Vilhelm MOBERG (Suède)
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Re: Vilhelm MOBERG (Suède)
Je suis intéressée et la série est disponible à la médiathèque. Merveilleux !
Mais 8 tomes ! est-ce qu'une lecture espacée ne nuit pas trop à la compréhension de l'histoire ?
Mais 8 tomes ! est-ce qu'une lecture espacée ne nuit pas trop à la compréhension de l'histoire ?
Ladybug- Nombre de messages : 1969
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Re: Vilhelm MOBERG (Suède)
Ladybug a écrit:Je suis intéressée et la série est disponible à la médiathèque. Merveilleux !
Mais 8 tomes ! est-ce qu'une lecture espacée ne nuit pas trop à la compréhension de l'histoire ?
Je t'avoue que j'ai mis 2 ans à lire la série au complet ! Je ne suis pas des personnes les plus assidues dans la lecture des séries. D'ailleurs, j'en ai plusieurs en cours comme Les enfants de la terre.
Pour revenir au sujet, non ça ne nuit pas à la compréhension de l'histoire. Il y a pas mal de personnages mais surtout deux principaux. Mais ça reste quand même de l'ordre du raisonnable. Et puis, l'auteur fait pas mal de rappels des événements au cours des tomes. (C'est un peu répétitif par ce fait.)
Si tu ne mets pas 5 ans ou plus à la lire, je pense que ça devrait aller...
Shan_Ze- Admin
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Re: Vilhelm MOBERG (Suède)
Je les ai lus sur deux mois (novembre et décembre 2005) entre autres livres. Il faut dire qu'à l'époque (je croyais les avoir lus plus récemment, qu'est ce que le temps passe vite ! ) je lisais beaucoup plus !
Mais ça se lit tout seul et la lecture est très agréable, alors tu ne devrais pas avoir du mal à les lire vite.
Mais ça se lit tout seul et la lecture est très agréable, alors tu ne devrais pas avoir du mal à les lire vite.
Chantal- Nombre de messages : 3226
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Re: Vilhelm MOBERG (Suède)
AU PAYS - VILHELM MOBERG
Quatrième de couverture
Voici l'histoire des premiers pionniers suédois partis conquérir l'Amérique et comment leur vint l'idée de s'expatrier: Kristina et Karl-Oskar, jeune couple héritier d'une terre aride qui ne parvient guère à nourrir les huit bouches de la maisonnée; Robert, le frère de Karl-Oskar, un contemplatif qui aspire à la liberté... placé comme valet de ferme alors qu'il ne rêve que de l'Amérique; son compagnon d'infortune, Arvid; l'illuminé Danjel Andreasson, digne héritier de son ancêtre condamné pour hérésie; et la catin du village, Ulrika de Västergöhl, dont on se détourne quand on la croise, mais qu'on vibre de visiter la nuit, incognito... Les paysans du Smäland,province du sud-est de la Suède, vivaient paisiblement de leurs terres. En dehors des naissances, des mariages, des enterrements, ils ne connaissaient guère d'autre péripétie que le changement des saisons. Vers le milieu du XIXeme siècle, l'ordre immuable commença à trembler sur ses bases.Les terres sans cesse divisées par les héritages vinrent à manquer. Et les échos venus d'au-delà de l'Océan donnèrent des envies de liberté. Au pays est le premier volume de l'épopée de ces gens ordinaires animés du souffle de l'aventure et du formidable espoir de recommencer leur vie.
Mon avis
Dans les années 1850, à Ljuder, petite ville de la région du Smaland en Suède.
Karl-Oskar a hérité d'une petite parcelle de terre et la vie n'est pas facile pour lui, sa femme Kristina et leurs enfants. Inondations, sécheresse, rendent la vie des paysans très dure. Les hivers sont synonymes de famine et de souffrance. Karl-Oskar ne peut plus assurer la subsistance de sa famille avec ce que lui rapporte sa ferme.
Son frère Robert est valet dans une ferme voisine. Mais il a envie d'autre chose et ne rêve que de l'Amérique.
Les idées des deux frères vont se rejoindre et ils décident d'émigrer aux Etats-Unis d'Amérique.
Cette saga qui comprend 8 volumes démarre lentement. Dans ce premier tome on fait la connaissance de la famille Nilsa et et de leurs conditions de vie dans cette Suède rurale et très religieuse.
J'ai apprécié le contexte social et historique très bien rendu par l'auteur. On se rend très bien compte de leurs difficultés et de la dureté de la vie.La Suède, à cette époque, est un Etat religieux et l'auteur nous explique bien à quel point cela complique encore les choses.
Ses personnages sont très attachants, j'ai beaucoup de sympathie pour eux: Karl-Oskar le têtu, Robert le rêveur, Kristina et tous les autres.
Même le gendarme Lonnengren, qui essaie de faire son travail avec un peu d'humanité en ne pourchassant que mollement les valets qui s'enfuient.
Karl- Oskar et Robert, avec leur idée folle de partir en Amérique,donnent des envies à quelques-uns et le jour du départ ils sont plusieurs à partir.
Ce volume s'achève quand toute la petite troupe est au port, et attendent leur bateau.
Ma note
4/5
Invité- Invité
Re: Vilhelm MOBERG (Suède)
La saga des émigrants (tome 1) : Au pays de Vilhelm MOBERG
Résumé :
Suède, Smaland, paroisse de Ljuder, 19° siècle. Une vie très dure pour les paysans. Un jeune couple, Kristina et Karl Oskar désespérés de nous pouvoir nourrir correctement ses 4 enfants décident de partir tenter leur chance en Amérique.
