Zadie SMITH (Royaume-Uni)

De : nanette938 Envoyé : 14/10/2006 10:21
"L'homme à l'autographe"



j'ai terminé, enfin, "L'homme à l'autographe".
L' écriture syncopée, décousue, mais comme j'aime aller au bout de mes lectures...c'est fait! Alex le héros, ou l'anti-héros (au fond ça veut dire quoi?) m'a persuadé d'aller jusqu'au bout et la fin de son aventure autographique l'entraîne à une action curieuse, mais à vous de lire...dommage on aimerait qu'il nous en dise plus sur ce qui va se passer ensuite (c'est donc un bon point pour l'écrivaine!).

Quant à dire qu'Alex est double, je refuse...Suis-je double pcq ma mère venait du nord et mon père du sud, l'un d'une famille pratiquante et l'autre d'une famille "Areligieuse"? Ou bien serait-on tjs double?
J'oubliais Alex est un collectionneur, j'ai des petites manies mais pas de collection. Et aussi les compagnons d'Alex sont des rabins (ou plutôt ses amis!?!) Les miens ont tjs été à mon antipode....Non, je ne ramène pas tout à moi, j'essaye de comprendre ou du moins de prendre Alex comme il est! Et ce qui est décrit ne me donne pas tant d'indications que cela, à part qu'il boit comme un trou...qu'il fume des joints de temps en temps...Bref pas de quoi remplir une vie, et en plus je ne comprends pas où il puise ses revenus, pas dans les autographe, qu'il trafique souvent...

En résumé, par curiosité j'essayerai un autre livre de Zadie Smith peut-être.
Nanette

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De : Chantal5500 Envoyé : 28/09/2008 21:38
SOURIRES DE LOUP : Zadie Smith

Gallimard - 533 pages.

Prix Guardian et Whitebread du 1er roman.



Archibald Jones, anglais pur souche de 48 ans, après un suicide raté de jour de l'an, rencontre Clara Bowden, une belle jamaïcaine de plus de vingt ans sa cadette, qui va lui redonner goût à la vie, qu'il va épouser et dont il aura une fille Irie. Son meilleur ami est Samad Iqbal, venant du Bangladesh, qu'il a connu pendant les combats de la deuxième guerre mondiale, qui lui, épousera Alsana dont il aura deux fils, deux jumeaux Magid et Millat.
Le lecteur va suivre la vie de ces deux familles pendant une vingtaine d'années, puis celle d'une troisième, la famille Chalfen qui va venir se greffer au récit par l'intermédiaire des enfants d'Archie et Samad.

Une écriture foisonnante, énergique, pleine d'humour et d'ironie ; un récit qui nous mène d'avant en arrière et d'arrière en avant, en nous relatant la vie des différents personnages, au passé et au présent, de leurs ascendants et de leurs descendants ; de nombreux thèmes traités, tels l'immigration et l'intégration, notamment pour les descendants d'immigrés, la colonisation, le fondamentalisme musulman, les témoins de Jéhovah, les dérives des manipulations génétiques....J'ai été emballée et accro une bonne partie du livre, mais la fin m'a moins plu (l'apparition de la famille Chalfen et les recherches génétiques du père) et m'a paru longuette. Reste un récit très vivant, qui met en avant le côté multiracial de Londres et des autres grandes villes occidentales d'aujourd'hui et les difficultés d'intégration. J'ai été épatée qu'une jeune femme de 24 ans puisse écrire un roman si riche et si intelligent. Quelle maturité !

4,5/5

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Swing time de Zadie Smith


Note : 4/5

DE LA BEAUTE
Zadie SMITH
Folio 589 Pages
 
Résumé : (4° de couverture)


Rien ne va plus pour le très britannique Howard Belsey, spécialiste de Rembrandt et gauchiste convaincu, qui végète dans la petite université de Wellington : son épouse, Kiki, lui bat froid depuis qu'elle le sait coupable d'infidélité ; Jerome, son fils aîné, s'est réfugié chez Monty Kipps, l'ennemi juré de Howard ; enfin, voilà que Monty lui-même débarque à Wellington comme professeur invité. Tandis que s'affrontent les deux hommes, un chassé-croisé sentimental commence : leurs épouses se lient d'amitié, Zora Belsey s'entiche d'un jeune du ghetto, son frère Levi de réfugiés haïtiens... Zadie Smith aborde ici des enjeux brûlants : conflits raciaux, métissage culturel et rapports de classes. Mais cette fresque tragi-comique offre aussi une méditation tendrement ironique sur ce qui unit les êtres : la quête de la beauté.
 
Mon avis :
 
     Quand on est enfant,  nos parents nous ont tous, un jour? annoncé : «  Dimanche, nous allons manger chez GENS ». Par cela, il fallait également entendre : « Il faudra donc être sage, calme, poli… montrer l’exemple, bref, vous tenir à carreau !!! »
Ce fameux dimanche, donc, rien d’autre à faire que d’écouter les grands, leur conversation qui n’intéressent qu’eux et qu’il ne faut surtout pas interrompre. Regarder l’horloge qui s’immobilise. Patienter. S’ennuyer …
 
Pourquoi cette remontée dans le temps ? Je vous explique.
 
Ce roman évoque le thème de la relation. Relation :
-       Du couple
-       Sociale
-       Ethnique
-       Politique
-       Générationnelle


Le résumé associé associé à cet avis,  décrit parfaitement la ligne du roman et m’a vraiment incité à le découvrir. Ils sont bons ces éditeurs pour les 4° de couverture !!!
 
L’idée était d’ailleurs plutôt bonne et louable. Mais voilà Zadie Smith a fait le choix de longs dialogues entre ses personnage pour argumenter, contre-argumenter , développer, décrire, sensibiliser à ses idées. Mais que ce fut long et ennuyant. A n’en plus finir.
 
Et donc je ne me suis jamais senti concerné par ces dialogues, comme étranger à un monde hermétique qui n‘accueille pas son  lecteur. J’y ai pioché quelques moments « sympa » qui m’ont incité à faire aboutir ma lecture jusqu’à la dernière page. Rien de plus.

Que me suis-je donc ennuyé à la lecture de ce livre, comme cet enfant que j’étais, attablé et écoutant d’une oreille distraite des dialogues étrangers à mon intérêt.
 
Voilà donc l’effet et surtout le souvenir que ce livre m’a procuré !!!
 
Ma note  2 / 5