Stéphane BOURGUIGNON (Canada/Québec)

De: Mousseline

Stéphane Bourguignon - L'avaleur de sable
(Québec Amérique, 239 pages, 2001)

Un petit roman bien charmant. L'auteur décortique les rapports hommes-femmes. C'est bien amusant et instructif de lire le point de vue d'un homme. On est donc compliqué nous les femmes! )

C'est l'histoire de Julien et sa copine, d'un couple de leurs amis et de leur vie au quotidien de jeunes couples.

Stéphane Bourguignon raconte bien et joliment les choses. Il sait doser l'humour. Il nous fait rire mais sans tomber dans le ridicule, c'est juste correct.

Un roman que j'ai eu bien du plaisir à lire que ce soit dans le métro ou dans la salle d'attente chez le médecin.

Ce jeune auteur québécois a certainement de l'avenir dans le métier s'il continue sur la même lancée mais à condition qu'il sache se renouveler.

Note : 4/5
(Mousseline)
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Stéphane Bourguignon

Stéphane Bourguignon est né le 21 janvier 1964.

Romancier, Stéphane Bourguignon est scénariste de formation et scripteur humoriste de métier. Il a enseigné à l'École nationale de l'humour de 1991 à 1993. Il a aussi collaboré avec des humoristes comme Patrick Huard, Marie-Lise Pilote et Michel Courtemanche. Son premier roman, "L'Avaleur de sable", a été salué par la critique en 1993.

"La vie, la vie," sa première télésérie, comprenant 39 épisodes, a été mise en onde en janvier 2001 à la télévision de Radio-Canada.

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Bibliographie

L'avaleur de sable, Éditions Québec/Amérique, 1993
Le principe du Geyser, Éditions Québec/Amérique, 1996
Un peu de fatigue, Éditions Québec/Amérique, 2002
Sonde ton coeur, Laurie Rivers, Éditions Québec/Amérique, 2007)


De: Zanie (Message d'origine) Envoyé: 10/6/2002 9:20

Stéphane BOURGUIGNON - L'Avaleur de sable

J'ai un préjugé légèrement négatif face aux auteurs québécois. Faut pas m'en vouloir, je pense que cà vient de ma moitié française, du fait que j'ai peu lu d'auteurs québécois au bout du compte et aussi que je me sens parfois étrangère à leurs écrits bien que je me retrouve parfois dans les lieux et l'atmosphère.

J'ai aussi un préjugé favorable aux auteurs québécois, bien que je me laisse rarement influencer par celui-ci. J'aime beaucoup reconnaître le nom des rues, des villes, des gens, etc... Par contre, je ne me reconnais pas dans le langage utilisé par Michel Tremblay par exemple. Ce n'est pas le langage utilisé par les gens autour de moi, pas plus que par ma famille du côté québécois.

J'ai beaucoup, beaucoup aimé ce livre. Et je me suis retrouvée dans la langue utilisée. J'ai eu l'impression d'être dans la tête du gars, de l'entendre penser. Et cela m'a semblé très crédible. C'est très bien écrit, cà colle à la réalité, c'est une écriture juste, qui m'a semblée authentique.

Disons que je me demande vraiment si les hommes pensent comme cà. Pas tous les hommes, bien sûr, je ne généralise pas. Mais certains hommes ou certaines tournures de pensées me paraissent correspondre. Ah, je me trompe peut-être mais en tous cas, c'est si bien écrit que j'y ai cru. En fait, j'ai bien tout aimé, les personnages, les situations, l'écriture, le rythme...

Un livre à lire, très certainement. Je suis enchantée de cette lecture et je relirai sûrement cet auteur, je vais le rechercher. Je suis une lectrice difficile pour l'écriture, je ne sais pas pourquoi mais c'est important pour moi, c'est ce qui fait que j'accroche ou je décroche, bien souvent. Disons que pour moi c'est aussi important, sinon plus, que l'histoire, et là, les 2 m'ont plu, sans contredit.