Ils sont accompagnés du jeune frère de Karl, plutôt un rêveur, qui aspire à plus de liberté. D'un ami à lui, Arvid, qui est victime d'une injustice, d'un illuminé qui veut transmettre la bonne parole, d'une prostituée...
Tous rêvent d'une vie meilleure ailleurs !!!
L'histoire se met en place lentement. Tout d'abord l'auteur nous présente tous ses personnages et leur vie en Suède. Une vie dure et ingrate souvent car malgré un dur travail, la terre ne nourrit pas. Le fermier Karl Oskar voit même mourir un de ses enfants, victime de la disette, c'est d'ailleurs un des éléments qui le persuade de partir en Amérique.
Dans ce premier tome, l'auteur nous conte les raisons qui poussent à partir un groupe d'individus différents. Malgré la peur de l'inconnu, le fait de couper ses racines, de quitter sa famille, ils espèrent une vie meilleure, une liberté. L'auteur nous présente également la vie politique, économique et sociale de la Suède.
Enfin, le livre, malgré son côté dramatique, possède aussi quelques traits d'humour, notamment lorsque Robert, le frère de Karl, raconte la vie, les coutumes en Amérique aux futurs émigrants.
Nous laissons ces personnages attachants au port de Karlshamm en attente de leur départ pour l'Amérique. Le tome 2, La traversée, nous racontera leur voyage.
Ma note : 4/5
Résumé :
Suède, Smaland, paroisse de Ljuder, 19° siècle. Une vie très dure pour les paysans. Un jeune couple, Kristina et Karl Oskar désespérés de nous pouvoir nourrir correctement ses 4 enfants décident de partir tenter leur chance en Amérique.
Ils sont accompagnés du jeune frère de Karl, plutôt un rêveur, qui aspire à plus de liberté. D'un ami à lui, Arvid, qui est victime d'une injustice, d'un illuminé qui veut transmettre la bonne parole, d'une prostituée...
Tous rêvent d'une vie meilleure ailleurs !!!
L'histoire se met en place lentement. Tout d'abord l'auteur nous présente tous ses personnages et leur vie en Suède. Une vie dure et ingrate souvent car malgré un dur travail, la terre ne nourrit pas. Le fermier Karl Oskar voit même mourir un de ses enfants, victime de la disette, c'est d'ailleurs un des éléments qui le persuade de partir en Amérique.
Dans ce premier tome, l'auteur nous conte les raisons qui poussent à partir un groupe d'individus différents. Malgré la peur de l'inconnu, le fait de couper ses racines, de quitter sa famille, ils espèrent une vie meilleure, une liberté. L'auteur nous présente également la vie politique, économique et sociale de la Suède.
Enfin, le livre, malgré son côté dramatique, possède aussi quelques traits d'humour, notamment lorsque Robert, le frère de Karl, raconte la vie, les coutumes en Amérique aux futurs émigrants.
Nous laissons ces personnages attachants au port de Karlshamm en attente de leur départ pour l'Amérique. Le tome 2, La traversée, nous racontera leur voyage.
Ma note : 4/5
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Fabienne- Nombre de messages : 1957
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Re: Vilhelm MOBERG (Suède)
Je me décide enfin à noter cette sage dans ma LAL pourtant elle m'attire depuis longtemps.
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Re: Vilhelm MOBERG (Suède)
Attention Cyrielle, huit tomes à lire. Cela ne va pas arranger ta PAL
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Fabienne- Nombre de messages : 1957
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Re: Vilhelm MOBERG (Suède)
mais en poche il n' y en a que 5, ils ont regroupé plusieurs tomes dans un même volume.
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Re: Vilhelm MOBERG (Suède)
Oui ça va m'augmenter largement ma PAL quand je les acheterai , je prendrai en poche j'aurai moins l'impression d'avoir à lire
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Re: Vilhelm MOBERG (Suède)
LA SAGA DES EMIGRANTS
Tome1 - Au pays
Vilhelm MOBERG
traduit du suédois par Philippe Bouquet
Gaïa éditions, 1999, 315 p.
Nous sommes en Suède, dans une province limitrophe avec le Danemark. Les hommes qui y vivent sont en majorité des paysans. De pères en fils, ils mènent la même vie de labeur, rythmée par l'alternance des saisons. La natalité est forte et la terre à se partager limitée. Vers le milieu du 19ème siècle, ayant appris à lire, ils prennent connaissance de messages venus de pays lointains. Une nouvelle terre a besoin d'hommes pour la cultiver. Ces hommes, durs au travail, mais possédant si peu ou pas de terre, souvent couverts de dettes, se mettent à rêver d'expatriation.
Parmi ces candidats à l'émigration, il y eut des hommes las des brimades de la part de maîtres qui pouvaient faire appel à la force pour maintenir au travail les valets qu'ils martyrisaient.
D'autres furent poussés par la rigueur de l'église luthérienne qui visait à maintenir une morale étriquée pour garantir l'unité d'une foi chrétienne qui lui était favorable.
Dans Au pays, chez les NILSA, famille de respectables paysans, Karl Oskar, sa femme kristina, et leurs enfants partent pour échapper à une situation économique difficile et aux dettes qu'ils accumulent; l'accompagne Robert, son frère de 17 ans, employé comme valet chez une brute dont la mère à la langue vipérine a ruiné par malignité la réputation de l'autre valet, l'accusant de zoophilie; ce dernier, Arvid, partira avec eux, aucune femme n'acceptant plus de nouer une relation affective avec lui, suite à cette médisance et aucun maître n'acceptant d'employer un valet qu'ils croient pervers.
