Dinaw MENGESTU (Ethiopie/Etats-Unis)
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Dinaw MENGESTU (Ethiopie/Etats-Unis)
De : lalyre7032 (Message d'origine) Envoyé : 16/09/2007 16:57
Les belles choses que porte le ciel - Dinaw Mengestu
Albin Michel 303 P. Parution 2007
Dans la banlieue de Washington,sur le trottoir d'une épicerie miteuse,trois hommes assis autour d'une table bancale discute de tout et de rien.Il s'agit de l'épicier éthiopien Sepha ,de ses amis,Joseph surnommé Joé du Congo et Kenneth devenu Ken le kényan.Sepha,le héros principal du roman a quitté l'Ethiopie très jeune après l'assassinat dramatique de son père mais aussi à cause de la situation politique de son pays.Cet homme coincé entre deux mondes essaye de se reconstruire une vie partageant sa nostalgie avec ses amis déracinés comme lui,ils passent beaucoup de temps à discuter de leurs pays d'Afrique.Dans cette Amérique déshumanisée,dans ce quartier très pauvre,déserté par tous,ces hommes loin de leur famille,sans espoir de jamais la revoir,ils rêvent et espèrent.Stepha ferme souvent sa boutique ce qui lui permet de lire,une autre façon de s'évader .Jusqu'au jour ou une jeune femme Judith et sa fille Noèmie,neuf ans emménagent dans la maison voisine,ils font connaissance,il se prend d'amitié pour l'enfant ,passe des moments heureux avec elle qui vient lui rendre visite et lisent ensemble de nombreux livres,Judith vient souvent les rejoindre,il est un peu amoureux de cette jolie femme mais elle est blanche et de condition supérieure.
Mais voila,il y a le père de Noémie qui réapparaît et ce sera la confrontation de deux histoires impossible......
Dans ce roman l'auteur nous conte la difficulté des immigrés à s'épanouir,d'avoir des rêves impossible à réaliser.Le livre est entrecoupé de souvenirs de Sepha,de ses activités et celles de son père dans son pays qui passe au socialisme et à la révolution.On ressent très bien la souffrance de cet exilé hanté par le passé comme le sont sans doute tous ceux qui un jour ont dû tout quitter pour essayer de recommencer autre part.Un roman dur,une atmosphère sombre qui m'a laissé sur ma faim....... 4,5
Premier roman, et débuts remarqués outre-Atlantique pour Dinaw Mengestu. Le jeune écrivain américain né en Ethiopie débarque en France avec ‘Les Belles Choses que porte le ciel’, un roman inspiré de son expérience d’exilé politique et de drames familiaux.
De : Shan_Ze Envoyé : 21/06/2008 14:38
Les belles choses que porte le ciel de Dinaw Mengestu
Sépha Stéphanos tient une petite épicerie aux Etats-Unis dans laquelle il discute souvent avec ses amis Joseph le Congolais et Kenneth le kenyan. Il est arrivé il y a quelques années après avoir fui l’Ethiopie. L’arrivée de Judith et de sa fille Naomi va changer son quotidien. Malheureusement, les différences entre eux sont trop grandes pour donner naissance à une histoire.
Un bout de vie d’un immigré africain avec ses rêves, ses espoirs mais aussi avec sa solitude ; partagé entre sa terre natale et sa terre d’accueil. Je l’ai trouvé assez poétique mais dur aussi ; avec ses souvenirs d’Afrique et sa difficulté de se faire une place dans un univers différent du sien.
Note : 4.25/5
Les belles choses que porte le ciel - Dinaw Mengestu
Albin Michel 303 P. Parution 2007
Dans la banlieue de Washington,sur le trottoir d'une épicerie miteuse,trois hommes assis autour d'une table bancale discute de tout et de rien.Il s'agit de l'épicier éthiopien Sepha ,de ses amis,Joseph surnommé Joé du Congo et Kenneth devenu Ken le kényan.Sepha,le héros principal du roman a quitté l'Ethiopie très jeune après l'assassinat dramatique de son père mais aussi à cause de la situation politique de son pays.Cet homme coincé entre deux mondes essaye de se reconstruire une vie partageant sa nostalgie avec ses amis déracinés comme lui,ils passent beaucoup de temps à discuter de leurs pays d'Afrique.Dans cette Amérique déshumanisée,dans ce quartier très pauvre,déserté par tous,ces hommes loin de leur famille,sans espoir de jamais la revoir,ils rêvent et espèrent.Stepha ferme souvent sa boutique ce qui lui permet de lire,une autre façon de s'évader .Jusqu'au jour ou une jeune femme Judith et sa fille Noèmie,neuf ans emménagent dans la maison voisine,ils font connaissance,il se prend d'amitié pour l'enfant ,passe des moments heureux avec elle qui vient lui rendre visite et lisent ensemble de nombreux livres,Judith vient souvent les rejoindre,il est un peu amoureux de cette jolie femme mais elle est blanche et de condition supérieure.