4.5/5


De: Youpelidou
Stéphane BOURGUIGNON - L'Avaleur de sable
J'ai beaucoup aimé. Ça se lit quasiment d'une traite, le style est attachant et c'est québecois avec toutes les lettres de noblesse que ça implique. Ce n'était pas mon dernier Bourguignon, loin de là!

Note : 4/5


De: Jobby
Excellent livre! Auteur québécois qui en vaut la peine. Il sait nous faire rire en étant d'une banalité impressionnante. J'attends de nouveaux volumes avec impatience.
Note : 5/5


De: Sammy
Voilà un livre pour les vrais gars! L'histoire d'un homme, écrite par un homme, pour les hommes. Simple recette, mais combien efficace. Actuel, frais, viril, vrai. Féministes s'abstenir. J'adore.
Note : 5/5


De: Janis
Stéphane BOURGUIGNON - L'Avaleur de sable

Ça faisait longtemps que je n'étais pas tombée sur ce genre de livre qui vous transporte et qui vous empêche de le fermer, je me disais, encore un autre petit chapitre et j'irai dormir après! Mais finalement, je lisais plus qu'un petit chapitre curieuse évidemment de savoir la suite de l'histoire. Quand je lis un livre en trois jours, c'est qu'il est excellent. J'ai aussi lu la suite, d'ailleurs aussi excellente. J'espère que cet auteur continuera à produire de magnifiques histoires et d'autres belles séries télévisées. Mille fois BRAVO!!!

Note : 5/5
(Janis, 27 ans, Pohénégamook/Canada)


De: Mousseline Envoyé: 11/19/2002 7:53

Un peu de fatigue de Stéphane Bourguignon

C'est l'histoire d'un homme de 41 ans, Édouard, dont la vie dérape ou c'est l'homme qui dérape...

Ce qui m'a beaucoup plu fut de voir commment l'auteur a évolué par rapport à premier roman L'avaleur de sable. On sent l'évolution dans ses personnages. Dans son premier livre les personnages étaient jeunes et avaient des préoccupation de jeunes ici c'est un homme d'âge mûr qui s'interroge sur le sens de la vie, de la famille, des amis...un homme désabusé de la vie, de la famille, des amis...

J'ai absolument adoré la première moitié du livre mais malheureusement j'ai perdu mon enthousiasme par la suite... Édouard est un personnage fascinant, ce qui fait d'ailleurs l'intérêt
du roman. A un moment donné Bourguignon a donné le rôle de narrateur aux autres personnages du livre et c'est là que tout s'est gâché. Les personnages secondaires n'étaient pas suffisamment
intéressants pour être au premier plan. J'ai comme eu l'impression que Stéphane Bourguignon n'avait pu rien à dire sur Édouard alors il a passé le flambeau aux autres membres de la tribu. Même si ce changement de narrateur n'a duré qu'en tout environ 50 à 75 pages
ce fut assez pour que changer le ton du roman. Dommage ce qui était parti pour être un excellent roman est devenu un assez bon roman ce qui est déjà quand même pas mal.

On retrouve de très bonnes reflexions du personnage principal, j'ai bien aimé. A quelque part ça m'a rejoint. L'humour de Stéphane Bourguignon était au rendez-vous, un humour qui m'a fait
sourire pour ne pas dire éclater de rires à plusieurs reprises.

Somme toute c'est un bon roman mais après des débuts tellement prometteurs c'est un peu décevant.

note: 3.75/5


De: la-grande Envoyé: 1/8/2003 9:08

Un peu de fatigue Note: 3.5/5

Je ne ferai pas de lien entre ce roman et les 2 romans précédents de l'auteur puisqu'il y a des années lumière que je les ai lu!

Comme Mousseline, j'ai trouvé qu'Edouard était un personnage très intéressant... et on a vraiment envie d'en savoir plus sur lui et les raisons pour lesquelles il agit comme il le fait. C'est vrai que la première moitié nous tient et puis tout à coup, je ne comprenais plus rien jusqu'à ce que je réalise que Simone était maintenant le narrateur... et le livre change de rythme.

