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Jens Christian GRONDAHL (Danemark)

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Chantal
Lacazavent
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Jens Christian GRONDAHL (Danemark) Empty Jens Christian GRONDAHL (Danemark)

Message  Lacazavent Sam 13 Déc 2008 - 12:42

De : 5859Chouette Envoyé : 24/04/2003 08:45

Voici une de mes dernières découvertes qui vaut vraiment le détour !

Grondahl est un danois de Copenhague que je vais aller écouter à Bruxelles ! Il a déjà publié 10 romans, seulement 3 à ce jour ont été traduits en français ! C'est un de ces "auteurs-musiciens" qui m'enchantent.

Bruits du coeur , édition Gallimard, collection du monde entier

Adrian, ami d'enfance du narrateur meurt subitement à 40 ans. C'est l'occasion pour lui de revisiter cette amitié, ces deux vies étroitement liées, ces échecs sentimentaux, ces choix professionnels mais aussi cette irrésistible envie d'être à la place de l'autre, cette jalousie sous-jacente d'Adrien qui paradoxalement avait tout pour être le plus heureux. Mais avant tout, le narrateur (dont on ne saura jamais le nom) cherche à comprendre les mouvements du coeur et du désir qui ont donné à la vie d'Adrian et à la sienne ces contours parfois chaotiques. Dans un roman très dense, aux intrigues entrelassées, j'ai éprouvé une immense tendresse pour ces personnages. C'est une lecture riche d'interrogations et d'une grande subtilité ! Une superbe nostalgie douce-amère sur le mystère de l'attraction entre les êtres.
Lisez-le !

Note: 4,5/5



De : Polo Envoyé : 25/04/2003 13:37

Calou,

Le nombre de pages est très informatif. Un roman d'une centaine de pages nous indique que c'est une oeuvre qui, généralement, est consacrée à décrire un état d'âme. Son caractère est aussi plus poétique et l'écriture plus travaillée. Souvent aussi, c'est une longue nouvelle qui obéit aux lois du genre : élément déclencheur, réaction et dénouement inattendu.

Quand c'est un pavé, nous disons une brique au Québec, nous savons que nous aurons droit à une fresque, à une saga, à une analyse psychologique, sociale, politique détaillée. Généralement le héros est imbriqué dans un tout plus grand. Et le style est plus lourd. Par exemple, dans La Douleur du dollar de Zoé Valdés, c'est toute la vie cubaine qui est analysée à travers l'héroïne.

Côté pratique :
si tu as des listes de lecture, tu peux placer les courts livres pour tes trajets en autobus ou pour tes attentes à l'hôpital. Les briques peuvent être sur ta liste de chevet. J'ai toutes sortes de listes selon les circonstances. À la plage : petit livre; en avion : gros livres.
Quand on est enseignant, là ça devient obligatoire de le savoir.
Quand un étudiant te demande si l'on connaît un bon roman sur le Kénya, il faut tomber sur le bon. Il faut que tu saches qui est cet étudiant. A-t-il un emploi, aime-t-il la lecture, a-t-il une copine? S'il a un emploi, s'il a une copine et s'il lit par obligation, tu ne lui conseilles pas un livre de 500 pages. Ma femme se sert de vos recommandations parce qu'elle enseigne encore. Donc, vos informations ne servent pas seulement pour guider nos lectures.
Et moi qui aime les références complètes parce que j'écris, je les cherche sur les sites des bibliothèques. Si on les donnait, ce serait un travail de moins. Si je suis intéressé aux sites de lecture, c'est pour être au courant des tendances. Je les ai tous «screanés» (passés aux cribles) afin d'en sortir toute la moëlle. Un bon travail exige le nom de l'éditeur, l'année de publication, le nombre de pages et le ISBN (facultatif) sans quoi on ne peut se servir de la référence en dehors des textes informels.


