début du récit, on sent les mêmes éléments que dans la série de Sabine et Griffon : le personnage principal est contacté par un inconnu qui cherche à le demeurer, des éléments liés au fantastique et ce même questionnement dans la relation entre le réel et l'irréel. Cette partie de son travail est nettement redondante et manque d'innovation. Heureusement, le personnage mystérieux demeure évasif moins longtemps et on finit par obtenir suffisamment d'informations pour qu'il ne demeure plus dans un état de "semi-réalité". Malheureusement, son dévoilement s'est fait maladroitement et ne donne pas vraiment envie d'y croire.

Son personnage principal est un peu cliché, comme cette petite histoire amoureuse avec un collègue. Il manque de piquant pour rendre tout ceci vraiment intéressant. Par contre, certaines des intrigues secondaires ont éveillé ma curiosité, mais l'auteur ne réussit pas à en tirer profit pour relancer quelque chose qui manque cruellement d'approfondissement. Dommage.