De plus, il y a un moment donné où Edouard saute une coche et j'y ai plus ou moins cru... ça m'a gâché mon plaisir.

C'est quand même un bon livre et je le suggère... Stéphane Bourguignon est un bon auteur québécois et ses livres valent la peine qu'on s"y attarde.


De : lucepico Envoyé : 12/02/2003 04:34
Stéphane BOURGUIGNON - L'avaleur de sable 3,2/5

Bof...

C'est bien écrit. Il y a de bons moments très très drôles (de là la note quand même bonne) ; mais que voulez-vous, je ne suis pas capable de m'attacher à un imbécile qu'il soit heureux ou non.

Rien ne me touche dans ce bouquin, pas même la tragédie finale. Pourquoi? Parce que c'est trop pour être crédible. Trois personnages principaux masculins, trois hommes qui vivent avec la mort de leur "conjointe", et deux en bas de trente ans avec ça... Wow les moteurs... Pourtant il y aurait eu du potentiel avec l'histoire du "vieux", mais on n'en parle qu'une page. Et puis le mariage, les trois grossesses simultanées. Il a manqué d'imagination ou quoi? Les filles ne sont quand même pas identiques à ce point... Dans ce bouquin, la femme en est réduite à être un utérus heureux. Enfin, pourquoi pas dans le fond. Car...

La seule chose de crédible la dedans, c'est que les hommes en viennent toujours à penser avec leurs queues. Je ne sais pas là... c'est le livre qui est écrit comme ça. Je ne juge pas, je constate et je trouve ça crédible .

L'avaleur de sable ou: L'homme-queue et la femme-utérus.


De : Ghis1976 Envoyé : 24/02/2004 19:39

Un peu de fatigue de Stéphane Bourguignon

Mon avis :

Je dois dire que j'ai eu un peu de peine à embarquer dans l'histoire. Peut-être pour des raisons personnelles, j'étais malade au moment de lire le livre. Après quelques pages, j'embarque, j'éprouve un intérêt et une sympathie pour le personnage principal mais au moment où je commence à apprécier, on nous change le narrateur. Et pour moi, ce fût le début de la fin. J'ai pas apprécié les changements de narrateurs et j'ai même trouvé que ça reandait l'histoire redondante. Je me suis désintéressé. Ça se rattrappe un peu à la fin et ça nous permet d'apprécier un peu.

J'ai quand même senti une évolution dans l'écriture de Bourguignon par rapport au deux premiers romans. C'est plus mature et j'ai bien aimé le personnage d'Édouard. Mais pas plus.

Note : 3/5

GHiS


De : melodie74 Envoyé : 12/07/2004 05:22
Stéphane BOURGUIGNON (2002). Un peu de fatigue. 268 pages

Édouard a 41 ans et nage en pleine crise existentielle. Pourquoi ci, pourquoi ça, pourquoi moi, etc.

Tout pour m'irriter quoi?! (On se souvient tous de ce que j'avais pensé du héros plaignard de Louis Gauthier dans Voyage au Portugal avec un Allemand ). Et au début, c'est exactement l'effet que j'avais : "Ah non, pas un autre homme qui a le mal de vivre et qui va se plaindre pendant 300 pages"!! Mais au fur et à mesure que ça avançait, j'appréciais de plus en plus.

Je n'ai jamais rien lu d'autre de Bourguignon, ni même vu La vie, la vie alors j'étais en terrain inconnu et peut-être cela m'a-t-il aidée. Et contrairement aux autres critiques, j'ai beaucoup aimé le changement de narrateur. Justement, s'il n'y avait pas eu ce changement, je pense que l'auteur aurait tourné en rond, autour du héros (et de son nombril). Ces autres narrations nous donnaient une perspective différente de l'histoire. J'ai trouvé qu'elles l'enrichissaient même sinon on aurait eu que la perspective un peu égocentrique du personnage principal.

J'ai beaucoup aimé la fin même, quand Édouard "découvre" que ce n'est pas juste "la vie, le monde" le problème, c'est surtout lui et son attitude et qu'alors qu'il est le problème, il est aussi la solution. J'ai trouvé l'histoire très réaliste, un peu narcissique, mais remplie d'espoir aussi et ça m'a touchée.