Seul l'oncle de Kristina, Danjel Andreasson, le prendra à son service. Ce dernier est un doux rêveur qui applique l'Evangile à la lettre, avec naïveté, mais honnêteté. Refusant de se plier aux ordres du pasteur, il est excommunié et doit être jugé prochainement pour refus d'obéissance à la loi confondue de l'Eglise et de l'Etat. C'est lui qui paiera le passage d'Arvid;il se met en route avec sa femme Inga-Lena et ses enfants.
Ulrika de Västergöhl, ancienne prostituée à laquelle la communauté n'accorde aucune possibilité de rédemption, part accompagnée de sa fille Elin, jeune-fille rêveuse.
Enfin, Jonas Petter quitte une femme acariâtre qu'il n'arrive pas à dominer.
[i]Vilhelm MOBERG donne une belle description de la dure vie dans la pierreuse campagne suédoise au milieu du 19ème siècle. Nous partageons la vie de ces paysans et nous soffrons avec eux de l'avenir sans espoir que le système social, économique leur offre. Cette vie difficile est accentuée par la rigueur de l'Eglise luthérienne dont les règles religieuses et politiques. On comprend que plus d'un million de suédois ait voulu braver l'océan avec l'espoir d'une vie meilleure. La Suède perdit ainsi près du tiers de sa population.Vilehlm MOBERG est un conteur qui sait nous soutenir l'intérêt de son lecteur. On a envie de connaître ce que l'amérique réserve à ces hommes courageux. On perçoit le sérieux du contexte historique qui sert de trame de fond à cette saga. J'ai envie de poursuivre la lecture des autres livres
Note: 4,5 / 5
Tome1 - Au pays
Vilhelm MOBERG
traduit du suédois par Philippe Bouquet
Gaïa éditions, 1999, 315 p.
Nous sommes en Suède, dans une province limitrophe avec le Danemark. Les hommes qui y vivent sont en majorité des paysans. De pères en fils, ils mènent la même vie de labeur, rythmée par l'alternance des saisons. La natalité est forte et la terre à se partager limitée. Vers le milieu du 19ème siècle, ayant appris à lire, ils prennent connaissance de messages venus de pays lointains. Une nouvelle terre a besoin d'hommes pour la cultiver. Ces hommes, durs au travail, mais possédant si peu ou pas de terre, souvent couverts de dettes, se mettent à rêver d'expatriation.
Parmi ces candidats à l'émigration, il y eut des hommes las des brimades de la part de maîtres qui pouvaient faire appel à la force pour maintenir au travail les valets qu'ils martyrisaient.
D'autres furent poussés par la rigueur de l'église luthérienne qui visait à maintenir une morale étriquée pour garantir l'unité d'une foi chrétienne qui lui était favorable.
Dans Au pays, chez les NILSA, famille de respectables paysans, Karl Oskar, sa femme kristina, et leurs enfants partent pour échapper à une situation économique difficile et aux dettes qu'ils accumulent; l'accompagne Robert, son frère de 17 ans, employé comme valet chez une brute dont la mère à la langue vipérine a ruiné par malignité la réputation de l'autre valet, l'accusant de zoophilie; ce dernier, Arvid, partira avec eux, aucune femme n'acceptant plus de nouer une relation affective avec lui, suite à cette médisance et aucun maître n'acceptant d'employer un valet qu'ils croient pervers.
Seul l'oncle de Kristina, Danjel Andreasson, le prendra à son service. Ce dernier est un doux rêveur qui applique l'Evangile à la lettre, avec naïveté, mais honnêteté. Refusant de se plier aux ordres du pasteur, il est excommunié et doit être jugé prochainement pour refus d'obéissance à la loi confondue de l'Eglise et de l'Etat. C'est lui qui paiera le passage d'Arvid;il se met en route avec sa femme Inga-Lena et ses enfants.
Ulrika de Västergöhl, ancienne prostituée à laquelle la communauté n'accorde aucune possibilité de rédemption, part accompagnée de sa fille Elin, jeune-fille rêveuse.
Enfin, Jonas Petter quitte une femme acariâtre qu'il n'arrive pas à dominer.
[i]Vilhelm MOBERG donne une belle description de la dure vie dans la pierreuse campagne suédoise au milieu du 19ème siècle. Nous partageons la vie de ces paysans et nous soffrons avec eux de l'avenir sans espoir que le système social, économique leur offre. Cette vie difficile est accentuée par la rigueur de l'Eglise luthérienne dont les règles religieuses et politiques. On comprend que plus d'un million de suédois ait voulu braver l'océan avec l'espoir d'une vie meilleure. La Suède perdit ainsi près du tiers de sa population.Vilehlm MOBERG est un conteur qui sait nous soutenir l'intérêt de son lecteur. On a envie de connaître ce que l'amérique réserve à ces hommes courageux. On perçoit le sérieux du contexte historique qui sert de trame de fond à cette saga. J'ai envie de poursuivre la lecture des autres livres
Note: 4,5 / 5
Awara- Nombre de messages : 7157
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Re: Vilhelm MOBERG (Suède)
AU PAYS - LA SAGA DES EMIGRANTS, TOME 1
Ma note : 4,5/5
Je serai brève car il y a déjà de nombreuses critiques sur le forum.
J'ai beaucoup aimé cette lecture, très agréable dans son style et très enrichissante dans son propos. C'est une saga qui, je pense, peut plaire à tout le monde, à toutes les générations. Je me suis surtout attachée au personnage de Robert, qui n'a pas froid aux yeux et sait ce qu'il veut ou surtout ce qu'il ne veut pas.