Mais voila,il y a le père de Noémie qui réapparaît et ce sera la confrontation de deux histoires impossible......
Dans ce roman l'auteur nous conte la difficulté des immigrés à s'épanouir,d'avoir des rêves impossible à réaliser.Le livre est entrecoupé de souvenirs de Sepha,de ses activités et celles de son père dans son pays qui passe au socialisme et à la révolution.On ressent très bien la souffrance de cet exilé hanté par le passé comme le sont sans doute tous ceux qui un jour ont dû tout quitter pour essayer de recommencer autre part.Un roman dur,une atmosphère sombre qui m'a laissé sur ma faim....... 4,5
Premier roman, et débuts remarqués outre-Atlantique pour Dinaw Mengestu. Le jeune écrivain américain né en Ethiopie débarque en France avec ‘Les Belles Choses que porte le ciel’, un roman inspiré de son expérience d’exilé politique et de drames familiaux.
De : Shan_Ze Envoyé : 21/06/2008 14:38
Les belles choses que porte le ciel de Dinaw Mengestu
Sépha Stéphanos tient une petite épicerie aux Etats-Unis dans laquelle il discute souvent avec ses amis Joseph le Congolais et Kenneth le kenyan. Il est arrivé il y a quelques années après avoir fui l’Ethiopie. L’arrivée de Judith et de sa fille Naomi va changer son quotidien. Malheureusement, les différences entre eux sont trop grandes pour donner naissance à une histoire.
Un bout de vie d’un immigré africain avec ses rêves, ses espoirs mais aussi avec sa solitude ; partagé entre sa terre natale et sa terre d’accueil. Je l’ai trouvé assez poétique mais dur aussi ; avec ses souvenirs d’Afrique et sa difficulté de se faire une place dans un univers différent du sien.
Note : 4.25/5
gallo- Nombre de messages : 2598
Location : Pays-Bas
Date d'inscription : 29/10/2008
Les belles choses que porte le ciel - livre de poche - 3/5
C'est un roman doux et amer à la fois, une plongée intimiste dans les sentiments de trois jeunes immigrés qui vivent en Amérique, déracinés après des épisodes douloureux dans leurs pays de naissance.
Ils ont une relative aisance, une réussite partielle, mais malgré tout ils parlent principalement de l'Afrique, des dictateurs et des coups d'état qui affligent l'histoire de ce continent. Leur âme est restée là-bas. Et puis il y a l'histoire de Sépha et de Judith une histoire à peine ébauchée, entre amour et amitié. C'est très feutré, très instrospectif, il ne se passe pas grand-chose, la vie s'écoule lentement, et j'ai parfois eu du mal à me situer dans le passé récent (quand Judith et Noémie arrivent dans le quartier) et le présent de Sépha. J'ai trouvé l'histoire intéressante et profonde, c'est finement écrit et analysé. Mais au bout d'un moment l'ennui et le désoeuvrement du jeune épicier m'ont gagnée.
Je crois que je n'étais pas désireuse de ce genre de roman au moment où je l'ai lu, je ne l'ai donc pas autant apprécié qu'il le mérite. Je le relirai plus tard.
Ils ont une relative aisance, une réussite partielle, mais malgré tout ils parlent principalement de l'Afrique, des dictateurs et des coups d'état qui affligent l'histoire de ce continent. Leur âme est restée là-bas. Et puis il y a l'histoire de Sépha et de Judith une histoire à peine ébauchée, entre amour et amitié. C'est très feutré, très instrospectif, il ne se passe pas grand-chose, la vie s'écoule lentement, et j'ai parfois eu du mal à me situer dans le passé récent (quand Judith et Noémie arrivent dans le quartier) et le présent de Sépha. J'ai trouvé l'histoire intéressante et profonde, c'est finement écrit et analysé. Mais au bout d'un moment l'ennui et le désoeuvrement du jeune épicier m'ont gagnée.
