Jean-Louis FOURNIER (France)
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Jean-Louis FOURNIER (France)
De : Eireann561 Envoyé : 2006-05-19 15:40
Il a jamais tué personne, mon papa
Jean-Louis Fournier
La note: 4
Sauf lui-même hélas.
Un enfant raconte sa vie dans les environs d’Arras. Son père est médecin, mais alcoolique et de ce fait irresponsable. Cet homme décédera à 43 ans. J’ai lu ce livre il y a plusieurs années et j’ai eu énormément de plaisir à le relire.
Le quotidien de cet enfant dans une vie qui peut d’une seconde à l’autre être joyeuse et soudain devenir sordide. La lutte de la mère assumant seule les dépenses, le médecin ne se faisant pas souvent payer, mais remplissant les fiches de soins. Il achète à ses amis des voitures qui ne roulent pas, se procure du beurre au marché noir mais le laisse fondre sur le porte bagage de son vélo, trouve du savon et le fait essayer à tous les clients du bistrot. Pendant ces tournées il se fera accompagner par un curé, pour ne plus boire, le curé abandonnera son sacerdoce.
Le père, Dr Jekyll et Mister Hyde, homme charmant, aimé de ces clients, s’accroche au lit de ses malades pour ne pas tomber. Mais violent le soir, ne procurant aucun revenu à sa famille, rate tout de sa vie familiale, se voulant drôle et n’y réussissant pas toujours. La mère s’échine au travail, les enfants sont quasiment miséreux
-«Ils disaient à maman qu’ils n’étaient pas étonnés de voir papa fatigué, avec le nombre de clients qu’il avait.
Maman, elle avait envie de leur dire que c’était pas les clients qu’il fallait compter … … C’était les Byrrh. »
L’écriture est limpide en forme de petites scènes d’une page ou une page et demi maximum. Malgré la détresse de ce garçon, il nous arrive de rire de bon cœur mais avec un peu de honte.
Laissons à l’auteur la dernière ligne : «Je ne lui en veux pas »
Il a jamais tué personne, mon papa
Jean-Louis Fournier
La note: 4
Sauf lui-même hélas.
Un enfant raconte sa vie dans les environs d’Arras. Son père est médecin, mais alcoolique et de ce fait irresponsable. Cet homme décédera à 43 ans. J’ai lu ce livre il y a plusieurs années et j’ai eu énormément de plaisir à le relire.
Le quotidien de cet enfant dans une vie qui peut d’une seconde à l’autre être joyeuse et soudain devenir sordide. La lutte de la mère assumant seule les dépenses, le médecin ne se faisant pas souvent payer, mais remplissant les fiches de soins. Il achète à ses amis des voitures qui ne roulent pas, se procure du beurre au marché noir mais le laisse fondre sur le porte bagage de son vélo, trouve du savon et le fait essayer à tous les clients du bistrot. Pendant ces tournées il se fera accompagner par un curé, pour ne plus boire, le curé abandonnera son sacerdoce.
Le père, Dr Jekyll et Mister Hyde, homme charmant, aimé de ces clients, s’accroche au lit de ses malades pour ne pas tomber. Mais violent le soir, ne procurant aucun revenu à sa famille, rate tout de sa vie familiale, se voulant drôle et n’y réussissant pas toujours. La mère s’échine au travail, les enfants sont quasiment miséreux
-«Ils disaient à maman qu’ils n’étaient pas étonnés de voir papa fatigué, avec le nombre de clients qu’il avait.
Maman, elle avait envie de leur dire que c’était pas les clients qu’il fallait compter … … C’était les Byrrh. »
L’écriture est limpide en forme de petites scènes d’une page ou une page et demi maximum. Malgré la détresse de ce garçon, il nous arrive de rire de bon cœur mais avec un peu de honte.
Laissons à l’auteur la dernière ligne : «Je ne lui en veux pas »
Re: Jean-Louis FOURNIER (France)
OU ON VA, PAPA ?
Prix Femina 2008, Editions Stock
Jean-Louis FOURNIER est le créateur de La Noiraude et il était le complice de Pierre Desproges. Il a eu trois enfants, deux garçons et une fille. Les deux garçons, Mathieu et Thomas, sont nés handicapés, à la fois sur les plans mental et physique. Jean-Louis Fournier a écrit sur livre sur eux, pour eux. Il y parle de leur naissance, de leur difficile développement, de leur absence d'avenir professionnel, social, quel qu'il soit. Et puis surtout, il y parle de lui, de sa relation avec ses fils, de situations qu'il a vécues en lien avec ce handicap, il évoque ses pensées et ses réflexions.
Le livre se compose de courts textes juxtaposés, avec une chronologie relative. Dans ces textes, on lit beaucoup d'amour, de tendresse pour ses deux enfants "petits oiseaux ébouriffés", "cabossés" pour lesquels il ne pense pas avoir été un bon père. Il y a beaucoup d'humour noir aussi. Egalement une grande poésie, les mots sont choisis avec précision et c'est un très beau texte. A la fois triste et drôle, très sensible et émouvant.
Ma note : 4,5/5
Prix Femina 2008, Editions Stock
Jean-Louis FOURNIER est le créateur de La Noiraude et il était le complice de Pierre Desproges. Il a eu trois enfants, deux garçons et une fille. Les deux garçons, Mathieu et Thomas, sont nés handicapés, à la fois sur les plans mental et physique. Jean-Louis Fournier a écrit sur livre sur eux, pour eux. Il y parle de leur naissance, de leur difficile développement, de leur absence d'avenir professionnel, social, quel qu'il soit. Et puis surtout, il y parle de lui, de sa relation avec ses fils, de situations qu'il a vécues en lien avec ce handicap, il évoque ses pensées et ses réflexions.
