Valérie ZENATTI (France/Israël)

De : 2186Elfe (Message d'origine) Envoyé : 27/09/2005 14:51

Valérie ZENATTI : Une bouteille dans la mer de Gaza.

Un très beau roman, plein d'énergie, de sensibilité, de tendresse, d'humour et d'ironie. Les personnages nous accrochent et ne nous lachent plus, leur vie est nôtre!!
C'est un livre destiné à la jeunesse mais qui peut se lire par tous lecteurs avide d'en savoir un peu plus sur le conflit israëlo-palestinien. Le lecteur entre au coeur de la crise.
A travers l'échange entre les deux personnages, que l'on pourrait croire impossible, on ressent l'espoir enfoui profondèment en eux.

Ma Note: 5/5


De: MicKaeline
un petit roman extraordinaire.
Tal engage avec un jeune homme ironique et vindicatif un échange virtuel pas de tout repos. De ces échanges naîtra une amitié impossible.
Auteur avec une écriture magnifique, suave, rafraîchissante. J'ai hâte de me procurer : "Quand j'étais soldate".
MicKaeline



De : doriane99 Envoyé : 27/03/2007 23:27

Valérie ZENATTI : Fais pas le clown, Papa !
Livre Jeunesse (7 à 9 ans)
Mouche de l'école des loisirs, Illustrations de Kimiko, 79p

Jessica est une petite fille de CE1, elle mène une vie tranquille avec ses parents et sa petite soeur Alexia. Jusqu'au jour funeste où son papa annonce à toute la famille une "bonne mauvaise nouvelle" Il vient d'être licencié et veut se reconvertir en devenant clown. La maman est atterré et Jessica ressent de la honte vis à vis de ce papa qui ne se prend pas au sérieux.

Un livre très bien écrit, de l'humour mais on y effleure aussi les tracas des enfants, l'importance d'être "grande soeur", l'influence de l'opinion de copains, les relations entre les parents... Une jolie histoire ! Des illustrations en noir et blanc qui ne m'ont pas emballée, mais aux traits assez marqués pour plaire aux enfants.

4,75/5


De : Profgéo Envoyé : 13/07/2007 16:06
Une bouteille dans la mer de Gaza - Valérie Zenatti 167 pages

Cuné a très bien fait le résumé, alors je ne le referai pas.

J'ai beaucoup aimé cette histoire qui nous montre les deux côtés de la médaille d'un conflit que l'on connaît bien de l'extérieur, mais dont on oublie facilement la réalité quotidienne et ses lourdeurs. Les Israéliens qui vivent sans cesse dans la peur des attentats, branchés sur la télé dès qu'il arrive quelque chose, ces images de mort qui défilent en continue et la crainte pour les proches en service militaire dans les territoires palestiniens. Et de l'autre côté de la médaille, la tension continuelle, la peur des bouclages, l'intolérance des islamistes et l'impasse sur l'avenir quand on est jeune. Les personnages de Tal et de Naïm sont crédibles et beaux dans leur tentative de rapprochement entre les peuples, alors que d'autres font tout pour qu'une telle chose puisse exister. Une belle leçon d'humanité et sur l'importance d'aller vers l'autre pour le comprendre.

Un beau gros 5/5, le genre de livre qu'on devrait faire lire aux ados qui ne veulent rien lire!


De : Profgéo Envoyé : 17/10/2007 19:37
Quand j'étais soldate Valérie Zenatti 258 pages

Résumé:
C'est l'expérience vécue de l'auteure durant son servie militaire obligatoire en Israël. La discipline, les lits à faire, les tours de garde en pleine nuit et en même temps, la vie qui passe de jeunesse à vie d'adulte. Les peines d'amour et les joies de l'amitié. Bref, un livre sur une expérience que les gens qui ne l'ont pas vécu ne peuvent comprendre.

