Virgil GHEORGHIU (Roumanie)
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Virgil GHEORGHIU (Roumanie)
De :Le-réaliste-romantique Envoyé : 15/06/2008 20:28
Virgil Gheorghiu
1916 (Roumanie) – 1992 (France)
Auteur publié avant 1940, il se fait arrêté à la fin de la guerre par les Américains. Libéré en 1947, il a beaucoup de difficulté à se réinsérer dans la vie. Il fuit vers la France, où il réussira à faire publier le récit de ses emprisonnements. Il mènera ensuite une carrière littéraire. Il sera aussi ordonné prêtre orthodoxe en 1963, mais continuera d’écrire, principalement en français.
La 25e heure
1949
Au cœur de l’Europe déchirée par la guerre, les totalitarismes et la déshumanisation, la 25e heure raconte les destins entrecroisés de plusieurs Roumains des années trente aux années cinquante. La Roumanie était d’abord pro-Alliée, mais elle se fait rapidement occuper par les forces nazies et un gouvernement collaborateur est alors mis en place. Ainsi, les Juifs se feront persécuter, et cette nation sera finalement considérée comme ennemi par les Alliés. Ion Moritz se fait d’abord interner en Roumanie comme Juif, suite à une fausse dénonciation. Il sera ensuite interné en Hongrie, comme Roumain, en Allemagne, comme Hongrois, se fait enrôler comme SS et, par la suite, enfermer dans un camp américain, comme « ennemi des Alliés », parce qu’il est Roumain. Traian Koruga, auteur reconnu avant la guerre, subit un sort similaire, car il se fait muter dans un poste de fonctionnaire à l’étranger pour protéger sa femme juive. Il est ensuite enfermé automatiquement en tant que fonctionnaire d’un gouvernement ennemi. Ce personnage rédige un roman qui s’intitule, justement, la 25e heure. Il dénonce la mécanisation de la société, avec l’internement de citoyens innocents, pour la seule raison qu’ils font parti d’une catégorie suspecte.
Le récit est fortement autobiographique, l’auteur a vécu de tels tourments absurdes. De plus, bien que le récit soit écrit en 1949, l’auteur envisage l’augmentation des tensions entre l’est et l’ouest, la guerre froide en Europe. Un excellent livre qui rappelle que le beau n’est pas soudainement revenu sur l’Europe dès la capitulation en 1945, que les camps ne se sont pas vidés, seuls les prisonniers ont changé… parfois!
4,5/5
le réaliste-romantique
De : heilili Envoyé : 16/06/2008 13:10
Soit j'ai un Alzheimer précoce, soit mon absence prolongée du site m'empêche de bien m'y déplacer, mais je croyais avoir moi aussi déposé une critique sur ce livre, il y a environ 1 mois et demi...
Tant pis, ça ne m'empêche pas de répondre.
La 25e heure
Je n'ajoute rien au résumé du réaliste-romantique, qui est parfait.
J'ai trouvé ce livre à la fois magnifique et terrible. C'est la 1e fois de la vie que je ma laissais embarquer ainsi par une histoire, un suspense de toutes les pages, et qu'en même temps, au moment de prendre le livre le soir sur ma table de nuit, j'hésitais à en prendre plutôt un autre moins dur...
Ce roman m'a à la fois fait réfléchir sur toutes les faces cachées de la seconde guerre mondiale, sur la culture roumaine, sur ce que peut être vraiment la torture physique et morale... J'ai été percutée, dérangée, émue, sensibilisée aux dures réalités de l'Europe de l'Est. Bref, tout ce qu'on attend d'un bon livre, même si du coup, j'avais peur de le continuer !
Ma note : 5/5
Virgil Gheorghiu
1916 (Roumanie) – 1992 (France)
Auteur publié avant 1940, il se fait arrêté à la fin de la guerre par les Américains. Libéré en 1947, il a beaucoup de difficulté à se réinsérer dans la vie. Il fuit vers la France, où il réussira à faire publier le récit de ses emprisonnements. Il mènera ensuite une carrière littéraire. Il sera aussi ordonné prêtre orthodoxe en 1963, mais continuera d’écrire, principalement en français.