Le livre se compose de courts textes juxtaposés, avec une chronologie relative. Dans ces textes, on lit beaucoup d'amour, de tendresse pour ses deux enfants "petits oiseaux ébouriffés", "cabossés" pour lesquels il ne pense pas avoir été un bon père. Il y a beaucoup d'humour noir aussi. Egalement une grande poésie, les mots sont choisis avec précision et c'est un très beau texte. A la fois triste et drôle, très sensible et émouvant.
Ma note : 4,5/5
Ysla- Nombre de messages : 1800
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Date d'inscription : 23/12/2008
Re: Jean-Louis FOURNIER (France)
Où on va papa?
155 pages, édition Stock
Je ne fais pas de résumé car plus haut il y en a un très bien
Ma note 4,75/5
C'est un livre très touchant et bourré d'humour. Il arrive à nous faire rire sur un sujet très lourd. On sent à quel point il aime ses fils même s'il se moque d'eux c'est toujours avec douceur et humour!
155 pages, édition Stock
Je ne fais pas de résumé car plus haut il y en a un très bien
Ma note 4,75/5
C'est un livre très touchant et bourré d'humour. Il arrive à nous faire rire sur un sujet très lourd. On sent à quel point il aime ses fils même s'il se moque d'eux c'est toujours avec douceur et humour!
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Challenge US : 29/51
Re: Jean-Louis FOURNIER (France)
Jean-Louis Fournier - Où on va papa ?
155 pages / édition Stock
Prix Femina 2008
Je ne voudrais pas vous paraître insensible mais face à un tel concert de louanges, de plébiscites et de critiques unanimes, je prend mon courage à deux mains pour y apporter...mon bémol !
Alors certes, les passages très courts sont pour certains empreint de poésie, de force, parfois grinçant et dérangeant mais toujours emplis de tendresse et d'amour débordant pour ces deux enfants "cabossés" par la vie.
Alors certes, le sujet est sensible, très rarement traité par la littérature, Jean-Louis Fournier a le mérite d'en parler, de partager une partie de sa vie.
Mais franchement, d'un stricte point de vue littéraire, il n'y a pas grand chose !
Les fragments se succèdent, inachevé pour la plupart avec une organisation qui est loin d'être évidente. J'ai eu l'impression de lire un carnet de pensée, le genre de paragraphe que l'on écrit sur le quai d'une gare où attablé à la terrasse d'un café.
À cela s'ajoute la désagréable sensation de m'être faite berné par un coup médiatique remarquablement bien construits, organisé autour ces "révélations" !
Je lui accorde un prix pour parler sans tabou des handicaps, un prix pour être agréable à lire, un pour être rapide à lire une petite demi heure à peine.
Peut-être en attendais-je un peu trop, mais j'ai véritablement été déçu...
Je ne regrette pas de l'avoir lu mais je ne regrette pas non plus de ne pas l'avoir acheter parce que 15 euros pour un livre où la moitié des pages sont blanches (vraiment blanches sans mauvais jeu de mots -rien d'imprimé-) j'aurais trouvé ça un peu fort de café !
Personnellement, le sujet me touche beaucoup mais ces 15 euros, je préfère les donner à la recherche ou aux association qui aide à mieux vivre le handicap...
Ma note : 3/5
155 pages / édition Stock
Prix Femina 2008
Je ne voudrais pas vous paraître insensible mais face à un tel concert de louanges, de plébiscites et de critiques unanimes, je prend mon courage à deux mains pour y apporter...mon bémol !
Alors certes, les passages très courts sont pour certains empreint de poésie, de force, parfois grinçant et dérangeant mais toujours emplis de tendresse et d'amour débordant pour ces deux enfants "cabossés" par la vie.
Alors certes, le sujet est sensible, très rarement traité par la littérature, Jean-Louis Fournier a le mérite d'en parler, de partager une partie de sa vie.
Mais franchement, d'un stricte point de vue littéraire, il n'y a pas grand chose !
Les fragments se succèdent, inachevé pour la plupart avec une organisation qui est loin d'être évidente. J'ai eu l'impression de lire un carnet de pensée, le genre de paragraphe que l'on écrit sur le quai d'une gare où attablé à la terrasse d'un café.
À cela s'ajoute la désagréable sensation de m'être faite berné par un coup médiatique remarquablement bien construits, organisé autour ces "révélations" !
Je lui accorde un prix pour parler sans tabou des handicaps, un prix pour être agréable à lire, un pour être rapide à lire une petite demi heure à peine.
Peut-être en attendais-je un peu trop, mais j'ai véritablement été déçu...
Je ne regrette pas de l'avoir lu mais je ne regrette pas non plus de ne pas l'avoir acheter parce que 15 euros pour un livre où la moitié des pages sont blanches (vraiment blanches sans mauvais jeu de mots -rien d'imprimé-) j'aurais trouvé ça un peu fort de café !
Personnellement, le sujet me touche beaucoup mais ces 15 euros, je préfère les donner à la recherche ou aux association qui aide à mieux vivre le handicap...
Ma note : 3/5
Re: Jean-Louis FOURNIER (France)
lacazavent je me suis fais la même réflexion c'est clair que c'est un peu pousser mémé dans les orties!
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Re: Jean-Louis FOURNIER (France)
Ce livre m'a rappelé Le bruit des trousseaux de Philippe Claudel, dans sa forme, car de la même manière il raconte une expérience de vie authentique d'une façon qui peut sembler "hâchée", avec une chronologie aléatoire, mais si on regarde l'ensemble avec un peu de recul, on voit bien la cohérence du texte, le fil conducteur chronologique. Dans Où on va, papa ? on avance bien dans le temps aussi, même s'il y a parfois de petits retours en arrière. Pour ma part, je trouve que cette construction rend le livre intimiste, humain.
15 euros pour un livre court, c'est vrai, ça fait cher. Cependant, ce n'est pas le premier que je vois dans ce genre-là, et l'exemplaire que j'ai lu est déjà passé dans les mains d'au moins 3 personnes, il s'amortit . En tout cas, il m'a quand même fallu plus d'une demi-heure pour le lire, mais c'est vrai que je n'ai pas un rythme très soutenu, je n'ai pas pu le lire en une fois faute de temps.
