Paul BUSSIERES (Canada/Québec)
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Paul BUSSIERES (Canada/Québec)
gallo Ven 5 Déc 2008 - 11:44
De: Polo
Paul Bussières - Olimpia de La Havane
(Robert Laffont, 343 pages, 2002)
L'auteur situe son roman dans la lignée d'un communisme qui s'écroule. La population cubaine prévoyait de profonds changements après la chute du mur de Berlin. C'était mal connaître Fidel Castro, cet homme très énigmatique, qui ne craint pas de prendre une amante et de consulter des prêtres animistes.
La population, qui se livra à des petites magouilles capitalistes qu'elle espérait être entérinées une fois que le régime se serait adouci, fut bien déçue. Des têtes dirigeantes furent condamnées et les bars continuèrent à n'offrir que de l'eau à leurs clients. Olimpia, la confidente de plusieurs "camarades" qui venaient lui exprimer leurs doléances du fait qu'elle fréquentait les décideurs cubains, commençait elle-même à perdre espoir, d'autant plus que ceux qu'elle aimait quittaient l'île clandestinement vers les États-Unis sur des bateaux de fortune.
L'auteur présente un roman de fiction politique bien documenté. Le plus intéressant de l'oeuvre reste les personnages qui vivent cette crise cubaine des années 1980 au rythme du désespoir. Parfois le style s'appesantit, mais l'intérêt se maintient pendant 400 pages. Ce fut ma lecture de chevet pendant deux mois.
J'ai aimé ce bouquin parce que c'est modéré et que la crise décrite par l'auteur est présentée dans le cadre de la vie de ceux qui l'ont vécue. Ce n'est pas l'ouvrage d'un spécialiste qui vient t'expliquer la crise cubaine de 1980. Et ça reste un roman avec des personnages touchants. Même Fidel est du nombre, mais chacun se demande ce qu'il mijote de son inaccessible bureau. Il se dégage de l'ensemble une impression de courage et de mort dans l'âme qui nous fait aimer le peuple cubain.
Note : 4.5/5
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Paul Bussières est né au Québec. Son travail de conseiller en affaires gouvernementales l'a amené à séjourner pendant sept ans dans le Grand Nord pour travailler avec les Inuits de cette région. Aujourd'hui, il continue à partager son temps entre le Nunavik et la ville de Québec où il réside désormais. Il découvre Cuba en 1968 et y séjourne à plusieurs reprises. Il est marié avec une Havanaise. Pour son roman "Mais qui va donc consoler Mingo?" publié en 1992, Paul Bussières s'est mérité le prix Molson du roman de l'Académie des lettres du Québec et le prix de l'Astrolabe en France.
Paul Bussières - Olimpia de La Havane
(Robert Laffont, 343 pages, 2002)
L'auteur situe son roman dans la lignée d'un communisme qui s'écroule. La population cubaine prévoyait de profonds changements après la chute du mur de Berlin. C'était mal connaître Fidel Castro, cet homme très énigmatique, qui ne craint pas de prendre une amante et de consulter des prêtres animistes.
La population, qui se livra à des petites magouilles capitalistes qu'elle espérait être entérinées une fois que le régime se serait adouci, fut bien déçue. Des têtes dirigeantes furent condamnées et les bars continuèrent à n'offrir que de l'eau à leurs clients. Olimpia, la confidente de plusieurs "camarades" qui venaient lui exprimer leurs doléances du fait qu'elle fréquentait les décideurs cubains, commençait elle-même à perdre espoir, d'autant plus que ceux qu'elle aimait quittaient l'île clandestinement vers les États-Unis sur des bateaux de fortune.
L'auteur présente un roman de fiction politique bien documenté. Le plus intéressant de l'oeuvre reste les personnages qui vivent cette crise cubaine des années 1980 au rythme du désespoir. Parfois le style s'appesantit, mais l'intérêt se maintient pendant 400 pages. Ce fut ma lecture de chevet pendant deux mois.
J'ai aimé ce bouquin parce que c'est modéré et que la crise décrite par l'auteur est présentée dans le cadre de la vie de ceux qui l'ont vécue. Ce n'est pas l'ouvrage d'un spécialiste qui vient t'expliquer la crise cubaine de 1980. Et ça reste un roman avec des personnages touchants. Même Fidel est du nombre, mais chacun se demande ce qu'il mijote de son inaccessible bureau. Il se dégage de l'ensemble une impression de courage et de mort dans l'âme qui nous fait aimer le peuple cubain.