La 25e heure
1949
Au cœur de l’Europe déchirée par la guerre, les totalitarismes et la déshumanisation, la 25e heure raconte les destins entrecroisés de plusieurs Roumains des années trente aux années cinquante. La Roumanie était d’abord pro-Alliée, mais elle se fait rapidement occuper par les forces nazies et un gouvernement collaborateur est alors mis en place. Ainsi, les Juifs se feront persécuter, et cette nation sera finalement considérée comme ennemi par les Alliés. Ion Moritz se fait d’abord interner en Roumanie comme Juif, suite à une fausse dénonciation. Il sera ensuite interné en Hongrie, comme Roumain, en Allemagne, comme Hongrois, se fait enrôler comme SS et, par la suite, enfermer dans un camp américain, comme « ennemi des Alliés », parce qu’il est Roumain. Traian Koruga, auteur reconnu avant la guerre, subit un sort similaire, car il se fait muter dans un poste de fonctionnaire à l’étranger pour protéger sa femme juive. Il est ensuite enfermé automatiquement en tant que fonctionnaire d’un gouvernement ennemi. Ce personnage rédige un roman qui s’intitule, justement, la 25e heure. Il dénonce la mécanisation de la société, avec l’internement de citoyens innocents, pour la seule raison qu’ils font parti d’une catégorie suspecte.
Le récit est fortement autobiographique, l’auteur a vécu de tels tourments absurdes. De plus, bien que le récit soit écrit en 1949, l’auteur envisage l’augmentation des tensions entre l’est et l’ouest, la guerre froide en Europe. Un excellent livre qui rappelle que le beau n’est pas soudainement revenu sur l’Europe dès la capitulation en 1945, que les camps ne se sont pas vidés, seuls les prisonniers ont changé… parfois!
4,5/5
le réaliste-romantique
De : heilili Envoyé : 16/06/2008 13:10
Soit j'ai un Alzheimer précoce, soit mon absence prolongée du site m'empêche de bien m'y déplacer, mais je croyais avoir moi aussi déposé une critique sur ce livre, il y a environ 1 mois et demi...
Tant pis, ça ne m'empêche pas de répondre.
La 25e heure
Je n'ajoute rien au résumé du réaliste-romantique, qui est parfait.
J'ai trouvé ce livre à la fois magnifique et terrible. C'est la 1e fois de la vie que je ma laissais embarquer ainsi par une histoire, un suspense de toutes les pages, et qu'en même temps, au moment de prendre le livre le soir sur ma table de nuit, j'hésitais à en prendre plutôt un autre moins dur...
Ce roman m'a à la fois fait réfléchir sur toutes les faces cachées de la seconde guerre mondiale, sur la culture roumaine, sur ce que peut être vraiment la torture physique et morale... J'ai été percutée, dérangée, émue, sensibilisée aux dures réalités de l'Europe de l'Est. Bref, tout ce qu'on attend d'un bon livre, même si du coup, j'avais peur de le continuer !
Ma note : 5/5
Re: Virgil GHEORGHIU (Roumanie)
La maison de Petrodava
(Le livre de poche, 318 pages)
(Le livre de poche, 318 pages)
Dans la Roumanie du début du 20è siècle, l'instituteur Lucian Apostol épouse la belle et ténébreuse Roxana Roca, fille unique des Roca, famille d'éleveurs de chevaux célèbre dans tous les Carpates. Après trois ans d'attente, il est fou de joie à l'idée d'épouser celle qu'il aime et à qui il jure une fidélité éternelle. Mais épouser Roxana Roca, ce n'est pas épouser une fille banale, aussi Apostol devrait se méfier du caractère violent et entier de sa femme. Et lorsque Roxana découvre que son mari la trompe, sa vengeance sera terrible, à la hauteur du tempérament fier et ombrageux de ces gens que sont les Roca de Petrodava...