15 euros pour un livre court, c'est vrai, ça fait cher. Cependant, ce n'est pas le premier que je vois dans ce genre-là, et l'exemplaire que j'ai lu est déjà passé dans les mains d'au moins 3 personnes, il s'amortit . En tout cas, il m'a quand même fallu plus d'une demi-heure pour le lire, mais c'est vrai que je n'ai pas un rythme très soutenu, je n'ai pas pu le lire en une fois faute de temps.
Ysla- Nombre de messages : 1800
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Ou on va, papa ? Jean Louis Fournier
Ou on va, papa ?
(Jean Louis Fournier - Stock - 155 pages)
Jusqu’à ce jour, je n’ai jamais parlé de mes deux garçons. Pourquoi ? J’avais honte ? Peur qu’on me plaigne ? Tout cela un peu mélangé. Je crois, surtout, que c’était pour échapper à la question terrible : « Qu’est-ce qu’ils font ? » Aujourd’hui que le temps presse, que la fi n du monde est proche et que je suis de plus en plus biodégradable, j’ai décidé de leur écrire un livre. Pour qu’on ne les oublie pas, qu’il ne reste pas d’eux seulement une photo sur une carte d’invalidité. Peut-être pour dire mes remords. Je n’ai pas été un très bon père. Souvent, je ne les supportais pas. Avec eux, il fallait une patience d’ange, et je ne suis pas un ange. Quand on parle des enfants handicapés, on prend un air de circonstance, comme quand on parle d’une catastrophe. Pour une fois, je voudrais essayer de parler d’eux avec le sourire. Ils m’ont fait rire avec leurs bêtises, et pas toujours involontairement. Grâce à eux, j’ai eu des avantages sur les parents d’enfants normaux. Je n’ai pas eu de soucis avec leurs études ni leur orientation professionnelle. Nous n’avons pas eu à hésiter entre filière scientifique et filière littéraire. Pas eu à nous inquiéter de savoir ce qu’ils feraient plus tard, on a su rapidement que ce serait : rien. Et surtout, pendant de nombreuses années, j’ai bénéficié d’une vignette automobile gratuite. Grâce à eux, j’ai pu rouler dans des grosses voitures américaines
Mon avis : Mr Jean Louis Fournier vous êtes le maître de l'humour noir, de l'autodérision de la tristesse et du désespoir. Utiliser la dérision pour ne pas devenir fou se moquer et en rire pour faire passer la pilule. En rire pour ne pas en pleurer, en rire pour ne pas sombrer.
Quel cri de désespoir de ce pére, parent d'enfants handicapés.
J'ai adoré et ce livre sera certainement un trés gros coup de coeur de mon année 2009 j'ai ri du début jusqu'a la fin du livre et je me suis dis quel homme malheureux.
Un prix Fémina 2008 trés mérité (pour une fois)
Ma note : 10/10
(Jean Louis Fournier - Stock - 155 pages)
Jusqu’à ce jour, je n’ai jamais parlé de mes deux garçons. Pourquoi ? J’avais honte ? Peur qu’on me plaigne ? Tout cela un peu mélangé. Je crois, surtout, que c’était pour échapper à la question terrible : « Qu’est-ce qu’ils font ? » Aujourd’hui que le temps presse, que la fi n du monde est proche et que je suis de plus en plus biodégradable, j’ai décidé de leur écrire un livre. Pour qu’on ne les oublie pas, qu’il ne reste pas d’eux seulement une photo sur une carte d’invalidité. Peut-être pour dire mes remords. Je n’ai pas été un très bon père. Souvent, je ne les supportais pas. Avec eux, il fallait une patience d’ange, et je ne suis pas un ange. Quand on parle des enfants handicapés, on prend un air de circonstance, comme quand on parle d’une catastrophe. Pour une fois, je voudrais essayer de parler d’eux avec le sourire. Ils m’ont fait rire avec leurs bêtises, et pas toujours involontairement. Grâce à eux, j’ai eu des avantages sur les parents d’enfants normaux. Je n’ai pas eu de soucis avec leurs études ni leur orientation professionnelle. Nous n’avons pas eu à hésiter entre filière scientifique et filière littéraire. Pas eu à nous inquiéter de savoir ce qu’ils feraient plus tard, on a su rapidement que ce serait : rien. Et surtout, pendant de nombreuses années, j’ai bénéficié d’une vignette automobile gratuite. Grâce à eux, j’ai pu rouler dans des grosses voitures américaines
Mon avis : Mr Jean Louis Fournier vous êtes le maître de l'humour noir, de l'autodérision de la tristesse et du désespoir. Utiliser la dérision pour ne pas devenir fou se moquer et en rire pour faire passer la pilule. En rire pour ne pas en pleurer, en rire pour ne pas sombrer.
Quel cri de désespoir de ce pére, parent d'enfants handicapés.
J'ai adoré et ce livre sera certainement un trés gros coup de coeur de mon année 2009 j'ai ri du début jusqu'a la fin du livre et je me suis dis quel homme malheureux.
Un prix Fémina 2008 trés mérité (pour une fois)
Ma note : 10/10
Re: Jean-Louis FOURNIER (France)
Où on va, papa? - Jean-Louis Fournier
Tout parent craint d’avoir enfant handicapé. C’est une menace peu probable, mais toujours présente, comme un tremblement de terre, un accident d’avion. Une fin du monde quoi. L’auteur a eu deux fins du monde.
Il raconte des petites vignettes de son quotidien, la vie avec deux enfants lourdement handicapé, qui n’auront jamais de difficulté de lecture, de démêlé avec la justice, de problème d’orientation professionnelle : ils ne changeront jamais, grandiront sans « grandir ».
Le regard est sarcastique, mais empreint de tendresse. L’auteur peut rire de ses garçons, parce qu’il les aime mais aussi pour ne pas sombrer. C’est amusant, mais aussi bien servi par le côté succinct (on peut le lire en une soirée).
