Kaye GIBBONS (Etats-Unis)

De : Chantal5500 Envoyé : 18/08/2008 19:00
UNE FEMME VERTUEUSE - Kaye Gibbons
Bibliothèque étrangère Rivages - 168 pages.

Ce petit livre est un récit à deux voix : celle de Ruby Stokes qui meurt d'un cancer du poumon d'avoir trop fumé, et celle de Jack, son mari de vingt ans son aîné, modeste employé agricole. Ils nous racontent tour à tour leur vie dans le vieux sud rural des Etats-Unis.

Voilà une histoire toute simple, mais une belle histoire d'amour, une vie à deux racontée par petits bouts avec les bons et les mauvais moments : ça se lit d'une traite et c'est tout plein d'émotion(s). Epatée par cette simplicité qui renferme tant de moments émouvants.

4,5/5

Une femme vertueuse
(Christian Bourgeois, 2006, 168 pages)


Jack et Ruby ont 20 ans d'écart et ne semblent avoir rien en commun. Ils se sont pourtant mariés et ont vécus heureux durant plusieurs années jusqu'à ce que la maladie frappe Ruby. Tour à tour, Jack et Ruby nous raconte des bouts de leur vie avant et après leur rencontre.

Malgré le fait que ce court récit traite du deuil, je l'ai trouvé apaisant rempli de tendresse et de douceur. Oui, c'est triste lorsque Jack se retrouve face à la solitude, mais je ne ressors pas peinée de cette lecture. Je retiens surtout toute l'affection que Jack et Ruby portait l'un pour l'autre. Mais attention, ce n'est pas une histoire d'amour à l'eau de rose où tout est parfait. Jack et Ruby ont vécu des moments difficiles dans cette campagne du sud des États-unis entourés de gens pas toujours très gentils.

Un charmant petit livre qui m'a fait vivre de belles émotions!

Ma note : 4,5/5

Je suis contente que tu aies aimé!

(Rivages, 1989, 168 p.)

Une belle histoire d’amour dans le Sud profond.

La première phrase : "Ça fait à peine quatre mois qu'elle est morte, et j'ai déjà fini de manger tout ce qu'il y avait dans le congélateur."

Ruby est morte d’un cancer des poumons - elle fumait. Avant de partir elle prépare à Jack des plats qu’elle met au congélateur dans des tupperware.

À tour de rôle ils racontent leur vie conjugale.

Les deux ont grandi dans le sud sur une ferme. Ruby était la fille d’un riche fermier, Jack un simple employé d’un autre fermier. Leur vie est modeste, ils sont bien ensemble tout simplement. Ils sont proches de Burr et de sa fille June qui met un baume à leur douleur de ne pas avoir eu d'enfants.

Intime, sensible et tendre.

Une écriture exceptionnelle. C’est très très beau.

"Je sais aujourd'hui que le monde repose sur la force des femmes. C'est elles qui l'ont construit et qui l'entretiennent, qui s'accroupissent, qui tirent, qui se penchent, et qui se relèvent lorsqu'il faut aller faire ce qu'il y a à faire."

"La semaine dernière, Burr m'a dit tout d'un coup, "Les années les plus heureuses de ma vie, c'est depuis que ma femme et partie." Il m'a dit que la seule chose qui lui manquait, depuis son départ, c'est de ne plus avoir à se répéter, "Vivement qu'elle s'en aille". Je lui ai dit que c'était bien malheureux pour lui qu'il ne soit pas tombé sur une femme du genre de Ruby."

"C'est dur pour un homme de se passer de femme, quand il en a eu une aussi longtemp que moi."

"Ce que je voudrais, c'est avoir, là tout de suite, quelqu'un comme elle qui me dise ce que je dois faire."


Note : 4,5/5

Et hop, dans ma LAL!

Tu dévores en ce moment, Mousseline! C'est chouette de voir toutes tes critiques!

En mon dernier après-midi

Au prise avec un père dictateur, violent et méprisant, Emma Garnet grandi sur une plantation esclavagiste de Virginie. Elle réussi à quitter la maison lors de son mariage avec un médecin du, horreur!, Nord. Le couple s’établit en Caroline du Sud, au moment où débute la guerre de Sécession. Malgré leurs vues progressistes face à la condition des esclaves, ils demeurent dans le Sud, soignant les blessés de la guerre jusqu’à l’épuisement. Le livre raconte la vie d’Emma Garnet de son enfance jusqu’à sa mort.
 
Ça m’apparaissait un sujet intéressant, mais je n’ai pas aimé. Le père est un personnage tellement repoussant que la lecture en devient pénible. Et tellement méchant que ça mine la crédibilité du récit. J’étais content d’arriver à la guerre, pour en apprendre un peu plus sur cette période, mais le livre ne raconte pas beaucoup, il fait seulement allusion à certains événements ou personnages (donc il faut se renseigner ailleurs pour bien suivre). Et en voulant couvrir toute une vie en 300 pages, on ne peut qu’effleurer le tout.
 

2,5/5

le réaliste-romantique

Dommage, le sujet semblait intéressant