Cette lecture, au-delà de la problématique suédoise du 19ème siècle dont il est question ici, parle des phénomènes de migration, ce qui les entraîne et comment il peuvent être vécus, les réactions des uns et des autres. En-cela, le livre reste très actuel et peut éclairer sur la compréhension des phénomènes de migration d'aujourd'hui. Fondamentalement, les hommes migrent car ils aspirent à une vie meilleure.
J'ai hâte de poursuivre le voyage avec les émigrants, mais je pressens que la traversée ne va pas être de tout repos !
J'ai beaucoup aimé cette lecture, très agréable dans son style et très enrichissante dans son propos. C'est une saga qui, je pense, peut plaire à tout le monde, à toutes les générations. Je me suis surtout attachée au personnage de Robert, qui n'a pas froid aux yeux et sait ce qu'il veut ou surtout ce qu'il ne veut pas.
Cette lecture, au-delà de la problématique suédoise du 19ème siècle dont il est question ici, parle des phénomènes de migration, ce qui les entraîne et comment il peuvent être vécus, les réactions des uns et des autres. En-cela, le livre reste très actuel et peut éclairer sur la compréhension des phénomènes de migration d'aujourd'hui. Fondamentalement, les hommes migrent car ils aspirent à une vie meilleure.
J'ai hâte de poursuivre le voyage avec les émigrants, mais je pressens que la traversée ne va pas être de tout repos !
Ma note : 4,5/5
Ysla- Nombre de messages : 1800
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Re: Vilhelm MOBERG (Suède)
J'étais pratiquement sûre que tu apprécierais, Ysla ! Tu comptes lire les tomes suivants rapidement ou attendre un peu ?
A chaque fin de tome, j'avais envie de lire le prochain immédiatement mais en général, ça passait un peu et il y avait quelques mois avant le suivant.
A tous ceux qui commencent cette série... c'est de bonnes heures de lecture en perspective (même si ça n'est pas tout le temps très joyeux, j'ai parfois eu les larmes aux yeux) !
A chaque fin de tome, j'avais envie de lire le prochain immédiatement mais en général, ça passait un peu et il y avait quelques mois avant le suivant.
A tous ceux qui commencent cette série... c'est de bonnes heures de lecture en perspective (même si ça n'est pas tout le temps très joyeux, j'ai parfois eu les larmes aux yeux) !
Shan_Ze- Admin
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Re: Vilhelm MOBERG (Suède)
Shan_Ze : J'aimerais poursuivre assez vite, même si j'ai de plus en plus envie de privilégier ma PAL et de moins emprunter en biblio. Cette saga sera sans doute l'exception de cette mesure ! J'ai aussi pensé que je pourrais en lire un par mois. Comme ça, je ne laisserai pas trop traîner.
Ysla- Nombre de messages : 1800
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Re: Vilhelm MOBERG (Suède)
LA SAGA DES EMIGRANTS
Tome 2 - La traversée
Vilhelm MOBERG
traduit du suédois par Philippe Bouquet
Gaïa éditions, 1999, 268p.
Karl-Oskar et sa famille, ainsi que les autres habitants de Ljuder, embarquent à Karlshamm sur un navire en piteux état, La Charlotta. Ce brick transporte à destination de New York soixante-dix-huit émigrants et quinze hommes d'équipage. Nous vivons avec ces hommes, femmes et enfants habitués à la vie rurale, les dix semaines qu'ils vont passer en mer, en particulier dans l'entrepont surpeuplé et malodorant. Nous avons fait la connaissance de Karl-Oskar et de ses compagnons dans Au pays. Ils vont à tour de rôle livrer leurs pensées et le fond de leur coeur. Beaucoup d'inquiétude, d'angoisses, de la résignation et du désespoir aussi. C'est l'intime de leur être qu'ils livrent en narrant cette vie difficile: la promiscuité, le mal de mer, la crasse, la maladie, la mort frôlée et vécue.
Je n'ai pas souvent lu de romans relatant de longues traversées de l'océan à cette époque et dans ces conditions, écrits avec cette proximité des personnes. J'ai été émue par ce que des hommes poussés par l'absence d'avenir loin de leur pays d'origine, pouvaient accepter d'endurer. Même si cette traversée fut longue pour nos émigrants, je les ai accompagnés sans me lasser. Au fil de la lecture on a envie de suivre leur installation en Amérique en s'attachant toujours plus à eux. [quote]
Tome 2 - La traversée
Vilhelm MOBERG
traduit du suédois par Philippe Bouquet
Gaïa éditions, 1999, 268p.
Karl-Oskar et sa famille, ainsi que les autres habitants de Ljuder, embarquent à Karlshamm sur un navire en piteux état, La Charlotta. Ce brick transporte à destination de New York soixante-dix-huit émigrants et quinze hommes d'équipage. Nous vivons avec ces hommes, femmes et enfants habitués à la vie rurale, les dix semaines qu'ils vont passer en mer, en particulier dans l'entrepont surpeuplé et malodorant. Nous avons fait la connaissance de Karl-Oskar et de ses compagnons dans Au pays. Ils vont à tour de rôle livrer leurs pensées et le fond de leur coeur. Beaucoup d'inquiétude, d'angoisses, de la résignation et du désespoir aussi. C'est l'intime de leur être qu'ils livrent en narrant cette vie difficile: la promiscuité, le mal de mer, la crasse, la maladie, la mort frôlée et vécue.