De : Claarabel Envoyé : 30/05/2004 19:23
Virginia de Jens Christian Grondahl



La note: 3.5 / 5

Un pilote anglais
Ce dernier roman écrit par l'écrivain danois, Jens Christian Grondahl, est pratiquement indescriptible car toute l'histoire se concentre sur quelques jours d'un été lointain, pendant la guerre. Le narrateur n'a que quatorze ans et passe des vacances dans une grande maison au bord de la mer chez son oncle et sa tante. Un jour débarque de Copenhague une jeune fille de seize ans, belle, souriante et mystérieuse. Le garçon est fasciné et pétrifié sur place. Aussitôt il pressent que cette apparition va décider sa vie entière et qu'à partir de là rien ne sera jamais plus comme avant ...

Cet été 1943, les avions survolent le pays pour bombarder la capitale. Un matin, les villageois annoncent qu'un avion anglais s'est écrasé dans les parages, les allemands surveillent la carcasse, mais aucune nouvelle du pilote. Excepté pour une personne : la jeune adolescente. Deux jours seulement qui vont troubler, éblouir, émouvoir et briser le coeur des deux acteurs de ce roman.

"Virginia" raconte cette jolie histoire. L'avant, le pendant, l'après. Le lent travail d'introspection du narrateur. Le portrait délicat d'une jeune femme auréolée de silence et de mystère. "Virginia" est un court roman, au style dépouillé et émouvant, recouvert d'une fine pellicule de douceur et de sensibilité. L'auteur est un poète, un orfèvre et un maître de cérémonie. Son roman vous donne un coup de soleil et un coup de poing au coeur. Appréciez ...
Le titre "Virginia" s'explique en toutes dernières lignes ...

Clarabel,



De : Claarabel Envoyé : 27/08/2004 15:22

Bruits du coeur 4 /5

Pas de plus beau titre pour ce roman de J.C. Grondahl, dont l'adéquation saute vite aux yeux ! Un narrateur livre le chaos de ses sentiments, suite au décès subit de son meilleur ami, Adrian.
Un ami de la petite enfance, un peu perdu de vue, et jamais très prolixe dans ses confessions, mais une connivence hors pair entre deux. Le narrateur raconte cette amitié et déborde pour parler de lui. Son cheminement personnel, teinté de loupés, de manqués et de regrets, résonne comme une mélopée lancinante, à la façon Modiano. Oui, il y a une vague ressemblance entre les deux auteurs : le Danois et le Français possédent tous deux cette profonde tristesse des sentiments, du descriptif des choses, et de cet accablement face à la destinée.

Quelques nostalgie et mélancolie pointent ici et là pour un ensemble merveilleux : un beau, grand roman dense et subtil.
Qui agacera certains pour le côté parfois poussif du tenant de la plume. Mais moi j'ai beaucoup apprécié ce très beau texte, suintant de délicatesse et de ces aléas qui cheminent toute existence ordinaire. Un très beau moment.

Clarabel



De : Flo7717 Envoyé : 17/11/2004 18:47
Bruits du coeur

Bizarrement, il m’est difficile de parler de ce roman, que j’ai tant aimé… Peut-être parce que son charme vient pour beaucoup de la musique des mots qui content cette lente introspection. Cette histoire aurait pu être banale mais l’auteur a su lui donner une tonalité très personnelle qui donne envie au lecteur de s’impliquer… au point que j’ai eu grand peine à admettre, une fois le livre fini, que je n’entendrai plus jamais parler de ces personnages, voire qu’ils n’étaient pas réels !

Une plume subtile qui met à nu les remous intérieurs du narrateur, si humains et universels que l’on ne peut que se sentir concerné par son cheminement. C’est un livre dense mais au style fluide et particulièrement agréable, trop peut-être à mes yeux car j’en oubliais parfois l’intrigue. Très beau titre qui correspond parfaitement tant à la forme qu’au fond du roman. Je n’ai désormais plus qu’une envie : lire un autre Grondahl !

5/5


De : Flo7717 Envoyé : 06/01/2005 18:16
Silence en octobre

Un homme, critique d'art, est quitté par son épouse après 18 ans de vie commune et deux enfants... Il se pose des questions et s'introspecte.