Un récit particulier et qui emmène le lecteur dans la vallée de Bistriza, sur le versant oriental des Carpates, lieu éloigné de tout dans les montagnes et où les habitants, à l'image des Roca, ont toujours vécu dans des conditions difficiles dans ces montagnes dangereuses et qui ne pardonnent aux malheureux imprudents. Le mari de Roxana, puis ceux de sa fille Stella en seront les premières victimes, eux qui n'étaient aucunement préparés à supporter les climats et autres péripéties de Petrodava. Il y a le froid, la neige, les parois escarpées et dangereuses; il y a aussi et surtout les femmes de Petrodava, qui, à elles seules, sont l'âme et le corps de la maison de Petrodava. Rien, ni les intempéries, les guerres, les drames, ne les feront plier ni renoncer à leur mode de vie et à ce lieu chargé de mémoire et d'histoire familiale où les Roca ont toujours vécu. Enfants de la montagne, Roxana et sa fille Stella sont des femmes au tempérament fort presque "lyrique" et irréel et qui vivent par et pour leurs cheveux, la fierté existentielle des Roca. Ceci, ni Apostol, ni Michel Basarab, époux de Stella, n'arriveront à s'y faire et seul le drame, terrible et entier, peut achever cette histoire passionnelle.
Les sentiments des personnages sont entiers, puissants, magnifiques : on ne peut qu'être éperdus d'admiration devant des caractères aussi forts que ceux des femmes de Petrodava à coté desquelles les hommes font pâle figure. Évidemment, toutes ces grandes envolées lyriques et passionnelles peuvent surprendre voire lasser par instants notamment quand Stella ou Roxana font de grands discours que l'on imagine malgré tout difficiles à sortir de leurs bouches. Mais qu'importe puisque l'histoire en elle-même est étonnante en son genre dans ce sens que l'on découvre avec stupéfaction et éblouissement la vie perdue et oubliée de ces gens fiers et extraordinaires des Carpates.
Écrit en 1961 en France, La maison de Petrodava est un récit étonnant de par son écriture et son histoire. Par un des plus grands écrivains roumains du 20è siècle, auteur de l'inoubliable Vingt-cinquième heure.
Ma note : 3,5/5
Liza_lou- Nombre de messages : 1625
Age : 40
Location : France, à coté de Nantes
Date d'inscription : 07/12/2008
Re: Virgil GHEORGHIU (Roumanie)
La vingt cinquième heure, Constantin Virgil Gheorghiu
A l'aube de la Seconde Guerre Mondiale, en Roumanie, Iohann Moritz est dénoncé comme juif par le gendarme du village qui convoite sa femme. Il va alors être baladé de camps en camps car il sera ensuite pris pour un hongrois, pour un aryen pour un criminel de guerre nazi. Il reviendra chez lui treize années plus tard. Il se retrouve alors obligé de s'engager comme volontaire contre l'URSS au début de la Guerre Froide s'il ne veut pas encore finir interné.
C'est un roman très désabusé et très pessimiste.
Gheorghiu procède à une critique de la société technique, où les machines ont trop d'importance, où l'homme doit s'adapter aux machines, c'est même à se demander qui est fait pour qui.
Mais il dénonce aussi une société qui ne pense plus que par catégories ou grands ensembles, l'individu n'existe plus, où le fait d'appartenir à une nationalité déclenche une arrestation d'office.
C'est un roman qui est paru il y a 62 ans mais qui est toujours d'actualité par sa réflexion sur la société.
4,5/5
A l'aube de la Seconde Guerre Mondiale, en Roumanie, Iohann Moritz est dénoncé comme juif par le gendarme du village qui convoite sa femme. Il va alors être baladé de camps en camps car il sera ensuite pris pour un hongrois, pour un aryen pour un criminel de guerre nazi. Il reviendra chez lui treize années plus tard. Il se retrouve alors obligé de s'engager comme volontaire contre l'URSS au début de la Guerre Froide s'il ne veut pas encore finir interné.
C'est un roman très désabusé et très pessimiste.
Gheorghiu procède à une critique de la société technique, où les machines ont trop d'importance, où l'homme doit s'adapter aux machines, c'est même à se demander qui est fait pour qui.
Mais il dénonce aussi une société qui ne pense plus que par catégories ou grands ensembles, l'individu n'existe plus, où le fait d'appartenir à une nationalité déclenche une arrestation d'office.