4/5
le réaliste-romantique
Tout parent craint d’avoir enfant handicapé. C’est une menace peu probable, mais toujours présente, comme un tremblement de terre, un accident d’avion. Une fin du monde quoi. L’auteur a eu deux fins du monde.
Il raconte des petites vignettes de son quotidien, la vie avec deux enfants lourdement handicapé, qui n’auront jamais de difficulté de lecture, de démêlé avec la justice, de problème d’orientation professionnelle : ils ne changeront jamais, grandiront sans « grandir ».
Le regard est sarcastique, mais empreint de tendresse. L’auteur peut rire de ses garçons, parce qu’il les aime mais aussi pour ne pas sombrer. C’est amusant, mais aussi bien servi par le côté succinct (on peut le lire en une soirée).
4/5
le réaliste-romantique
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Satané Dieu ! Jean Louis Fournier
Satané Dieu
(Jean-Louis Fournier - Stock - 151 pages)
Dieu a fini le monde. Il a ses 150 trimestres, il peut prendre sa retraite. Il choisit de loger avec Saint Pierre au dernier étage d’une tour, au-dessus des hommes. Parfois, il joue au « domino » avec Saint Pierre, mais souvent il s’ennuie. Il entend les voisins du dessous s’amuser. Il est jaloux, leur bonheur lui fait mal. Il va alors mettre au point les petites et les grosses vacheries qui vont gâcher la vie quotidienne des hommes : les moustiques, la famine, la rouille, les arêtes, le lundi, l’acné, le pétrole, les guêpes, TF1, la peste, la surpopulation, l’enfant qui pleure, le cholestérol… Chaque nuit, Dieu et Saint Pierre s’amusent maintenant comme des petits diables. Après avoir créé le paradis sur terre, Dieu était en train d’inventer l’enfer
Mon avis : Un petit livre pétillant d'humour, Dieu crée l'humain et le trouve beaucoup trop heureux à son goût. Il décide d'inventer nos petits tracas quotidiens : le moustique, les maladies infantiles, l'acnée .... le ronflement.
J'ai passée un bon moment de lecture, à lire pour se détendre.
4/5
(Jean-Louis Fournier - Stock - 151 pages)
Dieu a fini le monde. Il a ses 150 trimestres, il peut prendre sa retraite. Il choisit de loger avec Saint Pierre au dernier étage d’une tour, au-dessus des hommes. Parfois, il joue au « domino » avec Saint Pierre, mais souvent il s’ennuie. Il entend les voisins du dessous s’amuser. Il est jaloux, leur bonheur lui fait mal. Il va alors mettre au point les petites et les grosses vacheries qui vont gâcher la vie quotidienne des hommes : les moustiques, la famine, la rouille, les arêtes, le lundi, l’acné, le pétrole, les guêpes, TF1, la peste, la surpopulation, l’enfant qui pleure, le cholestérol… Chaque nuit, Dieu et Saint Pierre s’amusent maintenant comme des petits diables. Après avoir créé le paradis sur terre, Dieu était en train d’inventer l’enfer
Mon avis : Un petit livre pétillant d'humour, Dieu crée l'humain et le trouve beaucoup trop heureux à son goût. Il décide d'inventer nos petits tracas quotidiens : le moustique, les maladies infantiles, l'acnée .... le ronflement.
J'ai passée un bon moment de lecture, à lire pour se détendre.
4/5
Où on va, papa? - Jean-Louis Fournier
Je suis personnellement handicapée à 80% suite à un accident de voiture. Je n'ai pas trop aimé ce livre, ok il faut voir l'amour du père envers ses deux enfants, ainsi que son désaroi. Mais moi, je l'ai pris au 1er degré, peut être si je le relis une deuxième fois, alors j'aurai un autre ressenti. Par contre le style d'écriture m'a bien plu, d'une façon enfantine l'auteur nous montre l'incapacité qu'il a de communiquer avec ses enfants.
Natha.
Note 3/5
Natha.
Note 3/5
Invité- Invité
Re: Jean-Louis FOURNIER (France)
Ou on va,papa ?
Jean-Louis Fournier
Ed.Stock 2008
154 P.
Cet homme qui nous parle de ses deux enfants handicapés a énormément souffert,Thomas et Mathieu nés à deux ans d'intervalle lourdement handicapés ,voyant mal,le corps mou avec l'obligation de porter un corset et selon l'expression du papa narrateur ,deux oiseaux avec de la paille dans la tête...et pourtant ce papa a été formidable avec ses deux garçons .Il nous raconte sa vie avec eux ,souvent avec beaucoup d'humour ,il nous parle aussi de la naissance de Marie ,la petite soeur ,un nouvel espoir qui fleurit car elle est en bonne santé ,la maman qui n'en peut plus et choisit de partir,la mort de Mathieu après une opèration pour essayer le redressement de sa colonne vertébrale ,Thomas le plus jeune ,répètant sans cesse ,ou on va ,papa ??La tristesse de voir les enfants qui reste petits ,de savoir que jamais il n'y aura de discussions entre ses gamins et lui,tout cela nous est décrit avec beaucoup de pudeur sans en faire de mélodrame ,car dans son récit on ressent tellement de douceur et de tendresse pour ses enfants qui ne sauront jamais ce qu'est la vie .Il y a aussi le regard des autres ,des amis qui ne cachent pas leur compassion et aussi certains comportement cruels qui font très mal....Jean-Louis Fournier a écrit ce livre en hommage à ses enfants sans en faire pour autant un récit mélodramatique.....