Critique:
J'ai adoré. L'écriture de Valérie Zenatti nous donne l'impression de se promener avec elle, d'être obligée de soulever des couvertures dont elle croit : «qu'ils les plongent dans un bain de poussière avant chaque session», la surprise quand à la consigne de ne pas faire d'auto-stop, alors que: «Les routes du pays sont couvertes de soldats et de soldates, bras tendus, pouces tournées vers la droite Que font-ils? De la gymnastique zen, en respirant les pots d'échappements?». C'est incroyable la manière qu'elle a de créer des métaphores qui d'un seul coup nous fait tout comprendre. J'ai souvent éclaté de rire assise toute seule sur mon divan. Avec elle, j'avais l'impression de comprendre bien des choses, comment on peut penser en Israël, comment tous ces gens font pour justifier ce qu'ils vivent, pourquoi ils sont là, pourquoi ils acceptent tous de servir dans l'armée alors que bien des gens dans le monde leur envoie à la figure qu'ils sont des massacreurs de Palestiniens. J'avais l'impression, surtout en lisant les premiers chapitres, de toucher à quelque chose de tangible et de comprendre un peu plus ce peuple, installé-là et qui lutte pour garder sa petite bande de terre étroite et la protéger contre ses voisins. Seulement, il y a un énorme hic dans l'histoire: silence total sur la deuxième année de service. On passe dans les derniers chapitres d'un mission top secret qu'elle effectue et dont elle est fière, puis hop, on est à sa «libération». Un court chapitre de deux pages. Une chute que je ne m'explique pas et provoque un coït littéraire interrompu. Vraiment! Ça explique la chute dramatique de ma note qui passe de coup de coeur à 4/5. Mais pour le reste, quel bon bouquin!

Ma note: 4/5


De : lalyre7032 Envoyé : 07/11/2007 16:03
Une bouteille dans la mer de Gaza - Valérie Zenatti

Ecole des loisirs 166 p.
La jeune Tal habite Jérusalem,c'est une journée normale pour elle lorsqu'un kamikaze se fait exploser dans un café voisin,six morts et de nombreux blessés.C'est alors que nous vivons le drame de l'héroïne,choquée par l'attentat,elle décide d'écrire ce qu'elle a sur le coeur,elle parle du jour ou les accords de paix ont été signés entre Israéliens et Palestiniens,ce jour-là,elle a vu ses parents pleurer de joie,ensuite c'est la désillusion,la terreur et la révolte,elle pense qu'il pourrait y avoir de l'espoir car elle aime la vie et sa ville.Y ajoutant son adresse mail ,elle veut que quelqu'un lise ce qu'elle a écrit alors ce sera dans une bouteille que ses mots partiront vers l'inconnu.C'est un jeune garçon de la bande de Gaza qui trouve la bouteille et un echange d'e-mails ou petit à petit ,elle et ce quelqu'un d'en face,de chez les ennemis,apprennent à se connaître en se cantonnant dans les dialogues car il n'est pas du tout certain qu'ils se rencontreront un jour.

Un petit livre émouvant par ces dialogues,ce pourrait-être une mise en garde si l'auteur s'adressant principalement aux adolescents,les avertissait que les dialogues par mail avec des inconnus peuvent s'avèrer dangereux et aboutir à de mauvaises rencontres,dommage..
4/5
Lalyre

Ultimatum
Valérie Zenatti
Points/seuil
172 P.
Fin de l'année 1990,Constance, jeune étudiante française se trouve à Jérusalem pour travailler sur les textes de Flavius Joseph .Comme tous les israéliens et pour elle même ,la peur des attaques chimiques de l'Irak est là,il faut s'y préparer selon les consignes ,Le jour ou les alertes vont se multipler ,il faudra être prêts,c'est à dire arranger des chambres hermétiques ,des masques à gaz sont distribués à tous les habitants.Dans cette atmosphère ,certaines personnes ont envie de s'amuser ,Constance vit avec un peintre qui la malmène et dont elle voudrait se dépêtrer ,elle doit étudier ,elle vit de petits travaux ,elle se perd souvent dans ses souvenirs d 'enfance ,cette enfance salie par un oncle qui a détruit une partie d' elle-même.Ses parents sont inquiets de la sentir en danger,il téléphone de France ,la suppliant de rentrer au pays ,mais elle s' obstine, elle aussi,est inquiète pour son amie Tamar qui va mettre un enfant au monde,pas très rassurant pour le bébé qui va naître .Lors d' une soirée,elle rencontre Yarif ,une nouvelle vie va commencer pour elle ,elle a le courage de quitter le peintre avec qui elle vit pour se réfugier chez son nouvel ami Yarif.Va t-elle enfin être heureuse ?