Un 4/5 pour moi et j'ai vraiment hâte de lire les prochains (j'ai un ami qui les a et qui va me les prêter en septembre)

Mélodie

De : melodie74 Envoyé : 25/11/2004 19:40
Bourguignon, Stéphane (1993) L'Avaleur de sable.240 pages.

**Attention, peut-être qqs révélations**

Eh bien, c'est fait. J'ai finalement lu L'Avaleur de sable! J'en entendais tellement parler autour de moi...J'ai beaucoup, beaucoup aimé. C'est l'histoire de Julien et Pierrot qui sont célibataires et contents de l'être et qui du jour au lendemain, sans s'en attendre évidemment, ils se font rattraper par l'amour...À partir de là, nous entrons dans la tête des gars. C'est génial! Et oui, ils nous (les filles) font ressortir comme étant très compliquées et pourquoi pas? Peut-être que nous le sommes, peut-être pas, mais c'est comme ça qu'ils le perçoivent. J'ai ri à plusieurs reprises de leurs états d'âme, de leur façon de penser, de leur incompréhensibilité (et non imcompréhension) face aux états d'âme de leurs belles. J'ai aussi aimé le fait que ça soit un peu "irréel" (les 3 hommes qui ont perdu une femme; les 3 hommes qui deviendront père). Oui, c'est "trop", mais justement à cause de ça, je trouve qu'on sort de l'auto-fiction et que n'a donc plus affaire à une espèce de bio-thérapie de la part de Bourguignon, mais plutôt à un vrai roman.

J'ai beaucoup d'hommes autour de moi qui l'on lu et semblent dire que c'est assez représentatif de leur ligne de pensée. J'ai aussi plusieurs couples autour de moi (dans la même tranche d'âge que dans le livre, i.e. vingtaine avancée) qui attendent des enfants, viennent d'avoir des enfants ou planifient avoir des enfants, etc. et TOUT s'y retrouve! C'est merveilleux et très drôle!

J'attends maintenant quelques semaines avant de me lancer dans Le principe du Geyser qui m'attend ici...

Ma note : un 5/5

Quelques passages drôles :

(Julien plie le linge d'Annie) :
"Au tour des culottes maintenant. Mon Dieu! Des culottes de bonne femme, ça respire la vie, c'est plein de petites fleurs qui éclosent ou de petits coeurs qui palpitent. [...] le cul de cette fille est tellement petit que la culotte ne me rentre même pas sur la tête. Je le sais, je viens de l'essayer." (p.101) (Il faut rien qu'un gars pour essayer une culotte sur sa tête )

(Annie et Julien, Sonia et Pierrot sont en train de relaxer dans le salon)
(Annie à Julien)
"-Je prendrais bien un autre Perrier. Sonia, un autre Perrier?
Évidemment. Depuis qu'Annie développe aussi son propre embryon, elles se couvent comme ça sans arrêt. On en a parlé, Pierrot et moi, et on est venus à la conclusion qu'elles font ça pour s'entraîner, se pratiquer, se réchauffer afin d'être parfaitement maternelles à l'arrivée des petites bêtes.
-Oui, s'il te plaît, mais pas trop de galce et pas de citron, ça me descend dans l'estomac comme du vinaigre.
-T'as compris, Julien? me demande Annie.
-Oui, je pense que oui.
Comme elles sont convaincues qu'on ne peut rien comprendre à ce qu'elles sont en train de vivre, elles s'imaginent aussi qu'on ne comprend plus rien à rien. Je décide de me rabattre sur Pierrot.
-Toi, Pierrot? Un Perrier?
-Oui, mais pas de glace, pas de citron et pas de Perrier. Juste de la bière." (p.189)

(Julien qui pense à Annie et Sonia qui partagent ensemble l'exaltation de ces précieux moments)
"Alors on leur donne tout l'espace voulu. On est là quand c'est le temps de flatter le bedon, de faire les massages, de dire des conneries la bouche collée sur le ventre, d'endurer les crises d'angoisse et les moments de désarroi intense, mais pour les beaux côtés de la chose, elles s'entendent mieux toutes seules" (p.195)

Mélodie

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De : melodie74 Envoyé : 30/11/2004 02:30

Bourguignon, Stéphane (2002) Le Principe du geyser. 208 pages.