C'est un roman qui est paru il y a 62 ans mais qui est toujours d'actualité par sa réflexion sur la société.
4,5/5
Re: Virgil GHEORGHIU (Roumanie)
C. Virgil GHEORGHIU. La Seconde chance : Roman traduit du roumain par Livia Lamoure. Série Feu Croisé 1952
Le livre nous fait suivre de près les periples de villageois Roumains, à peu près de 1938 à 1950. Ce sont pour la plupart des juifs, qui doivent d'abord survivre l'anti-semitisme des allemands; puis survivre sous les communistes qui ont dominé en Roumanie. Pierre, un juge avant la guerre, perd de plus en plus sa condition sociale. Un groupe de juifs organise un exodus vers le Palestine. On les fait payer le prix fort pour les faire monter à bord de deux bateaux; un des bateaux peut partir, mais, trop chargé, il fait naufrage: les représentants des grands pays de l'Ouest et les journalistes entourent les naufragés, mais attendent ... palabrent... jusqu'à ce que le désastre est complet. On ne laisse plus partir le deuxième bateau... mais les partants juifs ont dû signer d'abandonner leur nationalité roumaine ... ils n'ont plus de nationalité.
Enfin, une seconde chance se présente au moment de la capitulation de l'Allemagne; les personnages principaux se retrouvent en Allemagne dans la zône américaine. Oh, les américains sont des charitatifs, comparés aux communistes: nourriture, vêtements, argent; et possibilité de travail, d'émigration. Seulement, ils traitent les refugiés comme si c'étaient des chiffres: tout se passe selon des règles strictes, que cela en devient inhumain. Ainsi: Pour le travail, il faut un permis de séjour prolongé; pour ce permis, il faut du travail, cercle vicieux qui est incassable pour le jeune couple Pierre et Marie. Santé défectueuse, ou mauvaises dents: pas d'émigration possible vers l'Amérique pour le père de Marie. Pierre et Marie (qui est en instance de donner naissance à son premier-né), reçoivent la permission d'émigrer tous deux vers l'Australie. Il n'ont qu'a se présenter le jour prévu. Ils y vont ... avec le bébé tout juste né. Mais voilà, la permission est pour deux: alors, choissisez: laissez le bébé dans un orphelinat jusqu'à ses 12 ans, ou restez en Allemagne. Ils restent, mais n'ont plus d'assistance sociale. Puis, problème de logement, ils déménagent dans une autre chambre dans le même bâtiment, même adresse, mais ne signalent pas ce déménagement à la police : ils vont en prison pour cela...
Après de tels périples, et ce ne sont encore que quelques exemples, Pierre, devenu veuf, retourne dans la Roumanie, mais là, les nationalistes regnent, et ils font la chasse aux anciens communistes; Pierre figure vaguement sur une liste relié aux communistes et il doit se refugier dans la forêt qui est déjà pleine de refugiés.
La seconde chance ne lui a pas porte de chance.
J'ai reçu par hasard ce livre, édition 1952, qui tombait en pièces, d'un voisin quí l'avait en héritage et ne savait pas quoi en faire. Je l'ai lu livre quasiment d´un seul trait.
Le livre, moins connu que ''La 25ème heure" est d'une actualité âpre avec les refugiés des années dernières.
Ma note 5/5.
Le livre nous fait suivre de près les periples de villageois Roumains, à peu près de 1938 à 1950. Ce sont pour la plupart des juifs, qui doivent d'abord survivre l'anti-semitisme des allemands; puis survivre sous les communistes qui ont dominé en Roumanie. Pierre, un juge avant la guerre, perd de plus en plus sa condition sociale. Un groupe de juifs organise un exodus vers le Palestine. On les fait payer le prix fort pour les faire monter à bord de deux bateaux; un des bateaux peut partir, mais, trop chargé, il fait naufrage: les représentants des grands pays de l'Ouest et les journalistes entourent les naufragés, mais attendent ... palabrent... jusqu'à ce que le désastre est complet. On ne laisse plus partir le deuxième bateau... mais les partants juifs ont dû signer d'abandonner leur nationalité roumaine ... ils n'ont plus de nationalité.