Grondahl possède réellement le talent de décrire les questionnements de ses héros avec subtilité et universalité. Cependant, ce roman traîne en longueur et, en dépit de la jolie plume de l’auteur, l’histoire s’enlise régulièrement. On se demande, pendant longtemps, où le narrateur veut en venir. Et le lecteur de songer que ce " silence " est parfois bien pesant. L’ensemble manque de vie, d’énergie. Dommage, car la réflexion est intéressante, bien qu’elle touchera sûrement plus les lecteurs en couple depuis longtemps que les autres.

Gallimard " Monde Entier " / 318 pages

3.25/5
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Message  Lacazavent Sam 13 Déc 2008 - 12:42

De : Flo7717 Envoyé : 17/02/2005 16:33
Virginia

Nous sommes en 1943, et les bruits de la guerre n'épargnent pas même cette grande demeure bourgeoise, construite à l'écart d'un hameau au bord de la mer du Nord. Ses propriétaires, un couple sans enfants, accueillent leur jeune neveu de quatorze ans, mais aussi la fille adolescente de la couturière de Madame, pour la mettre à l'abri des bombardements qui menacent Copenhague. Lorsqu'un avion s'écrase non loin de là dans les dunes, un drame silencieux va se nouer entre les deux adolescents et un pilote britannique...

C’est un court roman qui m’a assez surpris de la part de Grondahl. Je préfère quand il s’attarde sur le cheminement des réflexions au lieu de couper court comme dans Virginia. C’est à peine si j’ai reconnu son écriture (très dépouillée dans ce roman, contrairement aux deux autres que j’ai lu, où elle est plus riche, souple et évocatrice) bien que le style reste agréable. L’histoire ne m’a pas réellement passionnée ; il me semble que l’on reste trop dans le flou.

J’ai terminé le livre en ayant l’impression de ne pas en savoir plus qu’à la première ligne : c’est très frustrant ! L’auteur donne une trop grande part au mystère ; on ne saura quasiment rien de Virginia et pas beaucoup plus du narrateur. Impossible de cerner quoi que soit : l’ensemble est trop suggestif à mon goût. En revanche, j’ai adoré la formulation finale (je parle de formulation car c’est l’esthétique de la phrase qui m’a plu, si typique de cet auteur).

Gallimard / 120 pages

3.5/5





De : Laure Envoyé : 05/04/2005 21:25
Jens Christian Grondahl
Bruits du coeur


Adrian,l'ami d'enfance du narrateur vient de mourir, à 40 ans, d'une crise cardiaque.
Le narrateur se remémore alors leurs moments d'amitié et d'intimité, tente de découvrir des pans inconnus de la vie de son ami et remonte, à cette occasion, en même temps, le fil de sa propre histoire.
L'écriture très dense et les nombreux retours en arrière pourraient rendre ce roman très confus. Il n'en est rien. Dans cette introspection très poussée, J.C. Grondahl réussit à accrocher le lecteur et on se (com)plaît dans ces histoires qui s'entremêlent.

"Un abîme sépare le chemin parcouru et le regard qui contemple celui-ci.On est toujours plus vieux que sa propre histoire. Celui qui raconte n'est jamais le même que celui dont on parle; c'est pour cela que l'histoire peut être narrée."

Note: 4.5/5



De :louveloba Envoyé : 15/06/2005 16:07
Bruits du coeur[/b]

Je viens de terminer Bruits du Coeur... et lui attribue un 4/5.

Pour des raisons sentimentales, j'essaie depuis quelques années de lire un maximum d'oeuvres scandinaves. Et je suis toujours aussi choquée ! Peut-on s'habituer à la description de vies qui n'ont rien de commun avec la gloire, la richesse des vies ensoleillées de la majorité de l'Europe ? Je ne me retrouve absolument pas dans ces récits, avec leur sexualité sale et leurs tempéraments brûlants, leur fierté et leur passion qui mènent au drame, tout en s'abritant sous le manteau froid et neigeux des apparences... Encore un auteur en rouge et blanc, en passion et en pureté; et pourtant, encore un auteur scandinave dont je vais rechercher les autres oeuvres, car j'ai adoré !