Un livre que j'ai lu d'un seul coup , ,j'en suis sortie émerveillée par le courage de cet homme ,peinée par le drame de sa vie ,ravie par sa façon de raconter les courtes scènes presque comme des odes à ses garçons comprenant ce que peut-être la charge d'épreuves insoutenables .Il me sera impossible d'oublier Mathieu et Thomas après avoir lu ce livre pourtant très court.....5/5
Jean-Louis Fournier
Ed.Stock 2008
154 P.
Cet homme qui nous parle de ses deux enfants handicapés a énormément souffert,Thomas et Mathieu nés à deux ans d'intervalle lourdement handicapés ,voyant mal,le corps mou avec l'obligation de porter un corset et selon l'expression du papa narrateur ,deux oiseaux avec de la paille dans la tête...et pourtant ce papa a été formidable avec ses deux garçons .Il nous raconte sa vie avec eux ,souvent avec beaucoup d'humour ,il nous parle aussi de la naissance de Marie ,la petite soeur ,un nouvel espoir qui fleurit car elle est en bonne santé ,la maman qui n'en peut plus et choisit de partir,la mort de Mathieu après une opèration pour essayer le redressement de sa colonne vertébrale ,Thomas le plus jeune ,répètant sans cesse ,ou on va ,papa ??La tristesse de voir les enfants qui reste petits ,de savoir que jamais il n'y aura de discussions entre ses gamins et lui,tout cela nous est décrit avec beaucoup de pudeur sans en faire de mélodrame ,car dans son récit on ressent tellement de douceur et de tendresse pour ses enfants qui ne sauront jamais ce qu'est la vie .Il y a aussi le regard des autres ,des amis qui ne cachent pas leur compassion et aussi certains comportement cruels qui font très mal....Jean-Louis Fournier a écrit ce livre en hommage à ses enfants sans en faire pour autant un récit mélodramatique.....
Un livre que j'ai lu d'un seul coup , ,j'en suis sortie émerveillée par le courage de cet homme ,peinée par le drame de sa vie ,ravie par sa façon de raconter les courtes scènes presque comme des odes à ses garçons comprenant ce que peut-être la charge d'épreuves insoutenables .Il me sera impossible d'oublier Mathieu et Thomas après avoir lu ce livre pourtant très court.....5/5
lalyre- Nombre de messages : 5800
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Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Jean-Louis FOURNIER (France)
Poète et paysan
Étudiant en cinéma à Paris, Jean Louis
Fournier a tout plaqué pour les beaux yeux de sa belle et reprendre la
ferme de son beau-père. Celui-ci plutôt poète dans l'âme se retrouve au
milieu des champs et du fumier à tenter de devenir un bon agriculteur.
Mais au final, il se retrouve à zigzaguer dans son champ à creuser des
sillons qui se croisent et se recroisent, ou à lire des poèmes à des
vaches...
C'est avec beaucoup d'humour et d'auto-dérision que l'auteur nous présente la nouvelle vie de ce jeune
homme qui par amour est prêt à tous les sacrifices. Le style est concis
et plein d'entrain. C'est un livre qui se lit très facilement et qui
vous laisse le sourire au lèvre la dernière page lue.
Ma note: 4/5
Étudiant en cinéma à Paris, Jean Louis
Fournier a tout plaqué pour les beaux yeux de sa belle et reprendre la
ferme de son beau-père. Celui-ci plutôt poète dans l'âme se retrouve au
milieu des champs et du fumier à tenter de devenir un bon agriculteur.
Mais au final, il se retrouve à zigzaguer dans son champ à creuser des
sillons qui se croisent et se recroisent, ou à lire des poèmes à des
vaches...
C'est avec beaucoup d'humour et d'auto-dérision que l'auteur nous présente la nouvelle vie de ce jeune
homme qui par amour est prêt à tous les sacrifices. Le style est concis
et plein d'entrain. C'est un livre qui se lit très facilement et qui
vous laisse le sourire au lèvre la dernière page lue.
Ma note: 4/5
Re: Jean-Louis FOURNIER (France)
Où on va papa?
éd. stock. 2008, 154 pages
4/5
Ce livre n'est pas un roman, mais je saurais difficilement en qualifier le genre. Jean-louis Fournier, père de deux garçons gravement handicapés nous raconte via une série de courts textes parfois ironiques, drôles ou d'une grande souffrance, des moments de vie saisis au vol de la vie de ses fils, mais également de la souffrance d'un père qui demande presque pardon de les avoir mis au monde. C'est touchant et ça porte à réfléchir sur le deuil d'un parent d'enfants handicapés.
C'est un court livre qui se lit d'une traite en environ une heure ou deux. Il n'est pas spécialement positif, mais ce n'est pas le but de l'auteur. L'auteur nous fait part de ses états d'âmes sans aucune censure et c'est notre âme prude de lecteur qui peut être froissé. Cet homme est de toute évidence très triste de ne pas avoir su offrir à ses enfants une vie normal. "Donner vie à un enfant c'est jouer au jeu de la génétique et j'y ai perdu 2 fois"
éd. stock. 2008, 154 pages
4/5
Ce livre n'est pas un roman, mais je saurais difficilement en qualifier le genre. Jean-louis Fournier, père de deux garçons gravement handicapés nous raconte via une série de courts textes parfois ironiques, drôles ou d'une grande souffrance, des moments de vie saisis au vol de la vie de ses fils, mais également de la souffrance d'un père qui demande presque pardon de les avoir mis au monde. C'est touchant et ça porte à réfléchir sur le deuil d'un parent d'enfants handicapés.
C'est un court livre qui se lit d'une traite en environ une heure ou deux. Il n'est pas spécialement positif, mais ce n'est pas le but de l'auteur. L'auteur nous fait part de ses états d'âmes sans aucune censure et c'est notre âme prude de lecteur qui peut être froissé. Cet homme est de toute évidence très triste de ne pas avoir su offrir à ses enfants une vie normal. "Donner vie à un enfant c'est jouer au jeu de la génétique et j'y ai perdu 2 fois"
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Re: Jean-Louis FOURNIER (France)
Où on va papa ? de Jean-Louis Fournier
Note : 3/5
Jean-Louis Fournier a deux garçons et une fille. Les deux garçons naissent handicapés. Il raconte sa vie de père d’enfants handicapés : comment l’arrivée de ses garçons va bouleverser sa vie, ce qu’ils sont ou ce qu’ils ne sont pas, ce qu’ils ne feront pas, son sentiment de culpabilité… Il évoque quelques scènes avec un humour noir grinçant pour ne pas s’apitoyer sur son sort.