Ce roman est la suite de L'Avaleur de sable. Nous retrouvons notre couple, Julien et Annie, *heureux* parents d'un petit garçon de trois ans. Alors qu'ils voguent dans une routine qui ne semble pas leur convenir, un événement apparemment banal transformera leur vie.

Ma réaction première : bof...Dans L'Avaleur de sable, on apprend à connaître et à aimer ces personnages un peu lourdaux, comme le dit Cuné, mais très attachants et sympathiques. Dans celui-ci, le ton tourne vraiment, à mon avis, à la thérapie personnelle. On dirait que l'auteur a des comptes à régler avec lui-même? La vie? La naïveté, l'empathie, l'amour n'y est plus. On est face à un jeune homme qui se cherche beaucoup trop et qui ne nous laisse pas une belle image de la gent masculine ni beaucoup d'espoir...Il y a encore beaucoup de passages très drôles et très réels, mais en gros, ça ne passe pas vraiment. Même mes amis masculins qui l'ont lu n'ont pas aussi aimé que le premier.

Bref, à lire parce qu'on a lu le premier et qu'on a aimé, mais c'est tout.

Ma note : un 3/5

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De: Youpelidou
Stéphane Bourguignon - Le principe du geyser
(Québec Amérique, 208 pages, 2001)
J'ai nettement préféré "L'avaleur de sable". On retrouve les mêmes personnages dans les deux livres mais il me semble que la sensation de fraîcheur que j'avais eue en lisant son premier roman n'était plus au rendez-vous.

Je l'ai lu avec intérêt mais pas avec le même contentement.
Note : 3/5

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De: Polo
Stéphane Bourguignon - Le principe du geyser

Quand on lit un jeune auteur, on peut s'attendre au récit de sa jeunesse dans une première oeuvre, suivie d'une seconde qui décrit l'échec de son premier amour.

"Le Principe du geyser" n'échappe pas à la règle. Le jeune mari qui sent que son couple bat de l'aile prend une pause en Gaspésie. Un prétexte amène la brisure définitive et la vie continue comme avant. Pour soutenir l'intérêt du lecteur, l'auteur a concocté un petit suspense libidineux. Le héros succombera-t-il aux charmes de la jeune femme qui occupe par hasard le chalet voisin du sien? Il faut dire que c'est un héros sérieux dans sa recherche et que l'oeuvre traduit bien son dilemme. À l'exception de ce moment assez fort, le reste manque tellement de mordant qu'on ne peut pas parler de geyser comme le titre le laisse entendre.

Note : 3/5
Polo

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De : PapillonY1 Envoyé : 02/01/2005 15:05

L'avaleur de sable de Stéphane Bourguignon
Québec Amérique - 240 pages

Résumé :
Depuis la mort de son amie, Julien s’est promis de ne plus céder aux pièges de l’amour. Il traîne sa déprime et son ennui en compagnie de son amie Pierrot, tout aussi célibataire et chômeur que lui. Jusqu’au jour où Pierrot rencontre la belle Sonia…

Mon avis :
Stéphane Bourguignon a un style très agréable : vif, alerte, moderne, très drôle. Et ses deux héros sont plutôt sympathiques, dans le genre adolescents attardés, nonchalants et un brin dégingandés. Mais qu’ils sont mous ! En manque d’énergie, en manque d’ambition, en manque de passion. Il faut que les femmes leur tombent dans les bras et que le boulot leur courre après. Ce n’est pas une femme qu’il leur faut, c’est une maman. Ce qui explique probablement leur réticence à devenir pères eux-mêmes. Sans les femmes, ils sont perdus, ils n’existent plus : on les retrouve affalés sur un canapé devant la télé à boire de la bière, complètement désespérés. Et quelle vision des femmes : obsédées par la maternité et rien d’autre… C’est probablement le féministe en moi qui s’est rebellée à la lecture de ce roman ! Son seul mérite est de nous donner un point de vue masculin sur les relatons hommes-femmes.

