Elie WIESEL (Roumanie/France/Etats-Unis)

De : lalyre7032 (Message d'origine) Envoyé : 2008-07-13 10:01

Le cas Sonderberg Elie Wiesel Grasset 2008
247 P.
Marié à une actrice et critique théâtral,Yedidyah ,jeune journaliste reçoit pour mission de couvrir le procès d'un certain Werner Sonderberg,cet homme,un allemand vivant aux Etats-Unis est accusé d'avoir tué son oncle venu lui rendre visite.Ils sont à l'hôtel et le personnel a entendu des voix,semblant venir d'une violente discussion.Le lendemain matin les deux hommes partent pour une promenade dans les montagnes des Adirondacks,quelques heures plus tard,Werner revient seul,tout l'accuse.Traumatisé par ce procès,Yedidyah se doute qu'il y a un secret de famille comme mobile à ce soi-disant meurtre ce qui lui fait revenir en mémoire les questions qu'il s'est toujours posées...il a recours à l'hypnose car il se sent très mal et voudrait savoir...Qui est-il?....Que lui a t-on caché ?...Ou sont et qui sont ses parents,son frère ?...Quelques images de sa petite enfance vont-elles l'aider à reconstituer ce que fut sa famille?....

Un beau livre avec des thèmes tels que la terrible histoire des camps,des familles disparues,recherches des racines familiales.Comme chaque fois,Elie Wiesel parvient à toucher un petit coin de mon coeur.....Comme ce passage que je vous cite : faire de chaque journée une invitation à l'amitié,une source de grâce,de chaque heure un accomplissement,de chaque clin d'oeil une invitation.De chaque sourire une promesse.Quelque part sur la terre ,chacun joue sa propre pièce;elle fait pleurer ou rire aux éclats.La vie ,un couloir entre deux abîmes ? Page 244...... 5/5 Lalyre

La nuit
Elie Wiesel

Récit de l’expérience de l’auteur dans les camps de concentration nazis. Jeune garçon hongrois, il vit d’abord partir sa mère et sa sœur à la descente du train. Il réussit à demeurer près de son père dans le camp, mais l’humanité s’érode dans les situations extrêmes, on s’approche de l’animal. Il survivra aux camps, mais à quel prix.

Ce récit est succinct, il ne se perd pas dans les détails logistiques du quotidien ou l’énumération des horreurs. L’auteur veut plutôt montrer l’effet déshumanisant des camps, comment un fils peut en venir à souhaiter la mort de son père, lorsque ce dernier nuit à sa propre survie. Un excellent livre.

4,5/5

le réaliste-romantique

Le cas Sonderberg d' Elie Wiesel
Grasset / 247 pages



Un très beau livre, fort bien écrit mais que j'ai hélas survolé.
Une chose est sûr ce n'est pas ce à quoi je m'attendais, bien j'ai compris que j'avais été roulé par une quatrième de couverture alléchante. J'ai essayé de faire avec mais l'agacement était là.
Je l'ai donc lu espérant un subit et finalement hypothétique regain d'intérêt. D'ailleurs au bout d'une bonne centaine de page, je n'ai pu retenir : « Et bien, c'est pas trop tôt ! », faisant ainsi sursauter mon Jules installé à côté de moi sur l'ordi. L' auteur abordait enfin ce qui m'avais amené à lire ce roman, le procès ! Eh, oui j'avoue, moi c'est le côté « sensationnel » qui m'avais attiré, meurtre, mystère, secret et procès voilà pourquoi je voulais le lire d'où ma déception d'ailleurs !
Pourtant, l'histoire est pas mal et l'écriture quand à elle est véritablement fantastique. Elle a un je ne sais quoi de magique, cette alchimie qui transforme les mots et les phrases en sentiments et en émotions pour le lecteur. Je relirais ce livre. Je relirais cet auteur mais le prochain titre je le choisirais sans lire la quatrième de couverture ! 3/5

Coeur ouvert
Elie Wiesel
Flammarion novembre 2011
88 pages

4ème de couverture
De violentes douleurs à la poitrine, un médecin rassurant : "Rien au coeur" Quelques jours après, pourtant, ce dernier flanche. Incrédule, récalcitrant, Elie Wiesel est opéré à New York, in extremis. Au bloc, il a toutes les raisons de croire qu'il va s'enfoncer dans un silence définitif. Ce passage de la vie à la mort - tout sauf un vide, découvre-t-il - se peuple d'émotions, de visages, de mémoires, d'interrogations sur lui-même et sur Dieu. Bilan d'une existence et d'une mission. Revenu à la vie, le Prix Nobel de la paix, auteur immortel de La Nuit, inlassable ambassadeur de la tolérance, Juif universel qui n'a, au moment de partir, qu'une seule certitude, sa foi, livre le récit si rare de cette traversée du mur invisible.
Mon avis
Elie Wiesel est l’une des voix la entendue du judaïsme mondiale car il a beaucoup écrit, mais voila la maladie n’épargne personne, ce sera une opération à coeur ouvert, des mots terrifiants, porteurs et annonciateurs de crainte, de souffrances et peut être pire, qui le font revenir sur son passé, sa vie défile, sa piété hassidique, les camps de Birkenau, Auschwitz et Buchenwald qui sont pour lui le temps des ténèbres. Sans aucune plainte il sait que sa vie peut s’arrêter, sur son lit à roulettes, il va passer la grande porte jusqu’ou les siens l’accompagnent, il évoque la peur, l’angoisse de ne plus les revoir. Il ne se sent aucunement prêt à terminer sa vie de cette façon, il a encore tant de choses à achever, tant de cours à donner, de leçons à recevoir....Il appelle son père disparu et Dieu qui ne lui répond jamais. Je n’en dis pas plus, ce serait raconter tout ce petit livre qui porte à la méditation et à la réflexion, souvent émouvant lorsqu’il parle des disparus mais toujours en phrases courtes sans apitoiement sur soi-même. Un petit livre mais grand par son contenu que je recommande vivement. Un gros coup de coeur pour moi....5/5

Merci lalyre, j'ai hâte que ce titre soit disponible à ma bibliothèque !

Merci Lalyre!!!

Le cinquième fils

Le narrateur vit à Brooklyn. Ses parents sont différents de ceux de ses copains : la mère est souvent malade et le père misanthrope. Il apprend qu’ils ont survécu à un ghetto et la déportation en Pologne, avant d’émigrer. Adolescent, il vit seul avec son père, car sa mère est placée en clinique de santé. Il rencontre d’autres personnes qui ont connu ses parents en Pologne, et découvre petit à petit ce qu’ils ont vécu pendant la guerre : le Conseil juif, la mort, l’horreur. Le père et son ami ont hebdomadairement des discussions morales et théologiques. Le fils découvre que ces palabres cachent un événement, une vengeance sur un des bourreaux.

Ma note est une moyenne entre la première moitié qui m’a ennuyée et la deuxième qui m’a captivée. Le début est composé de beaucoup de discussions philosophiques et de réflexions sur le fait d’être juif. Mais, ensuite, on se penche sur le passé pendant la guerre, mais aussi le présent (du livre, dans les années 60).  La question principale est de savoir si la victime a le droit de se venger de son bourreau. Ne devient-elle pas aussi coupable et inhumaine que lui?

3,5/5

RR