Je n'ai pas souvent lu de romans relatant de longues traversées de l'océan à cette époque et dans ces conditions, écrits avec cette proximité des personnes. J'ai été émue par ce que des hommes poussés par l'absence d'avenir loin de leur pays d'origine, pouvaient accepter d'endurer. Même si cette traversée fut longue pour nos émigrants, je les ai accompagnés sans me lasser. Au fil de la lecture on a envie de suivre leur installation en Amérique en s'attachant toujours plus à eux. [quote]
Dernière édition par Awara le Dim 16 Mai 2021 - 11:55, édité 1 fois
Awara- Nombre de messages : 7157
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Re: Vilhelm MOBERG (Suède)
[quote="Awara"]LA SAGA DES EMIGRANTS
Tome 2 - La traversée
Vilhelm MOBERG
traduit du suédois par Philippe Bouquet
Gaïa éditions, 1999, 268p.
Karl-Oskar et sa famille, ainsi que les autres habitants de Ljuder, embarquent à Karlshamm sur un navire en piteux état, La Charlotta. Ce brick transporte à destination de New York soixante-dix-huit émigrants et quinze hommes d'équipage. Nous vivons avec ces hommes, femmes et enfants habitués à la vie rurale, les dix semaines qu'ils vont passer en mer, en particulier dans l'entrepont surpeuplé et malodorant. Nous avons fait la connaissance de Karl-Oskar et de ses compagnons dans Au pays. Ils vont à tour de rôle livrer leurs pensées et le fond de leur coeur. Beaucoup d'inquiétude, d'angoisses, de la résignation et du désespoir aussi. C'est l'intime de leur être qu'ils livrent en narrant cette vie difficile: la promiscuité, le mal de mer, la crasse, la maladie, la mort frôlée et vécue.
Je n'ai pas souvent lu de romans relatant de longues traversées de l'océan à cette époque et dans ces conditions, écrits avec cette proximité des personnes. J'ai été émue par ce que des hommes poussés par l'absence d'avenir loin de leur pays d'origine, pouvaient accepter d'endurer. Même si cette traversée fut longue pour nos émigrants, je les ai accompagnés sans me lasser. Au fil de la lecture on a envie de suivre leur installation en Amérique en s'attachant toujours plus à eux.
J'aurais voulu citer YSLA qui traduit très bien l'actualité de l'émigration : des hommes quittent leur pays, leur famille, leur foyer pour l'espoir d'une vie meilleure pour eux et leurs enfants...
Tome 2 - La traversée
Vilhelm MOBERG
traduit du suédois par Philippe Bouquet
Gaïa éditions, 1999, 268p.
Karl-Oskar et sa famille, ainsi que les autres habitants de Ljuder, embarquent à Karlshamm sur un navire en piteux état, La Charlotta. Ce brick transporte à destination de New York soixante-dix-huit émigrants et quinze hommes d'équipage. Nous vivons avec ces hommes, femmes et enfants habitués à la vie rurale, les dix semaines qu'ils vont passer en mer, en particulier dans l'entrepont surpeuplé et malodorant. Nous avons fait la connaissance de Karl-Oskar et de ses compagnons dans Au pays. Ils vont à tour de rôle livrer leurs pensées et le fond de leur coeur. Beaucoup d'inquiétude, d'angoisses, de la résignation et du désespoir aussi. C'est l'intime de leur être qu'ils livrent en narrant cette vie difficile: la promiscuité, le mal de mer, la crasse, la maladie, la mort frôlée et vécue.
Je n'ai pas souvent lu de romans relatant de longues traversées de l'océan à cette époque et dans ces conditions, écrits avec cette proximité des personnes. J'ai été émue par ce que des hommes poussés par l'absence d'avenir loin de leur pays d'origine, pouvaient accepter d'endurer. Même si cette traversée fut longue pour nos émigrants, je les ai accompagnés sans me lasser. Au fil de la lecture on a envie de suivre leur installation en Amérique en s'attachant toujours plus à eux.
J'aurais voulu citer YSLA qui traduit très bien l'actualité de l'émigration : des hommes quittent leur pays, leur famille, leur foyer pour l'espoir d'une vie meilleure pour eux et leurs enfants...
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Lectures en cours:
Prochaine lecture:
Avis en attente:
Awara- Nombre de messages : 7157
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Re: Vilhelm MOBERG (Suède)
La Saga des émigrants
Editions Gaïa - 8 tomes - publié en Suède entre 1949 et 1959 (éditions Gaïa 1999-2000)
La saga des émigrants 1 - Au pays
La saga des émigrants 2 - La traversée
La saga des émigrants 3 - Le Nouveau Monde
La saga des émigrants 4 - Dans la forêt du Minnesota
La saga des émigrants 5 - Les pionniers du lac Ki-Chi-Saga
La saga des émigrants 6 - L'or et l'eau
La saga des émigrants 7 - Les épreuves du citoyen
La saga des émigrants 8 - La dernière lettre au pays natal
Que d'excellents moments de lecture avec cette saga des émigrants! Sans aucuns doutes, ma note générale pour l'ensemble de la saga: 5/5 ça ne m'étonne pas qu'il ait été élue en 1998, année du centenaire de la naissance de Moberg, meilleur roman suédois du siècle!
Petit résumé:
Dans les années 1800-1850, un groupuscule de suédois opprimés décide de se lancer dans la plus grande aventure de leur vie, encore très peu rependue parmi les hommes: la migration. Ils s'en vont un jour pour l'Amérique, terre aux milles promesses, où la liberté régne en maître et où la terre donne ses fruits sans se faire prier. Passant pour fous, partant pour la mort, ces courageux affronteront la mer, la terre, la faim, les hommes, et entreront dans l'Histoire du monde.