Un bel hommage à ses enfants… Je regrette qu’il ne parle pas plus de la mère de ses enfants (qui s’en est allée « rire ailleurs ») et sa fille, Marie, n’apparait rarement. Ça m’a troublée… En cherchant un peu plus, j’ai trouvé le blog de la mère de ses enfants (http://mamanmathieuetthomas.monsite-orange.fr/) qui parle de ses enfants et rectifie certains points abordés dans le livre de son ex-mari (certains passages sont censurés par l’auteur et son éditeur). Dommage que ce livre et ces enfants sont sources d’une telle mésentente…
A noter que j’ai écouté l’auteur lire son roman, le ton qu’il adopte va très bien avec son humour.
Note : 3/5
Shan_Ze- Admin
- Nombre de messages : 9276
Age : 40
Location : Lyon/France
Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Jean-Louis FOURNIER (France)
La servante du Seigneur
Jean-Louis.Fournier
Ed.Stock 18 août 2013
149 pages
Quatrième de couverture
Ma fille était belle, ma fille était intelligente, ma fille était drôle…
Mais elle a rencontré Monseigneur. Il a des bottines qui brillent et des oreilles pointues comme Belzébuth. Il lui a fait rencontrer Jésus. Depuis, ma fille n’est plus la même.
Elle veut être sainte.
Rose comme un bonbon, bleue comme le ciel.
Petit résumé
Le narrateur a égaré sa fille, il l’a cherchée partout, il l’a retrouvée, elle a beaucoup changé, il l’a à peine reconnue. Elle était drôle, elle est devenue sérieuse comme un pape, serait-elle entrée en religion ? Mais laquelle ? Il a appris par sa mère, qu’elle avait rencontré quelqu’un qui a étudié la théologie à la Faculté, ne sera-t-il pas évêque plus tard ? Elle laisse entendre que grâce à ce monseigneur, elle a eu une révélation, elle dit l’avoir vu. Il était beau à se damner, pas de doute c’était Jésus. Elle dit qu’elle ne sera plus jamais la même, elle ne mentait pas. Elle n’est plus la même. Hélas…
Mon avis
Je dois avouer que j’ai tiré ce petit résumé dans les premières pages du livre, ou l’écrivain ayant écrit « Ou on va Papa ?« parle cette fois à sa fille, à la deuxième personne du singulier, lui disant, tu te souviens ? Et c’est vrai que les souvenirs affluent chez cet homme dont on ressent toute la souffrance, cette souffrance qui m’a beaucoup interpellée et cependant que d’humour et d’ironie dans ce récit très court..J’ai particulièrement apprécié le dernier texte du livre qui m’a bouleversée par l’émotion et le chagrin qu’il dégage et comme lui, je dis à ma fille….Je t’attends, reviens avant que je m’en aille. Un gros coup de cœur et merci à Jean-Louis Fournier pour ce très beau livre. 5/5
Jean-Louis.Fournier
Ed.Stock 18 août 2013
149 pages
Quatrième de couverture
Ma fille était belle, ma fille était intelligente, ma fille était drôle…
Mais elle a rencontré Monseigneur. Il a des bottines qui brillent et des oreilles pointues comme Belzébuth. Il lui a fait rencontrer Jésus. Depuis, ma fille n’est plus la même.
Elle veut être sainte.
Rose comme un bonbon, bleue comme le ciel.
Petit résumé
Le narrateur a égaré sa fille, il l’a cherchée partout, il l’a retrouvée, elle a beaucoup changé, il l’a à peine reconnue. Elle était drôle, elle est devenue sérieuse comme un pape, serait-elle entrée en religion ? Mais laquelle ? Il a appris par sa mère, qu’elle avait rencontré quelqu’un qui a étudié la théologie à la Faculté, ne sera-t-il pas évêque plus tard ? Elle laisse entendre que grâce à ce monseigneur, elle a eu une révélation, elle dit l’avoir vu. Il était beau à se damner, pas de doute c’était Jésus. Elle dit qu’elle ne sera plus jamais la même, elle ne mentait pas. Elle n’est plus la même. Hélas…
Mon avis
Je dois avouer que j’ai tiré ce petit résumé dans les premières pages du livre, ou l’écrivain ayant écrit « Ou on va Papa ?« parle cette fois à sa fille, à la deuxième personne du singulier, lui disant, tu te souviens ? Et c’est vrai que les souvenirs affluent chez cet homme dont on ressent toute la souffrance, cette souffrance qui m’a beaucoup interpellée et cependant que d’humour et d’ironie dans ce récit très court..J’ai particulièrement apprécié le dernier texte du livre qui m’a bouleversée par l’émotion et le chagrin qu’il dégage et comme lui, je dis à ma fille….Je t’attends, reviens avant que je m’en aille. Un gros coup de cœur et merci à Jean-Louis Fournier pour ce très beau livre. 5/5
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Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Jean-Louis FOURNIER (France)
Ma mère du Nord
Jean-Louis Fournier
Editions Stock 30 septembre 2015
ISBN 978 2 234 07008 0
187 pages
Quatrième de couverture
« Petit, chaque fois que j’écrivais quelque chose ou faisais un dessin, j’avais besoin de le montrer à ma mère pour savoir si c’était bien.
Qu’est-ce qu’elle penserait aujourd’hui de ce que je suis en train d’écrire sur elle ?
Je suis inquiet. Elle doit en avoir assez qu’on parle de son mari alcoolique. Ne pas avoir envie qu’on parle d’elle, la discrète, la réservée, de ses maladies imaginaires, de sa tristesse.
Va-t-elle savoir lire entre les lignes, comprendre que ce livre est une déclaration d’amour ? Que j’essaie de me rattraper, moi qui ne lui ai jamais dit que je l’aimais, sauf dans les compliments de la fête des Mères dictés par la maîtresse.