Extrait :
" Et puis je repense à Annie qui se défonce pour que je lui fasse un petit et à Pierrot qui va se défoncer quand il va savoir qu’il en attend un, et ça se met à tourner, à tourner, toutes ces conneries que nous font endurer les femmes, et qu’on est jamais à la hauteur de rien, et qu’on passe notre vie à s’excuser parce qu’on s’est laissé emporter, et que si on s’est laissé emporter c’est qu’on est jamais à la hauteur, et que si on n’est pas à la hauteur c’est que leurs exigences ne sont jamais branchées sur la maudite réalité. »

Ma note : 3 / 5

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De : Sandriine_1616 Envoyé : 13/02/2005 18:16

L'avaleur de sable

Résumé : déjà fait
Mon avis: est partagé.
D'un côté, le Julien mou qui picole ses bières et essaient de comprendre l'espèce féminine me plaît beaucoup parce que je m'y retrouve ( mais je me tracasse sur l'espèce masculine perso )
De +, l'écriture ne m'est pas habituelle sans être "difficile" à décrypter = donc j'adore
Mais, la femme = utérus , j'ai du mal quand même. Et puis les evenements en répet ... c'est spécial, disons.
Il n'empêche que j'ai aimé et que j'aimerais lire la suite (donc c'est bon signe )

Ma note : 3.75/5

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De : lassy Envoyé : 26/02/2005 15:02
L'Avaleur de sable

C'est un roman initiatique dans lequel le héros, jeune homme sensible, sensuel, et plein d'humour, se retrouve catapulté dans la vraie vie. Il devient adulte.

Julien sort de dépression, il a une vie de chômeur tranquille, sans ambition... les filles sont jolies mais il s'en fout. Puis son retour au monde du travail le remet en selle : le désir renait, prend toute la place, même. Et puis l'amour finalement le transporte carrément, il est prêt à renoncer à sa petite vie de célibataire sans souci...
Il faut dire que les tragédies autour de lui ne manquent pas, alors il apprend à apprécier ce que la vie peut offrir ; et Pépé, discrètement et malgré tout, incarne l'espoir.
Très philosophique, en fait, et très bien écrit. Et moi aussi, j'ai aimé voir la façon dont les hommes nous regardent. Ils sont vraiment pas comme nous !!!

4,5 / 5

Les filles, où avez-vous vu que Florence était morte ? pour moi, elle est partie, et lui avait envie de la voir morte !

"... alors, pour finir notre histoire en beauté, elle a profité d'une de nos sorties pour se trouver un gars plus reconnaissant. Après quelques heures à rire et à gueuler comme une sourde, elle m'a dit que c'était terminé, le plus simplement du monde, en sortant au bras de l'homme en question. Merci, au revoir, et j'ai regardé ce cul s'éloigner en préparant un petit crachat que je garde encore précieusement dans un coin de ma bouche pour le jour de son enterrement."

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De : Felindra2775 Envoyé : 08/03/2005 22:47
"L'Avaleur de sable" de Stéphane Bourguignon

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mon avis :

Je suis désolée, car je n'ai pas votre enthousiame vis à vis de ce livre. J'ai bien aimé le style, drôle, facile à lire, beaucoup d'humour, léger. Mais alors, je reconnais bien les hommes à travers ce roman. Le point de vue des hommes, vis à vis des femmes, et cela m'a un peu dérangé. Tous ces hommes un peu paumés, sans les femmes que font-ils ? Les relations hommes/femmes. Tout un programme. C'est un livre à lire comme ça, mais je ne classerai pas l'auteur parmi les grands de la littérature québécoise, en tout cas pas à mon goût. Mais malgré tout j'ai été contente de le lire. Merci Mousseline de m'avoir fait découvrir cet auteur.