Petit roman assez dense de par l'atmosphère ressentie ,dont les thèmes sont la peur ,la violence ,le viol et la blessure de l'âme .Ce n'est pas le roman que j'ai préfèré de cette auteure qui pourtant a très bien décrit le ressenti de Constance.Ce sera un petit 3,5/5
Lalyre

Ce livre me tente bien Chantal, je pense qu'il est typique de ce que je peux aimer... Je le note

J'ai adoré les livres jeunesse de Valérie Zenatti, alors forcément, ta critique m'attire Chantal! Je note!

@+ Prospéryne

Une bouteille dans la mer de Gaza - Valérie Zenatti
L'école des loisirs - 166 pages

Tal est une adolescente israélienne. Un jour, un attentat se produit tout proche de chez elle. Choquée, elle ne peut accepter le fait que tous les palestiniens soient remplis de haine. Elle s'imagine qu'à Gaza, une jeune fille pareille à elle-même rêve de paix entre les deux peuples. Elle décide alors de lui envoyer un message dans une bouteille qu'elle jette à la mer.

Un roman très touchant sur le quotidien des israeliens et des palestiniens englués dans un conflit sans fin. Ici, la situation est vue à travers les yeux de jeunes gens, qui n'ont jamais connu que la peur. Comment grandir quand chaque sortie peut être la dernière? Quel espoir peut-on avoir dans l'avenir? Et surtout, palestiniens et israéliens sont-ils si différents?
A travers les emails que s'échangent Tal et Naïm on peut tenter de comprendre ce que peuvent ressentir deux jeunes au coeur de ce pays tourmenté.
Une très belle lecture!

4,5/5

Jacob, Jacob           
  Valérie Zenatti        
  Editions de l’Olivier 21 août 2014 
       
Résumé
Juin 1944. Jacob, un jeune Juif de Constantine, estenrôlé pour libérer la France. Grièvement blessélors d’une attaque en Alsace, il meurt quelques
semaines plus tard, le 20 janvier 1945, à Thann. Ilavait dix-neuf ans.
Ce roman raconte « sa » guerre, mais aussi le tour des casernes algériennes
entrepris par Rachel (la mère) inquiète pour ce « petit dernier » dont elle est
sans nouvelles, l’attente des siens, leur quotidien loin du front, entre deux
langues (le français et l’arabe) et deux cultures (juive et musulmane), et la
façon dont la courte vie de leur « héros » résonne en chacun.
Ils ignorent alors que l’accélération de l’Histoire ne va pas tarder à entraîner
leur propre déracinement : les attentats se multiplient, la guerre se
répand sur le sol algérien, et l’assassinat en juin 1962 de Cheikh Raymond,
un chanteur de Malouf, oblige la famille à s’exiler dans le pays où Jacob a
trouvé la mort.
 
Mon avis
Encore une histoire sur la guerre me direz-vous, mais celle-ci ne ressemble pas à ce qu’on a l’habitude de lire sur ce sujet. Cependant c’est une très belle écriture lumineuse, pleine de vitalité, une certaine empathie pour les personnages avec la guerre, la perte d’un enfant mais aussi la vie de cette famille dans l’attente sont quelques thèmes qui en font un roman dense et brillant. J’ai lu que Jacob, Jacob est une transposition littéraire de la propre histoire familiale de Valérie Zenatti, ce qui en fait un gros coup de cœur pour moi…5/5

…………..