De : Chantal5500 Envoyé : 16/12/2005 19:39
SOUS UN AUTRE JOUR

Gallimard - 373 pages.

4è de couverture :
Irene Beckmann est une femme comblée. Une belle carrière d'avocate,un mariage heureux, deux enfants et une villa dans les beaux quartiers de Copenhague. A cinquante-six ans, la vie semble lui sourire. Mais un soir, elle tombe sur une conversation enregistrée par erreur sur son répondeur téléphonique et apprend que son mari lui est infidèle. Au même moment, sa mère, qui doit subir une intervention chirurgicale dont l'anesthésie générale n'est pas sans risque, lui remet une enveloppe en lui demandant de l'ouvrir seulement après sa mort. Irène, aux prises avec elle-même depuis la séparation d'avec son mari, ne respecte pas cette injonction. Elle découvre alors, dans un cahier écrit en 1948, une brève confession de sa mère, et le prénom d'un homme, Samuel, qui serait son vrai père....

Eh bien, je suis épatée. Je ne connaissais pas cet auteur danois, mais maintenant je suis prête à le relire et le relire encore. Voilà un portrait superbe d'une femme à la recherche d'elle-même, qui fait un bilan de son passé, sans aigreur, sans chagrin. L'écriture est à la fois sobre, belle, et très riche, très dense, très "vigoureuse". Il y a des retours sur le passé, des narrations du présent, des projections dans l'avenir, tout au long de cette recherche d'identité. Tout est très fouillé, très profond. Aucun temps mort, une lecture sans reprise de souffle où une petite musique douce, mélancolique et pleine d'espoir nous emporte de Copenhague à Ljubljana en passant par Vienne. La troisième partie (qui parle beaucoup de musique) m'a parue la meilleure et fut un vrai plaisir.

Je relirai sans faute cet auteur. Alors que me conseillez-vous, "Bruits du coeur"?

4,5/5


De : Chantal5500 Envoyé : 01/10/2006 19:44
BRUITS DU COEUR
Folio - 323 pages.

Le narrateur vit à Copenhague, collectionne et vend des estampes japonaises. Son ami d'enfance, Adrian, vit lui à New-York Ils se sont plus ou moins perdus de vue mais Adrian écrit régulièrement et sa dernière lettre dit qu'il voudrait lui parler de quelque chose qui le tourmente et que seul son ami peut comprendre. Mais cinq jours après la réception de la lettre, Ariane, la soeur d'Adrian, lui téléphone pour lui annoncer la mort brutale de celui-ci, terrassé par une crise cardiaque, en pleine partie de squash....

Eh bien, voilà un magnifique roman où j'ai retrouvé "la petite musique" de J. C. Grondahl que j'aime tant, une écriture si légère et en même temps si profonde, faite d'allers-retours dans le temps, qui nous emmène tout au long d'une histoire d'amitié, où chacun admire et jalouse un peu l'autre, où chacun est si différent mais tellement en symbiose avec l'autre. C'est tendre, mélancolique, plein de réflexions subtiles sur la vie, et tellement envoûtant. Les pages tournent toutes seules, on voudrait que le roman ne finisse pas. Superbe.

5/5




De : doriane99 Envoyé : 02/02/2007 11:14
Sous un autre jour

Copenhague, Irène Beckman est une femme comblée, 56 ans, un mari attentionné, deux grands enfants, une vie aisée... Tout bascule lorsqu'elle découvre l'infidélité de son mari et sa décision de la quitter, au même moment elle apprend que son père n'est pas l'homme qui l'a élevée...

Irène part à la découverte de sa vie, de ses origines, des raisons qui l'ont poussée à être la femme qu'elle est devenue. Elle remet en cause ses décisions passées, essaie de découvrir son "moi" afin de vivre en plein accord avec elle même.