Je crois que je n'étais pas désireuse de ce genre de roman au moment où je l'ai lu, je ne l'ai donc pas autant apprécié qu'il le mérite. Je le relirai plus tard.
zeta- Admin
- Nombre de messages : 4465
Location : Gironde - France
Date d'inscription : 25/12/2008
Re: Dinaw MENGESTU (Ethiopie/Etats-Unis)
Les belles choses que porte le ciel
Un Éthiopien émigré aux États-Unis pour fuir la révolution ouvre une petite épicerie dans un quartier déclinant de la ville de Washington. Au fil des années, il est témoin de la renaissance du quartier, il y a même des Blancs qui y emménagent après avoir rénové les maisons. M. Stéphanos se lie justement avec ses nouvelles voisines, Judith et sa fille Naomi. Après des années d’une vie solitaire, il rêve de plus de contacts humains.
« L’immigrant est à cheval entre deux mondes, il se retrouve toujours seul. » Ce livre discute d’abord de la toujours inaccessible intégration de l’immigrant. Pendant les cent premières pages, je n’aimais pas ce livre et j’ai persévéré seulement à cause du challenge É-U. Toutefois, après le début, le personnage revient sur ses souvenirs, sur les raisons de son immigration et ses premières années aux États-Unis. Le livre m’a alors semblé prendre un tout autre souffle et j’ai bien aimé le reste. Je me suis finalement attaché à ce personnage qui représente le destin type de l’immigrant.
3,5/5
le Réaliste-romantique
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3257
Age : 48
Location : Outaouais, Québec
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Dinaw MENGESTU (Ethiopie/Etats-Unis)
LES BELLES CHOSES QUE PORTE LE CIEL :
Pas grand chose à ajouter à tout ce qui a été dit auparavant. J'ai ressenti la même chose : une histoire (et une atmosphère) assez mélancolique, triste et profonde dans laquelle je ne suis entrée qu'après plusieurs chapitres, (moi aussi c'est le challenge qui m'a fait persévérer), une construction du récit qui m'a pas mal dérangée et mélangée… Et la mauvaise période pour moi pour lire ce genre de récit.
Donc une impression d'être passée à côté de quelque chose, ou à cause de moi, ou à cause de l'auteur (?)
J'aimais bien le titre pourtant...
3,5/5
Pas grand chose à ajouter à tout ce qui a été dit auparavant. J'ai ressenti la même chose : une histoire (et une atmosphère) assez mélancolique, triste et profonde dans laquelle je ne suis entrée qu'après plusieurs chapitres, (moi aussi c'est le challenge qui m'a fait persévérer), une construction du récit qui m'a pas mal dérangée et mélangée… Et la mauvaise période pour moi pour lire ce genre de récit.
Donc une impression d'être passée à côté de quelque chose, ou à cause de moi, ou à cause de l'auteur (?)
J'aimais bien le titre pourtant...
3,5/5
Chantal- Nombre de messages : 3226
Location : France
Date d'inscription : 22/12/2008
Re: Dinaw MENGESTU (Ethiopie/Etats-Unis)
Tous nos noms
Dinaw Mengestu
Albin Michel 19 août 2015
314 pages
Quatrième de couverture
Événement littéraire aux États-Unis, Tous nos noms est sans doute le livre le plus ambitieux de l’auteur des Belles choses que porte le ciel. Roman de la maturité, où l’évocation d’une amitié mise à mal par l’Histoire se confond avec le portrait d’un continent déchiré, il pousse plus loin encore l’exploration de l’exil et du déracinement. Isaac, un jeune Africain, est venu aux États-Unis dans le cadre d’un programme d’échange universitaire. Ni Helen, la jeune assistante sociale qui tombe amoureuse de lui, ni le lecteur ne connaissent son vrai nom : il l’a laissé derrière lui, en Ouganda, avec les promesses d’une révolution réprimée dans le sang par la future dictature, abandonnant aussi son ami le plus cher. Du chaos de l’Afrique à la solitude du Midwest, dans une Amérique déchirée entre la guerre du Vietnam et la lutte pour les droits civiques, l’écriture intimiste et mélancolique de Dinaw Mengestu, mêlant les voix d’Helen et d’Isaac, saisit les paradoxes de l’Histoire et de la nature humaine avec une force et une intelligence peu communes.