Je serai bien curieuse de le lire celui-ci, Merci Lalyre

Jacob, Jacob de Valerie Zenatti
Éditions de l' Olivier / 165 pages

« Cette nuit, ils vont dormir dans un vrai lit. Les habitants de Traubach ont proposé de les loger , ils ont dit, les Allemands, hier, réquisitionnaient nos maisons, on peut bien vous les laisser maintenant. Leur joie tranche avec l' accablement des soldats qui se sentent obligés de sourire, de participer au soulagement général, la guerre prend fin sur leur passage, même si eux doivent la poursuivre, la pousser dans ses derniers retranchements. » p103  



Une très belle histoire, originale, profonde et pleine de vérité. Jacob est un jeune homme de dix-huits ans, juif de Constantine il vient de passer avec succès son baccalauréat  lorsqu' il se retrouve mobilisé dans les forces alliés, incorporé il participera au débarquement en Provence à la remonté des armées alliés.  C' est derrière son arme, au côté de ses camarades de régiments qu' il va découvrir la France, le pays de son école, son pays d' alors. C 'est un magnifique roman qui avec une très belle écriture souligne tout en douceur tout les contradictions, des non dits aux vérités, des joies aux malheurs jusqu' au soubresaut de l' Histoire.    
Un roman à découvrir.

En retard pour la guerre de Valérie Zenatti
Édition de l’ olivier / 190 pages


Quatrième de couverture :
Israël, janvier 1991. Une attaque de l’Irak à l’arme chimique est redoutée, la guerre du golfe est imminente.
Constance Kahn, une jeune Française, a choisi de s’installer à Jérusalem pour écrire son mémoire sur Flavius Josèphe. Elle partage sa vie avec Nathanaël, un peintre révolté et imprévisible, travaille dans une boutique bio, a pour amie Tamar, étudiante comme elle en histoire antique, et sur le point d’accoucher. Dans quinze jours tout ce monde aura peut-être disparu.
Lorsque les sirènes retentissent, Constance maîtrise de moins en moins le chaos émotionnel qui l’envahit, mêlant les traumatismes du passé aux angoisses du présent.
En retard pour la guerre est un roman à l’écriture sensible et retenue. Sa vitalité et son réalisme rappellent le ton de certains jeunes cinéastes israéliens contemporains.


Nous sommes en janvier 1991 en Israël, en ce début d’année la tension est à son comble, la crainte de bombardements sur les territoires à son paroxysme, dans quelques jours commencera la Guerre du Golfe.
C’est dans ce climat que Constance Kahn une jeune française est installée en Israël pour poursuivre ses études sur Flavius Josèphe.
C’est un très beau roman qui sans jamais être militant soulève de très nombreuses questions,  sur l’identité, la foi, la fragilité de la vie, l’absurdité et la crainte de la Guerre.
L’écriture est simple, précise, Valérie Zenatti nous dessine des portraits touchants, emplis de tendresse avec quelques touches d’ humour, un léger décalage qui apporte un peu de douceur et d’apaisement dans son histoire et un surtout empathie immense pour tout les personnages qu’ elle fait vivre dans ses romans.


« - Mademoiselle Khan ! Est-ce que tout va bien ?
Depuis le premier jour j’aime les intonations brèves, l’allemand âpre qui se fond dans le chant de l’hébreu, la sollicitude dans ses points d’interrogation.
Je bredouille :
- Pardon, professeur. J’étais ailleurs. Je suis désolée. Je suis en retard pour la guerre. Enfin, je veux dire que je ne suis pas prête, je dois acheter toutes ses choses censées nous protéger… »

Jacob, Jacob

Ce livre raconte l’histoire de Jacob, jeune homme d’une famille pauvre et nombreuse de Juifs de Constantine en Algérie. En 1944, il est enrôlé et débarque en Provence avec les forces alliées. Pour Jacob, la France est la découverte d’un autre monde, ainsi qu’une initiation à la vie, à l’amour et à la mort. Pour sa famille, son expérience est plutôt source d’angoisse, en particulier pour les femmes qui n’ont aucune possibilité autre que la maternité et le ménage.
 
Je n’attendais pas trop de ce roman, mais j’ai été envouté, je l’ai terminé en deux jours. Les conditions de vie de cette famille sont difficiles, entassée dans un petit logement, violence et tradition au menu. Ceci m’a rappelé certains romans du terroir québécois miséreux. Je ne connaissais pas Constantine et ses ponts suspendus, les images sur le web sont superbes. L’auteure est capable de condenser beaucoup d’éléments dans un court roman : la situation des Juifs d’Algérie avant la guerre, les soldats « coloniaux » en France et le changement de situation lors des troubles qui ont précédé l’indépendance, comment les amis et alliés d’hier sont devenus ennemis. Une excellente lecture.  
   