Un livre très fouillé, très dense, les sentiments de l'héroïne, de son entourage sont décortiqués sans indulgence. Les études de caractères sont très profondes, néanmoins certains passages m'ont semblés un peu "bavards" et la lecture de ce livre ne m'a pas semblé fluide...

Ce livre est un "excellent" livre mais il n' a pas réussi à provoquer mon enthousiasme.
3,5/5

(j'ai vraiment l'intention de lire "bruits du coeur")




De : Chantal5500 Envoyé : 17/05/2008 21:44
VIRGINIA
Gallimard.

Couverture :
" Plus tard, lorsqu'ils prirent le petit déjeuner, elle fit comme si de rien n'était, affichant son habituel sourire bien élevé. Et peut-être n'y avait-il rien... Son oncle expliqua qu'il avait entendu dire qu'un avion anglais s'était écrasé non loin, sur la côte, au nord. Un soldat allemand monte la garde près de la carcasse de l'avion abattu. " Nous sommes en 1943, et les bruits de la guerre n'épargnent pas même cette grande demeure bourgeoise construite au bord de la mer du Nord. Ses propriétaires, un couple sans enfants, accueillent leur jeune neveu de quatorze ans, mais aussi la fille adolescente de la couturière de Madame, pour la mettre à l'abri des bombardements qui menacent Copenhague. Lorsqu'un avion s'écrase non loin de là dans les dunes, un drame silencieux va se nouer entre les deux adolescents et un pilote britannique... Ce récit dépouillé et émouvant sur le thème de l'innocence perdue marque sans doute un tournant dans l'écriture de Jens Christian Grondahl, dont le talent s'affirme de livre en livre.

J'ai lu ce petit livre d'une seule traite. C'est à la fois pudique, nostalgique, mélancolique et... captivant jusqu'à la dernière ligne. J'ai retrouvé l'écriture si particulière de l'auteur, son style très personnel, une "petite musique" qui crée une atmosphère que l'on retrouve de livre en livre. J'aime cet auteur.

4/5


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Message  Chantal Jeu 5 Mar 2009 - 21:23

Jens Christian GRONDAHL (Danemark) P10 PIAZZA BUCAREST :
Folio - 219 pages.


Le narrateur nous raconte dans ce livre, une histoire d'amour et une histoire d'exil : histoire d'amour de son ex-beau-père Scott, photographe de presse qui, lors d'un reportage en Roumanie, a rencontré Elena, sa jeune et belle guide, et l'a épousée pour la faire sortir de son pays, sous l'emprise du communisme de Ceausescu. Histoire d'exil pour Helena, dont le mariage ne sera jamais consommé, et qui se terminera par une séparation et un nouveau départ pour l'Italie. Quelques années plus tard, une lettre de Roumanie destinée à Elena, arrive chez Scott. Il charge alors son beau-fils, le narrateur, de retrouver Elena pour la lui remettre. Elena retrouvée, fera alors le douloureux récit de sa vie....

Voilà ! J'ai retrouvé avec grand plaisir "la petite musique" de Grondhal, son style si particulier, si lent, un peu mélancolique, qui raconte les amours, les sentiments qui se lient et se délient, les liens qui se tissent puis se distendent, les fêlures de la vie. Toute une ambiance est recréée à chaque livre, et je la retrouve avec beaucoup de plaisir. J'aime cet auteur.

4,25/5
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Message  Shan_Ze Lun 28 Déc 2009 - 14:59

Virginia de Jens Grondahl

Jens Christian GRONDAHL (Danemark) Resized.php?File=AL5_GRONDAHL

Année 1943 en pleine seconde guerre mondiale, à Copenhague, une jeune fille de seize ans est invitée à tenir compagnie au neveu de quatorze ans d’une cliente de sa mère. Ils font beaucoup de balades à vélo et le jeune garçon éprouve ses premiers émois.