Ce livre, je l’ai écrit pour la faire revivre.
Parce qu’elle me manque. »
Mon avis
Par de petites et légères touches, Jean-Louis Fournier nous fait un très beau portrait de femme, celui de sa mère. Une maman qui a beaucoup souffert sans jamais le montrer, qui pleurait en cachette, qui cependant a élevé seule ses enfants dont le père était toujours absent (ceux qui ont lu, il a jamais tué personne, mon papa) connaissent la raison principale de ces absences…..Mais revenons à cette mère effacée et admirable qui a inculquer ses propres passions à ses enfants, que ce soient musique, théâtre ou littérature. Un récit touchant, presqu’une déclaration d’amour à cette mère, lui qui ne lui a jamais dit qu’il l’aimait. De petites descriptions apparaissent, comme un souffle, accompagnant le récit, ces petites descriptions comme des proses, je les ai imaginées comme des photos un peu effacées par le temps qui passe. Un récit empreint de tendresse et de nostalgie que je comprends, car c’est ce que la disparition d’êtres chers engendre dans notre cœur…4,5/5
Jean-Louis Fournier
Editions Stock 30 septembre 2015
ISBN 978 2 234 07008 0
187 pages
Quatrième de couverture
« Petit, chaque fois que j’écrivais quelque chose ou faisais un dessin, j’avais besoin de le montrer à ma mère pour savoir si c’était bien.
Qu’est-ce qu’elle penserait aujourd’hui de ce que je suis en train d’écrire sur elle ?
Je suis inquiet. Elle doit en avoir assez qu’on parle de son mari alcoolique. Ne pas avoir envie qu’on parle d’elle, la discrète, la réservée, de ses maladies imaginaires, de sa tristesse.
Va-t-elle savoir lire entre les lignes, comprendre que ce livre est une déclaration d’amour ? Que j’essaie de me rattraper, moi qui ne lui ai jamais dit que je l’aimais, sauf dans les compliments de la fête des Mères dictés par la maîtresse.
Ce livre, je l’ai écrit pour la faire revivre.
Parce qu’elle me manque. »
Mon avis
Par de petites et légères touches, Jean-Louis Fournier nous fait un très beau portrait de femme, celui de sa mère. Une maman qui a beaucoup souffert sans jamais le montrer, qui pleurait en cachette, qui cependant a élevé seule ses enfants dont le père était toujours absent (ceux qui ont lu, il a jamais tué personne, mon papa) connaissent la raison principale de ces absences…..Mais revenons à cette mère effacée et admirable qui a inculquer ses propres passions à ses enfants, que ce soient musique, théâtre ou littérature. Un récit touchant, presqu’une déclaration d’amour à cette mère, lui qui ne lui a jamais dit qu’il l’aimait. De petites descriptions apparaissent, comme un souffle, accompagnant le récit, ces petites descriptions comme des proses, je les ai imaginées comme des photos un peu effacées par le temps qui passe. Un récit empreint de tendresse et de nostalgie que je comprends, car c’est ce que la disparition d’êtres chers engendre dans notre cœur…4,5/5
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Re: Jean-Louis FOURNIER (France)
Veuf
Note : 4/5
Résumé : Jean-Louis Fournier raconte sa vie après le décès de sa femme Sylvie, qui a partagé sa vie pendant 40 ans
Critique : Première fois que je lis un livre de cet auteur et pour une découverte, c’est plutôt réussi. Le titre résume très bien le contenu du livre : l’auteur nous raconte comment il a vécu la perte de son conjoint. Avec une plume acérée et un humour assez cynique, Jean-Louis Fournier parvient à ne pas tomber dans le pathos, ni dans les lamentations. Dès les premières lignes, le ton du livre est donné. Mais l’auteur garde toujours une certaine pudeur lorsqu’il évoque sa chère Sylvie. L’écriture est simple mais efficace. Le ton acide pourrait gêner certaines personnes peut-être mais, personnellement, ça ne m’a pas dérangée. Je me suis même prise à sourire de temps à autre. Le livre est court et se lit rapidement, une soirée et c’est plié. Au final, c’est une belle lecture, un très bel hommage à sa femme disparue et une belle découverte.
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Re: Jean-Louis FOURNIER (France)
Fournier Jean-Louis
Mon autopsie
Editions Stock 30 août 2017
ISBN 978 2 234 08104 8
191 pages
Quatrième de couverture
"Je suis mort.
C'est pas le pire qui pouvait m'arriver."
Jean-Louis Fournier s'est fait autopsié par la charmante Egoïne
Mon avis
T’as des nouvelles de Fournier, On entend moins parler de lui ? Peut-être qu’il est mort ?
On le saurait ! Pas sûr…..
Mais que penser ? Bien sûr qu’il n’est pas mort, disons qu’il joue à faire le mort sur une table d’autopsie. Apparemment, il ne s’y ennuie pas en compagnie de d’Egoïne, la jolie doctoresse qui va le disséquer, il est vrai qu’il avait fait don de ses organes, oui mais !!! Comment cela va-t-il se passer ? Non il n’a pas peur puisqu’il est mort et qu’il ne sent rien. En premier lieu, il semble que Egoïne va lui retirer le cœur, va-t-elle y trouver le petit Jésus qui y est entré il y a 70 ans, lorsqu’il a fait sa première communion, ça l’étonnerait qu’il y soit encore, car Jésus a eu le tournis quand il appris que notre héros avait le diable au corps. Et voilà ceci n’est qu’un petit clin d’œil pour parler de l’atmosphère du récit, ce qui m’a souvent fait rire, car sur la table d’autopsie, le silencieux fait beaucoup de bruit en remémorant son passé, sur sa vie, ses amitiés, ses amours, ses faiblesses mais aussi sur ses regrets, on va enfin connaître ce que cet écrivain a dans le cœur et le ventre. J’ai beaucoup aimé ce livre parfois hilarant comme seul Jean-Louis Fournier sait l’écrire et vraiment je le salue pour son imagination pour le compte rendu de son autopsie…. Un véritable coup de cœur….5/5
Une égoïne est une scie à main en acier garnie de dents triangulaires affûtées, et munie d'une poignée en bois ou en plastique.