Avis:
Je n'entre pas dans les détails de l'histoire, il y a une dizaine de personnages (les premiers migrants) que l'on suit dur tout le long de la saga, mais il y a surtout une famille, les Nielson, devenant "Nelson" avec le temps, composé de Karl Oskar, Kristina et leur 6 enfants (si je ne me trompe). Dans ce roman il n'y a rien d'autre que la vie, les épreuves, la famille, c'est simple mais c'est beau. Vilhelm Moberg m'a enchanté, j'ai été possédée par ses livres, au point où ils m'ont laissé un vide après la dernière page du dernier tome. Bien sûr on arrive à la fin d'un cycle et c'est le moment de quitter les Nielson mais je regrette ces gens qui m'ont vraiment beaucoup ému, fait rire aussi parfois par leur naïveté et impressionné par leur simplicité et le bonheur dans lequel ils se satisfaisaient. J'ai eu l'impression qu'on me racontait une histoire, des souvenirs du passé, c'est très intéressant d'en apprendre autant dans une fiction. Tout n'est peut-être pas exact, j'ai lu quelque part que l'auteur aurait beaucoup enjoliver la réalité, mais je suis sûre que le fond se tient et que ces migrants de Suède ont dû passer à peu près par les mêmes épreuves. Ces livres nous font partager leurs épreuves, j'avais envie de leur donner mon pain, de leur prêter mon lit, j'ai ressenti une grande émotion à la mort des premiers migrants... Une très belle fresque de cet épisode américain.
C'est aussi un roman sur la religion, dès le début elle est présente et prend de multiples formes. J'ai eu l’impression que Moberg ne la défendait pas vraiment, critiquant ouvertement le clergé suédois (la catin Ulrika sert très bien de bouc émissaire à la rancune de l'auteur) et il dépose de grandes questions philosophiques dans les esprits de ses personnages (jusqu'à les faire douter de l’existence de Dieu). Il démolit la notion de fatalité avec Karl Oskar, le rebelle.
Plus j'en parle plus je réalise à quel point c'est un roman fascinant avec des personnages si marqués et tout est tellement possible, réel.
Je n'ai qu'une dernière chose à dire: lisez cette saga! Oui c'est un peu long et parfois l'auteur répète un peu ce qui c'est passé dans les tomes précédents (surtout sur la fin), mais il se lit vite, c'est dynamique et construit avec de petits chapitres. Peut-être mon coup de coeur de l'année, j'ai vraiment adoré, merci à tous les rats qui l'ont conseillé avant moi. Et vive le thème de la littérature scandinave
Editions Gaïa - 8 tomes - publié en Suède entre 1949 et 1959 (éditions Gaïa 1999-2000)
La saga des émigrants 1 - Au pays
La saga des émigrants 2 - La traversée
La saga des émigrants 3 - Le Nouveau Monde
La saga des émigrants 4 - Dans la forêt du Minnesota
La saga des émigrants 5 - Les pionniers du lac Ki-Chi-Saga
La saga des émigrants 6 - L'or et l'eau
La saga des émigrants 7 - Les épreuves du citoyen
La saga des émigrants 8 - La dernière lettre au pays natal
Que d'excellents moments de lecture avec cette saga des émigrants! Sans aucuns doutes, ma note générale pour l'ensemble de la saga: 5/5 ça ne m'étonne pas qu'il ait été élue en 1998, année du centenaire de la naissance de Moberg, meilleur roman suédois du siècle!
Petit résumé:
Dans les années 1800-1850, un groupuscule de suédois opprimés décide de se lancer dans la plus grande aventure de leur vie, encore très peu rependue parmi les hommes: la migration. Ils s'en vont un jour pour l'Amérique, terre aux milles promesses, où la liberté régne en maître et où la terre donne ses fruits sans se faire prier. Passant pour fous, partant pour la mort, ces courageux affronteront la mer, la terre, la faim, les hommes, et entreront dans l'Histoire du monde.
Avis:
Je n'entre pas dans les détails de l'histoire, il y a une dizaine de personnages (les premiers migrants) que l'on suit dur tout le long de la saga, mais il y a surtout une famille, les Nielson, devenant "Nelson" avec le temps, composé de Karl Oskar, Kristina et leur 6 enfants (si je ne me trompe). Dans ce roman il n'y a rien d'autre que la vie, les épreuves, la famille, c'est simple mais c'est beau. Vilhelm Moberg m'a enchanté, j'ai été possédée par ses livres, au point où ils m'ont laissé un vide après la dernière page du dernier tome. Bien sûr on arrive à la fin d'un cycle et c'est le moment de quitter les Nielson mais je regrette ces gens qui m'ont vraiment beaucoup ému, fait rire aussi parfois par leur naïveté et impressionné par leur simplicité et le bonheur dans lequel ils se satisfaisaient. J'ai eu l'impression qu'on me racontait une histoire, des souvenirs du passé, c'est très intéressant d'en apprendre autant dans une fiction. Tout n'est peut-être pas exact, j'ai lu quelque part que l'auteur aurait beaucoup enjoliver la réalité, mais je suis sûre que le fond se tient et que ces migrants de Suède ont dû passer à peu près par les mêmes épreuves. Ces livres nous font partager leurs épreuves, j'avais envie de leur donner mon pain, de leur prêter mon lit, j'ai ressenti une grande émotion à la mort des premiers migrants... Une très belle fresque de cet épisode américain.
C'est aussi un roman sur la religion, dès le début elle est présente et prend de multiples formes. J'ai eu l’impression que Moberg ne la défendait pas vraiment, critiquant ouvertement le clergé suédois (la catin Ulrika sert très bien de bouc émissaire à la rancune de l'auteur) et il dépose de grandes questions philosophiques dans les esprits de ses personnages (jusqu'à les faire douter de l’existence de Dieu). Il démolit la notion de fatalité avec Karl Oskar, le rebelle.