En fait, le roman est découpé en plusieurs parties : l’année 1943, les retrouvailles beaucoup plus tard, la rencontre avec sa famille… Je me suis sentie un peu perdue avec toutes ces dates ainsi que les émotions tues. Je crois que je suis passée à côté de ce roman dont il se dégage beaucoup de douceur, d’amour et de remords.

Note : 3/5
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Message  gallo Dim 30 Jan 2011 - 20:04

Jens Christian Grondahl - "Det andet lys" (2002, fr: "Sous un autre jour", 2005)
Traduction néerlandaise Gerard Cruys; Veranderend licht, Meulenhof 2003, 301 pg.

Irene, cinquante ans environ, mère de deux enfants se voit confronté au divorce abrupte. À travers les événements de la séparation, elle revoit les étapes de sa vie. Dans la mème période sa mère à elle va être operée, et à cette occasion, elle apprend par hasard qu'elle a un père biologique, Daniel, musicien juif, qui au moment de se refugier à fait l'amour avec sa mère. La première parti du récit, elle analyse son mariage: elle se reconnaît qu'elle étqait moins amoureux que séduit; et la séduction n'a pas duré: elle a fait entrer le vide dans son mariage; son homme, fidèle, n'a senti sur le tard ce qui manquait entre eux par elle. La deuxième parti elle analyse une relation qu'elle a eu il y a dix ans, cette relation l'a montré le vide envers son mari, mais elle s'est caché les conséquences de ce vide. Ces deux premières partis n'étaient pas sans intérêt, mais un peu longues.

Dans la troisième parti elle cherche son père, le trouve et écoute l'histoire de sa vie de juif à l'errrance: Russie, Danemark, Suède, Israel, New York, Autriche. La troisième parti a mieux pris, surtout à cause de la densité de l'histoire du père.

Le, livre est loind d'un coup de coeur. J'étais quand même surpris que l'ambiance de ce roman était tellement proche de l'ambiance "néerlandaise", que j'oubliais presque qu'il s'agit d'un roman danois. Ma note 3,5/5.

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Message  Chantal Mer 13 Avr 2011 - 17:35

LES MAINS ROUGES : Jens Christian Grondhal
Folio - 177 pages.


C'est l'histoire d'une rencontre entre le narrateur, jeune étudiant qui, pour gagner sa vie, travaille dans le hall d'accueil de la gare de Copenhague, et une jeune femme qui descend du train provenant de Hambourg. Il va lui trouver une chambre d'hotel et elle va lui confier la clé d'une consigne avant de disparaître... Bien des années plus tard, le narrateur va la retrouver par pur hasard. Peu à peu, ils vont se donner rendez-vous et cette même femme qui s'appelle maintenant Sonje Hertz va lui raconter son passé....

Toujours la même petite musique de Grondhal, (qui se rapproche d'ailleurs pas mal de celle de Modiano) et c'est cela qui m'a fait apprécier le livre. L'histoire en elle-même n'est pas des plus attractive : elle raconte la vie de jeunes révolutionnaires de la bande à Baader des années terroristes de 70, Randi/ Sonje en a fait partie et est pleine de culpabilité et de remords et ne sait comment faire pour réparer. Je l'ai lu vite, j'ai apprécié l'écriture et cette "petite musique" mais c'est tout.

Tout de même 4/5
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Message  noemiejardine Jeu 16 Juin 2016 - 18:40

les portes de fer
Jens Christian GRONDAHL (Danemark) Grondh10
Éditeur : Gallimard (2016)
406 pages
ISBN : 2072617812
Résumé et quatrième de couverture.