Note : 4.5/5
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Paul Bussières est né au Québec. Son travail de conseiller en affaires gouvernementales l'a amené à séjourner pendant sept ans dans le Grand Nord pour travailler avec les Inuits de cette région. Aujourd'hui, il continue à partager son temps entre le Nunavik et la ville de Québec où il réside désormais. Il découvre Cuba en 1968 et y séjourne à plusieurs reprises. Il est marié avec une Havanaise. Pour son roman "Mais qui va donc consoler Mingo?" publié en 1992, Paul Bussières s'est mérité le prix Molson du roman de l'Académie des lettres du Québec et le prix de l'Astrolabe en France.
gallo- Nombre de messages : 2598
Location : Pays-Bas
Date d'inscription : 29/10/2008
Re: Paul BUSSIERES (Canada/Québec)
clarize Mar 9 Fév 2010 - 14:14
Qui va consoler Mingo? de Paul BUSSIERES
Paul BUSSIERES est né 1942, il a vécu 7 ans avec les Inuit(s) envoyé par le gouvernement pour des raisons souveraineté territoriale
Eugène embarque le 11 septembre 1957 à Halifax sur un vieux bataeu le "Veracruz" dont le capitaine est cubain et a combattu coté républicain dans la guerre civile espagnole. C'est un voyage fatiguant rythmer par le moteur trés bruyant du rafiot , soudain le calme se fait . Eugéne débarque à Taqralik, il est émerveillé par l'accueil des inuit(s) leurs sourires, leurs yeurs rieurs, il est vite surnommé Youguini. Il y a sur place un missionnaire Le pére Gaillard , Noudapi, le pére ponctue toutes ses phrases d'un " nom de pie ". il a une petite église avec un petit batiment ou vit Noudapi avec son brave chien Dragon. Youguini tout en faisant connaissante avec la population construit une infirmerie puis se rend souvent au comptoir tenu par un écossais qui achète les les peaux des inuit contre des produits de première nécessité et des fusils pour la chasse. Youguigi remarque un inuit différent des autres qui ne lui adresse pas la parole et reste en retrait c'est Mingo le chamane et le chef de la famille, une histoire court sur son sujet, cinq corps nus ont été retrouvés sur une banquise, ce sont les menbres d'une autre famille que celle de Mingo, ils se haîssent depuis des générations, Mingo est fortement suspecté et surveillé par le gendarme McCormick qui semble convaincu de la culpabilité. Ce peuple nomade va partir chasser , Youguini est invité a les accompagné. En les suivant , il va découvrire la vie difficile et les croyances des inuit, ce sera un violent choc des cultures.
j'ai aimé ce récit cette plongée dans l'Arctique ou la vie est dure ou la nature est souffrance ou bonheur , le voyage a été difficile pour Youguini car il a été en proie à de terribles angoises comme de ne pas comprendre ou il allait alors que ses accompagnateurs le savaient,. L'auteur a su nous décrire de si beaux paysages avec le ciel et la terre qui se confonfait, avec des nuits polaires inimaginables, en restant dans la rude vie quotidienne des inuits et à trouver qui va consoler Mingo? chamane extraordinaire mais avec le poids de son peuple sur les épaules. Il y a pleins d'autres personnages attachants qu'ils vous faut découvrir dans ce livre.Youguini sortira transformé de cette aventure
Note 5/5
Paul BUSSIERES est né 1942, il a vécu 7 ans avec les Inuit(s) envoyé par le gouvernement pour des raisons souveraineté territoriale
Eugène embarque le 11 septembre 1957 à Halifax sur un vieux bataeu le "Veracruz" dont le capitaine est cubain et a combattu coté républicain dans la guerre civile espagnole. C'est un voyage fatiguant rythmer par le moteur trés bruyant du rafiot , soudain le calme se fait . Eugéne débarque à Taqralik, il est émerveillé par l'accueil des inuit(s) leurs sourires, leurs yeurs rieurs, il est vite surnommé Youguini. Il y a sur place un missionnaire Le pére Gaillard , Noudapi, le pére ponctue toutes ses phrases d'un " nom de pie ". il a une petite église avec un petit batiment ou vit Noudapi avec son brave chien Dragon. Youguini tout en faisant connaissante avec la population construit une infirmerie puis se rend souvent au comptoir tenu par un écossais qui achète les les peaux des inuit contre des produits de première nécessité et des fusils pour la chasse. Youguigi remarque un inuit différent des autres qui ne lui adresse pas la parole et reste en retrait c'est Mingo le chamane et le chef de la famille, une histoire court sur son sujet, cinq corps nus ont été retrouvés sur une banquise, ce sont les menbres d'une autre famille que celle de Mingo, ils se haîssent depuis des générations, Mingo est fortement suspecté et surveillé par le gendarme McCormick qui semble convaincu de la culpabilité. Ce peuple nomade va partir chasser , Youguini est invité a les accompagné. En les suivant , il va découvrire la vie difficile et les croyances des inuit, ce sera un violent choc des cultures.
j'ai aimé ce récit cette plongée dans l'Arctique ou la vie est dure ou la nature est souffrance ou bonheur , le voyage a été difficile pour Youguini car il a été en proie à de terribles angoises comme de ne pas comprendre ou il allait alors que ses accompagnateurs le savaient,. L'auteur a su nous décrire de si beaux paysages avec le ciel et la terre qui se confonfait, avec des nuits polaires inimaginables, en restant dans la rude vie quotidienne des inuits et à trouver qui va consoler Mingo? chamane extraordinaire mais avec le poids de son peuple sur les épaules. Il y a pleins d'autres personnages attachants qu'ils vous faut découvrir dans ce livre.Youguini sortira transformé de cette aventure
Note 5/5
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clarize- Nombre de messages : 2594
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