Plus j'en parle plus je réalise à quel point c'est un roman fascinant avec des personnages si marqués et tout est tellement possible, réel.
Je n'ai qu'une dernière chose à dire: lisez cette saga! Oui c'est un peu long et parfois l'auteur répète un peu ce qui c'est passé dans les tomes précédents (surtout sur la fin), mais il se lit vite, c'est dynamique et construit avec de petits chapitres. Peut-être mon coup de coeur de l'année, j'ai vraiment adoré, merci à tous les rats qui l'ont conseillé avant moi. Et vive le thème de la littérature scandinave
Nathalire- Nombre de messages : 1057
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Re: Vilhelm MOBERG (Suède)
Nathalire : tu m'as convaincu, je vais aller voir à Majuscule, s'il y est !
Re: Vilhelm MOBERG (Suède)
Un très beau souvenir de lecture que je n'oublie pas...
Chantal- Nombre de messages : 3226
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Re: Vilhelm MOBERG (Suède)
Je m'associe aux louanges concernant cette saga. Je l'ai découverte grâce aux "rats" et je continue la lecture des livres qui la constitue avec un égal bonheur!
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Prochaine lecture:
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Awara- Nombre de messages : 7157
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Re: Vilhelm MOBERG (Suède)
Ca fait plaisir de voir votre enthousiasme pour cette surperbe saga, je vous souhaite à tous une bonne lecture
Nathalire- Nombre de messages : 1057
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Re: Vilhelm MOBERG (Suède)
Vilhelm MOBERG (Suède)
Saga des émigrants tome 1 : Au pays
Le livre est déjà résumé 8 fois plus haut, donc je m’abstiendrai …
J’ai beaucoup aimé ce premier volume de la Saga des Emigrants. Je me suis d’abord dit que tout un volume en Suède alors que le thème de la saga c’est quand même l’Amérique, c’est un peu long, et puis finalement non. L’auteur décrit très bien cette société fermée qu’était alors la Suède au 19ème siècle. Il a voulu, en plus de nous présenter les personnages principaux de la saga, nous faire comprendre pourquoi plus d’un million de suédois ont préféré quitter leur pays pour s’en aller tenter l’aventure dans un pays inconnu. Le récit a parfois un côté un peu documentaire. Il décrit les règles qui régissaient sévèrement la vie des habitants, notamment la main mise du clergé. Le pasteur est d’ailleurs représenté comme une vraie tête à claques et le roman prend clairement une position anticléricale. Ce mélange de misère sociale chez les paysans qui s’acharnent pour pas grand-chose et de soif de liberté chez les opprimés amènent donc 19 personnes à se retrouver un beau matin sur un quai d’embarquement, prêt pour affronter le terrible océan. Cela sera le thème du volume 2.
Ce premier volume de la saga me donne clairement envie de lire la suite.
Ma note 4/5
Saga des émigrants tome 1 : Au pays
Le livre est déjà résumé 8 fois plus haut, donc je m’abstiendrai …
J’ai beaucoup aimé ce premier volume de la Saga des Emigrants. Je me suis d’abord dit que tout un volume en Suède alors que le thème de la saga c’est quand même l’Amérique, c’est un peu long, et puis finalement non. L’auteur décrit très bien cette société fermée qu’était alors la Suède au 19ème siècle. Il a voulu, en plus de nous présenter les personnages principaux de la saga, nous faire comprendre pourquoi plus d’un million de suédois ont préféré quitter leur pays pour s’en aller tenter l’aventure dans un pays inconnu. Le récit a parfois un côté un peu documentaire. Il décrit les règles qui régissaient sévèrement la vie des habitants, notamment la main mise du clergé. Le pasteur est d’ailleurs représenté comme une vraie tête à claques et le roman prend clairement une position anticléricale. Ce mélange de misère sociale chez les paysans qui s’acharnent pour pas grand-chose et de soif de liberté chez les opprimés amènent donc 19 personnes à se retrouver un beau matin sur un quai d’embarquement, prêt pour affronter le terrible océan. Cela sera le thème du volume 2.
Ce premier volume de la saga me donne clairement envie de lire la suite.
Ma note 4/5
Le petit montagnard- Nombre de messages : 1335
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Re: Vilhelm MOBERG (Suède)
Saga des émigrants
Éditions le livre de poche
1 - Au pays
2 - La traversée
3 - La terre bénie (comprend les tomes 3 et 4)
4 - Les pionniers du Minnesota (comprend les tomes 5 et 6)
Critique:
J'aurais dû commencer dès les premiers tomes, car j'en ai oublié des bouts. Je dirais que j'ai vraiment aimé les premiers tomes, je dirais le 1er et le 2e - les personnages sont empreints d'une naïveté qui ne peut laisser indifférent. Ils foncent dans cette aventure inconnue en misant tout ce qu'ils possèdent et aiment et nous livrent leurs impressions avec candeur. Leur vision de l'Amérique et de la vie en général est parfois très drôle, parfois plus triste. On se sent complètement plongé dans cette époque, on ressent l'isolement des émigrants alors que le transport des gens et le transfert de l'information et si difficile. Par ailleurs, on mesure ici tout le pouvoir qu'avaient les hommes de religion sur la population. C'est d'ailleurs ce qui m'achale un peu dans les tomes 3 et 4 - l'omniprésence de la religion me fait décrocher un peu et je trouve parfois qu'il y a des longueurs. Je continue toutefois d'aimer la saga et je vais certainement continuer la saga... à suivre!
