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Samia SHARIFF (Algérie/Canada/Québec)

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Samia SHARIFF (Algérie/Canada/Québec) Empty Samia SHARIFF (Algérie/Canada/Québec)

Message  Lacazavent Dim 14 Déc 2008 - 20:46

De : Géro Envoyé : 04/05/2006 17:56
Le voile de la peur par Samia Shariff - Témoignage

Les Éditions JCL (Collection Victime)
385 pages



Résumé:

UN RÉCIT BOULEVERSANT
Troisième enfant de parents algériens, Samia n'est pas la bienvenue dans cette riche famille musulmane où la naissance d'une fille est une véritable punition d'Allah !

Totalement dominée par son père, honnie par une mère elle-même victime consentante de la tradition, mariée de force à 16 ans à un intégriste qu'elle ne connait pas, elle mettra au monde six enfants dans une atmosphère sursaturée de chantage et de peur.

Afin de soustraire sa progéniture, surtout ses deux filles, à cette culture misogyne, Samia tente l'impossible pour fuir une Algérie déjà ensanglantée où la femme étouffe dans un inconcevable système de pensée qui lui refuse le moindre droit, même celui d'aimer et de vouloir vivre en paix.

Préface de Lynda Thalie.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Ce que j'en pense:

Je ne donnerai aucune note à ce livre. Impossible, c'est un fait vécu. Toutes les personnes qui sont intéressées par les cultures, la religion et la manière de vivre des gens des autres pays devraient lire ce livre.
Par contre, en Algérie pour les femmes qui vivent avec ces intégristes, c'est impensable, voir inconcevable pour nous gens d'ici, ce qu'elles vivent. Il me semble que c'est impossible ce qui peut leur arriver. Et plus nous lisons, plus nous en découvrons. L'horreur à son maximum...

Mon coeur a pleuré pour ces femmes, ces mères et ces enfants qui vivent cela. Et que dire de celles qui ont accepté leur sort pour sauver leur vie.

À lire absolument.




De : Foret_ Envoyé : 10/09/2007 17:25
Le voile de la peur
385 p


résumé de couverture :
"Troisième enfant de parents algériens, Samia n'est pas la bienvenue dans cette riche famille musulmane où la naissance d'une fille est une véritable punition d'Allah! Totalement dominée par son père, honnie par une mère elle-même victime consentante de la tradition, mariée de force à 16 ans à un intégriste qu'elle ne connaît pas, elle mettra au monde six enfants dans une atmosphère sursaturée de chantage et de peur. Afin de soustraire sa progéniture, surtout ses deux filles, à cette culture misogyne, Samia tente l'impossible pour fuir une Algérie déjà ensanglantée où la femme étouffe dans un inconcevable système de pensée qui lui refuse le moindre droit, même celui d'aimer et de vouloir vivre en paix. "


Quel témoignage bouleversant ! On passe par une gamme d'émotions, compassion, révolte, inquiétude, dégoût, tristesse.... mais aussi l'espoir et la joie car malgré toutes les horreurs Samia et ses enfants sont des personnes courageuses et fortes qui ne baissent pas les bras et triomphent ! On termine donc le livre le coeur léger. C'est un livre prenant, très difficile de le lâcher une fois commencé, j'avais tellement hâte que tout s'arrange pour eux. Quand enfin le bonheur est arrivé, j'étais si heureuse que j'avais envie de les serrer dans mes bras.
Un témoignage auquel on ne peut pas rester insensible et des personnes pour qui on se prend facilement d'affection.





De : Frisette2757 Envoyé : 18/09/2007 15:11
Le voile de la peur


J'ai également lu ce livre de Samia Shariff Ouf c'est un livre rempli d'émotions qui nous fait passer de la colère à la tristesse pour aboutir a l'espérance. Qu'est-ce que ces femmes ont fait pour tant meriter de colère pour être bafouées ainsi. Nous embarquons dans ce livre du debut à la fin pour en ressortir plein d'espoir pour toutes les femmes mais quel combat quelle ténacité à lire à tout prix



De : Sarah-Émilie Envoyé : 15/10/2007 17:50

Je ne donne pas non plus de note: il s'agit d'un témoignage.
Je suis très admirative devant le courage de cette femme. Le récit est bien construit.
Je suis toujours ambigue face à ce genre de livre. Il y a d'un côté l'aspect voyeur de la chose qui me rend mal à l'aise, mais de l'autre côté il y a le besoin essentiel de partager ce qui existe. On ne peut pas fermer les yeux sur l'horreur, on n'a pas le droit.

Je suis heureuse d'avoir lu ce livre.




De : Profgéo Envoyé : 15/10/2007 18:55

Ce livre fait partie de ceux que je n'ai pas l'intention de lire, malgré tous les rats qui en parlent en disant qu'il faut absolument le lire. Ce n'est pas contre l'auteur, ni parce que j'approuve ce qui arrive à ces femmes, loin de là! Je dirais simplement que j'ai eu ma période Betty Mahomoody dont j'ai lu presque tous les livres. Ces histoires sont malheureusement trop souvent répétées et sont nécessaires. Lire ce genre de livre, c'est une façon de se conscientiser face à un problème qui prend milles visages, mais dont la souffrance reste le maître-mot. Cependant, à force d'en lire, il arrive que sa capacité de révolte s'émousse, parce que l'on compare, qu'on finit par se dire: «Ah, mais une autre a vécu pire!» et que l'on doit toujours plonger plus loin dans l'horreur pour retrouver la capacité de s'émouvoir. Ce genre de littérature a sa place, est utile, mais il faut aussi trouver le moyen d'agir.

Chaque nouvelle génération d'auteures de ce genre a son histoire et touche sa propre génération avec des événements qui lui sont propres et qui appartiennent à la mémoire collective. Pour ce qui est d'agir, je dirais que l'on est pas tous et toutes des Mère Térésa, mais de refuser de se faire traiter de manière condescendante ou encore d'avoir peur parce que l'on est une femme, de s'affirmer, même quand c'est juste face à un vieux plouc misogyne, c'est une façon d'agir à mes yeux. On attend souvent les grands mouvements de société pour bouger, alors que c'est jour après jour, par de petits gestes, que l'on transforme le monde. Et le petit rien qu'on accepte, sur lequel on ferme les yeux, est une façon d'accepter le reste. Il ne faut pas devenir parano non plus et matraquer les hommes parce que si certains sont horribles, ils sont aussi les héritiers d'une tradition et d'un rôle qu'ils n'ont pas toujours choisi. Et dont parfois ils souffrent aussi, mais quand on a dans la tête depuis son enfance qu'une femme c'est fait pour être dominé et méprisé, c'est difficile de voir les choses autrement. Et ce n'est pas en les condamnant sans appel que l'on règlera le problème. De même, certains hommes sont bons et travaillent eux aussi à leur façon pour changer cet état de fait, en aimant leurs filles et en s'affirmant comme homme tout en respectant les femmes, ce qui dans notre société est parfois bien difficile!

Bon, c'était ma montée de lait pour aujourd'hui, tout ça pour dire que j'encourage tout le monde à lire le livre de Samia Sharrif, mais que personnellement, je préfère maintenant m'abstenir.

@+ Prospéryne

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