Mon avis
Au travers de trois héros, Isaac étudiant africain, s’exilant aux Etats-Unis. Helen assistante sociale du Midwest, s’occupant des personnes en difficulté, l’accueille et très vite nait une idylle entre les jeunes gens. L’ami le plus cher d’Isaac est resté en Ouganda, n’a pas hésité à tout sacrifier jusqu’à son nom pour assurer sa liberté malgré la guerre civile qui y sévit. Ici l’on se demande pourquoi chacun des textes mêlé et raconté soit par Helen ou Isaac, nous laisse sur le questionnement de cet étudiant mystérieux, car nous lecteurs sommes perplexes quant à son vrai nom, comme Helen, nous ne connaissons rien des secrets de son passé, peut-être a-t-il commis des actes condamnables dans son pays mais aussi qu’y a-t-il laissé ? Beaucoup de questions se posent pendant la lecture de ce roman….Il est normal que du chaos de l’Afrique à l’Amérique déchirée par la culpabilité et la façon pénible de s’affranchir de son passé ségrégationnisme, Helen voit ses préjugés voler en éclats et essaye de s’élever contre les inégalités raciales, en tombant amoureuse d’Isaac. Un roman puissant, émouvant et envoûtant habité par ces trois personnages superbes subissant le destin incertain d’un continent déchiré. Pas facile à lire malgré des thèmes intéressants, tels l’exil, l’amitié, l’amour et le racisme. Un bon roman, une belle écriture pour très bons lecteurs…4/5
Dinaw Mengestu
Albin Michel 19 août 2015
314 pages
Quatrième de couverture
Événement littéraire aux États-Unis, Tous nos noms est sans doute le livre le plus ambitieux de l’auteur des Belles choses que porte le ciel. Roman de la maturité, où l’évocation d’une amitié mise à mal par l’Histoire se confond avec le portrait d’un continent déchiré, il pousse plus loin encore l’exploration de l’exil et du déracinement. Isaac, un jeune Africain, est venu aux États-Unis dans le cadre d’un programme d’échange universitaire. Ni Helen, la jeune assistante sociale qui tombe amoureuse de lui, ni le lecteur ne connaissent son vrai nom : il l’a laissé derrière lui, en Ouganda, avec les promesses d’une révolution réprimée dans le sang par la future dictature, abandonnant aussi son ami le plus cher. Du chaos de l’Afrique à la solitude du Midwest, dans une Amérique déchirée entre la guerre du Vietnam et la lutte pour les droits civiques, l’écriture intimiste et mélancolique de Dinaw Mengestu, mêlant les voix d’Helen et d’Isaac, saisit les paradoxes de l’Histoire et de la nature humaine avec une force et une intelligence peu communes.
Mon avis
Au travers de trois héros, Isaac étudiant africain, s’exilant aux Etats-Unis. Helen assistante sociale du Midwest, s’occupant des personnes en difficulté, l’accueille et très vite nait une idylle entre les jeunes gens. L’ami le plus cher d’Isaac est resté en Ouganda, n’a pas hésité à tout sacrifier jusqu’à son nom pour assurer sa liberté malgré la guerre civile qui y sévit. Ici l’on se demande pourquoi chacun des textes mêlé et raconté soit par Helen ou Isaac, nous laisse sur le questionnement de cet étudiant mystérieux, car nous lecteurs sommes perplexes quant à son vrai nom, comme Helen, nous ne connaissons rien des secrets de son passé, peut-être a-t-il commis des actes condamnables dans son pays mais aussi qu’y a-t-il laissé ? Beaucoup de questions se posent pendant la lecture de ce roman….Il est normal que du chaos de l’Afrique à l’Amérique déchirée par la culpabilité et la façon pénible de s’affranchir de son passé ségrégationnisme, Helen voit ses préjugés voler en éclats et essaye de s’élever contre les inégalités raciales, en tombant amoureuse d’Isaac. Un roman puissant, émouvant et envoûtant habité par ces trois personnages superbes subissant le destin incertain d’un continent déchiré. Pas facile à lire malgré des thèmes intéressants, tels l’exil, l’amitié, l’amour et le racisme. Un bon roman, une belle écriture pour très bons lecteurs…4/5
lalyre- Nombre de messages : 5804
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
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