4.5/5 pour les tomes 1 et 2
4/5 pour le tome 3
3.5/5 pour le tome 4
Éditions le livre de poche
1 - Au pays
2 - La traversée
3 - La terre bénie (comprend les tomes 3 et 4)
4 - Les pionniers du Minnesota (comprend les tomes 5 et 6)
Critique:
J'aurais dû commencer dès les premiers tomes, car j'en ai oublié des bouts. Je dirais que j'ai vraiment aimé les premiers tomes, je dirais le 1er et le 2e - les personnages sont empreints d'une naïveté qui ne peut laisser indifférent. Ils foncent dans cette aventure inconnue en misant tout ce qu'ils possèdent et aiment et nous livrent leurs impressions avec candeur. Leur vision de l'Amérique et de la vie en général est parfois très drôle, parfois plus triste. On se sent complètement plongé dans cette époque, on ressent l'isolement des émigrants alors que le transport des gens et le transfert de l'information et si difficile. Par ailleurs, on mesure ici tout le pouvoir qu'avaient les hommes de religion sur la population. C'est d'ailleurs ce qui m'achale un peu dans les tomes 3 et 4 - l'omniprésence de la religion me fait décrocher un peu et je trouve parfois qu'il y a des longueurs. Je continue toutefois d'aimer la saga et je vais certainement continuer la saga... à suivre!
4.5/5 pour les tomes 1 et 2
4/5 pour le tome 3
3.5/5 pour le tome 4
_________________
Lectures en cours:
The strange case of Dr Jekyll and Mr Hyde and other tales of terror de Robert Louis Stevenson
catherine- Nombre de messages : 611
Age : 47
Location : Montréal
Date d'inscription : 07/02/2011
Re: Vilhelm MOBERG (Suède)
Saga des émigrants
Au terme du voyage, cinquième volume de La Saga des émigrants, parue dans Le Livre de Poche, regroupe les tomes 7 (Les Epreuves du citoyen) et 8 (La Dernière Lettre au pays natal) de l’édition originale publiée par Gaïa Editions.
Critique:
La dernière partie de cette saga m'a paru fort inégale - j'ai commencé par trouver très longue la première partie ou Kristina continue de s'apitoyer sur son sort d'émigrante tout en se soumettant à la volonté du seigneur, tandis que Karl Oskar continue d'éprouver de la satisfaction à faire son dur labeur. On traîne en longueur selon moi, mais le rythme change avec la guerre de Sécession et le soulèvement des Sioux, partie qui m'a beaucoup intéressée. La dernière partie m'a également semblé longue, on a étiré la fin de la vie de Karl Oskar qui, on le sentait, était de trop parmi la nouvelle génération que l'auteur a trop peu détaillé pour nous les faire connaître réellement.
J'ai bien apprécié la saga, mais je dois avouer que les premiers tomes ont de loin été les plus intéressants à mes yeux. 3/5 pour ce dernier volume.
Au terme du voyage, cinquième volume de La Saga des émigrants, parue dans Le Livre de Poche, regroupe les tomes 7 (Les Epreuves du citoyen) et 8 (La Dernière Lettre au pays natal) de l’édition originale publiée par Gaïa Editions.
Critique:
La dernière partie de cette saga m'a paru fort inégale - j'ai commencé par trouver très longue la première partie ou Kristina continue de s'apitoyer sur son sort d'émigrante tout en se soumettant à la volonté du seigneur, tandis que Karl Oskar continue d'éprouver de la satisfaction à faire son dur labeur. On traîne en longueur selon moi, mais le rythme change avec la guerre de Sécession et le soulèvement des Sioux, partie qui m'a beaucoup intéressée. La dernière partie m'a également semblé longue, on a étiré la fin de la vie de Karl Oskar qui, on le sentait, était de trop parmi la nouvelle génération que l'auteur a trop peu détaillé pour nous les faire connaître réellement.
J'ai bien apprécié la saga, mais je dois avouer que les premiers tomes ont de loin été les plus intéressants à mes yeux. 3/5 pour ce dernier volume.
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Re: Vilhelm MOBERG (Suède)
LA SAGA DES EMIGRANTS TOME 1 LE PAYS
Amazon: Voici l’histoire des premiers pionniers suédois partis conquérir l’Amérique et comment leur vint l’idée de s’expatrier. Les paysans du Småland, une province du sud-est de la Suède, vivaient paisiblement de leurs terres. Vers le milieu du xixe siècle, cet ordre immuable commença à trembler sur ses bases. Les terres sans cesse divisées par les héritages vinrent à manquer. Et les échos venus d’au-delà de l’Océan donnèrent des envies de liberté. Au pays est le premier volume de l’épopée de ces gens ordinaires animés du souffle de l’aventure et du formidable espoir de recommencer leur vie.
Mon avis: 3.5/5
J'ai bien aimé le début de cette saga, le cadre de la Suède du 19ème siècle m'a plu, le monde paysan aussi.
Je suis entrée dans l'histoire dès le début mais j'ai ensuite trouvé que ça tirait un peu en longueur dès que tous les émigrants ont décidé de partir. Ca devenait vraiment mou que se soit dans l'action ou dans le style de l'auteur.
C'est toutefois très intéressant de découvrir la vie quotidienne suédoise du 19ème et je vais poursuivre avec intérêt cette saga, j'ai hâte de les retrouver durant la traversée de l'Atlantique.
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Challenge US : 29/51
Re: Vilhelm MOBERG (Suède)
Des rats seront peut-être intéressés, j'ai vu que les éditions Gaïa republié en deux volumes la Saga des émigrants
Édit : je viens de m'apercevoir que les deux couvertures se complète et forme un dessin ! J'adore quand les éditeurs font ça.
Édit : je viens de m'apercevoir que les deux couvertures se complète et forme un dessin ! J'adore quand les éditeurs font ça.
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