Enfin, une seconde chance se présente au moment de la capitulation de l'Allemagne; les personnages principaux se retrouvent en Allemagne dans la zône américaine. Oh, les américains sont des charitatifs, comparés aux communistes: nourriture, vêtements, argent; et possibilité de travail, d'émigration. Seulement, ils traitent les refugiés comme si c'étaient des chiffres: tout se passe selon des règles strictes, que cela en devient inhumain. Ainsi: Pour le travail, il faut un permis de séjour prolongé; pour ce permis, il faut du travail, cercle vicieux qui est incassable pour le jeune couple Pierre et Marie. Santé défectueuse, ou mauvaises dents: pas d'émigration possible vers l'Amérique pour le père de Marie. Pierre et Marie (qui est en instance de donner naissance à son premier-né), reçoivent la permission d'émigrer tous deux vers l'Australie. Il n'ont qu'a se présenter le jour prévu. Ils y vont ... avec le bébé tout juste né. Mais voilà, la permission est pour deux: alors, choissisez: laissez le bébé dans un orphelinat jusqu'à ses 12 ans, ou restez en Allemagne. Ils restent, mais n'ont plus d'assistance sociale. Puis, problème de logement, ils déménagent dans une autre chambre dans le même bâtiment, même adresse, mais ne signalent pas ce déménagement à la police : ils vont en prison pour cela...
Après de tels périples, et ce ne sont encore que quelques exemples, Pierre, devenu veuf, retourne dans la Roumanie, mais là, les nationalistes regnent, et ils font la chasse aux anciens communistes; Pierre figure vaguement sur une liste relié aux communistes et il doit se refugier dans la forêt qui est déjà pleine de refugiés.
La seconde chance ne lui a pas porte de chance.
J'ai reçu par hasard ce livre, édition 1952, qui tombait en pièces, d'un voisin quí l'avait en héritage et ne savait pas quoi en faire. Je l'ai lu livre quasiment d´un seul trait.
Le livre, moins connu que ''La 25ème heure" est d'une actualité âpre avec les refugiés des années dernières.
Ma note 5/5.
Dernière édition par gallo le Sam 2 Jan 2016 - 11:34, édité 1 fois
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Gallo
gallo- Nombre de messages : 2598
Location : Pays-Bas
Date d'inscription : 29/10/2008
Re: Virgil GHEORGHIU (Roumanie)
La seconde chance
Au XXe siècle, l’individu humain est peu de chose face aux idéologies et aux sociétés. Ce roman raconte le destin entrecroisé de plusieurs personnages, victimes à répétition, toujours persécutés, sans jamais de repos ou de répit. Les personnages sont : des juifs, chassés de Roumanie, enrôlés de force dans un camp de travail pour irriguer le désert, un magistrat roumain qui tente de devenir communiste puis fuis à l’ouest, un ex-Roumain devenu communiste modèle et intransigeant, des paysans roumains persécutés par les Communistes qui tentent d’émigrer dans un pays occidental.
Des soviétiques dans un camp américain en Allemagne refusent de rentrer chez eux, car ils seront fusillés pour désertion. Mais les Américains ont des ordres et refusent de déplaire à leurs chefs et vont tout faire pour les renvoyer, quitte à les tuer dans le processus. Les habitants de l’Europe centrale sont « libérés » par des Soviétiques avec des armes Made in USA, mais leur liberté n’est pas celle qu’ils espéraient. L’auteur montre aussi l’absurdité du raisonnement communiste soviétique, même leurs plus ardents militants se retrouvent aussi victime du régime. En Allemagne, des représentants des pays américains et australiens viennent chercher des immigrants, mais les règles sont très strictes et on cherche des bras, pas des cerveaux. L’humain en Europe n’est plus qu’une marchandise, de peu de valeur en plus. Le récit est inspiré par les événements de la Deuxième guerre mondiale, mais ensuite l’auteur prend quelques libertés pour mieux illustrer son propos. Ce livre est un excellent complément à La 25e heure du même auteur, il illustre bien l’absurdité des individus face à la politique.
5/5
le Réaliste-romantique
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3241
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Date d'inscription : 30/12/2008
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