C'est le portrait d'un homme, de ses remords et de ses désirs les plus profonds, que Jens Christian Grondahl entreprend de brosser en trois moments de vie. Les jeunes années d'abord, la découverte de la littérature et de la langue allemande, l'engagement communiste et la découverte de la sensualité. Un jeune homme romantique et plein d'idéaux, prêt à quitter son confort bourgeois pour rejoindre Erika à Berlin où il découvrira ses premières désillusions.
 Arrive ensuite l'âge de raison, le mariage, la naissance de sa fille Julie, et le divorce.
Le narrateur a une quarantaine d'années, il est à présent enseignant et accueille un garçon d'origine serbe dans sa classe. Stanko le fascine mais c'est la rencontre avec la mère du jeune homme qui le trouble encore davantage. Passion à nouveau éphémère qui le renvoie à sa condition d'homme solitaire et de père en alternance.
À la veille de ses soixante ans enfin, c'est à Rome que nous le retrouvons. Grand-père depuis peu, le narrateur fait une nouvelle rencontre inopinée, avec une jeune photographe cette fois-ci. Elle l'invite chez elle pour lui montrer son travail avant d'accepter de partir avec lui à Paestum, photographier des ruines encore vivantes? Les femmes sont omniprésentes dans la vie du narrateur, à chaque basculement dont elles sont souvent à l'origine. Les Portes de Fer parle d'amour et de solitude, mais également du désenchantement de l'individu occidental, de ce drame bourgeois que le grand auteur danois réussit à croquer avec une lucidité et une élégance toutes singulières.

C'est très prenant.
On comprend cet homme, son désenchantement permanent, sa distance d'avec la vie réelle, l'imaginaire est plus important et après coup, il s'interroge.......
Il semble détaché de ce qui se passe, n'arrive pas à vraiment s'impliquer dans quoi aque ce soit, il souffre de ne pas pouvoir ( ou vouloir?)  comme bien d'autres, rester au contact des choses simples de la vie.
il procrastine en permanence....c'est assez déprimant.

Mais au final, toute vie n'est-elle pas un peu comme cela?

Ai vraiment bien aimé, car suis aussi parfois atteinte de procrastination aiguë....

4.5/5

un avis
https://www.letemps.ch/culture/2016/04/15/memoires-amoureuses-jens-christian-grondahl
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Message  lalyre Ven 22 Avr 2022 - 16:10

Grondahl Jens Chistian
 Virginia
Editions Gallimard 6 mai 2004
 111 pages
Jens Christian GRONDAHL (Danemark) Images42
Quatrième de couverture
"Plus tard, lorsqu'ils prirent le petit déjeuner, elle fit comme si de rien n'était, affichant son habituel sourire bien élevé. Et peut-être n'y avait-il rien... Son oncle expliqua qu'il avait entendu dire qu'un avion anglais s'était écrasé non loin, sur la côte, au nord. Il existe une photo, prise le jour même ou le lendemain par un photographe local. Un soldat allemand monte la garde près de la carcasse de l'avion abattu, on distingue à peine les arceaux tordus de la verrière du cockpit et un morceau d'aile avec une double ligne pointillée qui s'arrête là où les tôles rivetées ont été pliées et cassées. Il y a également deux cercles concentriques sur l'aile : les cocardes de la Royal Air Force."Nous sommes en 1943, et les bruits de la guerre n'épargnent pas même cette grande demeure bourgeoise, construite à l'écart de ce hameau au bord de la mer du Nord. Ses propiétaires, un couple sans enfants, accueillent leur jeune neveu de quatorze ans, mais aussi la fille adolescente de la couturière de Madame, pour la mettre à l'abri des bombardements qui menacent Copenhague. Lorsqu'un avion s'écrase non loin de là dans les dunes, un drame silencieux va se nouer entre les deux adolescents et un pilote britannique...Ce récit dépouillé et émouvant sur le thème de l'innocence perdue marque sans doute un tournant dans l'écriture de Jens Christian Grøndahl, dont le talent s'affirme de livre en livre.
Mon avis
Des personnages ambigus, des lieux et des choses occultées, des visages oubliés, des remords tardifs, culpabilité et interrogations, vertiges de la mémoire et des silences gênés ou quelques mots pour résumer ce livre émouvant et subtil. Une écriture qui laisse place au silence presque comme s’il ne se passait rien, une légèreté grave qui laisse place au vide et à une douleur pudique. Un roman qui me fait penser à Patrick Modiano, bref un roman que je n’ai pas aimé…..3/5


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