Mon autopsie
Editions Stock 30 août 2017
ISBN 978 2 234 08104 8
191 pages
Quatrième de couverture
"Je suis mort.
C'est pas le pire qui pouvait m'arriver."
Jean-Louis Fournier s'est fait autopsié par la charmante Egoïne
Mon avis
T’as des nouvelles de Fournier, On entend moins parler de lui ? Peut-être qu’il est mort ?
On le saurait ! Pas sûr…..
Mais que penser ? Bien sûr qu’il n’est pas mort, disons qu’il joue à faire le mort sur une table d’autopsie. Apparemment, il ne s’y ennuie pas en compagnie de d’Egoïne, la jolie doctoresse qui va le disséquer, il est vrai qu’il avait fait don de ses organes, oui mais !!! Comment cela va-t-il se passer ? Non il n’a pas peur puisqu’il est mort et qu’il ne sent rien. En premier lieu, il semble que Egoïne va lui retirer le cœur, va-t-elle y trouver le petit Jésus qui y est entré il y a 70 ans, lorsqu’il a fait sa première communion, ça l’étonnerait qu’il y soit encore, car Jésus a eu le tournis quand il appris que notre héros avait le diable au corps. Et voilà ceci n’est qu’un petit clin d’œil pour parler de l’atmosphère du récit, ce qui m’a souvent fait rire, car sur la table d’autopsie, le silencieux fait beaucoup de bruit en remémorant son passé, sur sa vie, ses amitiés, ses amours, ses faiblesses mais aussi sur ses regrets, on va enfin connaître ce que cet écrivain a dans le cœur et le ventre. J’ai beaucoup aimé ce livre parfois hilarant comme seul Jean-Louis Fournier sait l’écrire et vraiment je le salue pour son imagination pour le compte rendu de son autopsie…. Un véritable coup de cœur….5/5
Une égoïne est une scie à main en acier garnie de dents triangulaires affûtées, et munie d'une poignée en bois ou en plastique.
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Re: Jean-Louis FOURNIER (France)
Fournier Jean-Louis
Je ne suis pas seul à être seul
Editions JC Lattès 2 octobre 2019
ISBN 978 2 7096 248 2
188 pages
Quatrième de couvertture
« Mon répondeur est vide, pas de message, personne à qui répondre.
Ceux qui m'appellent me demandent toujours s'ils me dérangent. Qu'ils sachent une fois pour toute : on me dérange quand on ne m'appelle pas.
Hier, j'ai reçu trois coups de fil.
À 12 h 32, on voulait me vendre une cuisine.
À 15 h 11, c'était la mairie qui m'appelait, à cause de la canicule, pour savoir si tout allait bien.
À 16 h 03, c'était une erreur. »
Avec son humour et sa douce mélancolie, Jean-Louis Fournier signe un récit délicat, tendre et espiègle sur la solitude, un livre qui ressemble à un dessin de Sempé et à une musique avec plus d'accordéon que de violoncelle.
Mon avis
Un récit qui est peut être autobiographique tant l’auteur nous parle d’une solitude parfois amère et bouleversante mais sincère, cependant que la légèreté y fait fleurir un peu d’humour qui m’a fait sourire. Des confidences ou la solitude y prend place, de l’amour, aucun apitoiement sur cette vie d’isolement ou il aimerait recevoir des visiteurs mais lorsqu’ils partent, il apprécie le silence alors on s’étonne de son plaisir à se retrouver seul, de ne pas partager les idées des autres, de faire ce qu’il a envie, Jean-Louis Fournier est étonnant de sincérité mais tellement émouvant lorsqu’il nous remet en mémoire ses deux fils. Ses confidences sont interpellantes car la solitude d’un homme avançant en âge peut devenir sans aucun doute douloureuse. Une belle lecture ou l’auteur avec ses mots réalistes qui m’ont profondément émue….4,5/5
Je ne suis pas seul à être seul
Editions JC Lattès 2 octobre 2019
ISBN 978 2 7096 248 2
188 pages
Quatrième de couvertture
« Mon répondeur est vide, pas de message, personne à qui répondre.
Ceux qui m'appellent me demandent toujours s'ils me dérangent. Qu'ils sachent une fois pour toute : on me dérange quand on ne m'appelle pas.
Hier, j'ai reçu trois coups de fil.
À 12 h 32, on voulait me vendre une cuisine.
À 15 h 11, c'était la mairie qui m'appelait, à cause de la canicule, pour savoir si tout allait bien.
À 16 h 03, c'était une erreur. »
Avec son humour et sa douce mélancolie, Jean-Louis Fournier signe un récit délicat, tendre et espiègle sur la solitude, un livre qui ressemble à un dessin de Sempé et à une musique avec plus d'accordéon que de violoncelle.
Mon avis
Un récit qui est peut être autobiographique tant l’auteur nous parle d’une solitude parfois amère et bouleversante mais sincère, cependant que la légèreté y fait fleurir un peu d’humour qui m’a fait sourire. Des confidences ou la solitude y prend place, de l’amour, aucun apitoiement sur cette vie d’isolement ou il aimerait recevoir des visiteurs mais lorsqu’ils partent, il apprécie le silence alors on s’étonne de son plaisir à se retrouver seul, de ne pas partager les idées des autres, de faire ce qu’il a envie, Jean-Louis Fournier est étonnant de sincérité mais tellement émouvant lorsqu’il nous remet en mémoire ses deux fils. Ses confidences sont interpellantes car la solitude d’un homme avançant en âge peut devenir sans aucun doute douloureuse. Une belle lecture ou l’auteur avec ses mots réalistes qui m’ont profondément émue….4,5/5
lalyre- Nombre de messages : 5800
Age : 92
Location : Belgique
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