4,5/5

Réaliste-romantique

Les âmes soeurs

Lila fait la connaissance de Malik, son voisin. La photographe retrouve alors plus que son inspiration, elle trouve un sens à sa vie. Mais le Lila Kovner est seulement un personnage d’un livre d’Emmanuelle. Cette dernière, mère débordée de trois enfant, est captivée par sa lecture et décide exceptionnellement de nerter*. Elle ne sait d’abord pas où se diriger pour profiter de sa journée de « travail buissonnier ». Son errance lui fait remettre en question son couple, la vie de sa famille et sa carrière professionnelle.  
 
Excellent livre! J’imagine que certains lecteurs seront plus touchés par l’histoire d’amour et de passion de Lila, mais mi c’est plutôt le drame de la routine et du quotidien d’Emmanuelle qui bouleversée. Emmanuelle avait des rêves et des envies, mais par une suite de petits compromis et sacrifices, elle se retrouve dans une vie à laquelle qui n’est qu’une corvée.  
 
* Le verbe nerter a été inventé lors d’une émission des Papous dans la tête de France culture : l’action de partir un matin pour le travail mais de ne jamais s’y rendre, de prendre une journée pour soi.
 

5/5

Réaliste-romantique

Quand j'étais soldate

Récit à saveur autobiographique de l’expérience du service militaire israélien de l’auteure. À dix-huit ans, au tournant des années 1990, comme les autres jeunes Israéliens, femme ou homme, natif ou immigré, elle doit passer deux années dans l’armée. Le récit raconte bien l’état d’esprit de ses jeunes qui sont séparés de leurs amis, de leur famille et qui doivent vivre la discipline de la vie de caserne. Ce service amène aussi l’auteure à se questionner sur le rôle de l’armée israélienne : elle défend le pays contre les voisins qui ont juré de rejeter les Juifs à la mer, mais elle sert aussi la colonisation qui démoli les maisons palestinienne pour repousser ses habitants plus loin.

Ce regard de l’intérieur du quotidien d’Israël m’a captivé. Les émotions et réflexions de la narratrice sont bien décrites et bien équilibrées, un bon équilibre entre la politique et les amours de jeunesse. Le style de Zenatti est bien différent que celui de ses autres livres que j’ai lu. Dans celui-ci, il n’y a pas de délicatesse, il est acéré et électrique, à l’image d’une jeune fille de dix-huit ans (c’est le premier roman de l’auteure).
   
5/5

le Réaliste-romantique

Je l'ai vu plusieurs fois à la bibliothèque, ton avis donne envie merci RR !

En retard pour la guerre

Janvier 1991, à quelques jours de la fin de l’ultimatum des alliés à l’Irak, Israël se prépare à subir des attaques chimiques. Les rouleaux de papiers collants, de plastique et les serpillères font parties de l’ensemble de survie, avec le masque à gaz. Le couple de la narratrice et de Nathanaël n’est plus ce qu’il était, mais ils se retrouvent coincés dans une même pièce par la force des alertes aux missiles scud une fois la guerre déclenchée. Est-ce que ce sera suffisant pour rallumer leur amour? Son amie Tamar accouche au moment de la première alerte, la vie et la mort se côtoient, ceci rajoute à la remise en question de la narratrice.
 
L’action se déroule il y a vingt-cinq ans, on croirait un récit historique, mais je me souviens des actualités de cette époque, des missiles scud qui tombaient rarement sur leur cible et les armes chimiques qui n’ont pas vraiment été trouvées. La remise en question de la jeune femme, française émigrée en Israël mais qui refuse de partir au déclenchement de la guerre, ne m’a que moyennement intéressé. Mais j’ai aimé le contexte social de l’époque. C’est le livre de Valérie Zenatti que j’ai le moins aimé, mais c’est quand même une lecture qui a son intérêt.
   
3,5/5

RR