3/5

felindra

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De : Lhisbei Envoyé : 21/03/2005 21:58
L'avaleur de sable
Québec Amérique 240 p.

Le résumé a déjà été fait je passe donc directement à l’avis perso. Waoouh, j’ai toujours rêvé de savoir ce qu’il y avait dans la tête des « mecs » là je suis servie. . Julien est un jeune homme ordinaire, un peu minable, paumé et terriblement immature mais il est attachant malgré tout. J’ai lu le livre d’une traite et j’ai beaucoup ri même des quelques clichés que l’auteur distille ici et là. L’écriture est rythmée, fluide, le style est contemporain et se lit sans difficultés. Il y a des passages savoureux comme celui où Sonia annonce à Julien qu’elle a remonte le moteur d’une vieille voiture : « il y a des filles, comme ça, qui vous pulvérisent un stéréotype dans le temps de le dire. C’est ce qui me fait croire qu’elle et Annie ont des chances de bien s’entendre. Elles ont la même façon d’entrer dans un temple, de chasser les vendeurs en culbutant les tables et de s’y installer comme de grandes lumières envoyées du ciel. Ça va faire du bien à tout le monde de se changer un peu les idées. Surtout à Annie. Après tout, je ne suis qu’un type moyen, et avec les types moyens, tout devient banal en un rien de temps ». Julien n’est pas toujours sympathique mais il est lucide sur lui même c’est déjà ça . Je commence à vraiment apprécier la littérature québécoise. Ma note 4,5/5.

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De : Cryssilda_ Envoyé : 02/03/2007 14:30
Sonde ton coeur, Laurie Rivers de Stéphane Bourguignon
Editions Québec Amérique, 184 pages

Laurie Rivers enseigne dans une école dans un coin paumé aux Etats-Unis. Elle essaie de compenser sa vie privée monotone en s'impliquant pour changer la vie de ses élèves, pour leur donner envie d'imaginer un autre avenir que celui de vivre dans leur ferme plus tard. En particulier, elle décide d'aider Alice, jeune fille obèse, à maigrir...

Je ne sais pas trop quoi dire sur ce livre car je suis plutôt déroutée... J'ai lu les quatre livres de Stéphane Bourguignon et dans celui-ci je ne le reconnais pas du tout. Si on m'avait donné ce livre à lire en cachant le nom de l'auteur, je ne l'aurais jamais reconnu... Donc, j'ai lu un livre que je n'aurais peut-être jamais lu s'il n'avait pas été de Stéphane Bourguignon... et je n'accroche pas vraiment à ce "nouveau" style (j'espère qu'il ne va pas s'installer dans ce style...). J'ai trouvé l'écriture sans aucun relief, et le fait que la narration se fasse à la troisième personne ne nous permet pas de ressentir ce que les personnages ressentent.. Bref l'écriture est trop lisse pour moi, et l'humour que j'aimais retrouver dans ses livres n'apparait plus du tout... Je crois que ce n'est simplement pas mon genre de livre...

Cryssilda

Sonde ton coeur Laurie Rivers

Laurie Rivers est une enseignante de 26 ans. Un jour, une nouvelle étudiante obèse arrive dans sa classe. Laurie décide de lui concocter un programme de perte de poids. Rapidement, l'initiative incite d'autres écoles à adopter un même programme. Laurie et sa protégée sont constamment sous les feux des projecteurs. Laurie etAlice sont marquées à jamais par ce projet. Elles en ressortiront très différentes.

J'ai été décue par le dernier Bourgignon. Pendant tout le roman on se demande vraiment "pourquoi". Pourquoi est-ce que Laurie s'investit autant dans le projet de perte de poids, pourquoi les parents d'Alice se montrent aussi récalcitrants, pourquoi la religion fait une apparition à chaque 3 pages. Si les raisons motivant le comportement de Laurie s'éclaircissent à la fin, c'est trop peu, trop tard. Déjà l'intérêt (du moins selon moi) était amenui. Pas vraiment une réussite.

2.75/5